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Bandit

Robert Piguet

Flacon de Bandit - Robert Piguet
Les Classiques
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Sade et von Sacher-Masoch

par Thomas Dominguès (Opium), le 24 septembre 2013

Avis de Recherche

Durant la Seconde Guerre mondiale et dans les années d’après-guerre qui suivirent, l’émancipation des femmes (plus impliquées dans la vie active professionnelle), qui s’était accélérée à l’issue de la "Grande Guerre", se poursuivit encore.
Germaine Cellier, après des études de chimie, symbolisa ainsi ces femmes de caractère influentes dans leur domaine. En l’occurrence, elle devint la première femme parfumeur assez célèbre et acquit un statut à part.

Proche de Louis Amic dans la société Roure (qui sera absorbée par Givaudan), ils proposeront tous deux des fragrances entièrement finalisées, développant ainsi la fonction de conception en dehors des maisons de parfumeurs et de couturiers. Ce modèle novateur perdure encore aujourd’hui au sein des sociétés de composition qui, aux côtés des arômes, bases et matières premières, proposent des parfums achevés aux marques.

La forte personnalité de Germaine Cellier, son refus d’être mise dans des cases, lui vaudra de nombreuses tensions avec le très méthodique Jean Carles. Elle préfèrera, à une méthode rigoureuse et analysable, des formules courtes dans lesquelles un élément-clé pourra s’exprimer pleinement et apporter sa signature à la création : tubéreuse dans Fracas, galbanum dans Vent Vert et isobutyle quinoléine dans Bandit.

Brigand

A la manière de l’annonce des prévisions météorologiques qui séparent les températures réelles de celles ressenties, il peut s’avérer utile de distinguer la combinaison réelle de l’impression ressentie. Ainsi, si l’IBQ est utilisée dans des proportions toutes "relatives", de l’ordre du pourcent, cette matière confère à Bandit la majorité du vécu olfactif : à savoir une sensation cuirée verte raide qui représente la plus grande part de la gifle dans un gant de peau que l’on ressent.

La structure de la fragrance reste très classique en réalité si ce n’est cet élément de construction venant littéralement dynamiter le rendu final !

Bergamote et aldéhydes, noyées dans l’orchestration, étouffées, tentent de lui permettre de s’envoler. Elles augmentent la bouffée d’air cuiré soutenue par une impression d’œillet sec friable qui résiste vaillamment face à l’IBQ et ses claques vertes et cuirées.
De l’armoise et son impression aromatique épicée herbacée de feuilles séchées apporte sa naturalité pour un rendu un peu moins grinçant.

Selon les peaux, du jasmin peut se révéler : il fournit alors rondeur, gras et confort, le gant de cuir se faisant ainsi plus velouté. Un bouquet floral, composé entre autres de rose, poudre la senteur pour renforcer encore le moelleux tout relatif de l’effluve.

Patchouli, mousse de chêne et vétiver forment le bloc boisé qui, associé à des notes animales cuirées et à des muscs crée un sillage imposant (voire envahissant pour celles et ceux qui ne l’apprécient pas) qui dure des heures, comme seules les édifications passées savaient le faire, en prenant leur temps. La tenue est ainsi celle d’un athlète d’endurance, l’œuvre pour Piguet vous accompagnera durant toute la journée.

Holds-Ups Scélérats

La version vintage de Bandit se révèle un peu plus naturelle grâce à la présence plus franche d’armoise qui lui confère une sensation de feuilles séchées froissées entre les doigts plus perceptible.

La version actuelle - si elle est plus agressive et raide encore que par le passé, très sèche, amère, davantage violente, un peu plus piquante et artificielle, plus caricaturale en somme - reste néanmoins tout à fait acceptable pour qui souhaite s’affirmer haut et fort.
L’ADN de Bandit se déverse dans un certain nombre d’autres compositions tonitruantes, depuis Antaeus et Paloma Picasso (pour la carapace de verdeur cuirée animale) jusqu’à Gomma d’Etro plus récemment. Pourtant, tous les autres élixirs, bien qu’envoûtants, paraissent toujours "moins" imposants que lui, "moins" dérangeants aussi.

A propos de fragrances qui en imposent et clivent, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur la façon dont cette création extrême serait accueillie aujourd’hui.
Germaine Cellier composait, pourtant avec des formules courtes, des parfums maximalistes qui s’exprimaient bruyamment et qui ont su survivre aux modes et aux années. Les trouverait-on agaçants ou inutilement gueulards ?

