Eau de Lierre
Diptyque
Mur végétal
par Jeanne Doré, le 15 juin 2007
On imagine le lierre grimpant sur un vieux mur en pierre gris, irrégulier, et chauffé par le soleil.
Les notes de tête sont végétales, très vertes, avec un aspect “petit-pois”, capucine et géranium. Puis, après quelques minutes, le lierre semble semble s’éclipser pour laisser sa place au mur en pierre : des notes chaudes, boisées, épicées, musquées, profondes et minérales, avec un petit aspect cireux.
Globalement, Eau de Lierre est donc davantage un boisé musqué plutôt discret élégant, et moins un parfum végétal frais et pétillant, cette facette disparaissant à mon goût un peu trop vite.
à lire également
par citizenkane, le 16 janvier 2017 à 20:45
Bonsoir,
Je propose à la vente un flacon d’Eau de Lierre si vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter à : [email protected].
Bonne soirée.
par Florestan, le 1er décembre 2014 à 10:38
3 étoiles seulement, parce qu’il est très beau, mais ne fait pas partie des très grands (ou alors il faudrait une 5ème étoile pour ceux là).
par HUMBERTO, le 1er octobre 2010 à 14:53
A magnificent pefume for summer, when i love to wear it.It is another one that must be in my wardrobe.
par Jicky, le 4 juillet 2010 à 22:08
Il m’en aura fallu du temps pour bien le découvrir ce parfum !
Mais au final, qu’est ce que je peux l’adorer !
Tout commence avec un départ assez incisif, très vert et épicé aussi un peu. J’aime moi aussi l’aspect frais sans les notes hespéridées classiques. Je sens de la feuille de tomate très fraîche et avec cette amertume caractéristique, une note géranium un peu vagabonde qui dure une dizaine de minutes, se fait oublier, puis revient par intermittence.
Je discerne pas trop le coeur, si ce n’est que le lierre est grimpé, emportant avec lui une humidité très "odeur de pluie sur le bitume chaud" ;) .
Mais dans ce parfum c’est surtout le fond que j’adore, entre odeur de cèdre, de laurier, de muscs, une odeur charnelle pas fruitée (le cashméran ?). Et là, c’est juste une addiction totale ! Vous savez pourquoi ? Bon, là je vais raconter ma vie, mais je pense que c’est un peu utile. En fait, on a tous eu des doudous quand on était petit : des ours, des taies d’oreiller (des "tetouilles" traditionnellement chez nous) et autres. Bah moi j’avais mes Compagnons, deux petits ours bleus (oui oui, bleus, mais bleu sombre, un peu jean) en salopette.
Mes Compagnons ont vieilli : leur clochette ne tinte plus, un oeil est un peu enfoncé, leur nez est... recousu^^, leur salopette en mode Picasso. Bref, ils ont du vécu.
Désormais ils sont à moi ce que l’Anneau Unique est à Gollum (désolé, seule comparaison que j’ai trouvé, mais si mes proches lisent ça, mon identité est désormais grillée). Quand je voyage, ils restent dans un sac proche de moi (accident ? on sait jamais), jamais dans ne valise en soute dans l’avion (il m’est déjà arrivé de perdre une valise, avec un parfum dedans : frustrant serait un euphémisme).
Et tout cette description sentimentalo-biographique pour vous dire que je retrouve avec L’Eau de Lierre, surtout le fond, l’odeur de mes Compagnons (avouez c’est trop bien comme nom !). Une odeur velouté, poudrée, sauvage par moment, type sous-bois sous la pluie. Un peu comme l’odeur d’une feuille que l’on a coupée. Je me revois petit dormir avec mes Compagnons, toucher leurs joues (là où c’était le plus doux), sentir la fraîcheur de la nuit à travers ma fenêtre, peut être mal isolée.
Je pourrais vous en parler des heures, mais AuParfum n’est pas (encore) une cellule psychologique où l’on discute ses souvenirs dans le but d’une étude de son for intérieur.
Comment conclure si ce n’est que mes Compagnons vous saluent par la même occasion et scandent à leur tour l’ultime slogan : Vive l’odorat !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Jeanne Doré, le 5 juillet 2010 à 21:38
Jicky, je pense que vous n’avez pas attendu mon approbation pour faire d’auparfum une annexe de cellule psychologique à temps partiel !
