Une élégance audacieuse pour la danse d’un acrobate
Pour qui : Pour moi
Âge : 22
Sexe : Un homme
Budget : Peu importe
Circuit : Peu importe
Lieu : Paris
par MaximeJ, le 31 janvier 2015
Bonjour à tous.
Je tenais avant tout à féliciter l’existence de ce site internet et la communauté qui le fait vivre. Le connaissant depuis plusieurs années, à chaque fois que j’y passe, c’est un réel plaisir de lire les critiques et les commentaires toujours humbles et soucieux de partager avec générosité des avis, conseils et questionnements.
Je vous écris désormais pour obtenir une aide à la navigation et à la découverte dans le monde si vaste et mystérieux de la parfumerie qui laisse « parfois sortir de confuses paroles ».
Mon parcours et mes rencontres avec les parfums se résument assez facilement : lorsque j’étais adolescent on m’avait offert Fuel for Life de Diesel, qui à ce moment me convenait bien parce qu’il a une bonne tenue et me permettait d’assumer une identité olfactive désignée, dont le mariage entre ma propre odeur et celle du parfum était agréable, un parfum qui tenait les heures et se logeait facilement dans mes vêtements ; en somme j’y trouvais un repère.
Et puis je l’ai fini, et puis je m’en suis lassé, il m’avait accompagné au lycée, en Bretagne, et il ne trouva plus sa place lorsque j’arrivai à Paris. C’est ainsi, en parcourant ce site il y a plusieurs années, que, suivant mes sensibilités et préférences olfactives, je découvris la critique enthousiaste sur la Cologne de Mugler. C’est alors que je partis la sentir pour finalement l’adopter. La fraîcheur de ce parfum et les tonalités vertes, toujours un peu sucrées me séduisaient pour leur image de rosée voluptueuse tel du sirop sur de l’herbe. Et puis pour une triste anecdote d’aéroport viennois en février dernier je dus me séparer de mon magnifique et colossal flacon... Point de budget à ce moment-là, je n’en ai pas racheté et commence désormais à manquer d’une odeur à marier.
Or si je m’adresse à vous c’est que j’aimerais changer. Cologne se marie très bien à ma peau, je n’ai eu que des compliments lorsque je le portais, mais il tient très peu et se faisait très discret assez rapidement, devenant un parfum intimiste que je ne pouvais partager qu’avec moi-même.
Je recherche un parfum frais, je suis un inconditionnel du citron, mon gâteau fétiche que j’aime tant cuisiner étant une tarte au citron meringuée relevée de gingembre et de menthe.
J’aimerais trouver un parfum qui associe une audace expérimentale, une singularité (loin des blockbusters) à une élégance affirmée.
Danseur contemporain/acrobate je m’inspire de poésie telle que Baudelaire, Mallarmé et suis touché par l’écriture plus contemporaine d’Allen Ginsberg. J’aime écouter de la musique minimaliste (Philip Glass, Steve Reich) comme classique en passant par des artistes contemporains proche de l’expérimental telles les CocoRosie. J’ai, vestimentairement, le style d’un artiste parisien vêtu grâce aux friperies, avec des pantalons bouffants à triple pinces, chemise blanche un peu déboutonnée et foulard crème, comme des fois je me retrouve avec une chemise bleue électrique, une veste queue-de-pie et des baskets de skateur. J’aimerais me parfumer d’une odeur élégamment audacieuse, poétiquement insolente.
De ce que j’ai parcouru, j’ai trouvé que Orange and Lemons say the Bells of St Clément de Heeley correspondait de beaucoup à ce que je cherchais, j’irai le sentir bientôt à mon retour sur Paris. J’avais été très séduit par Cologne Royale de la collection privée de Dior (si quelqu’un pouvait m’en parler plus savamment j’en serai ravi), en effet la menthe donnait ce petit côté d’insolence à cette Cologne qui s’épousait parfaitement à ma peau et dont je n’ai eu que des compliments. Pour le budget pour le moment je ne me donne aucune limite, je veux avant tout découvrir des odeurs et m’aventurer pour le plaisir.
