Auparfum

Promenons-nous dans les bois avec L’Artisan parfumeur

Après le joli chypré À fleur de pêche et un Cuir grenat boisé ambré lancés l’année dernière, le nouveau parfum de la marque nous emmène au cœur des arbres.

Aux côtés des emblématiques Méchant loup (Bertrand Duchaufour, 1997) et Bois farine (Jean-Claude Ellena, 2003) qui exploraient l’univers onirique de la forêt, L’Artisan parfumeur propose pour cette dernière création un parfum « dont le nom sonne comme un impératif de magie. »

Pour sa première collaboration avec la maison française, la parfumeuse IFF Caroline Dumur, à qui l’on doit notamment Rayon vert de Bastille ou encore Une Rose au paradis D’Orsay (qui fait partie du cahier parfums de Nez #17 – Argent & Parfum), nous propose une errance au fin fond d’un bois avec un parfum qui « enjambe les branches, caresse l’aubier, fait craquer les brindilles, foule les feuilles endormies sur la terre humide. »
Il était un bois se fait ainsi le « théâtre de tous les contes » , où les effluves de cèdre et de vétiver se mêlent à la rondeur céréalière du sarrasin.

Premières impressions

Cette dernière création ne fait pas qu’évoquer Méchant loup et Bois farine dans son univers onirique de forêt, elle en reprend également les trames olfactives boisées, poudrées et gustatives. Vétiver et fruits secs, enrobés de coumarine crémeuse évoquant le foin chaud et l’osier, font également penser à l’Hermessence Vétiver tonka, qui alliait si bien bois sec et gourmandise noisetée. Cette confortable promenade en forêt (avec un sachet de « mélange étudiant » en poche) débouche enfin une clairière illuminée de muscs poudrés, comme un repos bien mérité. Pas très innovant, donc, mais toujours plaisant. J.D.

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Farnesiano

par Farnesiano, le 28 mai 2024 à 16:45

Au début, on s’interroge : on pense à la noisette, à une semoule de riz aromatisée à l’anis... Mon parfumeur me signale qu’il s’agit du sarrasin. Puis les bois se font sentir, vétiver en tête. À la fois sec, rond et chaud, le parfum se fait peu à peu plus humide, un rien terreux, la promenade nous entraînant entre lumière et obscurité dans les profondeurs d’un bois charmant et... charmeur.
Un bien joli travail de L’Artisan, tout à fait dans l’esprit de la marque.
Sur mouillette, c’est maigre et plutôt tristounet. Ce beau parfum d’été est à sentir, à porter sur la peau.

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