Black Opium : Opium 2014
par Thomas Dominguès (Opium), le 15 mai 2014
Après lui avoir fait subir une multitude de flankers avant que la vague devienne un raz-de-marée jusqu’à l’usurpatrice opportuniste qu’a été l’insignifiante "Moche d’Opium" aussi vite oubliée qu’elle s’était installée et si peu intéressante que récolter le jus des pêches au sirop d’une boîte en conserve Saint Mamet serait plus juteux, voilà le enième flanker de ce qui a été un mythe de la parfumerie, j’ai nommé Opium.
Opium était un parfum qui brillait par ses rouges, ses ors et ses bruns. Yves Saint Laurent, ou L’Oréal plutôt, l’a rendu plus pâle, teinté de marron, rose pâle et vert bouteille. (Alors que ce parfum représentait l’un de ces quelques actes créatifs géniaux qui le rendaient difficile à appréhender, on y sent aujourd’hui du cola par les agrumes à la cannelle, une rose assez agressive très géranium et de la vanille fine comme du papier d’arménie.) La marque propriétaire a décidé de surfer sur la tendance "black" pour rendre plus obscur un parfum qui est donc devenu assez transparent.
Si Opium est un mythe, il relèverait plutôt de la tragédie grecque, inéluctable dans son déchaînement d’humiliations et de dégradations. Alors, après l’avoir outragé en l’éviscérant dans ce qui est l’une des pires reformulations de l’histoire de la parfumerie, sa version "Black" saura-t-elle lui redonner un second souffle ? Peut-être puisque "Black Opium" est également le titre traduit en anglais de l’ouvrage de Claude Farrère "Fumée d’Opium", ce qui semble indiquer un retour dans des chemins plus transgressifs peut-être.
(Ne souhaitant pas jouer les Cassandre, je dois reconnaître que certaines versions par le passé ont été plutôt réussies...)
En tant qu’adorateur du grandiose des versions anciennes, il m’aurait semblé toutefois plus utile de redonner un peu de chair et de splendeur à la version anorexique actuelle avant de chercher à la vêtir de nouveaux habits noirs.
Mais après tout, je ne suis pas styliste, juste amateur de parfum(s).
Les parfumeurs sont Honorine Blanc (déjà co-responsable de Belle d’Opium), Marie Salamagne, Nathalie Lorson et Olivier Cresp.
Voici la liste (officielle ?) des notes obtenue (pour peu que ce genre d’outil de communication serve réellement à quelque chose), histoire de se faire une idée :
baies roses - fleur d’oranger - jasmin - café - vanille - patchouli - cèdre
L’égérie sera le top anglais Edie Campbell pour une probable incarnation gothiko-glam’rock-chai-pu-quoi : mais, comme nous sommes sur auparfum et qu’il s’agit d’Opium, j’ai envie de vous dire qu’il n’y aurait que Conchita Wurst en égérie qui parviendrait à être à la hauteur en termes de dérangement de ce qu’a été ce parfum et ses campagnes de communication toutes plus transgressives les unes que les autres (enfin, jusqu’aux récentes bien sages pour ne pas choquer la bourgeoise qui a, de moins en moins, moins de 50 ans).
Et puis, il y a déjà des dizaines de pages web consacrées à la nouvelle égérie alors que pas une ne s’intéresse à la fragrance, inutile de faire comme tout le monde ici.
Sortie prévue en septembre prochain.
Wait and smell.
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par Frédéric, le 27 août 2014 à 14:41
Les commentaires ont attisés ma curiosité et je suis allé le sentir...c’est juste triste...c’est le niveau zero de la création, une copie de la Vie est Belle au café avec une usurpation d’un nom mythiqe. C’est effarant de médiocrité décomplexée.
par sigisbée, le 27 août 2014 à 08:54
Par ce beau et très brumeux matin d’aout, la nouvelle pub pour le parfum Black Opium tombait à pic mais m’est apparue comme un mauvais rêve... Yves Saint Laurent au secours, reviens nous !!!!!
L’Oréal a massacré à plusieurs reprises l’Opium "original" dont j’ai été réellement addict pendant de nombreuses années ; je suis désormais incapable de le porter tant il a perdu son âme...
bref, revenons à cette glue collante et presque vulgaire de "Black Opium", le côté junky sulfureux inspiré d’une ancienne pub des années 80 manque totalement d’originalité, quel insulte à ce mythe, littéralement écoeurant.