Merci d’avance à vous tous !
par Memories, le 2 février 2015 à 13:05
Bonjour Maxime,
En lisant vos préférences, j’ai immédiatement pensé à l’Eau Noble, l’une des 2 meilleures rééditions de la maison LE GALION (selon mon ressenti).
Son départ, très hespéridé avec une explosion de citron et de bergamote, se transforme en chypré vert sous l’impulsion du galbanum et de la sauge, pour se terminer par un côté légèrement cuiré-boisé, mais toujours vert.
Incontestablement, un parfum qui laisse une impression de bonheur et de plaisir....De quoi avoir envie de danser.... ;-)
par Thelittlebox, le 2 février 2015 à 12:12
Bonjour MaximeJ,
Voici une petite sélection d’hespéridés, je ne vous propose pas d’encens car je n’y connais pas grand-chose.
La maison Annick Goutal propose quelques beaux citrons, mais la tenue n’est pas toujours au rendez-vous. Je vous invite à aller en boutique et vous laisser guider.
L’Eau Du Sud, Mandragore, Duel pourraient vous plaire.
L’Eau D’Hadrien est superbe, mais je vous la déconseille puisqu’elle n’a aucune tenue.
Ninfeo Mio est une figue exquise d’une belle tenue. Je le trouve difficile à porter en hiver, les températures fraîches font ressortir un aspect yaourt à la figue à mon nez. En plein été il est magnifique !
Aqua Di Parma propose également de jolies colognes, de mémoire un peu chère. Je vous propose là celles qui à mon nez tiennent le mieux : Colonia Intensa (hespéridé boisée et cuirée), Colonia Essenza (hespéridé aromatique), Colonia Leather (cuir hespéridé).
Pour continuer dans la fraicheur, Miller Haris propose Terre de Bois un beau citron aromatique et boisé que j’aime beaucoup. Vous pouvez les trouver au Printemps à Paris. Peut-être aussi tenter Citron-Citron que je ne connais pas et Tangerine Vert. L’odeur de la tangerine est absolument jouissive.
Enfin, pour le coté original tout en restant frais (dans une moins mesure) Géranium Odorata de Diptyque !
Et profitez-en pour tester :
Déclaration L’Eau de Cartier, un hespéridé avec une tenue excellente
Je rejoins Euskalpyth qui vous propose Allure Editon Blanche de Chanel, un citron d’une belle douceur.
Bonne recherche.
Thelittlebox.
par MaximeJ, le 1er février 2015 à 01:28
Bonsoir !
Merci pour toutes vos propositions, je vous répondrai dès que j’aurai senti les parfums que vous avez cités.
Après quelques vadrouilles parisiennes pour aller découvrir plusieurs parfums (je suis un pur néophyte, je commence la véritable initiation de mon nez depuis seulement quelques semaines), je me dois d’apporter quelques variations à la première « en quête ».
J’étais en effet d’abord parti découvrir Orange and Lemon’s say the Bells of St. Clement. Avec un peu de hâte et sans doute d’idéalisation me voilà enfin à le sentir... et quelle déception. Tout de suite je suis resté de marbre, je l’ai trouvé froid, il ne m’a transporté nulle part si ce n’est vers le flacon. En effet son côté froid m’a donné l’impression que l’intérieur du flacon s’était liquéfié, que je sentais la condensation interne d’un flacon ayant contenu une citronnade gardée au réfrigérateur, mais dont le froid qui a tendance à annuler toute saveur avait justement sévi.
J’en ai profité pour découvrir le reste de la collection Heeley et à ma grande surprise le parfum qui m’a le plus parlé a été... Cardinal !
Cet encens m’a de suite convoqué devant une vieille malle au fond d’un grenier poussiéreux, ou encore un vieux grimoire à la couverture épaisse, retrouvé à même le sol, enseveli, mystérieux et par ainsi tentateur. Mais il y avait une petite chose qui m’empêchait d’apprécier pleinement Cardinal, que j’ai identifié après plusieurs jours. Cette image de vieille malle ou de vieux livre au sol... cette fragrance m’attire vers le bas, me fait courber (peut-être l’argument d’autorité du titre de Cardinal d’ailleurs).
