Moi je m’appelle Lolita... Original !
par Jeanne Doré, le 15 mars 2020
Après le remplacement du célèbre oriental gourmand il y a quatre ans, Lolita Lempicka relance en édition limitée la formule originale.
En 2016, la marque Lolita Lempicka retirait sa licence parfum à Pacific Creation, filiale du groupe coréen Amore Pacific qui en était le détenteur depuis 1997.
Ce dernier possédant les droits sur le design et la distribution chez Sephora, les flacons ont dû subir un relooking et se sont retrouvés exclusivement chez Nocibé.
Mais, plus grave, certains droits devant apparemment aussi concerner les formules, la marque avait été contrainte à cette époque de relancer son Premier parfum avec un profil olfactif très différent : plus cerise, plus gourmand... l’original qui avait marqué des générations de jeunes filles à la fin du XXe siècle avec sa signature unique et son univers de conte de fée avait tout simplement disparu.
Quatre ans plus tard, surprise ! Un communiqué annonce le relancement en édition limitée de la première formule signée Annick Menardo, qui se distingue par son nom Original.
Après un sniff-test comparatif attentif, le verdict est... positif ! Cet Original se révèle très proche du parfum d’avant 2016 que nous avons en notre possession, peut-être juste un peu moins réglisse et un peu moins rond en fond (mais la différence d’âge joue certainement, aussi).
Nous ne savons pas par quelle astuce juridique la formule originale a pu être réutilisée, mais la marque a en revanche confirmé que ce lancement était la conséquence des nombreuses réclamations de consommatrices qui souhaitaient voir revenir leur parfum préféré. S’il n’y a pas de limite dans le temps à la commercialisation, le nombre de flacons est lui, bien limité, donc si vous envisagez de vous le procurer, il ne faut peut-être pas trop tarder ! La distribution n’est par ailleurs plus limitée à Nocibé, on le trouve aussi à nouveau chez Sephora.
Conclusion : les demandes du public peuvent parfois avoir une influence sur le retour d’un parfum disparu, c’est encourageant.
—
Lolita Lempicka Original, eau de parfum 109 euros/100ml
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par Absinthe, le 15 mars 2020 à 15:28
"Les demandes du public peuvent parfois avoir une influence sur le retour d’un parfum disparu, c’est encourageant."
Certes ; mais en édition limitée ? J’espère que ce n’est pas la porte ouverte à toutes les fenêtres comme le disait je ne sais plus qui.
Tout de suite j’imagine le pire : reformulons le N°5 (au hasard) avec un chouille de mirabelle au sirop pour coller aux goûts du jour, et une fois tous les 10 ans relançons le N°5 Original en édition limitée pour créer le désir et booster le chiffre d’affaire. Et tiens, si on relançait le Angel de 1992 en l’appelant Première Etoile pour voir ?
Désolée pour l’humeur bougonne, et merci Jeanne pour l’information :)
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par Garance, le 15 mars 2020 à 18:53
J’ai d’abord été très contente de ce lancement. Je fais partie des femmes qui ont eu comme parfum signature Lolita Lempicka. Et, même quand j’ai eu une culture parfumée plus étendue, en grande partie grâce à ce site, j’ai malgré tout continué à le porter de temps en temps. J’avais aussi adoré certaines éditions de Minuit Noir, je me souviens en particulier de celui qui ressemblait à un rouleau de réglisse. Un incroyable bonbon clivant... Donc, au premier abord, joie et allégresse ! Et puis, grosse déception : pourquoi une édition limitée ? J’ai malheureusement peur que votre analyse soit juste, Absinthe. Mais je pense que je vais tout de même l’acheter, voire faire des stocks... quand les parfumeries auront rouvert.
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par Absinthe, le 15 mars 2020 à 21:23
Il reste encore internet pour satisfaire notre addiction... quoique, les commandes ne se préparent pas toutes seules.
Bah, ils attendront bien jusqu’à la fin de l’épidémie ;)
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par Nez inexpert, le 15 mars 2020 à 20:23
On ne peut être à la fois au four & au moulin. Si je n’étais pas aussi occupé à courir les grandes surfaces pour décupler mes réserves de PQ en vue de l’imminent couvre-feu, je me mettrais volontiers en quête de ce parfum. Ou alors, ce serait sympa si pour tout achat d’un flacon, un rouleau de PQ était offert.
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par Absinthe, le 15 mars 2020 à 21:25
Mais l’un n’empêche pas l’autre, la preuve :
https://www.youtube.com/watch?v=o8Ch-gzJmLY
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par Absinthe, le 15 mars 2020 à 22:56
Ah mais l’un n’empêche pas l’autre : souvenez-vous du Trèfle parfumé des années 80 ;)
(J’essaie désespérément de mettre le lien vers la pub mais ça veut pas pffff).
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par Nez inexpert, le 16 mars 2020 à 01:01
"Et le vert, vétyver, on dirait." C’est la première fois que j’entendis ce mot, et c’est peut-être pour quelque chose dans ma fascination pour l’ingrédient (à l’époque je matais beaucoup la téloche). Mince, avec le recul, je regrette de ne pas avoir prêté plus d’attention aux effluves. Je me demande si cela marcherait hui en associant le PQ avec une grande maison. Le Trèfle parfumé au Diorissimo, je l’essaierais certainement. Et le noir, Shalimar, on dirait.
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par Absinthe, le 16 mars 2020 à 01:18
Mais pareil ! "Vétiver ? C’est quoi cette bestiole ?"
Et puis à la réflexion, comme il y avait "vert" dedans c’était beurk, d’emblée.
(A l’époque je fantasmais sur les orientaux bien capiteux, lassée que j’étais de l’Eau Jeune Senteurs Fraîches ou d’Anaïs-Anaïs et ses fleurs pour pucelle évanescente).
Depuis j’ai mûri, et vive le galbanum et le vétiver, mais pas pour le papier toilette. D’ailleurs je doute que cela plaise encore : maintenant il faut que ça sente le propre façon bébé qui sort du bain.
Désolée pour la digression ^^
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