Bien que le rendu soit direct et franc, à la sonorité puissante, par rapport à d’autres "grandes gueules", Bandit, même s’il incommode, le fait avec une certaine élégance tonitruante, à défaut de subtilité.

En comparaison, La Vie est Belle ne semble que simplement braillard, 1 Million et Invictus paraissent seulement hargneux.

Wanted

Bandit se révèle être en fait un parfum qui raconte son auteure... mais pas que... Il révèle l’intransigeance de sa créatrice tout en affichant une modernité encore difficile à assumer aujourd’hui.

La senteur atypique est étonnante, jouant une partition tout en même temps androgyne et hyper-sexuelle par ses notes agressives comme un coup de cravache dont on ne parvient à déterminer si la morsure est celle d’un homme ou d’une femme, qui l’inflige et qui la subit ! Ce rapport de domination - soumission (dé)culotté pourrait avoir lieu dans une nature au charme bucolique par la verdeur du cuir qui orne tout à la fois des éléments aussi disparates que sont un harnais, un corset, un shorty et des cuissardes.
Si l’aura sexuelle est indéniable, Bandit énonce un message qui va encore au-delà. Cet effluve émancipé, par ses notes presque colériques iconoclastes atypiques hurle un message d’insoumission et de rébellion, presque un plaidoyer à la liberté, qui exprimerait un "Ta Gueule !" virulent dirigé contre... à peu près tout un chacun.

Ce "Brigand" au caractère bien trempé en deviendrait revendicatif et acquiérerait une dimension politique. Créé par une femme émancipée pour d’autres femmes (bien que facilement appropriable par n’importe quel homme qui assumerait, non son androgynie, mais sa violence), il s’agirait presque d’un message du "Girl Power" avant l’heure en quelque sorte. On dit de ce jus que si Fracas était "un parfum pour les femmes", Bandit en serait "un pour les lesbiennes" ("... for the dykes...") ; ce que l’on pourrait traduire en précisant que le premier serait ainsi un arôme "féminin" alors que le second serait "féministe".

Au final, pionnier et visionnaire à son époque, Bandit reste toujours trop moderne actuellement ! Caractériel pour les un(e)s, insupportable pour les autres. Déséquilibré comme souvent avec Germaine Cellier, presque disharmonieux, pourtant sublime si on apprend à le regarder. Je ne peux que le plus vivement recommander de le découvrir avant une prochaine reformulation en cours ; se soumettra-t-il, alors, malheureusement, à l’IFRA et à ses normes lisses et qui, finalement, nuisent ?

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Farnesiano

par Farnesiano, le 25 septembre 2013 à 12:07

- Merci, Opium, pour ce long billet qui replace bien la création de Bandit dans son contexte historique et qui évoque son incroyable modernité. Je ne porte jamais Bandit avant la fin de la journée car je le trouve trop mordant mais pour un vernissage, un cocktail, une réception, une sortie théâtre ou chez des amis, voire une virée en ville, il s’avère idéal ! Et par temps de brouillard, son sillage est démesuré : le bouquet floral se développe alors, terriblement animalisé par le cuir, j’ai envie de dire par l’aspect fauve de sa composition mais la bête nous réserve aussi de belles surprises : une certaine forme d’humour, d’affront mutin dans la coquinerie dont le vulgaire me semble exclu. S’il déplaît, ce sera aux non-perfumistas car nul ne peut nier son originalité, son sens outrancier de l’indépendance, en un mot son génie.
- Bandit, c’est ma rose cuirée préférée, même si cette classification l’appauvrit. Kelly Calèche me semble trop sage, trop bien élévé, même en EDP. Je porte plus volontiers Rose d’Homme de chez Rosine, le jour comme le soir, et Voleur de roses, réservant Bandit pour l’aventure et la conquête !
- Bandit, Fracas, Jolie Madame, Miss Balmain, Vent Vert (que ma mère a porté quand j’étais jeune ado) et Monsieur Balmain, un citronné aromatique et boisé inégalable (pas osé sentir la récente reformulation), il m’a fallu des années pour me rendre compte que tous ces parfums que j’adorais et qu’aujourd’hui encore je porte aux nues, avaient un seul nom : Germaine Cellier. Ce côté disharmonieux que vous évoquer si bien, c’est ça la modernité. On peut la retrouver aujourd’hui chez certains Lutens, Nasommatto, Humiecki & Graef. La mère d’une amie me parle souvent de Farouche, vous connaissez ? Merci encore, Opium, d’avoir épinglé cette merveille à la senteur et au nom captivants : BANDIT ! Farnesiano

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par Opium, le 2 octobre 2013 à 11:05

Bonjour Farnesiano.
Je vous présente mes plus sincères remerciements à propos de vos félicitations concernant le texte de ce parfum qui se devait de tenter d’être à peu près à la hauteur du modèle qui l’a inspiré.

