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Eau Mohéli

Diptyque

Flacon de Eau Mohéli - Diptyque
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Ylang en mal d’amour

par Thomas Dominguès (Opium), le 29 octobre 2013

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais, personnellement, je n’ai jamais tellement apprécié les séries. Lorsque je me plonge dans une série télévisée, il faut qu’au moins deux ou trois saisons soient disponibles pour que je m’y colle. Idem pour les livres publiés en épisodes. Cela pour ne pas avoir à vivre la frustration de devoir attendre avant d’en connaître l’issue.

Il en est de même avec les parfums. J’avoue avoir du mal à disperser mon attention harmonieusement dans des gammes composées par plusieurs parfums autour d’une même thématique. Lorsqu’ils sont édités en même temps, par un travers probablement un peu réac’ qui considère qu’il est déjà bien assez difficile de réaliser un seul bon parfum, alors plusieurs ? !, je considère avec la plus grande suspicion les parfums lancés en doublés, trios, quatuors ou même encore plus.

Il en a été ainsi de la gamme des "Eaux de Diptyque. Et ainsi également de ses deux tout derniers lancements : l’Eau du 34 qui intègre la série des Eaux de "La collection Cologne" et l’Eau Mohéli qui complète celle, toute récente, des "Eaux Florales" auprès de l’Eau Rose. Toutes deux sont donc sorties à quelques semaines d’intervalle à peine, en s’insérant dans des collections différentes.

L’Eau Mohéli s’ouvre avec une overdose de ce qui semblerait être du poivre, mais se révèle en fait être de la baie rose. Le problème avec cet aromate est que, souvent, après avoir craché un poivre trop fort qui me ferait presque éternuer, le tour de moulin s’enraye. Tout se passe comme si je ne parvenais pas à "assaisonner" la baie rose comme je le souhaitais. L’intensité violente initiale s’effondre et me laisse la plupart du temps sur ma faim.

C’est l’impression que j’ai avec ce floral : vert, crémeux et épicé... mais bien trop effacé après un rinçage. Une sorte d’œillet ou de lys épicé (l’ylang pouvant servir à reconstituer l’un et l’autre, rien d’étonnant à cela, l’eugénol étant le point commun aux trois), vire trop rapidement fané et sec. Ses pétales, au lieu d’être voluptueux, se font ténus et cassants. Les feuilles semblent jaunies ; sensations renforcées par des bois, patchouli et vétiver, qui rendent le parfum aussi friable qu’un exfoliant épais ou une pâte sablée, dont l’odeur grasse et pâteuse accompagne d’ailleurs l’évolution. Puisque l’ylang compose de nombreux floraux crémeux féminins historiques, il est normal d’en reconnaître les traits. Il est dommage que leurs contours indéterminés soient ceux d’un spectre flou. L’Eau Mohéli, si elle est solaire, n’est pas aussi lumineuse que d’autres invitations florales et se révèle assez peu exotique finalement. La luminosité, comme tamisée et couverte, semble voilée par des nuages un jour pluvieux de septembre. Le parfum manque d’exubérance, de chair, semble mis à plat. Davantage d’épaisseur, de consistance, même pour une "Eau", n’aurait pas fait de mal.

Pas suffisamment tendre pour devenir un doudou du dodo, pas assez élaboré ni complexe pour être un compagnon diurne, l’entre-deux de cette Eau Mohéli me laisse sur ma faim. Si certaines fleurs constituent seules de magnifiques créations, il apparaît que l’ylang est bien difficile à mettre en lumière lorsqu’il doit jouer sa partition en solo. Cet ylang si charnu dans des compositions florales se révèle ici rachitique.

En effet, My Ylang de Caron tombe dans les mêmes écueils d’un floral délavé trop nettement rêche par son poivre avant de se faire bien trop insignifiant. Ylang 49 de la marque Le Labo, s’il affiche la fleur dans son nom, la met en scène dans un décor chypré essentiel à sa mise en valeur. Trop éthérée, L’Eau Mohéli vire à l’ennuyeux et me laisse un sentiment d’inachevé. Cette "Eau" se tient éloignée du rêve d’îles paradisiaques tropicales évoquées par l’ylang et ne parvient ni à me désaltérer, ni à créer une évocation, ni à m’émouvoir, sans que je sache exactement pourquoi. Peut-être tout simplement parce qu’une odeur sympa ne suffira jamais à faire un beau parfum.