On ne peut même plus s’offrir un grand classique tant tout est dénaturé, que l’on crée des versions déclinées OK, mais qu’on nous laisse la liberté de se procurer LE classique !
cette industrie (chaque jour écornée par l’union eurpéenne) manque de respect,
bon, c’est pas très positif tout ça........
très bon nez à tous !
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par Frédéric, le 27 août 2014 à 11:39
Il ne faut pas s’inventer encore des théories conspirationnistes. C’est la faute du gouvernement/de l’europe/des franc-maçons/des juifs... C’est comme si on disait que les Guerlains(LVMH) qui n’ont jamais été aussi beau que ces dernières années c’est à cause de l’Union Européenne. Non c’est la volonté de Saint-Laurent/L’Oréal et surtout des personnes (des bons français) qu’on payent très chers pour décider de ce genre de chose.
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par François, le 27 août 2014 à 11:57
Bonjour,
J’irai dans votre sens mais en partie seulement.
Comme vous le dites bien, la qualité (mauvaise) des parfums ne dépend que de la volonté de Saint-Laurent/L’Oréal (et des autres marques).
Toutefois, Sigisbée a raison sur la réglementation.
La réglementation n’est définie que par l’autorité qui a le pouvoir de l’édicter. Et pour le coup, c’est bien l’Union Européenne qui est derrière tout ça.
Disons donc plutôt que certaines marques n’hésitent pas à se "cacher" derrière les réglementations pour tenter de justifier la qualité mauvaise de leurs jus. Dans tous les cas, les deux comportements abîment la parfumerie en général.
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par Youggo, le 27 août 2014 à 12:42
Si je ne me trompe pas (dans le cas contraire, n’hésitez pas à me reprendre), il me semble que justement il n’y a pas ou peu de "réglementations" européennes dans le domaine, si ce n’est l’affichage des composants allergènes. Par contre l’IFRA, qui n’a rien à voir avec l’UE, fait des préconisations, que les marques choisissent de suivre ou non.
On a parlé de l’UE parce qu’elle avait sollicité l’IFRA avant de statuer sur le sujet des allergènes, mais finalement la Commission Européenne n’a pas retenu les mesures radicales avancées par l’IFRA.
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par François, le 27 août 2014 à 13:23
Effectivement, la réglementation européenne est moins contraignante que je ne le pensais (a contrario des recommandations de l’IFRA - ce qui reste une préconisation).
Toutefois, qui dit réglementaire, dit obligatoire.
Or d’après cet article, la réglementation a porté sur davantage que le simple affichage des composants allergènes.
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKBN0E30RR20140525?pageNumber=4&virtualBrandChannel=0&sp=true
Tout doit jouer du coup sur la qualité, non ? (UE, IFRA, marques de parfum, associations de consommateurs)
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par Frédéric, le 27 août 2014 à 14:36
tout est expliqué dans l’article, la réglementation ne touche qu’aux molécules pour éviter justement de condamner le produit dans sa globalité et a refusée d’émettre des contraintes sur plus de produits jugeant les testes pas assez démonstratifs d’un quelconque danger.
Par contre elle avait condamné à quelques dizaines de millions d’amende la plupart des marques de "luxe" de la parfumerie pour entente portant atteinte à la concurence. Elles s’étaient entendue pour harmoniser leurs prix à la hausse (et de toute évidence leur qualité à la baisse)...et j’ai comme l’impression que c’est toujours un peu le cas.
par Jicky, le 26 août 2014 à 23:33
Je vous raconte quand même c’était drôle. Aujourd’hui je suis allé sur un corner YSL pour le ressentir. J’ai eu le droit à une vendeuse assez énorme, à fond sur son produit qui a tenté de me persuader de "le prendre pour votre copine ! Il est super rock et glam. C’est un gourmand avec du café, de la vanille et des épices, il sent trop bon. Votre copine va adorer". Je lui ai dit que je préférais le Opium d’origine et là, le vendeur avec qui elle était a dit "bah ! c’est pour les dames de 50 ans l’original. T’es jeune faut en profiter. Black Opium lui c’est pour les jeunes comme toi".
C’était franchemet drôle (ils étaient presque touchants les deux !), frôlant le ridicule. Puis quand ils ont vu que j’y croyais pas trop à leur discours, y’a eu un blanc, la vendeuse m’a regardé, avec un coude sur le comptoir et avec le ton qu’on imaginerait bien sur un texan baroudeur : "après, tu sais [mon p’tit], les gouts et les couleurs hein..."
