N°5 L’Eau
Chanel
Coup de cœur
- Marque : Chanel
- Année : 2016
- Créé par : Olivier Polge
- Genre : Féminin
- Famille : Florale
- Style : Chic - Classique - Frais
Eaux et lumières
par Alexis Toublanc, le 17 octobre 2016
Une nouvelle déclinaison du plus grand parfum de tous les temps, ça n’arrive pas tous les jours. Une chose est sûre : N°5 L’Eau est un parfum de crise. Dans le plus beau sens du terme.
Ce n’est pas tous les jours qu’une nouvelle déclinaison du plus grand parfum de tous les temps est mise sur le marché. Presque une métonymie de la parfumerie à lui tout seul, Chanel N°5 a fait rêver des générations d’humains. Encore aujourd’hui ? A l’heure où des J’Adore se font passer pour des floraux classiques et élégants, où le N°5 perd chaque année des places au classement des meilleures ventes et où l’on comprend qu’à l’aveugle plus personne ne reconnaît son charme, des constats sévères amochent le soi-disant bon goût français.
Chanel avait fait les choses magnifiquement avec N°5 Eau Première qui reste assurément dans le top 3 des plus beaux parfums des années 2000. Hélas, le budget mis à disposition pour son lancement était loin d’être aussi ambitieux que celui de son aîné, et bien évidemment, c’était somptueux donc le public est passé à côté. L’amertume est là, tout pouvait laisser croire que le nouveau-né N°5 L’Eau serait un abandon. Mais une chose est sûre : N°5 L’Eau est un parfum de crise. Dans le plus beau sens du terme.
L’optimisme est une valeur qui est moins souvent mise en avant d’un point de vue olfactif que marketing. Que les flacons en forme de sourire, et autres pubs de pirouette repartent casser des murs de diamant dans leur coin, nous parlerons ici d’odorat. On peut désormais voir tout parfum s’affranchissant à ce point des ressorts régressifs comme exigeant une régénération de notre imaginaire olfactif. Et quoi de mieux que le plus grand parfum de tout les temps pour réaliser cette mission ? Reprendre espoir, essayer de faire bouger les tendances "englucosées" tout en proposant un parfum accessible et dans la lignée d’un divertissement idéal, voilà ce qu’est le N°5 L’Eau. Redonner au parfum un plaisir purement olfactif (et non gustatif ou hygiéniste), tout en proposant une évolution de qualité, le tout saupoudré de l’innocence de la « jeunesse » : les enjeux du N°5 d’Olivier Polge et de ses équipes se sont teintés d’optimisme, et à vrai dire… cela fait vraiment plaisir.
Quel bonheur alors de sentir toute la structure du N°5 s’emplir d’encore plus de lumière, rayonner à l’infini et travailler la joie et l’audace de sa note dans un contexte d’aujourd’hui. Les aldéhydes, si marquants dans l’œuvre d’origine, sont là, traversant ce fameux bouquet floral que l’on connaît. Ici, leur utilisation semble encore plus intellectualisée par une transparence de mise. Pas question de les doser sans tact, la structure étant de la finesse et de la fragilité de la porcelaine. Ils participent alors à une netteté et une lumière qui s’adaptent parfaitement à ce qu’on pourrait attendre d’un fleuri aldéhydé de 2016.
Le bouquet floral déploie ses facettes diaphanes et humides, et penche vers la délicatesse. Si tout fonctionne parfaitement, ce n’est pas “lissouille” pour autant. En réalité, c’est simplement joli. Comme 1932 nous l’avait appris, l’être humain a tendance à ne voir que les défauts, les détails en dehors des clous. La qualité de composition et la tendre timidité d’Olivier Polge se distillent dans chaque note florale de L’Eau et signe le parfum d’encore plus d’humanité.
Enfin, ce qui caractérise N°5 L’Eau, c’est son overdose de muscs. S’ils participent indéniablement de la propreté et de la parfaite rondeur du parfum, ce sont aussi eux qui tirent les rênes des aldéhydes impétueux dont il était question au départ. Au confort paresseux de la majeure partie des parfums récents, ne cherchant qu’à (produit) ménager son public en l’enfonçant dans un fatras sans saveur, Chanel oppose une vraie création cherchant à aller de l’avant même dans son fond musqué. Si l’aspect plaisir de ce lit de molécules élaborées pourrait sembler facile, il parvient à se complexifier sans cesse et de façon ludique. Tantôt les délicatesses florales, tantôt les rondeurs solaires, tantôt la vivacité aldéhydée : toute l’attention olfactive du porteur est sollicitée.