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par Nombre Noir, le 18 mai 2014 à 14:37

Je viens commenter un peu sur l’Eau Mohéli car apparemment tout le monde se contrefiche de cette pauvre Eau et j’aime bien les cas désespérés :)
Je m’en étais procuré un roll-on au moment de sa sortie car je suis fasciné par l’huile essentielle d’Ylang-Ylang que j’utilise en massages relaxants et je recherche un parfum qui sache mettre cet ingrédient sur le devant de la scène. Au final, je trouve que l’Ylang n’est pas si prépondérant que ça dans l’Eau Mohéli et je partage un peu le point de vue d’Opium dans sa critique (l’odeur de pâte sablée mise à part, que je n’ai toujours pas détectée). En fait, c’est presque autant un parfum axé sur le poivre rose tellement ils en ont mis la dose... Mais ce que je voudrais faire remarquer c’est que l’Eau Mohéli est incroyablement joyeux. Il m’arrive régulièrement d’aller sentir mon roll-on juste pour me faire un shoot euphorisant. Je trouve cette eau également réellement exotique, avec de surcroît une fraîcheur qui dure du début à la fin (d’où vient cette fraîcheur, mystère vu qu’il n’y a ni agrumes ni menthe ni autre matière répertoriée comme susceptible d’apporter cette qualité), et une tenue supérieure à bien d’autres Diptyques. Donc un parfum idéal pour les vacances d’été, en fait. Je n’irai pas jusqu’à le recommander à quelqu’un car pour être honnête sa simplicité et sa linéarité font que je le porte rarement moi-même. Cependant, dans la catégorie floral Diptyque je le préfère à Do Son qui semble avoir davantage les faveurs des parfumistas. Je trouve Do Son sympa mais un peu calme pour une tubéreuse, et il n’a pas ce truc hyper joyeux de l’Eau Mohéli.
Pour ce qui est de l’Ylang, je suis donc toujours à la recherche du soliflore qui saura l’utiliser comme j’en rêve. Il faudrait que soit mis en valeur le côté chaleureux et hypnotique de l’Ylang, mais sans partir dans une tendance fruitée/banane comme ça arrive parfois paraît-il.

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par Montana, le 1er novembre 2013 à 18:46

Bonjour chers membres de "auparfum".

Je ne viens pas apporter un avis sur le parfum cité plus haut et je m’en excuse mais j’ai des interrogations et une aide ne serait pas de refus.

Tout d’abord je dois vous remerciez vous rédacteur pour ces tests véridiques et vous les lecteurs qui m’aident un peu plus chaque jour à définir un parfum au sens premier du terme. Un grand merci !

Une présentation s’impose :

Je me prénomme Anthony, je suis un tout jeune membre de 18 ans. Je viens de m’inscrire aujourd’hui même dans le but de de trouver une senteur qui me corresponde. Chose pas aisée du tout jusqu’à présent dans mon cas. Pour vous donner une image, je suis châtain, les yeux verts, assez petit (1m70 mais je grandis encore, je ne perds pas espoir, aha !), de couleur blanche, je fais un peu plus jeune que mon âge (plus 16 que 18 à vrai dire), je suis quelqu’un de calme, patient les filles me veulent toutes en meilleur ami, ce qui me dérange un peu d’ailleurs, j’aimerai sortir de cette image de gentil toujours à l’écoute), j’ai pas mal d’humour (vous le constaterez un peu plus bas), je pratique du tennis en compétition et... C’est tout ? Je pense que ça suffira ^^

