Quel parfum portez-vous ?

Quant à moi, j’ai mis la main sur un flacon de "Hip" de Jean Patou dans un thrift shop à Saratoga. D’après mes recherches, "Hip" fut composé par Jean-Michel Duriez pour le marché américain en 2001 au moment où la marque avait été (brièvement) rachetée par Procter & Gamble. Floral fruité précurseur de Enjoy (mais bien meilleur), Duriez avait eu pour mission de cibler une clientèle grand public plus jeune.
Mon point de vue.
Erreur de marketing. Si ce parfum sortait aujourd’hui en exclusif niche dans un flacon sobre et luxueux à 300 dollars, les influenceurs seraient aux anges et ça ferait un triomphe dans le monde entier. À vrai dire, le packaging du flacon est un peu tarte. C’est vraiment dommage, je le trouve enivrant, à mon avis le meilleur parfum de Jean-Michel Duriez. Une Eau de Toilette avec le sillage et la longévité d’une Eau de Parfum actuelle qui envoie du lourd des heures durant. Idéal pour l’été. Au niveau concept et qualité, c’est un parfum qui rivalise avec "Aimez-moi" de Caron composé par Dominique Ropion (formule d’origine).

Description au dos de la boîte :

Nectar rosé malicieux, l’Eau de Toilette HIP réveille les sens par un duo vibrant et pétillant de Pomelos et de Baies de Rose de l’Íle Maurice. Son cœur floral allie l’exubérance des Roses Bulgares à la douceur miellée du Tilleul et de l’Ylang - Ylang de Madagascar. Ses notes fruitées de Rhubarbe et Poire sont rehaussées d’un accord épicé boisé de Gingembre de Chine. Vétiver d’Haïti et Santal de Mysore. Deux ou trois gouttes de bonheur pur pour voir la vie en rose...

Bigarade de Nina Ricci (1971). Je me réjouis d’avoir pu mettre la main sur ce flacon disparu il y a quelque 40 ans et que je n’avais jamais rencontré. Quelle merveille de douceur ! Il n’y avait que Nina Ricci pour proposer alors des parfums si raffinés, doux et couture, même lorsqu’il s’agit d’agrumes. Une vraie merveille qui me fait encore et toujours regretter que Nina Ricci soit tombée dans les griffes impitoyables de Puig qui a massacré l’héritage et l’ADN de cette belle maison pour en faire ce que nous savons : une marque adolescente sans âme, insipide et puérile ...

"Juste un baiser" de Sonia Constant pour Fragonard. Une très belle nouveauté : rose, amande, fleur de cerisier, patchouli, benjoin. Un parfum aux accents vintage qui me fait penser à un cousin de Nahema ou bien "Rose chérie". Une rose baumée, enveloppante, une très belle création. Aucune sucrerie fort heureusement.
Fragonard se renouvelle et c’est une franche réussite. Une vraie tenue et un beau sillage, de très belles matières premières. Il va m’accompagner longtemps !

Des échants de Mal Aimé et Corsica Furiosa m’accompagnent pour ce week-end de belle nature sauvage dans les Laurentides au Québec.

Or et Noir de Caron, splendeur oubliée.

Bonjour,
météo maussade aujourd’hui, vent, pluie et fraîcheur : j’ai trouvé un peu de douceur et de confort avec l’Ambre des Merveilles (mais comme il s’essoufflait en fin de journée, j’ai fait un petit raccord Habanita ;)

Bonjour,
aujourd’hui je porte Poème de Lancôme, un parfum que j’ai découvert tardivement et qui me met en joie :)

Sur une base de Patchouli de Réminiscence, Cuir de Molinard. L’association est confortable.

Fleur d’Osmanthus de Roger & Gallet.

Les affaires simples et bien fichus, comme celle-ci, ont une place spéciale dans mon petit cœur d’accro. Des que les températures montent, je vide des flacons. Ce que j’apprécie particulièrement, à part le prix plus que raisonnable, c’est la gamme du corps. Leur savons sont un délice donc il ne faut pas s’en priver, gel douche, crème pour les mains. Je regrette la disparition de lotion pour le corps qui ajoutait une dimension supplémentaire à l’expérience et prolongeait la durée de la humble eau bienfaisante. Peu de choses nous aident survivre la canicule, stress au fatigue comme une bonne douche et les soins aussi agréablement parfumés.

Indian Sandalwood de Dunhill, boisé-poudré entre santal, iris, mousse et patchouli. Classique, doux et confortable.