Cette obsession pour le plaisir, la lumière et la volonté de faire avancer les idées du monde du parfum en s’adressant à un très grand public, le tout en repensant la structure de la plus grande icône de la parfumerie : Chanel trace sa propre voie vers l’avenir.
Dans un paysage créatif aussi aberrant que collant, ces gestes d’excellence font figure de modèle d’espoir pour les nombreux curieux du nez qui peuplent cette planète et qui ont aussi notamment développé leur culture grâce à cette maison.
Si Chanel s’égare parfois, tombe dans les facilités et les vacarmes indistincts, N°5 L’Eau brûle les oripeaux du marché englué dans la médiocrité ambiante, avec l’optimisme presque juvénile d’une équipe créative en plein bouillonnement. Suivre ce sillage lumineux donne envie de voir avancer ce monde de la parfumerie sans s’apitoyer. Une manière de voir la crise comme un tremplin à surmonter, avec pour objectif de trouver un moyen de rebondir et de voir grand, très grand. Qu’on se le dise, la réussite est totale.
Eau de parfum 68 euros/35ml, 89 euros/50ml, 126 euros/100ml
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par Aline_1979, le 11 octobre 2017 à 09:44
Bonjour à tous et à toutes,
Ceci est ma toute première participation sur le forum.... Je cherche depuis des semaines celui qui sera mon nouveau parfum et après de vaines recherches d’échantillons de l’Eau de Narcisse bleue (que je n’ai donc pas pu tester), une gentille vendeuse m’a fait essayer Infusion d’Iris sur le poigne gauche et l’Eau n°5 sur le poignet droit.... Aux premières notes, c’est Prada qui gagne, le coup de cœur.....je trouve les premières notes de l’Eau trop piquantes, trop fraiches (nous sommes en Octobre) et puis finalement, en fin de journée, je ne peux détacher mon nez de mon poignet droit, et les notes de fond de l’Eau sont à la fois belles, classes et rassurantes.... je cherche un parfum très "muské’ (je porte l’Original Musk de Kiehl’s habituellement) , mais aussi, qui soit très "classe" et laisse un sillage doux, pas entêtant.... Aurais-je trouvé le bon avec le n° 5 L’EAU ? je n’ai pas su déterminer s’il laissait ou non un léger sillage.... des avis ?
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par Oxlandes, le 16 mars 2019 à 14:47
Pour ma part il ne laissait pas de sillage, mon entourage ne le sentait même pas sauf au moment de le mettre, je trouve cela dommage et en même temps assez personnel et égoïste, comme s’il n’appartenait qu’à moi ! Bonne continuation.
par Mariarbre, le 26 décembre 2016 à 04:45
Plus je le sens et plus j’en perçois de facettes différentes, c’est dingue !
Définitivement conquise par ce jus. Une complexité folle qui se révèle selon la matière sur lequel il est posé.
Au début quand je l’ai senti sur carton, j’ai tout de suite senti les fleurs musquées, et l’appartenance du jus à la famille Chanel (à la Coco Mademoiselle ou le n°19 poudré), à son esprit chic, riche et complexe. Mais je n’ai pas perçu immédiatement les aldéhydes caractéristiques du n°5, que je n’ai sentis que sur du coton ou ma peau.
Mais maintenant que je sens les aldéhydes, tantôt je perçois l’air de famille avec l’aîné (le Chanel n°5), tantôt... une ressemblance avec le côté aldéhydes crémeux d’Arpège de Lanvin ?! Qu’en pensez-vous ? (ou alors c’est juste comme ça que sentent les aldéhydes sur moi : ce sont les deux seuls aldéhydés que j’ai portés)
Mais au vu de la campagne de pub avec Lily-Rose Depp qui a 17 ans, je me demande si les adolescentes de 2016 ont vraiment envie de porter des aldéhydes ? (je ne renie pas du tout mes goûts de quand j’avais 17 ans, mais comme je le disais dans un autre commentaire, j’aurais AIMÉ ce jus à l’époque, mais je ne me serais pas imaginée le PORTER)
Ou l’égérie est-elle là pour faire rêver un public un peu plus âgé, sommes-nous une génération où les adolescentes deviennent des icônes "aspirationnelles" ? À la lecture des magazines anglo-saxons (je pense à ma revue en ligne préférée, la new-yorkaise The Man Repeller), j’ai l’impression que les jeunes femmes de 25-30 ans ont l’impression que les ados d’aujourd’hui sont les personnes les plus légitimes pour définir ce qui est "cool".
