Datura Noir

Bonjour,

Pour ma part j’adore ce parfum mystérieux. Si quelqu’un décide de s’en séparer je suis preneuse !
Je l’échange volontiers contre Hypnotic Poison de Dior EDT 50ml, Manifesto d’Yves Saint-Laurent EDP 50ml et Manifesto essence de parfum 30ML (NEUFS). Me contacter si intéressés.

Bonsoir,
J’ai découvert ce parfum il y a quelques années maintenant je le trouvais un peu trop onéreux à mon goût pour l’acheter mais le Père Noel me l’a apporté cette année !!! Je l’adore !

Bonjour, je suis une grande fan de ce site qui m’a toujours été d’une aide précieuse dans ma découverte des parfums.

Je suis une inconditionnelle des parfums Lutens mais pas de celui-ci apparemment. Je l’ai pris sur un coup de tête, je me suis parfumée une fois, et son évolution sur ma peau n’est pas fidèle à mes souvenirs...

L’un d’entre vous serait-il intéressé ? J’ai l’emballage d’origine, vapo et bouchon.

J’ai essayé ce parfum, bien que féminin décidemment.. Je n’ai pas été capable de déceler une note plus accentuée qu’une autre et je trouve ça dommage car au final le parfum ne m’évoque pas grand chose. Une chose est sure c’est qu’il est effectivement plus adaptée pour une femme... Peut-être que je l’aimerais porté sur une femme.

Sur moi, cependant, je l’ai trouvé trop entêtant en fin de journée.

Au plaisir de vous lire ! :)

Je le porte aujourd’hui, presque par hasard, après avoir erré tout l’été jusqu’en octobre "en quête de parfum", torturée entre un Carnal Flower éblouissant et chaud ; et le souvenir d’un Iris Silver Mist qui m’avait troublée au plus haut point, constellée de frissons, mais n’avait hélas pas gagné les suffrages de ma moitié.
C’est un plaisir de redécouvrir à quel point Datura noir me plait, tout en nuances et paradoxes, à la fois onctueux, crémeux, mais vénéneux, sage et barré, confortable et imposant, doux et pourtant doté d’un caractère (très) affirmé.
Je ne le trouve pas gourmand au sens d’alimentaire, plutôt un aspect cocon et sucré sans écoeurement. J’ai lu ça et là qu’il faisait parfois penser à une île tropicale, un songe d’une nuit d’été un peu trop capiteux, mais pour être franche j’ai du mal à comprendre cette analogie (ce serait dû à une noix de coco que je ne sens pas sur moi). Il a plutôt pour moi l’odeur d’une nature morte où la splendeur simple d’un bouquet de fleurs abandonnées au soleil, épanouies avec indolence (insolence ?) ; côtoie l’abondance d’une corbeille de fruits presque trop mûrs (poire, cerise, amandes - oui, fruits d’été et fruits d’hiver). Peut-être un flacon de liqueur, aussi, aux reflets roux, ou une fiole de lait miellé en offrande aux esprits. Mais si l’on s’approche, on remarque les pétales tombés, la blancheur devenue sépia, peut-être un petit ver - une pourriture douceâtre, fascinante, naturelle et étrangement non agressive.
Une redécouverte qui me plait beaucoup (et pour le coup, tout à fait dans mes prix !)
Après FlowerByKenzo, de coquelicot deviendrais-je, comme le suggère Jeanne dans cette description, pavot ?

Je l’ai aimé, je l’ai porté, mais je l’ai vite trouvé étouffant en fait, trop crémeux et un peu trop sucré.
Je lui trouve des notes un peu grasses que j’ai fini par ne plus supporter. Dommage car le côté fleurs blanches est très beau, il me rappelle un peu Songes de Goutal sur certains aspects : le côté solaire je pense.

Imaginez la plus onctueuse et délicieuse crème sur votre peau déshydratée et irrité. Au fleurs blanches et noix de coco. Pour moi, c’est ça Datura Noir. Une crème pareille, c’est hors de ce monde. Une crème, pas un parfum.

Soleil de nuit.
En ce printemps, et en mal de lumière, je redécouvre ce rêve d’été qu’est Datura noir...s’il est diabolique, narcotique, dangereux, ce n’est que par sa douceur.

Le voyage commence dans une fusance très Lutensienne : un miel roux et floral, intense, un peu compact, enveloppe une amande charnue.
Le temps d’un bref regard vers les pâtisseries orientales on se rend compte que là n’est pas notre destination.

Le parfum s’aère comme par magie. La texture s’élève, gagne en transparence et en lumière dans les bras d’une tubéreuse souriante, solaire et même joyeuse. Je vois une féminité rayonnante et non provocante. La note douce de l’abricot veloute et rafraîchit la peau, qui s’offre, confiante, aux rayons d’un soleil quasiment blanc. Un zeste de citron, un voile de noix de coco confèrent jeunesse et ingénuité aux fleurs blanches aguicheuses.
Datura est à n’en pas douter un solaire. Mais il ne tombe ni dans l’opulence alanguie d’un Songes, ni dans le jeunisme un brin tapageur de Elle l’aime.

Progressivement, la composition se pose dans une blancheur héliotropée, musquée, claire et vaporeuse. L’ensorceleuse s’est endormie dans un duvet de plumes blanches.

Après une nuit en Datura, ce matin mon oreiller exhalait une fraîcheur légèrement anisée qui m’a évoqué Douce amère. Datura serait la sœur et heureuse et charnelle, Douce amère la poétesse maudite rongée par le spleen.

Datura est un cocon fascinant de douceur, et n’a de noire que l’addiction fatale que suscitent sa sensualité naïve et sa bienfaisance.

Une révélation pour ma part que ce parfum. Un petit cocon de douceur sucré (pourtant je ne suis pas du tout attirée par les parfums trop sucrés). Je sent là-dedans l’odeur de la pâte d’amande. Il me fait penser à une odeur commune à Noël (laquelle je ne sais pas exactement). Peut-être celle du Christollen. POur ceux qui ne connaissent pas, il s’agit du gâteau de Noël allemand, sorte de brioche bien tassée garni de fruits confits et de pâte d’amande et d’épices. Trop bon d’ailleurs...

Comment définir Datura Noir ? Poison addictif ? Petite laine réconfortante ?
Très empoisonné , quasi fatal au premier pshitt, repoussant donc, notre datura ensorceleur, dévoile son charme notes après notes pour nous envoûter et nous enjôler de sa vanille gourmande. Quelle noirceur est alors la plus perfide ? Celle du datura ténébreux ou celle de la blanche orchidée devenue gousse ?
Peu importe, j’ai succombé à la magie doublement noire de l’effluve et sombre goutte après goutte au fond du flacon.