Le flacon est la chose la plus immonde que j’ai vu au monde depuis une vidéo sur un grillon et une oreille quand même.
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par domik, le 26 août 2014 à 23:41
Tu as l’url de la vidéo ?
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par Bella, le 27 août 2014 à 09:54
Bonjour domik,
J’ai trouvé la video de BO.
Bonne séance ;-)
https://www.youtube.com/watch?v=dZJLb0WaBCQ
P.S. C’est vrai que le flacon est pas beau... Le parfum est pas bon ni beau. Quel dommage pour cette marque qui pourrait être sublime, qui a une Histoire, des racines de l’élégances et de bon goût.
Bref, c’est dommage...
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par Frédéric, le 27 août 2014 à 11:46
une groupie junkie qui court comme une tarée pour chercher une dose dans une horrible ville asiatique ... je suis dépité... je vois déjà venir la prochaine campagne pour Opium Ice/fresh Dose pour toucher plus de jeunes, d’ados cool...le Opium Ice bucket challenge :(
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par 5:55, le 28 août 2014 à 01:11
Opium Sport ?
De toute façon, on a du toucher un cap du flanker ridicule avec la Encre Noire Sport.
par zab63, le 27 août 2014 à 08:05
Les dames de cinquante ans ... ah ouais.
Jicky, tu as donc l’allure d’un jeune homme qui a une copine rock et glam .... ah.
par hangten, le 27 août 2014 à 08:35
Dis-moi Jicky, ta vidéo ne serait pas celle de Blue Velvet, de David Lynch ?? Un gros plan sur une oreille coupée, avec un insecte, sur une pelouse irréprochable ?
par Hermeline, le 27 août 2014 à 16:09
"c’est pour les dames de 50 ans l’original. T’es jeune faut en profiter. Black Opium lui c’est pour les jeunes comme toi". Le pire dans ce cas ci est l’évidente sincérité des intervenants, on ne sait si on doit en rire ou en pleurer. Donc, vivement que vous atteigniez les 50 ans Jicky, en espérant qu’il reste quelque chose alors des classiques !
Et les "vieilles dames rousses" de 47 ans, elles y ont droit à l’original ou c’est encore trop tôt ?
Merci pour l’anecdote.
par Bella R, le 26 août 2014 à 18:46
P.S. Et beh.... ça part pas au lavage ! J’espère que il partira avec la douche ce soir quand même !!!! :-))))
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par Arpège, le 26 août 2014 à 19:45
C’est fait pour coller !!!! Ah la la ! Je compatis.
Et qu’est ce que la pub est moche, je trouve. Ca me fait penser a la fille qui sort, en manque, (j’ai bien compris que c’est l’idee generale concernant Black Opium) et qui va chercher sa came en pleine nuit chez son dealer (de parfum addictif)
Ou est le reve, la magie ?
Je crois que cette came la, on voit pouvoir s’en passer....
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par Bella, le 26 août 2014 à 19:59
Oui ! et surtout que l’image de cette fille ne correspond pas du tout à ce parfum je trouve. La fille elle fait très "Rock" et tout ça. Mais le parfum... et beh non ! C’est un sirop !
Mais bon, peut être pour le marché étranger, genre USA ou Russie qui apprécient ce genre de parfums parfois... et encore.
Je pense qu’ils avaient dû l’appeler autrement ce parfum. Pas "Opium". Et pas "Black". Mais "Blanc" comme une poudre de c...aine ou bien, et oui, du SUCRE.
Bon, j’arrête :-)
Les goûts et les couleurs...
P.S. Pardon s’il y a des fautes dans mes messages. Le Français n’est pas pas langue maternelle.
par 5:55, le 27 août 2014 à 14:25
En fait c’est un peu l’idée d’Opium, le grand classique de la parfumerie française... Peut-etre la magie, le rêve, venaient de l’orgasme d’une Kate Moss...
http://youtu.be/FWqJy377gMI
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par Nymphomaniac, le 27 août 2014 à 15:11
Toutes proportions gardées, cette publicité est l’une des plus réussies que j’ai pu voir ces derniers temps ; enfin quelque chose qui s’inscrit dans des thématiques sociétales fortes, ici sublimées et transcendées avec un côté froidement glamour plus "wong-kar-wai-ien" du début que typiquement lynchéen. Adieu les traditionnels beaux paysages, corps dévêtus avant ou après le coït, fleurs diverses, images de Paris, de la lune, du coucher de soleil et autres cul-cul-teries normalisées, produisant les mêmes discours répétitifs et débilitants.