Bref cette campagne est un peu un mystère en termes de marketing à mes yeux.
En tout cas je ne le vois pas dans les tops des ventes, ce qui m’inquiète...
par Messapia, le 2 novembre 2016 à 13:05
Après essai, je ne trouve pas l’utilité de cette déclinaison en EAU. Si elle est juste d’ordre mercantile, je ne pense pas que cela fera décoller les ventes, je peux me tromper (connait-on les statistiques ?). L’Eau Première était une belle réussite, elle a modernisé le N°5. Ici je ne sais pas, ça sent les aldéhydes au citron, juste un sent-bon quasi ordinaire, pas désagréable, mais sans plus.
par Habanita, le 24 octobre 2016 à 08:01
Alexis, votre critique est magnifique. Toutefois elle me fait bien plus rêver que l’eau.
Je la trouve insipide (aïe je vais me faire taper dessus par les perfumistas). Essayée en 3 fois, elle me laisse totalement indifférente. je la trouve très légère, avec une odeur lessiviel comme l’a dit Doblis.
Fervente adepte du n°5 des années 90 (je précise car le n°5 acheté cette année est anémié et a perdu de sa superbe à ma grande tristesse et à celle de ma CB) je trouve cette eau bien fade.
Cordialement.
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par Garance2, le 27 octobre 2016 à 10:36
Nouveaux essais, comme promis !
Mon avis s’est légèrement infléchi : j’avais un souvenir d’un parfum "plat", et il faut tout de même reconnaître une très jolie ouverture pétillante et lumineuse. Mais le fond en revanche est fidèle à mon souvenir...
par Farnesiano, le 21 octobre 2016 à 15:38
Grands dieux, quel destin m’attend donc ?! J’espère avoir devant moi encore quelques années - pour utiliser mes peignes...
Body Kouros : superbe fragrance pour les chauves, ou les hommes aux crânes rasés ;)
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par Jean-David, le 22 octobre 2016 à 20:13
Lao-Tseu a dit :
N’est pas chauve qui veut
Mais chauve qui peut.
Mieux vaux s’asperger d’eau de Chanel
Que de se se noyer dans l’eau du Channel.
(in Voyage outre-Manche et autres récits d’éveil)
par ArmelleZ, le 21 octobre 2016 à 12:07
Alexis, je n’ai qu’un nez d’amateur blonde et je ne savais pas ce qu’était un un aldéhyde avant de lire votre article (c’est dire !) mais j’ai bien aimé votre analyse qui fait la part belle à l’optimisme et à la créativité. Bravo !
Pour ma part, il était inconcevable que je porte ce parfum car N°5 a longtemps été le parfum de ma mère... mais la fragrance a fait son chemin et je porte finalement l’eau avec un immense plaisir, moderne, à ma manière.
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par Jean-David, le 21 octobre 2016 à 14:10
Confucius a dit : "Mieux vaut être amateur et blonde que détracteur et chauve."
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par Maria, le 25 décembre 2016 à 21:06
Bonjour !
Si vous ne sentez pas les aldéhydes, essayez sur du coton !
Personnellement je savais ce que c’est, mais je ne l’avais pas senti, ni sur le carton de la mouillette (ou de la boîte du parfum, qui est parfumée aussi), ni sur ma robe de Noël en polyester, ni sur mon écharpe en laine.
Par contre sur du coton c’est vraiment la note qui me saute au nez !
par Doblis, le 20 octobre 2016 à 22:57
Belle analyse Alexis Toublanc.
Mais moi, comme d’autres ici, j’ai également préféré l’analyse au parfum en lui même.
Le parfum est joli, mais surtout parce que le N°5 est joli à l’origine.
Quoique d’un flanker on peut aussi en faire une catastrophe comme Poison Girl.
Mais chez Chanel on a une certaine idée du bon goût.
N°5 L’Eau est pour moi un peu insipide, trop factice quelque part. Trop de musc, trop propre, trop lessiviel.
Et trop clair dans le flacon : ça fait cheap, manque un peu de colorant pour lui donner plus bel allure. Là, il fait maladif.