Le point commun entre Eau de Lierre et vos doudous compagnons, ne serait-ce tout simplement pas les muscs, très présents dans ce parfum, avec leur odeur de peau de bébé, organique, poudrée, lactée voire minérale ?...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Phoebus, le 5 juillet 2010 à 22:17
Je vois très bien ce que tu évoques, Jicky. J’ai aussi pensé aux muscs, qui évoquent l’aspect laine\coton un peu poussiéreux. (j’ai eu la même révélation avec Un matin d’Orage, qui me rappelle très fortement ma peluche "d’antan". J’en ai parlé à ma mère, je lui ai fait sentir le parfum et elle m’a dit qu’effectivement, à l’époque "on avait une lessive aux fleurs". Faut-il donc chercher du côté des muscs lessiviels aromatisés au Lierre pour tes Compâgnons ? (des lessives à l’odeur "verte" ça existe, donc pourquoi pas ?)).
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Jicky, le 5 juillet 2010 à 22:54
Non mais vous savez, ça fait du bien de se confier comme ça... je me sens requinqué !
J’ai pensé aux muscs qui donnent cet aspect très poudré bébé, dont pour moi l’archétype est L’Instant Magic et cette odeur de bébé et de couche. Mais là l’impression est plus forte. C’est vraiment profond, surtout que je ne lavais pas les Compagnons à la machine (c’est fragile...). Oui c’est obligé les muscs surdosés donnent réellement cette impression, mais dans L’Eau de Lierre il y encore quelque chose en plus de reellement époustouflant !
Mais le plus drole c’est que c’est surtout dans le fond que je sens mes Compagnons, pas vraiment avant. Avant c’est plus le côté officiel du lierre et de l’eau. En tout merci Jeanne pour votre gentillesse et Phoebus pour ton soutien =)
Après L’Heure Bleue double schizophrénique, Samsara le rêveur aux larmes de crocodiles dans les glacons dans le ventre de l’ogre, Féminité du bois néo-drogue pour adolescent exalté et Dans Tes Bras indescriptible pour le moment pour moi tellement je suis sous le choc olfactif depuis 2 semaines ; à quand la discussion "troubles olfactifs : n° vert pour perturbations nasales" ^^
Sinon je vais parfaitement bien dans ma tête : heureusement pour moi je côtoie plus de J’Adore et de One Million que de Samsara et de Dans Tes Bras...
Vive l’odorat !
par The Rebel Gardener, le 23 mai 2010 à 10:16
J’adore. C’est MON parfum. Je ne l’ai découvert il y a peu seulement, mais il se marie parfaitement avec ma peau, mes vêtement. J’apprécie beaucoup son côté frais dépourvu d’agrumes : simplement cette note verte de feuilles fraîches sous la pluie. Les notes de fond boisées légèrement musquées conservent elles-aussi cette fraîcheur longtemps.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par lucasdries, le 23 mai 2010 à 10:47
Il est en effet très beau !
Pour ma part je l’avais trouvé beaucoup trop discret, mais il est fin !!!
atlas
a porté Eau de Lierre le 3 octobre 2015
mam’isa
a porté Eau de Lierre le 10 juillet 2015
pititnez
a porté Eau de Lierre le 5 avril 2015
pititnez
a porté Eau de Lierre le 13 mars 2015
Opaline
a porté Eau de Lierre le 21 février 2015
Opaline
a porté Eau de Lierre le 19 février 2015
à la une
Smell Talks : Céline Ellena – L’illusion de l’olfaction
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
en ce moment
il y a 6 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Dernières critiques
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
par Nez inexpert, le 21 octobre 2023 à 23:35
Cela ne sent pas le lierre, vu que le lierre ne sent pas grand-chose, pourtant le nom est idoine. C’est moins vert que l’Eau de campagne de Sisley ou Bel Respiro de Nelcha. C’est frais et poussiéreux, mais moins sous-bois qu’Arboretum du Prince jardinier (cherchez pas, il n’existe plus). Un tantinet astringent mais non hespéridé. Juste un poil de menthe (géranium ?). Je m’y suis instantanément senti chez moi.
Loin d’être tête de gondole de Diptyque, c’est néanmoins mon favori avec Do son. Je recommande chaudement.
A mon étonnement, alors que je le portais, on m’a complimenté en pensant qu’il ressemblait à Blaque opium d’Y.S.L.. Vert, géranium et boisé pour l’un, vanille, poire et café pour l’autre : qu’est-ce à dire ? Que fait la police ? C’est comme si j’abordais une diaphane vahiné sur un quai de Garonne un doux soir de printemps et lui disais que ses yeux me rappellent Robert Bidochon. Remarque, on ne sait jamais, si elle rit plutôt que de me pousser à la baille, c’est à moitié gagné.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus