Kokorico, le cri de l’homme !
par Jeanne Doré, le 17 juin 2011
Comme Troudujol l’a déjà révélé ici, suscitant déjà un mini-débat sur le nombre de degrés du haut desquels il faudrait apprécier la communication de ce parfum à sa juste valeur, le prochain masculin de Jean Paul Gaultier s’appellera bien Kokorico.
Et pourquoi pas Cocorico, d’abord ? Si on veut faire français, autant y aller à fond, non ? Et d’ailleurs, vont-ils l’appeler cock-a-doodle-do aux US ?
Je crois qu’il vaut mieux prendre tout cela avec beaucoup d’humour, car même si le communiqué de presse frise un peu le cliché über-sexuel (« Vrais mecs, ils s’affichent, résolument masculins, un brin crâneurs, et avec style »), il est cependant cohérent avec le ton naturellement “gai”, léger et toujours décalé de la marque.
Olfactivement, il se pourrait bien que Kokorico tente de supplanter son aîné, l’icônique Le Mâle, en affichant une description simple, mais plutôt "alléchante" : décrit comme « un boisé cacao ultra-addictif », il se compose de notes de feuilles de figue, de cacao amer et de bois.
Le cacao n’a pas encore été surexploité en parfumerie masculine, si ce n’est avec le désormais presque classique Amen, ou dans les rayons des supermarché grâce au succès phénoménal du Axe Dark Temptation... il se pourrait donc bien que la relève arrive !
Et comme ils disent chez JPG, avec Kokorico, « vous allez assurer, et vous serez ultra-stylé » !
Source : Prime-beauté
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par Paris_Quinze, le 13 novembre 2011 à 10:45
Bonjour,
Moi, Flacon et Pub ne m’intéresse pas plus que cela... du Marketing et rien de plus !
Par contre, les jus m’intéressent et de partir découvrir un nouveau JPG m’a vraiment emballé. Et franchement, je n’ai pas été déçu ! J’ai trouvé l’originalité d’un parfum masculin identifiable et sensuel. Dommâge qu’en faisant des recherches, je sois tombé sur une personne plus avisée qui avait découvert la "master piece" des jus construite sur la note de cacao... L’Heure Défendue"... ou la 7éme Heure de Mathilde Laurent (Cartier) !!!
Et là, j’ai été totalement conquis ... aux oubliettes Kokorico, j’ai acquis non pas pour un parfum, mais plutôt une personnalité, un univers... Je conçois que tout le monde ne franchira pas ce cap. Dès lors, ce JPG reste un bon choix pour sortir du bois à un prix "grand public".
À partir du moment où un parfum arrive à vous transporter, il remplit déjà une partie du contrat, non ? :-)
par Brit, le 6 octobre 2011 à 11:17
Nom : ridicule
Flacon : euh ?
Pub : hilarante
On était mal parti ! Et pourtant... Bon ok, j’adore les boisés, ce qui me facilite la tâche. Le touche sucrée, pour une fois, joue en la faveur de la fragrance qui s’en trouve arrondie et moins sèche. J’aime bien le côté ’viril mais pas trop’ qu’il dégage, un peu comme Le Mâle. C’est pas une révolution, mais je le trouve quand même bien fait. Juste un manque de développement à reprocher.
par Koimynose, le 22 septembre 2011 à 21:31
Senti ! Je ne sais pas trop quoi penser de ce jus. Je crois qu’il manque de caractère et d’audace comme on l’attend d’habitude d’un JPG. Il me paraît aussi unisexe. Mais là ce n’est pas une critique. La figue ? Où ça ? Mon nez ne doit pas être assez éduqué parce que vraiment je ne vois pas (j’ai Fico di Amalfi et un échantillon de Phylosikos).
Par contraste, pour moi l’un des meilleurs lancements masculins de cette année est L’Eau d’Ikar de Sisley : équilibre et raffinement sont au rendez-vous. Ce sera sûrement mon prochain :D
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par Koimynose, le 23 septembre 2011 à 00:12
Je précise que tout ça se passe sur ma peau... Et le côté unisexe, ou ambivalent, m’a été "confirmé" par ma compagne avec un : "ça fait féminin je trouve"
par lucius, le 22 septembre 2011 à 05:06
Une deception totale...
Ce parfum est une copie des jus commerciaux pour nez bouchez que sont Black XS et One Million...
Le figuier promis, je suis passé à côté... Ou bien le Sephora où je l’ai senti l’a laissé trop chauffé sous ses lampes, mais dès la première application sur une touche, la déception. Je m’attendais à un gourmand et je sens un parfum digne d’une déo de supermarché.