Que certains et certaines ici trouvent la publicité "moche" ou soient "dépités" n’a rien de surprenant, dans la mesure où ces personnes semblent être engourdies dans une sorte de procrastination sensorielle – tronquée à l’univers de Vélasquez et autres contemporains de ce dernier –, et assimilant toute notion de beauté et d’art à leur univers mental restreint, limité, voire – dans certains cas –, perturbé.
Après, comme souvent, il y a une forte dissonance esthétique entre la publicité et le flacon. Ici, c’est encore un peu le cas, hélas. Même si le flacon est loin de récolter la palme du mauvais goût ou du mimétisme animalier (je pense au dernier Kenzo, ou encore à La Panthère). Il faudrait a minima que les gens de la mercatique élaborent une démarche globale, intégrant le design du flacon à l’ensemble du projet artistique.
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par Youggo, le 27 août 2014 à 16:32
T’es en forme toi !
C’est vrai qu’un spot de pub avec une top modèle mono-expressive qui ère dans un paysage urbain nocturne, se jette dans les bras d’un mâle, pour finalement s’asperger de parfum façon "hey, what did you expect ?" c’est le summum de l’audace, de la créativité et de l’originalité. Du jamais vu. Du grand Art.
Mais ça valait vraiment le coup cette intervention. En quelques lignes tu as pu :
parler de "thématiques sociétales fortes" au sujet... d’une pub de parfum (la bonne blague)
montrer la supériorité écrasante de ton érudition cinématographique (bien que Lynch et Wong Kar Wai soient certainement connus d’une majorité d’entre nous).
cracher ton mépris sur tous ceux qui n’apprécient pas cette pub (puisque c’est bien pour une pub que tu t’emportes ainsi ! ... histoire de remettre les choses à leur juste niveau), et le monde en général
placer le mot "coït" (ça devait te démanger depuis un moment)
... Jouer ton rôle de Nymphomaniac en somme. L’irrévérencieux, le provocateur, le subversif.
J’aime bien ce genre de personne habituellement, les gens vraiment en dehors des normes morales et des codes esthétiques. Mais chez toi, je sais pas, ça sent un peu le carton-pâte. J’ai l’impression d’entendre le discours marketing de La Vie Est Belle sur les diktats et les conventions.
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par Nymphomaniac, le 27 août 2014 à 17:40
À dire vrai, je me doute bien que beaucoup de personnes connaissent ces cinéastes, et il ne me venait pas à l’esprit de les citer pour étaler mon "érudition" ou quoi que ce soit de particulier à ce sujet. Il n’est pas anormal de ne pas les connaître, et il n’y a rien d’exceptionnel à les connaître non plus. Je n’ai pas dit non plus que c’est du "Grand Art" : on reste dans le domaine publicitaire. Le mot "coït" n’a quant à lui rien d’exceptionnel non plus et je n’éprouve pas de "démangeaison" particulière à l’utiliser : il s’agit d’une dimension sublimée dans nombre de publicités répétitives, et certains flacons sont par ailleurs explicitement phalliques – c’est presque une boutade de dire cela.
Je dis juste que cette publicité est enfin plus intéressante que plein d’autres choses, et je réagissais au mot "moche" qui ne veut rien dire. Quand on dit de quelque chose que "c’est moche", il faudrait ajouter devant chaque phrase : "Compte tenu de mes goûts, de mes habitus, de la façon dont j’appréhende, apprécie ou me situe par rapport aux divers courants esthétiques, ce que j’en comprends, de mon histoire, de ma façon d’être au monde, de mes idées (y compris politiques), de ce que je suis (... / etc.) , je trouve cela moche".
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par Youggo, le 27 août 2014 à 18:08
Etonnement, présenté comme ça c’est tout de suite beaucoup plus sympa que quand tu accuses les autres de procrastination sensorielle et parles d’univers mental restreint, limité, voire perturbé.
C’est curieux cette manie d’être si souvent outrancièrement méprisant et irrespectueux, avant finalement de te montrer plus modéré et intéressant. À l’avenir épargne nous la première étape de la provoc lourde et chiante, et passe directement à la suite. Ce sera plus agréable pour tout le monde je pense.
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par Nymphomaniac, le 27 août 2014 à 18:23
Mais non : cet ajout a été nécessaire pour que tu comprennes puisque ou bien tu n’avais pas lu ce qui était écrit, ou bien je n’écris pas correctement.