Autant les hespéridés m’évoque le plaisir instantané d’une délectation, autant ce qui me séduit tant dans cette senteur d’encens c’est l’élévation. Je ressens particulièrement le parcours de la base matérielle de l’encens vers la volupté de sa fumée. Cette pénétrance de l’odeur qui parcourt mon nez de la base jusqu’aux sinus m’impulse à sentir intensément telle une bouffée qui cherche à imbiber l’esprit.
Je reprends donc mes recherches et une vendeuse me fait découvrir suite à mon récit Sancti de Liquides Imaginaires... Et là j’ai été très (très) séduit ! J’y ai trouvé une belle association de fraicheur à l’encens, qui, au contraire de Cardinal, m’emportait vers le haut, m’élevait par une pénétrance qui demande de l’effort pour traverser l’encens que j’associe à la matière plus basse, en combustion, aux notes volatiles aériennes. J’y ai trouvé une belle métaphore des Correspondances de Baudelaire :
« II est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. »
L’encens ne me rappelle pas l’Église précisément (que je n’ai jamais fréquenté), mais plus largement les salles sombres et solennelles dont vous percevez un dialogue vers une spiritualité, une inspiration qui insuffle le mouvement de l’esprit.
Tout ceci pour préciser que je découvre mon nez, et que si vous avez d’autres pistes proches de Sancti (le prix est peut-être lui aussi un peu trop spirituel haha) je suis tout ouïe.
Bon dimanche !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 1er février 2015 à 11:12
Bonjour Maxime....
Cet ajout rectificatif que vous opérez à votre recherche initiale et votre découverte intriguée et intéressée de l’encens m’a immédiatement évoqué un parfum dont l’encens est le fil conducteur et que j’affectionne particulierement parce qu’il est tres ambivalent, paradoxal, à la fois spirituel et subversif, lumineux et sombre, ascétique et érotique....
Il s’agit de Serge Noire de Serge Lutens.
Le départ est camphré, poivré et épicé, il est associé à une note étonnante de ’poudre à canon’ mais moi, je sens aussi un peu de citron (je suis peut-etre la seule par contre car jamais vu ce composant dans les pyramides olfactives officielles qui sont d’ailleurs peu fournies et mystérieuses, à l’image du jus ;) )... par la suite donc, cet encens qui éleve (ou qui donne des envies de transgression aussi :) )... et peu à peu une sérénité évidente qui pointe son nez, un peu de benjoin pour apporter un peu de douceur à ce monde un temps brut de décoffrage....
Essayez le, Maxime et venez me dire ce qu’il vous aura évoqué, que vous partagiez mon enthousiasme... ou pas !
Soit dit en passant, cette maison de parfumerie possede nombre de petits trésors et nombreux sont les perfumistas qui sont entrés dans la parfumerie de niche par la porte Lutens au départ ( il y a d’ailleurs 4 pages de critiques de leurs parfums sur ce site, pas pour rien !)... Si vous avez la possibilité de passer un peu de temps dans leur boutique parisienne nommée "Salons du Palais Royal - Serge Lutens" au centre de Paris, je gage que vous tomberez sous le charme de plusieurs de leurs créations qui sont juste uniques, inimittables et inimitées dans le grand monde de la parfumerie, sachant que certains de leurs produits ne sont distribués nulle part ailleurs que dans cette boutique ci....
Bonnes découvertes à vous ...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par MaximeJ, le 15 février 2015 à 00:07
Bonsoir Solance et merci pour votre commentaire !
J’étais déjà parti découvrir cette magnifique boutique où j’ai été accueilli je tiens à le dire de manière exquise. J’étais arrivé et avais dit, tout simplement, "je souhaite découvrir la maison, je suis à vous". En passant par les premiers parfums, puis les plus connus etc. on m’avait fait découvrir une bonne partie de la collection.