Ok la cible est plus jeune que celle du N°5 est je préfère également ce parfum à la vague des parfums de glucose.
Mais dans ce cas là, je suis désolé mais L’Eau Première avait déjà atteint la cible.
L’Eau n’a pour moi aucune légitimité même s’il est vrai qu’il dégage une certaine lumière.
Mais sa lumière est fugace et disparaît trop vite sur la peau.
Mais cette jolie critique me donne quand même l’envie de lui donner une autre chance parce que je me dis, en la lisant, que je suis peut-être passé à côté, qu’il demande à être apprivoisé.
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par boris DN, le 22 octobre 2016 à 09:34
Les jeunes de l’époque d’eau première... ne sont plus si jeunes que ça aujourd’hui.... N 5 l’eau est comme le montre son égérie, destinée a la jeunesse dorée , les millénials comme on les appelle née en l’an 2000.
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par , le 22 octobre 2016 à 09:54
Les millenials sont nés entre 1990 et 2000, pas en l’an 2000. Ça veut dire qu’aujourd’hui certains millenials ont presque 30 ans... et jeunesse dorée, mouais, c’est pas le mot que j’aurais employé.
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par Doblis, le 23 octobre 2016 à 11:52
Arghhh je ne fais décidément pas partie des millenials mais je ne m’en plains pas, bien au contraire !
Naître un peu plus tôt que ces millenials m’a permis de sentir tous les beaux parfums balafrés aujourd’hui.
A l’époque, quand un parfum s’appelait Balafre, il avait de l’allure justement, on n’était pas dans l’insipide.
Si le N°5 est pour moi un plat de chef étoilé, n°5 L’Eau correspondrait au Mac Do.
Cependant, curieusement, N°5 L’Eau permet à Oligier Polge de montrer une certaine patte qu’on retrouve dans Boy.
Mais Misia était bien supérieur à mon avis.
par Salammbô, le 24 octobre 2016 à 13:03
Bonjour à tous,
je ne peux m’empêcher de rebondir sur votre définition de Millenials, le terme porte à confusion et on parle de cette génération née entre 1980 et mi-1990... Au-delà de l’année de naissance, un Millenial est une personne ayant grandi et baigné dès le départ dans la culture Internet, jeux vidéo et l’informatique... la première génération, en l’occurrence :)
Alors oui certains Millenials ont bientôt... 35 ans, plutôt !
Née en 88 avec un ordi entre les pattes je suis la définition même de ce qu’on appelle un Millenial, et pourtant je ne me retrouve pas un seul instant dans cette égérie. Trop jeune, trop riche, trop fille de, trop Instagirl...
Selon moi, la cible ce n’est pas la Millenial, c’est la petite nenette de la génération suivante. Si les Millenials sont nés avec un PC sous les yeux, ceux-là sont nés avec un smartphone entre les doigts.... (Instagram, toussa) Celle qui veut faire "comme maman" et jouer à la grande avec un parfum "de grande".
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par Maria, le 25 décembre 2016 à 13:54
Bonjour,
Je suis totalement d’accord, je trouve que Lily-Rose Depp est un
choix d’égérie pour ce parfum qui rend assez difficile de s’identifier. Elle a 17 ans ! Et elle a effectivement un côté "riche et fille de" qui ne va pas trop à l’odeur du jus, je trouve. (je n’ai rien contre Lily-Rose, je l’ai vue dans La Danseuse et je trouve qu’elle joue très bien, elle a aussi un visage unique et un grand sens du style, c’est pas le problème)
Personnellement j’ai eu ce parfum pour Noël, je suis plutôt côté 24 ans, sans compte instagram, boulot un peu sérieux (bref pas une ado quoi) ; je n’avais vu que les pubs, j’ai eu très très peur en le déballant... mais en fait j’adore !!
Je trouve que ce parfum est assez chic et il fait plus "jeune femme" que "adolescente". Je n’aurais pas voulu porter ça quand j’avais 17 ans. D’ailleurs je me souviens très bien quel était mon parfum rêvé à l’époque : le premier Chloé ! Il est sorti quand j’avais 16 ans. Je l’aime toujours, je ne trouve pas que j’avais mauvais goût à l’époque, j’étais déjà intéressée par les parfums, mais ce que j’aurais voulu PORTER à l’époque c’étaient plutôt des soliflores ou des floraux légers (Chloé la rose ; Baiser Volé le lys est sorti en 2011, j’avais 19 ans)...