J’ai il y’a peu passé la barre de mes 18 ans et avec cela une envie de changer de look, de coupe de cheveux et dans ce qu’il nous intéresse, prendre un parfum... Car l’olfactif ne m’avait (je l’avoue) jamais intéressé jusqu’a présent. En tant que bon néophyte, je me suis renseigné auprès de qui je pouvais, plus précisément à la gente féminine qui contrairement aux garçons (je ne dis pas "hommes", ils n’ont pas tous 18 ans et quand bien même ce serait le cas, une personne de 18 ans n’a pas la maturité suffisante pour se considérer comme tel) qui eux n’en portent généralement pas. Ou du Axe à la rigueur mais enfin bref passons. Et j’en suis venu à la conclusion que je ne devais pas me fier à ces demoiselles qui d’une n’y connaissent pas grand chose, deux me conseillaient le parfum de leurs copains ou de leurs frères... J’estime qu’un parfum est propre à une personne (arrêtez moi si je me trompe) et que de toutes les manières elles n’étaient que guère objectivent.

Je me tourne donc vers vous auparfumeur, mes futurs sauveurs (le Victor Hugo du 21 ème siècle, je sais je sais) pour trouver LE parfum qui me conviendrait et Dieu sait que je suis assez difficile.

Voici donc les critères que je recherche :

Un parfum de "d’jeuns" (expression non utilisée par les jeunes d’ailleurs, c’est là ou ça en perd tout son sens). Plus sérieusement, un parfum de Jeune homme situé dans ma tranche d’âge, 18-25 ans. Je sais que cela existe pour les jeunes filles mais pour la gente masculine, aucune idée... Et c’est très bien, je suis justement ici pour apprendre !

Un parfum intemporel. Qui n’a aucune connotation. Que je peux porter d’été comme d’hiver, de jour comme de nuit, pour aller à la plage ou en ville, en soirée ou après le sport (une bonne douche avant quand même) etc etc. Je suis assez minutieux, porter un parfum de "soirée" en plein jour et bien ça me stresse. C’est bête n’est-ce pas ? Si je pouvais en trouver un pas prise de tête, que je ne serai pas obligé de sortir dehors voir si je peux le mettre ou non, ce serait vraiment très (très) sympathique !

Un parfum léger pas collant, pas trop puissant. J’ai un nez assez sensible. Et ça peut beaucoup jouer dans mon choix. Par exemple ma copine portait "La petite robe noire" de Guerlain (oui encore lui) version eau de parfum. Et bien je devais détourner la tête pour lui faire un câlin. Rien que ça ! Pas que l’odeur me déplaisait en soit, mais c’était trop fort, trop à mon goût. Depuis elle a pris le même version en "eau de toilette" et tout va bien dans le meilleur des mondes. J’ai signé un traité de paix avec cette robe noire, comme quoi !

Un parfum pas trop porté (le 1 million tu sors !). Je ne tiens pas à sentir comme tout les autres de mon âge, je tiens à me parfumer pour justement me démarquer un peu. Par contre, un parfum qui sent bon mais qui révolutionne pas le genre, qui n’invente rien, qui ressemble beaucoup à tel ou tel autre ne me dérange aucunement. Je ne cherche pas une révolution, si le dit parfum a copié à droite à gauche pour son élaboration ce n’est pas grave, tant que le résultat est convaincant.

Un parfum qui fasse unanimité. Pas un aimant à fille, pas un soit disant "must de virilité" bodybuildé (Invictus je te tiens..). Qui plait à tout sexe, toute âge (je la vois gros comme une maison la femme de 50 ans un peu BCBG qui me regardera d’un air hautain parce que elle porte Shalimar, grrr), aux chats, aux chiens, aux koalas de Nouvelle Zélande, tout le monde. Je pense pas que ce soit possible mais l’espoir fait vivre.

Voilà voilà, je sais, ça fait beaucoup d’exigences pour quelqu’un de mon âge, mais j’ai tendance à ne pas faire les choses à moitié...

J’ai bien évidemment cherché de mon coté avant de vous consulter et en ressort une étrange envie des parfums Givenchy, à savoir pourquoi eux et pas d’autres.

- Gentleman Only, parce que j’ai des tendances gentleman, romantique en amour (héhé). Outre l’image qu’il véhicule, j’adore l’égérie (me taper pas :( ) Simon Baker, j’ai eu l’occasion de le sentir une fois et j’en avais gardé un bon souvenir.