Tu m’accusais d’utiliser le mot "coït" à tort et à travers, de trouver que c’est du "grand Art", de citer des cinéastes pour étaler ma science – alors que je m’en servais pour caractériser dans la mesure du possible la publicité –, de "faire mon nymphomaniac", (...), pour finir... dans les diktats de Lancôme.
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par Youggo, le 27 août 2014 à 18:33
Tu es un éternel incompris alors.
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par Frédéric, le 27 août 2014 à 20:57
Youggo, peut-être que Schizomaniac est en fait un célèbre critique culturel pour le Gorafi. Vous mettez le nom que vous voulez suivi de son analyse.
Exemple : Les Télétubbies "enfin quelque chose qui s’inscrit dans des thématiques sociétales fortes, ici sublimées et transcendées avec un côté froidement glamour plus "wong-kar-wai-ien" du début que typiquement lynchéen. "
Mais vous pouvez mettre aussi Twilight/Astérix et Obélix/Battlefield earth...ça marche avec tout ! c’est génial
par Frédéric, le 27 août 2014 à 16:26
Merci 5:55 C’est intéressant de pouvoir comparer avec l’ancienne pub. On dirait vraiment un extrait de Indiana Jones et le temple maudit, la scène d’intro. J’ai la nette impression que tout ce joue sur le second degré, les effets années 80 ou tout est trop esthétique, surjoué et l’impression d’un certain détachement surjoué, théatrale...une grande bourgeoise qui va chercher de la drogue, c’est drôle, c’est pour du parfum.
Dans la nouvelle version tout est pris au premier degré (ado), c’est des cadrages cinématographiques pour des étudiants en pub qui ont bien fait leur devoir et reproduit le même scénario. L’actrice ressemble à celle de Twilight(Kristen Stewart), un summum d’inexpression, un visage butté d’adolescente qui prend des selfies, la bouche à moité ouverte comme si elle était un peu limitée. Oui tout l’ensemble c’est niveau Twilight, romantisme à deux balles pour ado boudeurs avec des références rock gothique (oui c’est noir évidemment), aucune nuditié ou de second degré. Il ne manque plus qu’elle se fasse mordre par Robert Pattinson.
Evidemment certains vont aimer, c’est ciblé pour les 13-20ans qui ont aimé ces références culturelles écrites par une romancière mormone et elles sont particulièrement claires ici. Pour les adultes c’est juste une pub un peu "débile".
par Bella R, le 26 août 2014 à 18:43
Testé aujourd’hui. J’aime pas dire des chose négatives mais...j’aime pas ce "concept" de reprendre l’icône de parfum et de faire et refaire et re-refaire des trucs !
Le parfum lui même c’est pas ma tasse de thé peut être. Je l’ai trouvé écoeurant. Je dirais qu’il a rien de black mais de couleur de caramel hahaha. Je l’ai pas trouvé "Rock" comme le vendeur me disait... non. Plutôt un sirop sucré, très sucré. Le vendeur me disait aussi que c’est le première parfum à l’extrait de café... ouias mais non, suis pas convaincue.
Je suis d’accord avec Jicky, le fond est "une sorte de bouillie collante". Je file vite laver mon poignet !
par Jicky, le 4 juillet 2014 à 03:45
Senti aussi et testé sur peau (je n’ai peur de rien). Sur touche c’est assez pathétique, j’ai une impression de voir Moche d’Opium revu et corrigé avec beaucoup plus d’insistance sur une note guimauve et de patchouli et ce des le début. En revanche, sur peau c’est une autre paire de Manche et ce n’est plus si inintéressant (je préfère couper à tout suspens : c’est quand même plutôt mauvais hein). En effet, sur peau donc, le départ est plutôt intéressant : il y a vraiment une facette chocolat et café qui m’a fait pensé aux aspects pain cuit de Jeux de Peau de Serge Lutens. Ça donne quand même une signature assez "originale" à un parfum qui retombe vite à ce qu’on pouvait attendre de lui au final : un produit issu de L’Oréal. Du coup on sent vite le patchouli cadavérique remonter, cette fois soutenu par un accord guimauve ("qui s’étire à l’infini" comme dirait Anne Flipo) et donc ce qui s’annonce être une des tendances 2014 : la note poire yaourteuse typique de Premier Délice de Cacarel. Au bout de 12h sur peau, c’est toujours présent, mais le fond est une sorte de bouillie collante que même Demachy n’aurait jamais osé enfanter (c’est dire).
par orphée, le 19 mai 2014 à 18:11
Cela m’étonnerait fort.... Je suis par principe contre tout ce qui vient s’ajouter au nom d’un parfum pour en faire un autre : pure technique marketing. Opium ne peut être que OPIUM. Lui rajouter "Black" ne veut rien dire. La mode des Flanker signe l’incapacité des maisons à se renouveler ou la volonté de ne surtout pas prendre de risque.
