Un Jardin sur le Nil

ps : "Au final ce PARFUM ne m’évoque pas un jardin égyptien" et non pas "ce jardin". Dsl :)

Je n’avais jamais prêté une attention particulière à ce parfum que j’appréciais sans plus, et puis, en le réessayant cette semaine, je me suis aperçu qu’il correspondait tout à fait à mes envies de printemps, de vert, de nature. Un parfum tout en transparence (typique Elena), limpide, frais, croquant, à la fois aérien et aquatique. Il m’évoque une belle aquarelle, un jardin de printemps au petit matin. Je ne ressens pas le côté fruité mais plutôt l’aspect végétal, vert. J’ai l’impression d’avoir le nez dans de belles plantes aquatiques, des feuilles humides, des tiges de papyrus ou de bambous.
Au final, ce jardin ne m’évoque pas un jardin égyptien mais plutôt un jardin très personnel, poétique et imaginaire. Un petit bonheur à réserver aux beaux jours.

semblables à "Terre" et étonnamment tenace

J’ai 33 ans... ça va encore ?! ;-)

Aussi léger, frais et transparent qu’une une robe d’été en tulle, un Jardin sur le Nil invite à un bien-être calme et serein. Aux antipodes des fragrances "de séduction" à sillage ostentatoire, ce parfum n’a d’oriental que le fleuve convoqué pour le baptiser.

Un cocktail pamplemousse et mangue (débarassée de sa facette térébenthine), agrémenté d’une verdeur végétale de sève et délayé dans un hypothétique jus de pastèque ; les limonadiers devraient s’en inspirer : on en boirait !

Ce parfum est génial... mais aucune tenue, hélas !

Girl SoDeadly, vous détestez Jean-Claude Ellena, c’est votre droit, mais de là le massacrer, en prenant ce ton arrogant, c’est vraiment too much.

Qui a lu les peripeties de JC Ellena en Egypte racontees par Burr ? c ’est a mourir de rire parce que franchement pathetique !

http://www.newyorker.com/archive/2005/03/14/050314fa_fact

D ’ailleurs Luca Turin dans son nouveau guide n ’a pas pu s ’empecher lui aussi de souligner cet episode grotestque raconte par Burr pour le New York Times.
Bref le pauvre JC Ellena, sorti de son labo a Grasse ne connait rien du tout de l ’Histoire olfactive de ses contrees mythiques. Il aurait tout de meme pu demander conseil a Serge Lutens, non ? Enfin bon apres trois voyages successifs en Egypte, peu inspire et vivement attaque par le manque de confiance, les agacements et l ’impatience de l ’equipe Hermes, Ellena decide de faire table rase de plus de 2500 ans de traditions olfactive locale. C ’est decide l ’Egypte aura le droit a son premier 100% hesperide, du citron vert concentre rebaptise mangue verte pour faire plus chic. Au moins c ’est frais, une eau hesperidee 100% occidentale pas horrible du tout mais bon Jean Claude, en Egypte on boit du the chaud et on se parfume de myrrhe, d ’ambre et d ’encens !

Vous allez penser que je suis une addict de JC Ellena...et la réponse et oui !! Un jardin sur le Nil est un vrai bonheur olfactif. Je le redécouvre à chaque fois que je le porte. La seule chose que je n’aime pas dans ce parfum c’est son bouchon...