L’Instant pour Homme
Guerlain
L’homme chocolat
par Jeanne Doré, le 7 janvier 2008
Comment transposer la merveilleuse guimauve (ou chocolat blanc pour certains…) qu’est L’Instant en version pour homme ? En composant par exemple un oriental douillet, construit sur un contraste entre des notes d’agrumes en tête et un fond boisé crémeux. On retrouve un peu l’idée d’Habit Rouge dans cette dualité de fraîcheur et de douceur, mais joliment modernisée par des notes épicées, florales et gourmandes. Le citron, la bergamote s’accompagnent au départ de jasmin et de poivre, tandis qu’en fond, le santal et le patchouli se mêlent à une note de chocolat amer et de thé fumé. Le résultat est une réussite, un parfum masculin, dans la lignée d’Obsession pour Homme, et parfaitement dans la tendance des nouveaux parfums masculins gourmands, sensuels, épanouis et décomplexés des années 2000.
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par HUMBERTO, le 8 octobre 2011 à 02:07
L’ INTSANT POUR HOMME, un autre "must have" dans ma collection.
J’adore la note d’hibiscus
par Jean, le 8 octobre 2011 à 00:54
Bonjour à tous,
je ne prendrais pas part à ce débat houleux sur lequel je n’ai pas tant d’avis. Je trouve que certains parfums incarnent une certaine idée d’élégance, de classe, de distinction et d’autres non. C’est certainement subjectif (tout comme ces trois adjectifs), mais c’est souvent inconsciemment comme ça que je choisi un parfum.
En ce qui concerne L’INSTANT pour Homme, la version EdT est effectivement tout en rondeur. Et cette note chocolatée est une vraie révolution dans un parfum masculin. Moi aussi en sentant M7 j’ai immédiatement pensé à ce Guerlain (en EdT) . Je ne sais pas pourquoi mais effectivement j’y ai vu un écho. Tout comme COROMANDEL. (Que je recommande vivement à ceux qui adore l’INSTANT). Mais sur moi l’EdT s’éstompe hélàs trop vite !
Pour l’eau extrème, les notes des coeurs sont bien différentes. On perd un peu le coté rond et gentil pour quelque chose de bien plus épicé, plus affirmé, moins consensuel. Je pense que ce parfum peut dérouter de prime abord les amoureux de l’Instant en EdT. Mais au final, on aime, on adore, on finit par trouver l’EdT presque mièvre (j’ai bien dit mièvre).
Dans les deux cas, c’est un parfum extrèmement sensuel et séducteur. Une arme fatal à mettre en sortie :)
par Jicky, le 22 mars 2011 à 19:02
Nan mais en fait, cherchez pas. J’ai compris. Il n’y a qu’un seul mot qui est maitre mot dans notre cas. Et ça tombe bien, c’est un de mes mot préféré : subtilité !
par Vivi Snow, le 22 mars 2011 à 10:12
Bonjour à tous,
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Je ne sais pas vraiment que penser de cette aristocratie des parfums. Les parfums d’une certaine classe sociale, des parfums nobles et anoblis, des parfums au sang bleu ? Les heures de Cartier ? Les Hermessences ?
Des parfums donc inaccessibles pour le commun des mortels ?
•
Comme Amalia, je pense qu’aristocratique rime avec froideur et distance. Peut-être du genre "on ne mélange pas les torchons avec les serviettes" ?!? Absolument tout faire pour garder la petite particule et le sang bleu en faisant des mariages d’affaires, de marketing... Si, c’est ça, alors où va la parfumerie ???