- Play, parce qu’il fait jeune, Justin Timberlake, le flacon, le nom. Mais aussi parce que je pense qu’un boisé me conviendrait bien et que les notes un peu agrumes au début laissant un coté "magnétique" m’attire pas mal. Le Intense n’est pas passe-partout, c’est un parfum d’hiver donc exit.

- Pi, parce que la vanille peut m’intéresser, j’aime l’odeur vanillé. Par contre les inconvénients sont nombreux, il plait aux filles mais les hommes j’en doute, peut-être un peu fort pour moi et est peut-être un parfum d’hiver ? Je reste aussi perplexe devant la senteur "pâtisserie" chez un homme. Malgré tout, à voir.

- Pi Neo le flanker. Dans ma tête il fait plus jeune, moins lourd, que son homologue tout en ayant un coté magnétique (similaire à Play mais en plus poussé il me semble) qui peut encore une fois me plaire. A voir lui aussi !

Maintenant sachez que je suis ouvert à n’importe quelle marque, je ne suis pas un "fan boy" de Givenchy, l’attirance pour ces parfums relève du pur hasard.

J’espère que j’aurai été assez précis. Merci à celles et ceux qui m’aideront dans cette quête tant convoité du Saint Graal olfactif. Je vous en serai très reconnaissant. :)

Je vous souhaite une bonne journée/soirée !

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par barmassa, le 1er novembre 2013 à 19:01

Mon jeune et pauvre ami, vous pouvez y passer votre vie à chercher votre parfum.....Je vous conseille plutôt de prendre la sage décision de ne jamais vous parfumer....Il n’y a que des fous sur ce site, alors fuyez !!!

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par lucasdries, le 1er novembre 2013 à 19:03

Eau d’Hadrien, de Goutal, fait très bien jeune homme, intemporel, chic, pas trop fort.
Eau du Sud ou Ninfeo Moi, ou bien encore Mandragore pourpre de cette même marque sont aussi dans ce même esprit et vont très bien aux jeunes hommes.
Eau de lierre ou Eau des Hespérides chez Diptyque sont deux parfums tout aussi réussis dans cet esprit.
En plus accessible, l’Eau sauvage de Dior ?L’Eau d’orange verte de hermès ?

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par Jicky, le 1er novembre 2013 à 19:21

Bonjour Anthony,

tout d’abord bienvenue sur auparfum !

 

Votre démarche est on ne peut plus louable et vous semblez avoir de la volonté. Le monde de la parfumerie est un vaste monde (comme vous avez sûrement dû le noter) et la quête d’un parfum est quelque chose de complexe et difficile, surtout quand il y a cette ambition.

En fait, il y a un moment où vous dites "arrêtez moi si je me trompe" et bien vous avez eu une bonne intuition : trouver UN parfum pour UNE personne est un fantasme assez commun et qui s’avère pourtant terriblement réducteur. Si vous vous intéressez de plus en plus au parfum, vous verrez qu’il y a trop de merveilles sur cette planète pour que vous vous arrêtiez qu’à un seul flacon ;) bien évidemment, cela n’empêche rien, beaucoup d’entre nous ont des sortes de "parfums signatures" qui nous représentent plutôt bien, que l’on porte sans aucune lassitude même après 30 ans de vie commune et dans lequel, comme dans toute bonne intrigue hollywoodienne, nous nous identifions beaucoup. (Je ne sais pas si vous me suivez toujours)

 

Les propositions qui vous seront faites seront susceptibles de vous plaire et je vous conseille vraiment de prendre le temps de bien les tester, et je pense que vous apprendrez finalement beaucoup en lisant ce qui a été écrit sur ces parfums, sur auparfum ou sur les autres blogs parfums d’ailleurs...

 

Dernière chose avant les conseils, et je pense une des plus importantes, en parfumerie, on touche sur quelque chose de finalement très abstrait, impalpable et qui, malgré ce que les marketeux voudront nous faire croire, touche de manière plutôt universelle ===> je pense que certains parfums qui vous seront conseillés seront classés comme des "féminins" en parfumerie. Mais en fait, on s’en cogne. Les gens ne savent pas faire la différence entre un parfum masculin et un parfum féminin (hormis quelques schémas hyper classiques culturellement admis, mais qui sont aisément corruptibles). Comme je le dis toujours aux jeunes de votre âge qui viennent demander des conseils, je porte Shalimar depuis mes 15-16 ans et pourtant je suis un monsieur. Ou encore, je connais un jeune homme de 16 ans qui en ce moment est en plein crush sur Vol de Nuit de Guerlain (Ulysse, si tu me lis, spéciale dédicace pour toi !), et c’est trop génial.

