Auparfum

Liquides Imaginaires vous fait une Peau de Bête

par Clara Muller, le 29 juillet 2015

Liquides Imaginaires entame une nouvelle trilogie nommée « Animal Beauty », avec l’idée de redonner leurs lettres de noblesses aux senteurs animales.

Le premier parfum de la collection, nommé Peau de Bête, est une « eau de peau » décrite comme animale, boisée, cuirée et fumée. On y trouve de la camomille bleue, du safranal, du cumin, du poivre noir, du persil, du bois de cade, de gaïac et de cèdre, du patchouli, du styrax, des notes de cuir et des notes animales comme le castoreum, la civette, ou encore le bien nommé scatol.

Peau de Bête - Eau de peau sera disponible à partir de septembre, 250 euros / 100 ml.

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L'Animale

par L’Animale, le 16 décembre 2017 à 17:30

Rien qu’à son nom, je savais qu’il me fascinerait...

Telle une bête sauvage, il n’est pas facile à approcher. Au premier coup de nez, c’est un véritable coup de griffe ! Il attaque, surprends, dérange, mais, c’est déjà une évidence, ensorcelle. Il fait peur et il fascine. On recule, mais deja on n’a plus qu’une envie, y revenir, le toucher, le caresser, le posséder.
J’ai senti mon poignet une centaine de fois, incapable de m’en détacher, comme un animal m’aurait interminablement reniflé pour tenter de m’apprivoiser. Ou l’inverse.
Comme envoûtée, j’ai face à cet obscur désir, lentement baissé les armes.
Enfin, dans un long râle de plaisir, j’ai succombé. Le prédateur avait fait de moi sa proie.
Dès lors nous ne faisions plus qu’un.

Cette bête est énigmatique, d’une brûlante puissance, érotique, sexuelle même. Un corps à corps bestial, ou les fluides se mêlent aux phéromones, les morsures aux baisers, l’amour à la haine.
Je ne conçois pas qu’il puisse laisser indifférent. Ceux qui ont pleinement conscience de leur part d’animalité s’y retrouveront avec évidence, comme un appel du loup, un bouleversant et orgasmique retour aux origines.
Les autres le trouveront... spécial, voir étrange. Il ne peut que diviser tant il est entier.
Profond, noir et lumineux, brûlure et luxure, "chair, cuir, peau et morsures."

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par sandracha, le 13 juillet 2016 à 18:20

Bonjour à toutes et tous,
J’ai eu l’occasion de découvrir Peau de Bête la semaine dernière chez Jovoy. J’ai retrouvé effectivement les notes animales qu’évoque le nom du jus, mais plus axées sur l’aspect fourrure que réellement le cuir (la peau d’un animal). Et j’ai adoré sa capacité d’évolution, une vraie envolée ! Il passe par le crémeux et le baume, redevient plus sec avec les bois, diffuse des épices plus sombres que fraiches, s’arrondit à nouveau avec une facette fleurie discrète, et tout ça sans cafouillage. J’ai toujours la touche dans mon sac à main, une semaine après presque tout est parti (entre les écouteurs, les clés, le tabac, le telephone, etc !) mais l’assise de patchouli qui reste sur le papier est clairement séduisante.
Bien failli craquer pour cette très belle composition, mais ce sera pour l’hiver (j’étais venue pour trouver quelque chose évoquant l’herbe coupée et le foin : beaucoup aimé l’Eau de Merzhin d’Anatole Lebreton, mais suis repartie avec Corsica Furiosa de Parfums d’Empire...)
Je pense aux nombreux commentaires dans la rubrique "senteurs freaks" à propos de l’odeur des pattes et oreilles de chat, je pense que les auteurs de ces commentaires peuvent aller mettre leur nez sur Peau de Bête !
Belle fin de journée à tous.

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Vesper

par Vesper, le 29 juillet 2015 à 19:58

Est-il utile de dire qu’à la lecture de cette liste d’ingrédient, je me roule par terre en ronronnant de plaisir anticipé ?
Autant j’aime la douce violette en parfumerie, autant je me régale de parfum de cuirs, de fourrure, de trucs qui sentent un peu la bête (mais pas trop, l’Absolue pour le soir me donne juste l’impression de revenir d’un camp scout sans douche à la parfumerie de la citadelle de Namur).

Quant au prix... par rapport à ce qui me fait vraiment envie en ce moment (la Treizième Heure), je dirais que c’est assez abordable, finalement. Tout devient très vite relatif quand on a le coup de foudre.
J’ai hâte. Mais comme on ne les trouve pas en Belgique, ma carte bancaire se détend déjà.

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par Frédéric, le 29 juillet 2015 à 21:51

On les trouve chez Kroonen and Brown en bas du grand Sablon à Bruxelles...désolé pour ta carte bancaire :)

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par Vesper, le 29 juillet 2015 à 22:03

Je savais qu’il y aurait une bonne âme pour jouer la carte de la tentation.

Merci pour l’info.
Je passerai par le Sablon avant de remonter vers le boulevard de Waterloo...

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par ericlovestztot, le 9 août 2015 à 21:15

Vous aimez les "parfums de bêtes", moi aussi et j’ai hâte de découvrir ces nouveaux Di Méo. Connaissez-vous le parfum Stercus d’Orto Parisi ? Un parfum très animal, c’est mon coup de coeur 2015 et je viens de l’acheter pour la 2ème fois tant je l’aime !

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par Vesper, le 9 août 2015 à 22:12

Je ne connais pas du tout ?
Ca se trouve où ?