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Je préfère de loin la classe, l’élégance, la politesse naturelle et la réserve chaleureuse de Madame et Monsieur ToutleMonde qui portent leur parfum de manière divine. Un parfum bien évidemment choisi avec goût. Parce que le goût de l’esthétique n’est pas l’apanage des seuls aristocrates. Le commun des mortels n’a pas les moyens de s’offrir le luxe aristocratique (j’entends bien les aristocrates ayant les moyens de se payer du luxe, voir le post de Lolo qui fait la différence entre luxe et aristocratique). Mais pour celui qui aime et a le goût de l’esthétique, il est capable de faire preuve d’ingéniosité pour accéder au Beau et au Bon. C’est là justement que réside le charme d’un parfum sans prétention. Un bon jus, bien fait, bien structuré peut être reconnu par ces "dénicheurs de beau accessible" et sera d’autant plus porté avec dignité et amour. Des perfumistas aristocratiques déchus, Jicky ??? ^^
•
Démocratisation du beau, comme dit Dau (un peu de pub, en passant ^_^) . Oui et oui, pourvu qu’elle ne tue pas la créativité élégante et charmante de Madame et Monsieur ToutleMonde.
•
Sentez bon avec élégance, charme, dignité et amour du Beau.
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par baron.de.la.brède, le 22 mars 2011 à 16:56
Je remarque que les idées se complètent. Toujours cette idée de rareté, de rareté. C’est bien qu’on ait parlé de la façon que les matières sont travaillées, du savoir-faire. Avec une certaine distinction, contraire à la vulgarité. Comme par exemple, si la vanille peut etre une note banale ou assez commune, la Vanille Bourbon reste rare. On peut constaté comment cette vanille utilisée dans Allure de Chanel est une merveille. Sinon, il faut pas pousser l’enveloppe, j’aime toutes les filles parfumées qui font bonne famille. Il était plutot question de « qu’est-ce qui peut etre aristocratique dans l’art de la parfumerie » et non pas « donnons cerains caratères élitistes à des parfums ».
Sinon, c’était quoi l’adresse email d’Amalia, pour avoir donné une réponse comme ça ?
par amalia, le 21 mars 2011 à 20:20
Par aristocratique on entend élégant, racé, distingué avec une connotation un peu austère, non accessible à tous et bien sûr de qualité. J’imagine un beau chypré par exemple.
Mais un parfum de grande qualité, réalisé avec de belles matières, peut ne pas être aristocratique du tout, et avoir une tout autre entité. Je pense à Une Fleur de Cassie.
Quant à la définition du luxe, elle est toute subjective, cela peut sous-entendre, des matières et un savoir faire exceptionnels ou le fait d’être seulement hors de prix et donc accessible à ceux qui en ont les moyens, et cela sans gage de qualité, juste la sélection par l’argent.
par lolo, le 21 mars 2011 à 19:16
Cher Baron
Le luxe à mon sens se définit par le BEAU, le RARE et donc le CHER, donc réservé à une élite qui n’est pas forcément aristocratique, loin s’en faut. Ces deux notions sont différentes.
L’exquise politesse, la classe, la tenue, la réserve, la maitrise de soi, et l’élégance morale et physique me paraissent figurer dans la panoplie de l’aristocrate. L’argent n’est pas indispensable.
Au contraire tout ce qui est criard, gesticulant, grossier, malpoli, sans retenue
appartient au domaine du vulgaire.(qui peut avoir bcp d’argent).
Il en est donc de meme pour les parfums, je pense, un jus qui s’impose trop violemment aux narines, élaboré avec des matières cheap, et qui ne dure que le temps d’un pschitt, sera considéré comme vulgaire car toujours TROP. Le TROP n’est pas l’ami de l’ aristocrate je suppose.
Par exemple, la rose considérée comme la reine des fleurs, en surdose dans un parfum ne le rendra pas aristocratique pour autant.
Bref, difficile votre sujet Baron...
par lolo, le 21 mars 2011 à 19:15
Cher Baron
Le luxe à mon sens se définit par le BEAU, le RARE et donc le CHER, donc réservé à une élite qui n’est pas forcément aristocratique, loin s’en faut. Ces deux notions sont différentes.
L’exquise politesse, la classe, la tenue, la réserve, la maitrise de soi, et l’élégance morale et physique me paraissent figurer dans la panoplie de l’aristocrate.
Au contraire tout ce qui est criard, gesticulant, grossier, malpoli, sans retenue
appartient au domaine du vulgaire.
