Pourquoi se parfume-t-on ?

En ce qui me concerne, avec un vapo je pshitte deux fois autour du cou, et une fois sur chaque poignet. Quand c’est un flacon sans vapo, une touche derrière les oreilles, un peu dans le creu de la poitrine, et aussi sur les poignets. Je fais un peu une fixette sur les poignets, car je trouve que grâce au mouvement, les effluves des parfums s’expriment bien, et j’aime sentir les variations de mon parfum au fil de la journée. Si le parfum est trop addictif, j’ai tendance à rester collée le nez au poignet, et je dois avoir l’air assez tarte !! Mais bon, au moins je profite de mon odeur !! Je crois d’ailleurs que je me parfume surtout pour moi et pour mon plaisir que pour être sentie par les autres. Quelle égoïste je fais !! ;)Mais c’est vrai que si ça plait aussi aux autres, c’est tant mieux !!
A*men est plutôt bien présent en général ? non ?
Après c’est aussi une question de profondeur du parfum, certains méritent d’être portés avec parcimonie, alors qu’avec d’autres on peut mettre plus le paquet.

bonjour,
j’aimerais savoir "comment se parfumer" pour que dès qu’on s’approche de moi,on sente mon parfum(a*men et quelque fois une copie de angel).J’ai tendance a en mettre beaucoup n’importe ou mais j’aimerais vraiment savoir un moyen efficace pour qu’on me sente a la ronde.
Merci d’avance

Odeur de renfermé donc et odeur crissante de l’alcool.
En notes de coeur : haleine chargée, odeur d’alcool et de bière qui s’évapore par toutes les pores des corps, l’odeur de lait caillé, l’odeur d’étable en fin de journée en plein coeur de l’hiver et une odeur de poussière humide.
Notes de fond : odeur de transpiration âcre et de manque d’hygiène, odeur de fourrure retirée d’une charogne et petite pointe d’ammoniac façon fromage trop fait et pipi de chat mélangé.
J’ai béni Cassie et enfoui mon nez dans mon col de manteau.
Se parfumer pour se sauver aussi quelque part, retrouver une bulle protectrice et apaisante.
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Sentez bon avec sentiment protecteur ;-)

Suite du texte que j’étais en train de relire et oups, j’ai "envoyé"

Bonsoir à tous,
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Ce soir, place au sujet initial : "pourquoi se parfume-t-on ?"
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En effet, je rejoins tout-à-fait Phoebus en ce qui me concerne, le parfum est l’interface entre mon intériorité et mon apparence. Je suis simple, naturelle, réservée (certains diront froide, voire hautaine), paradoxalement sociable mais aussi tête de mule et susceptible,...
Aussi, j’aime prendre soin de moi et je préfère sortir sans accessoire, ni maquillage, habillée de façon banale, pratique et passe-partout, mais jamais sans parfum (ça peut même être une petite cologne toute simple de peau). C’est une question de rituel hygiénique, le moyen de démarrer la journée, tout comme le café du matin. Un plaisir aussi, une odeur qui donne envie de sourire à la journée qui s’annonce. Je ne me reparfume jamais en cours de journée, excepté si je suis de sortie en soirée. Dès lors je choisis systématiquement le même parfum que le matin. Sinon, je choisis un parfum doudou avant de me coucher pour favoriser les beaux rêves.
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Or ce soir, fait du hasard, j’ai vu traîner un échantillon d’Une Fleur de Cassie des EPF.Malle qui me faisait de l’oeil. Je m’étais parfumée ce matin avec Bain Royal de Caron. Et étrangement, j’ai eu envie de Cassie dont je me suis aspergée avec bonheur avant de conduire ma fille aînée chez une copine. Sur la route du retour, je me suis arrêtée à une friterie n’ayant pas envie (ça m’arrive de temps en temps) de cuisiner. L’odeur de friterie ne me dérange pas, certaine fois même, elle donne l’eau à la bouche.
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J’aime certaines odeurs particulières comme l’asphalte chaud des routes neuves (pas fréquent en Belgique !?!), l’odeur de pluie sur les cailloux chauffés par le soleil, l’odeur des marqueurs pour tableaux blancs, l’odeur des gaz de pots d’échappements des camions, l’odeur de naphtaline, l’odeur de l’isobétadine (désinfectant brun, je ne sais pas si c’est le même nom en France), l’odeur des caves à vin, l’odeur des greniers et certaines odeurs de campagne où je vis, le purin sur les champs après 3 jours de pluie ne me dérange plus. Par contre, je ne supporte pas l’odeur des épluchures de pomme de terre qu’on fait bouillir, celle des petites plumes d’un poulet qu’on brûle à l’aide d’un bec de gaz et l’odeur nauséabonde d’un fruit exotique appelé Durian, un fruit qui sent le fromage, sincèrement je ne peux pas. Même si son goût n’a rien à voir avec l’odeur, je ne peux le manger qu’avec une pince à linge sur le nez...
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Tout ça pour dire que parfois, se parfumer nous sauve vraiment. Toujours dans cette friterie et alléchée par les effluves de ce que je vais manger à la maison avec mes 2 plus petits, entre un groupe de 6 ou 8 personnes. Ce groupe s’avance avec bruit et en impose aussi bien par la place physique qu’il prend, que par son incongruité et surtout par la fragrance qui s’en dégageait. Dieux du parfum, pitié !!! Je suis coincée dans ce lieu avec des personnes qui sentent une odeur réellement abjecte. Et maintenant que je me suis mise au parfum je peux partager avec vous ce que j’ai décrypté de ce mélange complexe de tout ce qu’on peut réunir de mauvais. Séparément passe encore, mais ensemble, c’est infecte. Notes de tête : moisissures blanches et grises, odeur de renfermé