 

Voilaaaaa ^^

 

Alors je vais vous conseiller trois parfums.

- Déclaration d’un soir de Cartier (classé dans les masculins) : c’est un boisé épicé avec un cœur de rose. Il est d’une luminosité diffuse, il s’épanouit de manière très élégante et surtout il correspond à vos critères "d’universalité" : toutes saisons, tous moments, etc. Et surtout il est simplement magnifique.

- Eau de Narcisse Bleu chez Hermès (classé comme mixte, mais généralement on le range du côté des masculins, mais c’est juste pour économiser de la place) : bien, je ne sais pas si vous suivez les actualités parfums, mais selon moi ce parfum est la meilleure chose arrivée à la parfumerie depuis trop longtemps. C’est un parfum vert, boisé mais en même temps floral. Il me touche beaucoup, et en fait, j’ai remarqué qu’il touche beaucoup de monde quand je le porte. Il joue sur beaucoup de sensations diverses, sur des jeux de couleurs subtils, il a un aspect narratif incroyable pour un parfum (le parfum aux sentiers qui bifurquent...). Il vous plaira pour son apparente simplicité et vous comblera vraiment par sa complexité incroyable. Pour le coup, je vous conseille de lire ce qui a été dit sur lui sur auparfum et ailleurs, je pense qu’en plus ça vous donnera un aperçu de comment on peut aborder la parfumerie autrement que par des codes type égérie, publicité, flacon, etc.

- enfin, je vous conseille - avec risque - Mitsouko de Guerlain (classé comme un féminin). C’est un des grands classiques de la parfumerie. Testez le en eau de parfum. Il peut vous plaira par ses facettes boisées, sous bois. Et surtout, ça peut être pour vous l’occasion de découvrir quelque chose de radicalement différent de ce que vos amis sentent tous les jours. J’aime assez aussi l’idée d’un décalage subtil avec votre changement radical (les cheveux, les vêtements et tout) avec cette touche finale du parfum classique qu’aucun de vos camarades ne connait (hélas). Ce serait trop cool ! (Et rassurez vous, ce parfum est un ramasse compliment, je suis un jeune homme de 19 ans, donc qui côtoie approximativement le même type de personnes que vous, et quand je met Mitsouko, son maintien et sa prestance incroyable fascine assez facilement l’entourage, donc n’ayez pas peur ;) mais à tester avec attention et sans préjugés !)

 

Bonne chance et surtout continuez à lire sur le parfum et à vous intéressez. Vous êtes bien tombé sur auparfum !

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par barmassa, le 1er novembre 2013 à 19:33

Perso, je vous conseille Iris Silver Mist, le plus bel iris sur terre !

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par Jicky, le 1er novembre 2013 à 19:39

Barmassa <3

Iris Silver Mist <3 (Serge Lutens)

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par barmassa, le 1er novembre 2013 à 19:54

Salut jicky, as tu mis le nez sur gold leather et silver iris d’atelier cologne, si oui , qu’en penses-tu ? Toi ou quelqu’un d’autre.

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par Farnesiano, le 1er novembre 2013 à 20:16

A force de jongler avec les rubriques, j’ai lancé mon avis ailleurs. Déso. Mais, bonsoir, Barmassa. Le nouveau duo de L’Atelier Cologne m’a un peu déçu. Senti trop vite ? Pas mauvais du tout mais on sent le besoin de faire ce que toute marque fait aujourd’hui : après leur vétiver, après leur patchouli, après leur étrange ambre nue, que j’aime beaucoup cependant, voici un cuir et voilà un iris. Trop de beaux cuirs en tête. Le cuir en particulier m’a laissé sur ma faim : en fait, il ne m’a pas surpris. Trop d’attente aussi ? Par ailleurs, les deux flacons, l’un or (tiens, tiens, gold...) et l’autre argent (iris silver... faut oser !) : pas très original tout ça. Et limite vulgaire pour cette marque si sympathique. A retester donc, et comme vous, en attente de l’avis de nos spécialistes ! Bon week-end.