 

Bandit replacé dans son contexte et sa modernité était quelque chose d’essentiel pour moi étant donné son parti pris cohérent à la fois en tant que parfum par son nom et sa fragrance et à la fois en tant qu’objet marqué par son époque et marquant lui-aussi des années plus tard dans l’univers de la parfumerie. Il est dingue d’imaginer que ce parfum ait pu être créé il y a près de 70 ans. Une telle création aujourd’hui serait toujours très culottée. Et, proposée aux femmes qui plus est, alors qu’elle n’a rien de si féminin dans ses notes cuirées vertes hurlantes. A côté d’un Dior Homme et autres parfums masculins plus doux, Bandit serait même un parfum carrément "viril"... J’y perçois, en tous les cas, une certaine forme d’affirmation "féministe". ;-)

 

Dans mon esprit, ce parfum est indéniablement, également, plutôt du soir : pour des virées animées, des moments délurés, des soirées un peu endiablées, pour "l’aventure et la conquête" comme vous l’avez si bien évoqué... ;-)
Si son sillage est démesuré lorsque le brouillard s’installe, il ne reste plus qu’à attendre le parfait jour d’automne pour voir quel cyclone Bandit peut être... Imaginer à quel point il pourrait être puissant / envahissant en serait presque effrayant.

 

Les dysharmonies et déséquilibres de Bandit, et plus généralement des œuvres de Germaine Cellier, font partie de celles qui marquent et font une signature forte et identifiable ; artistique en somme. Il n’est pas si étonnant de constater qu’inconsciemment vous ayez pu être attiré par différentes créations de celle-ci. Nous avons constaté avec Jicky et Patrice que, souvent, quand nous apprécions un parfum aujourd’hui, il s’agit toujours d’un parfumeur parmi une série d’une dizaine seulement, voire moins. On reconnaît la qualité de certains même à l’aveugle, toujours les mêmes... Leurs tics, leur "patte", nous sédui(sen)t avant même que l’on sache qui est derrière telle ou telle création.
Je crois que, malgré son génie, pourtant, Bandit peut déplaire. Et pas qu’aux "non-initié(e)s". Même des amateurs éclairés peuvent ne pas être sensibles au charme de Bandit. On peut apprécier sa surpuissance, sa grande originalité, son affirmation de lui, lui reconnaître génie et talent : "Enfin un p¥£@*n de parfum qui n’a pas peur de sentir, d’être un parfum, et puissamment encore ! Ça change !" Mais, on peut, en même temps, ne pas être sensible à ses charmes indéniables ni à sa tonitruance. Personnellement, une fois la provocation passée, je dois admettre que je m’ennuie un peu. Et, également que, parfois, je suis insupporté par la façon dont ce "Bandit" me crie dessus. Qu’il braille sur les autres, pourquoi pas. Mais, pas sur moi ! ^^ (Petite dédicace à Nez Lik qui adore porter ce parfum quand elle souhaite faire passer un message "Ta Gueule !" à son entourage... ^^ Nez Lik™)
Je dois avouer que j’ai un problème avec l’IBQ. Cette matière cuirée verte surpuissante qui contamine tout, d’abord m’a bluffé quand je l’ai découverte ; puis, attiré ; avant de me lasser. Or, on la sent en overdose dans Bandit. On ne sent presque qu’elle même, la composition servant d’écrin dans lequel la mettre en valeur. Elle me paraît manquer de rondeur, de moelleux, ses stridences me hurlent dans les oreilles et me tapent sur le système. Actuellement, je préfère des parfums toujours grandioses et théâtraux mais plus équilibrés. Des floraux spectaculaires ou des chyprés-cuirés plus harmonieux et fins. Mais, il ne s’agit là que d’histoires et de ressentis personnels. Bien qu’il puisse m’exaspérer, je souhaitais, tant que faire était possible, apporter un peu de visibilité à ce superbe parfum qui, s’il polarise, le fait car il a une forte personnalité.