Merci pour votre accueil !

 
Vivi Snow : je suis nulle pour trouver des pseudos, Moonlight est le premier qui me soit passé par la tête, je ne sais même pas pourquoi. Je n’avais jamais entendu parler d’une série de ce nom (mais je vais y remédier par une petite recherche google ^^)

 
Merci Jicky pour l’explication, j’espère que ça va fonctionner !

 
Sinon, pour Un bois vanille, c’est exactement pareil pour moi : il est tellement sucré qu’on dirait de la barbapapa. J’ai d’ailleurs plusieurs copines qui m’en ont fait la remarque. Du coup je ne l’ai pas acheté car je recherchais un parfum à la vanille sèche...

@Jicky, c’est cette fameuse impression "barbe à papa" qui m’a empêchée de porter Un Bois Vanille pendant pas mal de temps, alors que j’adore ce parfum. Et puis, mon compagnon qui en raffole me l’a offert, et je le porte avec bonheur... même si personne ne m’en a fait encore des compliments, alors que Coromandel, moins facile d’accès, m’a rapporté pas mal de remarques positives.
Tiens, d’ailleurs, ça pourrait être un sujet de discussion "Parfums et compliments"

Sujet intéressant ! Je viens justement d’emprunter à la bibliothèque quelques livres sur les parfums (rendez vous compte que cela fait plusieurs mois que j’y vais et je viens seulement de les trouver - en même temps ils sont rangés en dessous des bouquins de comptabilité, pas le genre de rayon où je traine...). J’en ai commencé un tout à l’heure et il était dit, en gros, qu’on avait tous le même odorat à la naissance et que les "bonnes" et "mauvaises" odeurs nous venaient ensuite de notre éducation et des aliments qu’on aime ou pas (c’est pourquoi la plupart des gens aiment l’odeur de vanille, associée aux sucreries...).

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J’ai bien sûr comme vous déjà remarqué que l’on n’avait pas tous le même ressenti face aux odeurs. D’une manière générale, je trouve que les odeurs sucrées sont les plus appréciée, du moins pour les personnes non passionnées de parfums :)

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Ado, j’étais fan de ce type d’odeur. Je portais principalement des parfums à la vanille très sucrés et j’avais toujours beaucoup de compliments dessus. Aujourd’hui, bien que cela ne fasse pas très longtemps que je suis sortie de l’adolescence, ce n’est plus du tout mon style. Eh bien je n’ai plus aucun compliment sur mes parfums ! (Chanel n°19 et Allure pour ceux que je porte le plus souvent).
Par contre, il n’y a pas longtemps, j’ai acheté un décan d’Un Bois Vanille. J’ai été très déçue car il ressort extrêmement sucré sur moi (alors que la vanille était très sèche sur mouillette), mais j’ai eu des compliments toute la journée !

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PS : je suis nouvelle ici (même si cela fait longtemps que je vous lis ^^), si quelqu’un pouvait avoir la bonté de m’expliquer comment sauter des lignes...