J’avais donc bien découvert Serge Noire mais ne m’étais pas penché particulièrement dessus, donc suite à votre conseil je suis retourné à la boutique (où l’on se souvenait de mon passage et de que j’avais préféré, encore une fois, quel plaisir !) :)
J’avais la première fois reconnu aussi cette odeur de "poudre à canon" qui me fascinait. Cette odeur me rebute d’ailleurs dans les premières secondes lorsque j’applique Serge Noire sur ma peau ! Il me semble que les notes camphrées et épicées dont vous parlez sont celles qui m’empêchent de rejoindre tout à fait votre enthousiasme ! Alors que j’aime la manière dont évolue cette fragrance je suis gêné par ce quelque chose qui s’instaure et qui me donne envie de la... gifler ! Peut-être la transgression dont vous parlez ?! ^^
Comme au début où je veux repousser Serge Noire et sa poudre à canon, le reste du temps je ressens le besoin d’éloigner l’odeur mais-pas-trop... Un peu salement ambivalent tout ça haha ! "Dégage mais ne va pas trop loin non plus".
Bref, il faudra que je laisse passer un peu de temps je pense pour voir comment évoluera ce rapport pour le moins... conflictuel. :)
_
par Beer luc, le 1er février 2015 à 17:12
Bonjour Maxime
Comme vous faites références à l’encens,voici une petite selection de ma collection,ne connaissant pas Sancti je ne sait pas trouver de similitudes,à vous donc d’approfondir votre analyse olfactive.
Messe de minuit de Etro
Passage d’enfer de L’artisant Parfumeur
Bois d’encens d’Armani Privé
Wazamba de Parfum D’empire
par billieH, le 1er février 2015 à 18:26
Bonjour Maxim n’ayant pas tout lu les posts peut être que je ne vais faire que répéter un conseil déjà donné, je pense à l’Orpheline de Lutens. Il a une note citronnée sur ma peau. Très bel oliban pour le côté encens. Sublime de mélancolie. Bonne quête.
par hangten, le 31 janvier 2015 à 22:37
Bonsoir !
je vous conseillerais bien Corsica Furiosa de Parfum d’Empire (vert, tres vert !) ; si la menthe vous agrée, Roadster de Cartier. Je vois bien aussi un vétiver, celui de Guerlain ou bien Encre noire de Lalique...
par potra, le 31 janvier 2015 à 22:00
Bonsoir Maxime,
c’est une jolie recherche, et vous avez eu de très bonnes propositions :)
J’aimerai y rajouter l’Heure Brillante de Cartier, qui correspond pour moi tout à fait à cette description :
"un parfum qui associe une audace expérimentale, une singularité (loin des blockbusters) à une élégance affirmée"
C’est un citron comme je n’en avais jamais senti, lumineux, vivant, presque surréaliste, avec des notes vertes. Il me fait un peu l’effet d’une mosaïque, qui prendrait des aspects différents selon l’angle sous lequel on la regarde.
Bon par contre il est (très) cher, mais il mérite d’être découvert.
Bonne exploration !
Potra
par qdbp, le 31 janvier 2015 à 18:20
Et pourquoi pas Ninfeo Mio ? C’est bien plus qu’un "citron", mais cet aspect est bien présent, et la tenue est irréprochable. C’est aussi un parfum souriant, lumineux, joyeux et poétique. Vous trouverez sa critique sur le site.
par euskalpyth, le 31 janvier 2015 à 17:43
Bonjour, MaximeJ,
une tarte au citron meringuée ? Foncez découvrir Allure homme édition blanche de Chanel, si vous ne le connaissez pas encore !
(infos ici : https://auparfum.bynez.com/Allure-Homme-Edition-Blanche,297)
Sinon, un vert dans l’esprit de la Cologne de Mugler mais qui tienne mieux ? Je dirais Fou d’absinthe de l’Aartisan parfumeur, avec une tenue record pour un Giacobetti ;-p
(infos ici : https://auparfum.bynez.com/Fou-d-Absinthe)
par jovi, le 31 janvier 2015 à 17:21
Bonjour MaximeJ,
c’est l’un des inconvénients de la plupart des parfums hespéridés notamment les colognes leur faible tenue sur peau,il faut trouver celui qui accroche et faut bien sûre qu’il vous plaise.