Il en est donc de meme pour les parfums, je pense, un jus qui s’impose trop violemment aux narines, élaboré avec des matières cheap, et qui ne dure que le temps d’un pschitt, sera considéré comme vulgaire car toujours TROP. Le TROP n’est pas l’ami de l’ aristocrate je suppose.
Par exemple, la rose considérée comme la reine des fleurs, en surdose dans un parfum ne le rendra pas aristocratique pour autant.
Bref, difficile votre sujet Baron...
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par Jicky, le 21 mars 2011 à 19:32
Donc Joy serait vulgaire ? Je suis ne suis pas vraiment d’accord. Le luxe peut avoir quelque chose de complétement baroque. J’en veux pour preuve que Coco de Chanel me semble définitivement plus classe que l’O d’azur de Lancôme. Il en est de même avec Une Rose, Habanita and Co !
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par lolo, le 22 mars 2011 à 09:07
Certes, mais le luxueux n’est pas forcément classe ... j’ai vu en Russie des appartements d’un luxe étourdissant, mais point de classe, ni de sensation d’aristocratie là-dedans, bien au contraire !
par mitsouko, le 22 mars 2011 à 10:27
Jicky, je soupsonne que Lolo et toi soyez en fait d’accord sur le fond sans le savoir. Il n’est pas toujours évident d’exprimer clairement ce que l’on pense.
Résumons, la définition du luxe de Lolo me semble plutôt juste et sa définition de ce qui serait aristocratique aussi.
Or en effet, je l’ai plus d’une fois constaté, les deux ne sont pas toujours en phase. Combien de fois ai-je vu des nanas jeunes ou moins jeunes habillées, maquillées et parfumées avec des produits de luxe avoir pourtant un look d’une vulgarité peu commune parce que maquillées à la truelle et embaumant comme une vieille cocotte ?
Il n’est pas suffisant d’avoir accès au luxe pour avoir la classe et inversement on peut avoir la classe sans avoir de gros moyen. La classe c’est le bon goût, savoir marier les matières, les couleurs, etc... pour en faire quelque chose d’harmonieux.
Ce n’est pas tant la surdose d’une matière dans un parfum qui le rendra vulgaire mais le surdosage de son utilisatrice (ou utilisateur) lors du parfumage. Je pense que c’est là que réside l’idée du TROP que Lolo qualifie de vulgaire, à juste titre.
Un exemple : Samsara est un parfums où le santal est très très présent et pourtant il n’a rien de vulgaire. Mais si on s’asperge en une fois de la moitié du flacon, nul doute que le résultat le sera affreusement.
Pour reprendre ton exemple Jicky, on est d’accord Joy c’est la classe (et je suis sûre que Lolo partage cet avis) mais si une pouffe blindée de pognon s’en aspergeait de manière démesurée pour "se la péter", nul doute que toi comme moi trouverions le résultat horriblement vulgaire.
J’ai croisé l’autre jour une pouffe qui avait du se faire au moins cinquante pshitt de Shalimar (je t’assure c’était pas possible autrement) : beurk, franchement répugnant, et pourtant Shalimar quoi !
Par contre hier, j’ai croisé un dame, la quarantaine, habillée simplement mais élégament, maquillage discret et qui portait le même Shalimar comme il se doit, présent mais pas envahissant : une merveille, la grande classe.
C’est un petit bonheur ce genre de rencontre, ça donne le sourire. Si ça se trouve elle a réagi comme moi parce qu’hier je portais (avec mesure)............ Mitsouko.
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par lolo, le 22 mars 2011 à 13:59
Oui, Mitsouko, vous avez bien compris et traduit ma pensée...la classe n’appartient pas à l’élite sociale. Un certain monsieur qui dit que l’on a pas réussi sa vie si on ne possède pas une certaine marque de montre (R....),n’a pas la classe pour moi !!
(Vous savez de qui je parle ?!)
Il n’y a pas de jus vulgaire, mais une façon de se parfumer qui l’est.