Bonjour à tous,

De "pourquoi se parfume-t-on ?" à "Pourquoi l’un dira -Puta*n, mais il pue celui-là ! et l’autre -Nan, arrête, il sent bon" ?"
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Je pense, modestement, que cela vient de notre vécu olfactif, des émotions et souvenirs associés, de notre culture, de notre éducation et de notre intérêt ou non pour le parfum.
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Dans un premier temps, on est tous tributaire de ce qu’a mangé notre maman qui nous a porté 9 mois durant. En effet, odorat et goût sont très intimement liés dans cette première tranche de vie où tout est en formation. Tous les goûts et toutes les odeurs baignent dans cette drôle de soupe qu’est le liquide amniotique...
Qu’elles sont ces envies de femme enceinte ? Des fraises en plein mois de décembre (très cliché, c’est vrai !) ; comme moi, de pâtes, soupe tomate, chicons (endives), sel et glaçons (ben, oui !?!) ou comme une amie, cassoulet à même la boîte de conserve, froid, en pleine canicule au mois de juillet (bèèèrk, et pourtant véridique !)
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Ensuite, une fois né, on est le nez sur la poitrine de maman qui allaite (ou pas), parfumée ou pas (comme moi, toujours le Chanel N°5 pendant les grossesses et leur premiers mois de vie), dans ses aisselles aussi et celles des proches. Nos premières odeurs adorées sont plus ou moins sucrées (lait maternel ou non) et celles de peau et de sueur. (Puis de cigarette, si les proches fument.)
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On rentre à la maison, et là tout se mélange, odeur de cuisine ; de chien, de chat ou de poisson rouge ^^ ; de plantes ou non ; de bouquets de fleurs ; etc.
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Premières sorties : à la campagne ou en ville ? Purin dans les champs ou gaz de pots d’échappements ? ;-)
Tant de découvertes différentes pour chacun.
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Mais une chose est quasi certaine, on a toujours une préférence pour les sent-bons d’abord plus ou moins sucrés et facile d’accès quand on est petit. Les odeurs très fortes, même très bonnes, incommodent très vite. Un peu d’aïl sous le nez d’un nourrisson et il se reculera en frisant le nez, idem avec une branche de romarin frais,... Mais il voudra saisir et porter à la bouche la première croûte de pain qui passe...
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Par la suite, c’est surtout une question d’éducation, de culture et d’intérêt.
Les asiatiques, j’imagine, adorent l’odeur de soja (salée) et celle du wasabi (piquante au nez).
Les indiens (pas ceux des Etats d’Amérique), le curry.
Les québécois, le sirop d’érable (n’est-ce pas Jicky ?).
Les américains du nord, la cannelle, les marrons chauds et l’odeur de bbq.
Les africains, la banane plantain, le ras-el-hanout.
Les européens, le café, le chocolat, le pain, le "maroille" ^^
Je sais, c’est trèèès cliché et réducteur tout ça, mais voilà déjà des différences qui se marquent d’un pays à l’autre...
Et l’éducation et l’intérêt. En reste-t-on au stade nourrisson avec un certain plaisir régressif et besoin de protection quand on se parfume avec du plus ou moins sucré, ou encore qui ressemble au savon à barbe de papa ? Evolue-t-on vers un parfum hygiénique qui prolonge la sensation de propre après la douche ? Se parfume-t-on avec habitude ou plaisir ? Avec curiosité ou simplement de façon classique ? Valeur sûre ou sent-bon fashion ?
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Bref du "ça sent bon" au "ça pue" pour un même parfum tant de choses entrent en ligne de compte...
Toutefois, comment peut-on apprécier un grand cru si on n’y a jamais été initié plus d’une fois et si on est pas passionné par ce genre de chose. Pourquoi le Beaujolais Nouveau a-t-il tant de succès alors que ça ne vaudra jamais un Château Petrus ? Simplement, je crois, parce qu’il est plus accessible dans tous les sens du terme...
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Sentez bon comme vous voulez, tout compte fait ;-)

Jicky, en parlant de Maupassant, devine ce qui m’a poussé à faire la connaissance du Bel Ami d’Hermès il y a bien des années....... hé hé hé.
Pour l’anecdote, je l’ai fait sentir à ma fille aînée qui n’a pu dire que wouaahh d’un air troublé (je vous fiche mon billet qu’elle l’imaginait sur son chéri et en était toute retournée). Je lui ai ensuite dit que le nom venait d’un roman de Maupassant, résultat : un exemplaire du roman trône sur son bureau.
La boucle est bouclée.
Quand j’y pense, c’est vrai que j’ai eu de la chance au lycée au niveau de mon entourage olfactif. Pareil à la fac, Après l’Ondée, Ysatis, Fidji, l’Heure bleue, Grey Flannel, et mon frère portait Le 3ème Homme de Caron.