Bourrasque
Le Galion
Feuilles d’or
par Anne-Sophie Hojlo, le 28 décembre 2020
Fondée en 1930 et relancée en 2014, la maison Le Galion alterne depuis sa renaissance les créations originales et les plongées dans ses riches archives.
Inspiré d’un parfum signé Paul Vacher en 1937, Bourrasque s’inscrit dans la seconde catégorie pour nous convier à une promenade automnale dans une forêt aux feuilles roussies. Un vent vif a dégagé le ciel après l’averse, et la lumière des agrumes et des épices crépitantes (gingembre, poivre, girofle) souligne les nuances mordorées des arbres. Du tapis humide de feuilles mortes chahutées par les rafales montent les relents de terre et d’humus d’un patchouli en majesté, habillé de mousse de chêne. Des facettes de cacao velouté, d’abricot confit et de baumes moelleux annoncent déjà le réconfort du goûter à venir. Déjà auteur de L’Âme perdue, Rodrigo Flores-Roux confirme que si les chypres raffinés sont intemporels, ils siéent particulièrement à la saison.
Ce parfum fait partie de la sélection de la Box Auparfum#24 - novembre/décembre 2020.
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par héspéridés, le 29 novembre 2021 à 20:43
Une des belles découvertes dans la maison le Galion, un de mes préférés avec sang bleu et l’âme perdue.
Ce Bourrasque est frais par ses notes hespéridées et son gingembre qui viennent envelopper une rose humide d’après la pluie. Les notes d’humus et de terre viennent ensuite lui donner du corps et durent longtemps sur peau. C’est très agréable.
Je sens presque une odeur vineuse où la rose de Bourrasque me rappelle celle de "Voleur de Rose" de l’Artisan parfumeur. Pourtant les deux parfums n’ont pas tellement d’autres notes en commun.
En tout cas c’est beau et original, une belle création de monsieur Florès Roux.
par ?, le 28 avril 2021 à 08:34
J’ai découvert Bourrasque récemment. Le nom et la description que vous en avez faite (Promenade automnale dans une forêt aux feuilles roussies) m’ont tout de suite séduite. Et donc je me suis offert un petit volume pour découvrir la création. Un déferlement d’automne, un déchainement d’éléments : ambiance pluvieuse, feuilles mortes, sous-bois, mousse et humus. De toute beauté. Rien que pour ça, je l’ai immédiatement aimé. Puis on retrouve cette note épicée, confite, chaleureuse. De vraies couleurs d’automne.
Beaucoup de caractère. Chaud et terriblement sensuel.
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par Adina76, le 22 octobre 2024 à 10:03
Je retrouve avec un immense plaisir cette Bourrasque si colorée, vivifiante qui fait partie des plaisirs d’automne, ma saison préférée, surtout pour ce qui concerne les parfums. Le tableau qu’Anne-Sophie en dresse, c’est tout à fait ça : l’humidité moussue des feuilles emportées par le vent, bientôt tourbe, les couleurs mordorées rougeâtres, brunes, tout un kaléidoscope flamboyant, le goûter qui attend bien au chaud, senteurs d’abricot, de fruits secs, de noix, notes de chocolat. Tout l’art de réussir un parfum évocateur de gourmandises sans jamais cesser d’être élégant. Rodrigo Flores-Roux est un génie ! Pour moi, le plus grand créateur contemporain de chypres.
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par Farnesiano, le 22 octobre 2024 à 11:53
Et que dire de L’Âme perdue, cet autre chef-d’œuvre !
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par Garance, le 28 octobre 2024 à 12:44
Vous en parlez si bien, Adina, que lors d’un prochain séjour parisien, j’irai certainement le sentir ! Car l’automne est également pour moi "ma saison mentale"...
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