Bien sur, si le jus est raffiné, délicieux et composé de matières précieuses, et s’il est bien porté, et avec discrétion, alors ...waouhhhh !!!!
par baron.de.la.brède, le 20 mars 2011 à 20:13
Je pense que tout le monde ici qui pense que ce parfum est insipide sont les seuls à dégager un parfum qui pourrait fondre la neige en hiver. J’ai fait le travail : L’Instant pour homme dure 8h lorsque ce n’est pas l’hiver. Si les Eaux de toilette ont une valeure sure sauf en hiver, je conseillerais durant la saison hivernale la version Eau de parfum parce que l’Eau de toilette dure moins que 8h pendant cette saison. Ce qui fait une balance donc. Sinon, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un parfum insipide, tellement que les filles me complimentent, je pense que c’est l’un des parfums les plus complimentés en une journée.
Après avoir lu Les Adieux à la reine de Chantal Thomas, j’ai conclu que Marie Antoinette n’appréciait pas les odeurs trop populaires, mais là est ma question : Est-ce que certaines notes pour les parfums peuvent etre aristocratiques ou est-ce l’idée d’une personne qui dégage un parfum toute la journée qui fait que cette dernière peut avoir une tendance aristocratique ?
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par xxerus, le 21 mars 2011 à 10:46
@ Baron : et bien, vous devenez LE spécialiste des grands débats, cher Baron : y a t il des odeurs nobles/aristocratiques et d’autres pas ?
Votre post aura très certainement de nombreux commentaires...
.
En ce qui me concerne, aucune odeur n’est "mauvaise" : seuls les accords et leurs arrangements peuvent dénoter.
.
Pour exemple concret : la civette... ;-b
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par baron.de.la.brède, le 21 mars 2011 à 15:33
@ xxerus : Merci de me répondre. Je voulais avoir l’avis de plus d’une personne. De préférence, des amateurs. Jusqu’à date, Anick Le Guerer parle d’odeurs qui peuvent etre aristocratique à cause que la production est couteuse. On parle aussi de parfums de luxe. Il est intéressant de constater que dans son livre, on fait la différence entre parfums de luxe et odeurs qui peuvent etre aristocratiques.
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par dau, le 21 mars 2011 à 18:06
Je pense qu’un vrai aristocrate choisirait ses parfums en se moquant de l’opinion d’autrui. Pire, en s’offrant le "luxe de déplaire" cher à Oscar Wilde.
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par Jicky, le 21 mars 2011 à 18:21
Je pense qu’il faut différencier aristocrate et perfumista aristocrate.
L’aristocrate va acheter les extraits de oud du truc sur les champs "parce ce que c’est ce qu’il y a de plus cher, et que j’ai le fric".
Le perfumista aristocrate, va se faire faire son parfum sur mesure :p
En matière aristocrate, je trouve que tout dépend du traitement de la matière. Il y a rose pour chiotte et absolu de rose de Grasse centifolia et toute la clique. Je trouve que l’iris a un côté "non, je n’ouvrirai pas mon décoletté", qui pousse l’aristocratie, mais je trouve Tubéreuse Criminelle (éminemment sexuelle) très "nous n’avons pas les mêmes valeurs".
Je pense que c’est un débat subjectif et qu’il faut l’élever encore plus : l’odorat, le sens en lui même le plus rejeté par nature, est il aristocratique ?
par baron.de.la.brède, le 6 mars 2011 à 05:25
Qu’est-ce qu’on retient pour la tenue de L’Instant en Eau de toilette ? Certaines personnes disent que ça tient plus que certains des précédents Guerlain mais pas plus. Par ailleurs, on me dit que la tenue dépend de la saison. Est-ce que ça dure au moins 8h lorsque ce n’est pas l’hiver ?
par schlimmelmann, le 10 novembre 2010 à 11:36
Très élégant, très discret, pas trop gourmand... mais je ne sais pas s’il s’agit d’un parfum de peau ou d’une manque de tenue.
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