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Prada Candy

Prada

Flacon de Prada Candy - Prada
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Infusion de caramel

par Jeanne Doré, le 6 octobre 2011

L’avantage pour une marque d’avoir son parfumeur "attitré" (à défaut qu’il soit "maison") c’est que toutes ses créations ont une signature commune. C’est en l’occurrence le moins que l’on puisse dire de Prada, en sniffant les premières envolées de son dernier Candy, qui évoquent immanquablement l’accord poudré vintage de la désormais presque mythique Infusion d’Iris.

L’inconvénient pourrait être cette sensation lassante de toujours découvrir le même parfum, en boucle. Or si les premiers instants sont effectivement très marqués de la patte "Daniela Andrier", la suite nous téléporte bel et bien de l’univers tradi-poudré de la marque en territoire gourmand, comme suggéré par le nom complètement girly, voire enfantin.
Là où certaines marques ne lésinent pas sur le glucose pour délimiter ce territoire désormais ultra codifié, Prada nous rappelle que l’on peut être jeune, gourmande et cependant avoir bon goût.

En témoigne cet accord caramel non pas chimique et écœurant, mais plutôt amer, noir, avec une petite note brûlée, presque salée qui évoque les fameux caramels au beurre salé, foncés, qu’on nous ramène parfois de Bretagne en souvenir.

Enveloppé par l’accord floral poudré ambré, un peu savonnette, on se croirait dans un bain moussant, en train de picorer à même la boîte les petites sucreries artisanales. Au final, si la marque a du mal à se détacher de l’empreinte de son parfumeur fétiche, elle parvient en revanche à explorer de nouveaux territoires à haut risque glucogène, avec décalage et humour, tout en conservant son identité, son intégrité, autant dire, sans y perdre son âme.

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par Orangette Citronnelle, le 2 novembre 2011 à 13:41

Bonjour,
Merci pour vos avis.
Mon entourage adore cette odeur que personnellement je ne sens pas.
Que ce soit sur peau ou sur mouillette, c’est effarant.... une anosmie ? Dédiée uniquement à Dahlia noir ?

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par Orangette Citronnelle, le 1er novembre 2011 à 13:08

Bonjour,
Changement de sujet, l’un de vous aurait il un avis sur DAHLIA NOIR ?
Merci d’avance pour vos avis éclairés !

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par Patrice, le 1er novembre 2011 à 15:24

Aussitôt senti, aussitôt oublié...
Il faut dire qu’il n’a rien pour attirer l’attention ce parfum !

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par dau, le 1er novembre 2011 à 17:10

Totalement générique : il est dans cette mode du "sent bon, sent le parfum" mais sans odeur particulière ni parti pris. à oublier très vite !
(ça tombe bien, sa transparence exagérée le rend très oubliable !)

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par Patrice, le 1er novembre 2011 à 19:40

Oui Dau, tellement "dilué" que c’est très dur d’accrocher !

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par katja, le 1er novembre 2011 à 11:23

Bonjour, première incursion sur AP pour moi et je dois battre ma coulpe : je suis hyper réticente au sucre en parfum et je n’ai toujours pas réussi à passer la première impression de pschitt à la barbe-à-papa de ce jus, alors que j’ai lu partout des choses plutôt positives (subtilité etc.) comme vous les décrivez ici. Faut que je m’y colle ...

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par dau, le 1er novembre 2011 à 11:47

Juste pour l’expérience parce que Candy reste un sucre et si comme moi tu es diabétique en parfums, tu ne pourras pas tenir le choc ! Il est bien, mais ça reste du sucre quoi ! Plus fin, plus beau mais... Faut pas trop se forcer non plus !

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doudou

par doudou, le 11 octobre 2011 à 13:34

Très joli parfum. On reconnaît bien l’esprit des fragrances Prada. Je perçois une note iris, traitée de la même façon que dans l’infusion éponyme, qui en plus de jouer la cohérence de l’univers de la marque, empêche ce Candy de se noyer dans le sirop....c’est là tout l’attrait de ce parfum. Du caramel ? Oui, mais craquant, sec, presque grillé. Du benjoin, des notes vanillées, lactées, crémeuses ? Oui, mais notre bel iris est là qui veille. On n’est pas dans le premier degré, et c’est tant mieux.

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 7 octobre 2011 à 11:26

Bonjour à tous !

 

Je me réjouis de lire tous vos avis quasi-unanimes sur ce Candy, c’est souvent de bonne augure pour un certain succès, d’estime pour le moins, voire commercial sur le long terme ?....
(Mais le goût des perfumistas ne fait malheureusement pas souvent basculer le cours des meilleures ventes, hélas...)