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par Opium, le 13 décembre 2013 à 21:42

Bonsoir (Barmassa, Jicky, Farnesiano).
Je me permets de me glisser ici (après la tempête) dans la discussion car, justement, hier, j’ai senti Gold Leather et Silver Iris.
Alors, qu’en dire ?

Voici un cuir oudé qui fera un peu grincer des dents les âmes sensibles et devrait plaire, en sus des moyen-orientaux visés et par la senteur et par le flacon doré qui est censé attirer leur œil, les amateurs de cuirs qui cognent un peu mais pas trop. Il m’a paru n’être pas très original, assez typique des cuirs oudés du moment, un peu rustre et moyennement arrondi ; mais, pourquoi pas.

En revanche, la proposition irisée, bah, c’est juste un iris sucré pile poil dans la tendance actuelle du tout gourmand : ouds, cuirs, iris, floraux... tous sucrés. A propos de l’iris, je devrais y revenir dans les prochaines semaines. #teasing
Silver Iris, c’est un peu la version "Eau Fraîche" de "La Vie est Moche". En fait, le seul intérêt de Silver Iris est de m’avoir permis de mieux faire le lien avec le soi-disant iris de LVEM.
Aucune noblesse, pas de maintien. L’impression d’un iris gâché à l’overdose diabétogène actuelle de plus.
ISM n’a aucun souci à se faire : il règne... et seul. ;-)

Voilà, je repars à pas feutrés comme je suis venu.
Bonne soirée.
Opium

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par Opium, le 13 décembre 2013 à 21:38

Bonsoir Montana/Anthony et bienvenue sur auparfum.
Bonsoir Barmassa, Lucasdries et Jicky.
Merci à vous trois pour vos messages et votre intérêt.
Montana/Anthony : je n’ai rien à ajouter aux efforts de mes camarades. J’espère que leurs conseils très avisés, leur expertise, certaines de leurs réflexions et l’état d’esprit qui est le nôtre (ici sur auparfum) vous auront été utiles dans vos interrogations et votre quête.
N’hésitez pas, si vous avez l’occasion de passer par ici à nouveau, à nous raconter ce qu’il en est et si le "Saint Graal" est en vue ou non. ;-)
Bonne soirée.
Opium

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Farnesiano

par Farnesiano, le 30 octobre 2013 à 15:31

Tout à fait d’accord avec vous, Opium, les séries, surtout simultanées, réussissent rarement leur coup ! C’est la loi des séries ;-) Les trois dernières colognes de chez Goutal ne font pas exception : jolies mais pas totalement emballantes (Les Orientalistes avaient un peu plus de gueule). Je me rappelle quelques séries plutôt ratées : Les Miroirs Mugler, les Actrices chez Grès, les Récoltes millésimées de chez Givenchy, Van Cleef et même de l’Artisan. Curieusement, les séries sortent toujours par trois, voire quatre. On aimerait parfois un beau duo, un duo de choc ! Je crois plus en la construction intelligente et mûrement réfléchie, d’une série année par année, nous imposant, nous offrant pardon, chaque fois un beau rendez-vous (Chanel et Cartier en sont les plus beaux exemples) plutôt que le lancement hyper commercial d’un big splash trois ou quatre dimensions ! Mais cela marche ; un fleuriste près de chez moi vend quelques parfums Rosine, ne propose que trois créations différentes : La Rose de Rosine, Rose pour Homme et Rose Kashemirie, ou quelque chose dans le genre. Et ça marche ! Le fleuriste me précise que la présentation de 8 ou 10 senteurs différentes font que le client les sent toutes, les mélange rapidement dans son souvenir et sort de la boutique les mains vides. Devant trois flacons, on n’hésite pas : " Ah oui ! celui-ci me plaît bcp plus que les autres ". Et on achète. Autre chose est le lancement d’une marque avec trois, quatre ou cinq compositions différentes ( Olfactive Studio avec ses 3 premiers parfums ou Neela Vermeire que j’évoquais le 22 octobre dans un avis rubriqué Effluves Influents.