Néroli d’Annick Goutal est le parfait remplaçant de la Cologne de Mugler en plus sophistiqué.
Cologne d’Etat Libre d’Orange devrait aussi vous combler le départ d’orange sanguine ne doit pas vous rebuter il s’estompe sur la peau après quelques minutes.
Enfin je ne résiste pas à l’envie de vous conseiller de tester Fleurs de citronnier et Fleurs d’Oranger de Serge Lutens à coup sûre l’un des 2 devraient vous faire chavirer.
Bonne chance dans vos recherches.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Beer luc, le 31 janvier 2015 à 18:06
Bonjour Jovi,je ne connais pas Fleur de citronnier,mais Fleur d’oranger pour me permettre de dire qu’il faut être réceptif à la tubéreuse,là on est loin d’un héspéridé ( pour ma part ).
Mais votre réaction ne m’étant pas destinée laissons le soin à Maxime d’en faire son expérience,je me suis tout simplement permis d’intervenir sans aucunes critiques :)
Cordialement
par Tamango, le 31 janvier 2015 à 16:45
Votre description m’a immédiatement fait penser à Pour Monsieur de Chanel ( avant reformulation). Bonne journée !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Beer luc, le 31 janvier 2015 à 17:09
Bonjour,c’est exactement à Pour Monsieur de Chanel ainsi que Pour Homme de YSL ( Haute concentration )que j’ai également pensé.
Je les ai portés il y a quelques années parceque je les trouvais excellent mais hélas.. pas en tenue,et je n’aime pas m’en remettre plusieurs par jour,du coup je suis également en manque d’une fragrance commes celles précitées mais qui tiennent qui ont un sillage,du caractère.
Depuis je me suis tourné vers les senteurs ambrées et mon premier coup de bambou fût Amber Absolute de Tom Ford.
Comme ce parfum n’est plus distribué je l’utilise avec parcimonie,mais inutile d’en dire plus à son sujet pour celles et ceux qui le connaissent.
Je vais donc rester attentif aux réactions du post de Maxime.
Merci à vous.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par MaximeJ, le 31 janvier 2015 à 23:23
Bonsoir et merci à tous les deux pour vos retours !
En effet le départ de Pour Monsieur de Chanel me parle et me rappelle les effluves fraîches lorsque que je prépare la crème de citron pour la fameuse tarte. Et puis son évolution me laisse sur le côté, je le trouve trop crémeux et épais, et me donne un petit côté empêtré, un sentiment d’être paisible malgré soi, un état agréable mais qui m’inspire peu de mouvement.
Au contraire de Pour Homme de YSL ! Il me donne l’impression d’être plongé dans un arbuste dense, composite et frais dans lequel je sens une impulsion à secouer mon visage pour tenter d’humer chaque élément, sorte de fringale végétale. Je le trouve plus incisif et m’évoque cette insolence dont je parlais. Il me séduit. Mais j’ai l’impression que sur ma peau il tourne ensuite vers un aspect herbes médicinales (sans perdre de l’invitation à la fringale), faisant retomber l’insolence du début vers une sorte de précaution un peu bornée mais loin d’être une corvée. Je le garde à l’esprit et verrai s’il revient à chaque fois sur ma peau vers le côté médicinal. ;)
_
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par mamouchka, le 1er février 2015 à 09:51
Bonjour, je suis chez Parfums d’Exception à La Louvière en Belgique et je vous propose d’essayer Céfiro de Floris, grande maison Anglaise, ce parfums frais et citronné, d’une très bonne tenue pourrait vous plaire.
Voilà ses composants : Top notes : bergamot, lemon, lime, mandarin, orange
Heart notes : cardamom, jasmine, nutmeg
Base notes : cedarwood, musk, sandalwood
Bonne journée
à la une
Smell Talks : Dorothée Duret et Claire Martin – La couleur des odeurs
Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
en ce moment
hier
Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
hier
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Dernières critiques
Divine, l’été clair d’iris - Divine
Jardin impressionniste
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
hier
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)