 

Concernant l’inconvenient de la patte "Andrier" pour Prada, c’’etait plus une interrogation qu’une certitude, et en fait, je conclus plutôt sur l’idée que malgré cela, le parfum est une réussite, et non pas une deception comme les reactions qu’on pu par exemple soulever certains lancements Hermès... Prada a trouvé son identité, et parvient à la faire évoluer pour explorer de nouveaux territoires. Donc oui au parti prix "Infusion à toutes les sauces", même et surtout celle au caramel salé, qui semble tous nous enchanter !

 

Youggo, j’espère que vous avez été victime d’un testeur factice ! sinon, re-essayez calmement, dans un univers olfactivement neutre, je suis sûre qu’il finira par arriver à vos narines.

 

Opium, je n’ai pour l’instant eu le temps et l’envie d’écrire que sur ceux que j’aimais bien, (et vous aussi d’ailleurs ;)) les "nanards" de la rentrée devront attendre un peu...

 

Très bonne journée à toutes et à tous, et merci encore pour votre participation active & qualitative !

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par Youggo, le 7 octobre 2011 à 11:50

Non non, pas de testeur factice chez moi. Je l’ai essayé, en grosses quantités, et dans différents magasins. J’ai un départ très poudré, mais creux (dans le sens vide de toute autre sensation, juste du poudré). Ensuite le départ poudré se dissipe, et là j’ai bien un petit truc un peu sucré/benjoin qui apparait, mais alors c’est vraiment ultra léger.

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trotte

par trotte, le 7 octobre 2011 à 10:34

LA découverte de la rentrée (après la petite déception sur Dahlia Noir que j’attendais au tournant), enfin un Caramel Élégant !
J’ai eu un coup de foudre quasi immédiat lorsque ej ’lai essayé sur peau : d’abord, un léger choc devant l’odeur de caramel, pur, brut, attirante et en même temps un peu étonnante, et puis pfiou d’un coup cette envolée de poudre, de fleurs sensuelles et chic qui élève ce petit morceau de sucre loin, très loin des étals de dragibus cheap, mon Dieu quel bonheur !
Je suis repartie avec un flacon de 30ml dans les bras et j’en arrive au bout, je vais lui rester fidèle -entre autres- cet hiver, j’ai hâte de voir ce qu’il dégage dans un environnement plus froid et sec que l’été indien...
Après j’aime assez peu la pub, je voyais davantage un univers années 20 : le style du flacon a ce petit quelque chose rétro-chic-provocant des belles garçonnes ultra-féminines et grandes gueules, plus que de la blonde pulpeuse faussement mutine avec sa grosse culotte bouffante en satin rose (my point ^^)
En tous cas je dis bravo Prada pour avoir su s’inspirer à profit du monde gourmand et sucré des bonbons pour en tirer un si bel accessoire pour Vraie Femme sans draguer la midinette de lycée...

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par incense, le 7 octobre 2011 à 10:21

Finalement cette rentrée 2011 sauve les meubles...
Ce Candy de Prada est une vraie merveille, et malgré le positionement et le marketing ultra "girly", il passe extrêmement bien sur un garçon, en week-end ou en boite...
Le coté non écoeurant, le "caramel d’église" un peu amer et brulé (oui, la croute que l’on casse avec la cuillère au dessus des crèmes brulées !), le fond toujours ultra classe et impeccable des Prada, en font un vrai MUST HAVE de cette rentrée !!
Essai hasardeux et absolument MAGIQUE.... Un pshiiiiiit d’Ambre Sultan de Lutens SUR un parfumage au Candy... Essayez, vous ne pourrez plus vous en passer !!! (et pourtant je ne suis pas fan des mélanges...)

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Opium

par Opium, le 7 octobre 2011 à 10:14

Bonjour Jeanne, bonjour à toutes et à tous.

 

Encore un beau billet pour un beau parfum : que d’agréables surprises en ce début d’automne...
Comme beaucoup, j’appréhendais la nouvelle sortie d’une marque de qualité qui se colle à une "tarte à la crème" de la parfumerie de mauvais goût qui aurait pu se révéler sacrément "casse gueule" (veuillez me pardonner ces termes, mais ils sont bien imagés) : le glucose. Tout en espérant, comme beaucoup, encore une fois, que la qualité des précédentes sorties serait annonciatrice de la capacité à éviter de se "casser une dent" sur un morceau de parfumerie trop dur et trop sucré. Heureusement, pour une fois, l’intuition a été bonne.