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par Opium, le 13 décembre 2013 à 21:50

Bonsoir Farnesiano.
Vous lire, Farnesiano, me réconforterait presque avec la parfumerie opportuniste actuelle. Les collections opportunistes de nombreuses marques sont déjà présentes, comme vous le rappelez, depuis des années. Les "Récoltes" de Givenchy, non, mais giga-LOL : on croit rêver. Ce qui m’énerve le plus dans ce cas, ce n’est pas tant que l’on prenne les gens pour des imbéciles, c’est (comme le dirait une bloggeuse bleutée qui intervient souvent ici) le fait que l’on gâche probablement de jolies matières pour des rendus aussi médiocres. Seul avantage : j’imagine que cela offre des emplois à certain(e)s et pour cela, et uniquement pour cela, tant mieux.

 

Nous avons discuté ailleurs du cas Goutal, mais, il est vrai que l’on peut s’interroger sur l’intérêt du lancement d’une nouvelle collection de trois parfums (puis d’une nouveauté masculine) qui encombrent les linéaires de la marque alors même que celle-ci vient de libérer de la place ! Surtout que, comme vous le soulignez, les sorties, si elles sont jolies, ne sont pas non plus intéressantes. Et puis, fallait-il une 72ème version d’Hadrien même si c’est leur best-seller ?
Il semble que seul le Néroli tire son épingle du jeu. Mais, un seul été vient de passer, il faudra davantage de temps avant de poser un avis définitif.

 

Comme vous, je préfère ces collections qui sont complétées année après année comme chez Cartier ou Chanel. Pour peu qu’elles le soient avec intelligence, une jolie intuition et, en fait, surtout avec talent. S’il s’agit juste de lancer la 317ème marque qui affichera : - une rose pas trop rosée parce qu’il fallait "faire une rose différente" ou, au contraire, une rose très rouge, gavée d’un géranium qui agrippe le nez de force violemment et de manière dissonnante ; - un vétiver juste racinaire ou pas trop racinaire car ça sentirait trop la terre et que c’est trop "dur" ; - un floral blanc humide délavé, en fait, un jasmin à peine plus joli que n’importe quelle huile essentielle trouvée dans un souk ; - un floral narcotique qui, en fait, est une tubéreuse avec ylang ou fleur d’oranger ; etc, si c’est pour faire une enième collection de ce type, alors que leurs auteurs (souvent en toute bonne foi) croient proposer quelque chose de "différent" (l’est meugnônne c’te naïveté), dans ce cas là, il vaut mieux, je crois, s’abstenir. Quoique, ça fait toujours des sous-sous dans la po-poche... ^^

 

Je préfère, à cela, une marque avec quelques références bien choisies. Le dernier exemple en date selon moi : Olfactive Studio qui a le flair de proposer des choses jolies en sortant des éternels archétypes floraux et boisés lambdas. Il y a un petit truc en plus, une douce créativité, une ingéniosité dans le choix des propositions qui sont à la fois accessibles, pas trop trop risquées tout en étant pas redondantes avec ce qui existe déjà mille fois, qui rend la gamme intéressante (un cuiré fruité entre rêche et doux, un boisé entre mine de crayon et forêt sudiste puis un musqué lacté irisé épicé (tous trois assez originaux) aux côtés d’un vétiver et d’un hespéridé plus traditionnels). La quadrature du cercle, ici, me paraît maîtrisée entre une rentabilité qui répond aux exigences financières et une créativité modérée et assez maline qui répond à celles du style exigé en niche.
Je dévie à propos de l’anecdote de ce fleuriste qui a choisi de ne distribuer que trois des Parfums de Rosine afin de ne pas disperser l’attention de ses client(e)s. Cela soulève la possible absence d’intérêt de gammes à rallonge dans lesquelles, au lieu de s’assurer d’offrir un choix judicieux à quelqu’un, on risque de le perdre. Ce fleuriste est malin. Les propriétaires de marques devraient peut-être s’en inspirer. ;-)
Merci encore pour votre commentaire.
Bonne soirée.
Opium

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