Lolita Lempicka réchauffe la cologne avec Green Lover
par Jeanne Doré - Anne-Sophie Hojlo, le 24 juin 2019
Cette nouvelle eau de toilette masculine est signée par Maïa Lernout, qui avait déjà créé Lolitaland avec Francis Kurkdjian l’année dernière.
Décrit comme « intrépide et désarmant », Green Lover associe « fraîcheur façon Cologne et signature solaire aux accents chauds et rayonnants », selon le communiqué de la marque française.
La composition s’ouvre sur des notes de mandarine verte et de baie de Timut (une épice cousine du poivre du Sichuan, surnommée poivre pamplemousse en raison de ses facettes agrumes), qui figuraient déjà dans Lolitaland. Puis elle met en valeur un « cocktail Green Fizz », traduit par un accord mariant la baie de genièvre, dont les notes évoquent le gin, à la menthe fraîche et à la menthe poivrée. Le fond s’arrondit grâce à la vanille et aux muscs – eux aussi revendiqués par Lolitaland.
Green Lover « exprime l’élégance et la virilité raffinée que portent en eux les hommes d’aujourd’hui », nous dit Lolita Lempicka.
Le flacon reprend les lignes de celui de son prédécesseur Lempicka Homme, teintées de vert.
Eau de toilette, 59 euros/50 ml, 79 euros/100 ml
Disponible chez Nocibe et sur www.lolitalempicka.com
Premières impressions
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Green Lover surprend et dénote au milieu des lancements masculins grand public à la virilité souvent caricaturale. Il y a quelque chose d’inattendu, voire incongru, dans l’association de ce mot « green », avec cet effluve de vanille gourmande et musquée, à peine rafraîchie par un départ cologne pétillant, épicé, légèrement aromatique et amer (effet gin tonic). La structure du parfum semble se rapprocher de celle de son pendant féminin Lolitaland, les fruits étant remplacés par une fraicheur hespéridée et aromatique. L’emballage est cependant beaucoup moins heureux : à la place de l’illustration végétale un peu naïve, Green Lover hérite d’une photo de cascade sur pierres moussues, façon poster mural, dont la résolution ne semble pas avoir été optimisée à l’occasion… À la fois banal dans sa construction mais original pour une proposition masculine, il vaut au moins le coup de nez, ne serait-ce que pour constater cette tentative de proposer une masculinité… moins cliché ?
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par Spicerobby, le 3 juillet 2019 à 15:56
Une jolie découverte en ce début d’été que ce Green Lover. Si effectivement le flacon et la boite sont d’une laideur sans nom, la fragrance est hyper originale au rayon masculin. N’ayant pas lu cette chronique avant de le sentir je pensais tomber sur un n-ième bois qui pique avec départ d’agrumes pour le côté frais... Et bien quelle surprise. Moi qui apprécie la vanille sous toutes ses formes je suis servi. L’association avec la menthe fonctionne bien. C’est sucré, mais pas écoeurant, doudou sans être régressif... Je dirais que ce green lover partage des gènes commun avec Amen Kryptomint (pour son côté menthe gourmande) sur lequel on aurait saupoudré une nuage de sucre glace. Ce genre de lancement fait du bien et redonne de l’espoir quant la disparition des masculins stéréotypés.
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par Jeanne Doré, le 4 juillet 2019 à 12:33
Merci pour cet avis positif qui vient confirmer nos premières impressions !
par hangten, le 14 mai 2021 à 09:58
Absolument d’accord avec l’ensemble de votre avis. Plutôt original, un peu déroutant, et dans une veine initiée par A Men.
j’aime bien le contraste vert-menthe / vanille.
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