La parfumerie et surtout ce nez ont mieux à offrir. Par contre, j’adore la pub qui elle est parfaite. Quant au packaging, de profil le rappel de la forme du mal et de face, finalement ne tête de JPG stylisé, l’idée n’est ps si mauvaise, mais le tout fait un peu poule plus que coq.
par Seth, le 20 septembre 2011 à 10:01
Je suis #1 fan d’Annick Menardo, mais ce Kokorico est une copie quasi-conforme de son Visit pour Azzaro sur ma peau !
par Fleur do, le 14 septembre 2011 à 03:17
Respiré hier mais je ne suis pas sous le charme. Par contre je n’ai pas encore vu la campagne pub mais juste les photos et je trouve que ce parfum correspond bien à son image : un danseur de Flamenco, viril (sisi), passionné mais finalement assez doux et gourmand en fait. J’aime beaucoup le flacon
par Troudujol, le 7 septembre 2011 à 22:15
Retesté hier soir. J’en avais un tel mauvais souvenir que finalement je l’ai presque trouvé portable... Sur papier en tout cas. Sur ma peau c’est la cata.
par jle, le 7 septembre 2011 à 18:40
J’ai du mal, mais alors du mal. Du mal à vous lire parfois enthousiastes et du mal avec ce parfum en général.
Il est réussi en ce sens qu’il illustre parfaitement l’idée qu’on se fait d’un homme avec testostérone, muscles, regard coquin (je ne vois ni sens de la braise) et il est passablement classique et passe partout dans son rendu. Il fleure en revanche un peu trop le chimique mais ce n’est qu’une impression sans réellement de preuves. Appelons cela un ressenti ;0)
Là où je suis triste c’est en fait sur la trop grande adéquation entre ce que je sens et ce que j’imagine pouvoir séduire un large public. C’est pile dans la cible. Trop. Aucune surprise. Aucune originalité. Aucune folie. Juste un bon masculin, complet, classique et bien vert, frais et riche. Pas si sucré, et même pas trop clinquo/vulgaire ou branchaga-tracté.
Le cacao, la vraie bonne idée...Il est manifeste durant une minute lors de la vaporisation mais se fait ensuite trop discret noyé dans le vétiver, les notes hespéridées, la feuille de figue, les bois, le tout étant robuste, très clair, vert et clinquant. Moi qui suis un amateur de chocolat et surtout du sorbet cacao de Berthillon j’en perds ma gourmandise et reste sur ma faim.
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par hangten, le 7 septembre 2011 à 20:43
Pour ma part, c’est un enthousiasme très mesuré... Il n’est pas "mauvais", mais il ne casse pas trois patte à un canard... Je ne dirais même pas qu’il sent la testostérone : trop sucré pour ça, pas assez fougère, ou pas du tout... Ou alors c’est de la testostérone djeune’s, un rien gourmande ! Je déplore surtout un manque de culot... et je reste sur ma faim. Mais je reconnais qu’il est plutôt agréable à porter, ce à quoi je m’emploie !
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par , le 4 septembre 2011 à 09:28
tiens , ils ont sorti one million en version intense ?
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par hangten, le 4 septembre 2011 à 09:39
Non, je ne crois pas. L’évolution ne joue pas sur le même registre ; Le point commun serait le packaging, très marketté...
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par , le 4 septembre 2011 à 10:14
et pourtant ça m’a rappelé one million mais en plus chocolaté. on est un peu loin de l’innovation de "le mâle " à sa sortie.
Sur que ça va se vendre et que ça va plaire à une clientèle jeune
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par hangten, le 4 septembre 2011 à 11:02
Oui, c’est vrai qu’il y a des similitudes ! c’est le coté "intense" qui me dérangeait ! Ca va sans doute se vendre, mais je serais très étonné qu’il rencontre le même succès que Le mâle ! Moins innovant effectivement, et un contexte de concurrence plus marqué dans lequel je pense que précisément la palme serait allée à un produit plus affirmé, plus radical. Pour ma part, je ne le déteste pas, mais il me semble avoir ressenti un choc olfactif tout autre lors de la sortie de son grand frère, passé d’ailleurs par une phase polarisante en ce qui concernait son accueil !
par Patrice, le 4 septembre 2011 à 13:11
Effectivement, le départ est très proche de OneMillion, difficilement supportable les premières minutes ! Mais HEUREUSEMENT, il change radicalement ensuite !
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