 

Farouche m’est totalement inconnu, mais, avec un nom pareil, si évocateur, je suis (déjà) un peu rêveur... ^^
Merci encore pour tout ! Profitez bien de votre parure du soir... ;-)
A très bientôt.
Opium

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par Farnesiano, le 3 octobre 2013 à 23:22

Bonsoir, Opium. Merci pour cette longue réponse ! Oui, Bandit est hurleur, ou tout au moins, tonitruant. Râpeux, aussi, mais pour un amateur comme moi, arrivé trop tardivement dans le vaste univers du parfum, Bandit, plus que tout autre Cellier, fut un choc incroyable, une claque comme dit plus haut, un " coup de fouet " ;-). Et c’est le même choc que je ressens à chaque nouvelle vaporisation. Pour revenir à FAROUCHE de Nina Ricci dont, jeune adolescent, je trouvais la pub complètement ringarde (une jeune fille en robe vaporeuse écoutant la mer dans un gros coquillage, le tout dans un flou artistique hamiltonnien, digne de Bilitis ou d’Anaïs Anaïs, même époque = même style), j’ai lu quelque part que Germaine Cellier en aurait été la créatrice, donc peu de temps avant sa disparition... Mais c’est peu important, Farouche n’existe plus depuis longtemps. Merci encore pour le conseil donné à je ne sais plus qui sur ce site : Bois d’Ascèse est une réelle merveille. Ma découverte pour glisser dans la saison froide... Et moi qui croyais m’être lassé ces derniers temps de tous ces boisés fumés, avec ou sans Lapsang souchong !

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par nez-lik, le 4 octobre 2013 à 08:21

Je confirme pour le petit message subliminal que je peux faire passer à mon entourage - surtout professionnel - les jours où il ne faut pas me chercher ^^
En effet, quand je le porte, je me tiens plus droite, j’ai plus de répondant et je n’hésite pas à recadrer ceux qui tentent de dépasser les bornes des limites, comme dirait l’autre. En fait, c’est comme si l’esprit et la personnalité de Germaine Cellier (sacrée bonne femme, celle-là) étaient véhiculés dans ces quelques pschitts. Incroyable Oo

Bon quand je dis quelques, j’en mets une petite dizaine :D

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par Farnesiano, le 4 octobre 2013 à 10:07

Waouw, là, vous y allez fort ! Mais c’est bien, continuez ! De nos jours, on rencontre trop peu de réelles belles personnalités, le conformisme ambiant ayant atteint des limites insupportables. L’affirmation de soi passant plus par le 4X4-SUV noir et le suivi, à n’importe quel âge, d’une mode vestimentaire souvent ridicule, que par le fait de porter un beau parfum qui vous va bien ou souligne tel aspect de votre personnalité... Jeu parfois dangereux, certes, mais bons pschitts ! Et bon vent pour en augmenter le sillage. farnesiano

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Emeline

par Emeline, le 24 septembre 2013 à 22:25

Celui-là je l’adore ! Un de mes parfums préférés. Un cuir donc, par conséquent, je n’ai pas l’impression de jouer un rôle quand je porte un parfum de cette famille et celui-ci semble me convenir à la courbe près. Je n’ai ni l’impression de paraitre ridicule en portant un blouson trop large, ni étroite dans un vêtement qui ne correspond pas à ma stature. Il en devient fluide parfois mais toujours bien cintré. C’est une évidence comme pour Cuir Ottoman ou Private Label de Jovoy.
Incommodant ? Peut-être du point de vue de beaucoup. C’est vrai qu’il a de l’outrecuidance et le regard punitif. Je dirai que si je ne le trouve pas si malveillant, il agite en revanche doucement le fouet en guise de mise en garde mais ce n’est pas un belligérant pour autant ;)

Emeline

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par CuirFélidé, le 25 septembre 2013 à 00:23

Cuir Chypré*

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par Opium, le 2 octobre 2013 à 10:53

Bonjour Emeline.
Votre pseudonyme ne laisse aucun doute, les cuirs sont bien votre famille de prédilection comme vous l’indiquez dans votre message.
Je ne doute pas que Bandit vous convienne "à la courbe près" et soit parfaitement ajusté malgré son "regard punitif" et revêche un peu outrecuidant.
Vos mots sont très expressifs, imagés et "parlants".
J’ai fort apprécié de lire votre évocation personnelle de Bandit dans laquelle on peut lire de l’admiration et même de la tendresse. Cela me rendrait presque son maniement de la cravache et du fouet plus agréable... Presque ! ;-)
Profitez bien encore longtemps de ce cuir à la stature haute.
Bonne journée.
Opium

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