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par eckbo, le 9 août 2015 à 22:36

Vesper, vous pouvez trouver la marque chez Jovoy ou sur le net (site officiel)

http://liquidesimaginaires.com/eshop/fr/

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par eckbo, le 9 août 2015 à 22:38

Pardon, j’ai zappé le post de Ericlovestztot.

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par eckbo, le 9 août 2015 à 22:40

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par Vesper, le 9 août 2015 à 22:50

Merci pour toutes ces précisions.

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par ericlovestztot, le 16 août 2015 à 14:16

A Paris, les 5 parfums Orto Parisi sont en vente chez Jovoy et chez l’Eclaireur. Autrement, vous pouvez le commander directement sur le site de la marque : http://www.ortoparisi.com/, c’est le même prix : 138 € les 50 ml (tout de même !)

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par ., le 29 juillet 2015 à 19:26

Le prochaine trilogie elle sera en or massif ? 250€.... ça devient ridicule cette surenchère.

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par Beer luc, le 29 juillet 2015 à 19:36

Cela reste tout à fait accessible à côté de 450€ pour la section d’or de 50ml chez Lutens.

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par Calygo, le 29 juillet 2015 à 19:55

Euh non, les Liquides Imaginaires ce ne sont pas des extraits.

Au final le prix des sections d’or est certes ridicule mais pas sans fondement, il suffit de regarder le prix des extraits Chanel, Dior ou Guerlain en comparaison (180€ pour 15ml, 300€ 30ml, là c’est du 50ml rien de véritablement choquant quand on réfléchit).

Et puis excepté Tellus et quelques autres trucs c’est pas non plus la fête du slip chez Liquides Imaginaires. ^^

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par Jicky, le 29 juillet 2015 à 20:12

Nan mais Lutens vend ses machins comme étant des extraits pour faire passer la pilule du prix mais laissez moi rire... Il n’y a pas de réglementations sur les appellations des concentrations. Les marques font ce-qu-elles-veulent. C’est juste de la com’.

Et le prix, du simple positionnement.

[fin de l’intervention]

[petits commentaires futiles sur l’actualité en question]
Je trouve le nom assez joli (Uella & cie serait là qu’elle dirait, en ayant raison, que c’est très lutensien). Et je ne juge jamais sur une pyramide (que de la com là encore), mais ça peut néanmoins annoncer une parfumerie très correcte.
J’étais très sceptiques sur les premiers Liquides Imaginaires (j’aurais sauvé un Sancti, joli et bien foutu) mais j’ai été très agréablement surpris par l’intelligence des Eaux Arborescentes. J’espère que cette collection suivra cette veine.

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par Frédéric, le 29 juillet 2015 à 21:53

ça manque de règlementation européenne tout ça !

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par Vesper, le 29 juillet 2015 à 22:13

J’ajouterai que le seul extrait de Guerlain que je possède (... pour l’instant), Vol de Nuit est assez fugace en regard de sa concentration par rapport à une eau de parfum comme Jeux de Peau que je n’ose plus porter parce que je sais que je sentirai encore la même chose le lendemain (ma peau a du mal à évaporer Louve et l’Heure Défendue, aussi, soit dit en passant).
Mais je ne regrette pas une seconde mon achat.

Les parfums ont leur concentration, leur rémanence, leur sillage et leur prix. Et le résultat global varie plus ou moins selon chaque peau et l’attente de chacun.
Encore une fois, ce qui compte c’est le coup de foudre.

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par Jicky, le 30 juillet 2015 à 00:56

Je pense qu’il ne faut pas forcément tout amalgamer non plus. Chez Guerlain, la notion d’extrait veut dire quelque chose et est porteuse de sens. C’est une affaire de concentration effectivement, mais aussi de formulation puisque, dans le cas des anciens, c’est à travers cette formule qu’a été pensé et créé le parfum en question. Les eaux de toilette, cologne, eau de parfums et cie étant, dans l’idéal, une simple dilution de cette formule (ce n’est que très peu le cas, les formules étant aménagées en fonction de chaque concentration la plupart du temps).

De plus, comme vous le dites, chaque parfum a ses propres caractéristiques. Et les formules d’un Vol de Nuit et d’un Jeux de peau n’ont rien mais alors rien en commun, et n’offrent donc pas les mêmes effets. Et la concentration aura beau être la même, être complètement différentes, les comparaisons n’auront pas lieu d’être. Je veux dire, une Eau d’Hadrien concentrée à 55% (je dis au hasard hein) n’arrivera jamais à la performance technique d’un Portrait of a Lady (qui est pour le coup concentré en version commerciale à 11,5%, mais qui arrive à des sommets de sillage, tenue et compagnie). Ce qu’il faut voir, c’est un peu "l’épanouissement" de la formule. Quand Ropion et Malle ont travaillé sur PoaL, ils se sont vite rendus compte que tout était parfait à 11,5% : l’harmonie, l’évolution, la technique, etc. Habituellement on dirait que c’est une EDT/EDP. La marque n’hésite pas à lui attribuer les caractéristiques d’un extrait. Et pourquoi pas. Voilà pour ce point.

Frédéric, quand je parlais de réglementation, je ne parlais pas des restrictions européennes. Je disais simplement qu’il n’y avait aucune règle fixe, obligatoire entre le nom d’une concentration et la concentration réelle. C’est à dire que Givenchy pourra nous vendre une eau de parfum avec une formule concentrée à 3% sans aucun problème, tout comme Lutens peut revendiquer ses machins comme des extraits même s’ils ont une concentration inférieure à 20%. Il y aurait marqué "extrait de parfum" sur la 4711 que la marque serait dans ses droits =).

Voilà, bonne soirée à tous

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