 

Ce caramel mou au beurre salé n’est pas issu d’un paquet bas de gamme de bonbons qui collent aux dents. Il est presque aérien et lacté par le benjoin. Une évolution vers le poudré habituel de la maison et dans des muscs d’un réconfort enfantin pour jeunes adultes en mal de douceurs ne pèche, presque, que par un goût de trop peu. Mais, tant mieux au final, on peut ainsi se resservir sans culpabilité. ;-)

 

On reproche souvent une chose et son contraire à certaines marques (et, moi le premier, bien que cela soit paradoxal) : réécrire toujours la même histoire, comme c’est le cas vis à vis de Jean-Claude Elléna qui file son style autour du même socle de plus en plus ténu. Ou, changer si radicalement de style qu’il n’y en a plus vraiment au sein d’une même marque ; les dernières sorties de Serge Lutens subissent souvent ce reproche.
Je ne cherche en aucun cas à lancer ce type de polémique ici ; surtout pas à l’égard d’une ou de marque(s) ou d’auteur(s) que j’admire pour leur créativité et leur justesse. Je souhaite simplement souligner à quel point nous sommes souvent exigeants (et, à juste titre) à l’égard des meilleurs. Leur réclamant de ne commettre aucun faux pas.
"Rester à la fois soi tout en étant un peu un(e) autre", autrement dit, raconter la suite d’une histoire, un nouveau chapitre, sans désavouer les pages précédemment écrites - conserver une fidélité à son propre stylé sans devenir lassant- , est une tâche si mal aisée, que j’attribue quatre étoiles bien méritées pour la réussite dans l’accomplissement de cette mission quasi impossible.
Prada avec son Candy moelleux comme le sont ses Infusions, différent de celles-ci tout en faisant lien avec elles malgré tout, mérite, de mon humble point de vue, quatre étoiles pour sa justesse et son équilibre.

 

Allez, je vais aller m’ouvrir une boîte de Toffee ! ;-)
Je vous souhaite une belle journée parfumée.
Opium

 

Ps : Jeanne, avec les sorties intéressantes de cette rentrée, cela va être un plaisir de vous lire à nouveau régulièrement. Mais, seriez-vous tentée par une critique des sorties "casse-gueules" "madly" ou tant "l’over dosées" qui ont eu lieu également ? [Mode "mauvais garçon avec de vilaines idées derrière la tête... ON] En même temps, y a-t-il autre chose que des méchancetés à dire sur celles-ci ? ! ^^

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par mitsouko, le 7 octobre 2011 à 10:09

Un ravissant petit bijou que ce Prada Candy ! Je l’adore, il fait dorénavant parti de mes parfums-doudous avec Parfum Initial et l’Instant.
Le caramel y est délicieusement crémeux et pas cariogène du tout. Un gourmand chic, raffiné et tendre. Et je suis assez d’accord avec Carmen concernant l’identité olfactive qu’y gagne Prada.

 

Youggo, je compatis à ton anosmie vis à vis de ce parfum. Ce genre de phénomène m’est déjà arrivé et c’est effectivement désagréable au plus haut point.
Je suis anosmique à L’Instant en edt, alors que l’edp déménage je trouve : curieux non ? Et Ultraviolet, j’arrive à le sentir sur peau uniquement, en me concentrant dessus, nez collé au poignet et en mode sniffage frénétique. o_O

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Youggo

par Youggo, le 7 octobre 2011 à 08:00

Je suis bien embêté pour juger ce nouveau Prada, et me voilà dans l’incapacité de donner mon avis ou de le noter. La raison ? Une anosmie totale à ce parfum. Plusieurs essais, sur touche, sur peau, sur la peau d’autres personnes... et rien. Vide total, néant intergalactique. Je ne sent rien.
C’est bien la première fois que ça m’arrive, et la sensation est plutôt désagréable. :(

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par Troudujol, le 7 octobre 2011 à 08:49

Il m’est arrivé exactement la même chose chez Marionnaud avec Prada Candy... Jusqu’à ce que je réalise que le vapo que j’avais pris sur le présentoir publicitaire à côté des mouillettes portait en tout petit l’étiquette : "Factice"... On ne se moque pas !!!

Bref... Passé ce croustillant détail, j’ai pu tester le jus et mon dieu, comme je l’aime ! Un équilibre parfait avec du caramel et cette note poudrée qui lui donne un petit côté cosmétique de rouge à lèvre, pas rétro pour un sou. Je suis sous le charme. Le flacon, la pub, le visuel, le jus, tout est cohérent et bien pensé. Bravo !

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par Opium, le 7 octobre 2011 à 10:20

Bonjour Youggo.
Une anosmie à certains muscs peut-être...
Un pshitt de Miss Dior Chérie en EDP pour te "réveiller" les narines ? [Mode "Joke" ON]
Ou, un bonbon au caramel au beurre salé mou, ou un Werther’s Original sinon par défaut ?
Bon, j’arrête là mes bêtises, mais certaines anosmies sont vraiment insupportables : une tripotée de muscs pour ma part.
Bonne journée malgré tout. ;-)

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