Une exception me semble-t-il viendra me contredire : "l’Eau Première de Chanel 5" qui garde l’identité de son ainée. C’est si rare...
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par Opium, le 20 mai 2014 à 21:39
Bonsoir Orphée.
Vous êtes dubitatif, je le suis également. (Mon pseudo peut donner une petite indication de la sensibilité dès lors que l’on aborde le sujet d’Opium ; c’est d’ailleurs pour cela que j’ai voulu rédiger moi-même cette actualité. Et puis il y a eu "Vide/Moche d’Opium" il y a quatre ans qui reste (vaguement, encore) en mémoire.)
Je le suis (donc) même encore davantage. La mention à une note de café indiquée ajoutée à la présence d’Olivier Cresp dont la spécialité est les parfums gourmands à un moment où ils sont pile poil dans la tendance peut laisser circonspect et amener à s’interroger pour savoir si le prochain flanker ne serait pas un parfum de type sucré comme Parisienne l’a été pour Paris ?
Discutons un peu d’Opium, le seul, l’unique. Samedi soir dernier, nous avons re-senti deux versions passées. Mândieu, que la reformulation de la version actuelle est épouvantable ! On a beau le savoir, quand on sent une version passée, c’est terrible ! On ne s’y fait pas ! Je suis toujours surpris par le massacre sur l’actuel et la beauté de ce qui a été assez grandiose.
Les flankers sont souvent l’expression d’une identité trahie sauf No.5 Eau Première "qui garde l’identité de son aînée" comme vous dîtes fort justement. Le plus souvent, on le sait. Mais, parfois, il y a des choses intéressantes. Mais, on en a déjà beaucoup parlé ici.
Les flankers sont-ils la démonstration d’une incapacité de se renouveler ? Probablement. Mais, il s’agit tout bêtement aussi d’une réponse des services créatifs aux demandes incessantes des services marketing qui veulent remplir tous les 3 mois les espaces des linéaires pour donner la sensation que ça buzze, ça bouge, c’est nouveau...
Je suis dans l’incertitude quant à l’utilité d’enfiler un smoking, une robe noire ou une tenue en cuir et latex pour Opium à qui les ors et moirés passés allaient très bien ! Mais, s’il le faut, je préfère attendre d’avoir senti avant de vouer aux gémonies la nouvelle identité de ce qui a été un chef d’œuvre et est devenu juste un tiroir caisse rentable mais usé à force d’avoir été malmené.
Bonne soirée
Opium
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par zab63, le 27 août 2014 à 08:02
Opium, dans la série des flankers qui ne trahissent pas l’identité du parfum original, j’aime bien l’Eau de Shalimar, moi ... et je trouve l’Eau Première magnifique, bien évidemment.
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par sigisbée, le 27 août 2014 à 16:02
Je suis tout à fait d’accord avec François,
j’ai lu dans la presse que les recommandations de l’Union sont bien souvent la conséquence de quelque procés intenté bien souvent aux US pour cause "d’allergie". Il est bien évident que nous sommes tous chaque jour exposés à des substances allergènes, voyons l’habitacle d’une voiture : l’horreur !!!! Pourtant nousy prenosn place. Les personnes se sachant allergiques à une substance précise ne l’utilisent pas. Enfin le débat est large et infini me direz vous et c’est bien vrai.
Ceci étant dit, non Nymphomaniac, mon esprit n’est ni perturbé ni limité ; j’ai toujours été avant gardiste en matière de parfum, je ne vous blâme pas chacun son avis. je ne suis pas allé aussi loin que vous dans l’analyse de ce spot ; et peut-être n’ai je pas tout saisi après tout ! Laissez moi une marge d’erreur quand même, si si je suis un mec qui a un cerveau et qui réfléchit ;-).
les parfums nous tirent d’un quotidien parfois bien morose surtout au petit matin !
Et vive ce forum que je trouve passionnant !
A très vite de vous lire ^^
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