À côté de ça, Chanel numéro 5 l’eau est un peu plus complexe et je ne trouve pas qu’il fasse "modeste" comme un truc juste floral, ni "mignonne" comme un truc sucré. Bref, pas un parfum pour ado à mes yeux. Je trouve qu’il fait plutôt "jeune professionnelle qui veut être classique et sobre et afficher sa confiance en soi".
Bref tout ça pour dire que je trouve qu’il y a un décalage entre la campagne de pub (qui dit "je parle aux ados parce que l’égérie a 17 ans, en plus elle a un côté héritière et jeunesse dorée"), et le parfum qui m’évoque plutôt une jeune femme qui se définit comme un peu chic et pas du tout show-off instagram. Je trouve que je suis la cible de ce parfum, mais la campagne de pub m’envoyait le message contraire ^^
Comme égérie j’aurais plutôt choisi : Kristen Stewart ? Léa Seydoux ? Rooney Mara ? Quelqu’un qui a plus de 20 ans quoi ^^
Est ce que des ados nous lisent et pourraient nous dire si elles voudraient porter ça aujourd’hui ? :)
Mon argument c’est : oui niveau campagne de pub avec une égerie pareille ça cible les ados qui veulent un "parfum d’adulte", sauf que juste l’odeur moi quand j’étais ado j’aurais jamais voulu porter ça, ma question est donc : pari réussi ou raté pour Chanel ?
par S9, le 20 octobre 2016 à 20:39
Je l’ai vaporisé généreusement sur le dos de la main cet après-midi et voici mes premières impressions : joliment construit, il y a la patte Chanel sans aucun doute. J’aime énormément l’Eau Première, une version pétillante et rajeunie du n°5 original . Alors cette nouvelle Eau , elle apporte quoi de neuf à un parfum mythique et une seconde version (déjà) réussie ?
Personnellement pas grand chose pour moi ; même si je reconnais que cette nouvelle facette du n°5 est agréable, je déplore sa faible tenue (eh oui, cela a toujours été un critère important pour moi) et son côté trop sage.
Là où l’Eau Première me transportait, me donnait le sourire et me faisait lever les yeux au ciel (pas d’exaspération, mais de bien être) cette Eau n°5 m’évoque davantage le talc pour bébé et la rondeur de l’enfance, la candeur.
C’est vrai que les notes de fond sont émouvantes quand je colle mon nez sur ma main. Sinon le parfum semble inexistant, comme dilué.
Je reconnais qu’il a un côté fascinant, très émotif à l’instar de l’Eau de Narcisse Bleu (quoique ce dernier m’émeuve davantage) et qu’il s’agit d’un parfum de peau, certainement avec un potentiel qui se dévoile davantage en été que lors de sa sortie automnale, marketing Noël oblige ...
par del, le 20 octobre 2016 à 12:34
Bonjour, alors avec les moyens du bord (étuis vides de mouchoirs papier) je suis en train de la tester mais comme je n’ai pas un Nez et une expérience de ce genre je m’appuie pour en parler sur un autre de chez Chanel : Chance Eau Vive qui est différent je sais. Alors après que les mouillettes ont reposé dans leur étui j’ai envie de dire modestement que oui l’entrée de l’eau n°5 a quelque chose d’authentique "les aldéhydes rappellent qu’ils proviennent des zestes Nez 2 D.B" et oui on retrouve l’âme du 5 mais comme si on avait mis de l’eau dans son vin ou l’image du "mythe à l’eau" est plus percutante. Quant à Chance son orange-pamplemousse résonnent encore dans l’étui et finalement pas si mal . Après une petite heure dans son étui je trouve tout de même que cette eau n’est pas si plate que ça mais.....
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Bon sang mais c est bien sûr ! A Noël on m avait offert du Chanel : vernis à ongles, rouge à lèvres et une miniature de N 5... j avais 15 ans. Ce parfum ne correspondait pas mes goûts d ado. Je suis devenue une femme enfin prête à aborder ce jus. Même si je n aime pas les floraux ce N5 me plait : à la fois sage et séducteur... donc fatal ! Reste à l apprivoiser : je ne m imagine pas le porter en été et pourquoi pas faire connaissance en commençant par un gel douche et/ou lait pour le corps.
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