Bottega Veneta

Très élégant, Bottega Veneta, le chic à l’italienne ! De belles matières, cuiré, boisé, animal, selon moi il pourrait totalement être "unisexe". Après réflexion, les deux autres versions, eau de velours et eau sensuelle, me conviennent plus, j’ai appris à les apprécier à leur juste valeur.
Parfum très qualitatif au demeurant.

Moi je porte l eau sensuelle avec plaisir une amie vient de me l’offrir je l’avais déjà porté et c’est avec plaisir que j ai re basculé dans ce parfum discret certes mais avec une telle présence le chic d’une senteur délicate un sillage sur les vêtements sans être trop entêtant je serais certainement tenté par l’eau de velours... déjà porté le Premier jus de cette maison.

Quelqu’un sait-il si les 6 petits nouveaux dans la collection "Parco Palladiano" sont déjà sortis ou disponibles sous peu ?
Très joli flacon.

Du cuir irrévérencieux de Fahrenheit à celui dandyfié de Gucci Pour Homme, le cuir de Michel Almairac semble pouvoir jouer tous les rôles.

Je le verrais volontiers incarner une Marie-Antoinette espiègle et lumineuse, à la coiffe virevoltante de poudre d’iris et au corset entrelacé.

Bottega Veneta nous plonge dans un univers confortable, moelleux où divers macarons et autres marrons glacés s’invitent à la fête. Une fontaine de chocolat blanc nous convie à y plonger des morceaux d’abricot crémeux. Toutefois, le chocolat n’est jamais gras ni butyrique. Ni même sucré. Il est soyeux, léger comme un souffle lacté, et apporte une juste rondeur.

"Pop !". On vient de sabrer le champagne. Sa pétillance hespéridée réveille délicatement le palais, lui évitant de céder aux péchés de la paresse et de la gourmandise.

Le temps est doux, le crépuscule caresse de ses derniers rayons feutrés une peau délicatement ambrée au salicylate de benzyle. Dans le ciel se mêlent les tons d’un rose ancien, mêlés de parme irisé.

Un patchouli, musqué de cashméran et épaulé d’un cèdre tendre aux allures de poudre de noisette, nous ramène à une terre ferme fleurie d’ionone, rappelant qu’au revers de ce cuir lisse et souple, le toucher y est duveteux.

Bottega Veneta est un cuir poudré, tendrement féminin, qui se fait soie caressante. Même si la filiation à ceux-ci est évidente, il n’a pas la gourmandise d’un Cuir Blond, ni l’encaustique d’un Cuir Ottoman. Il partage toutefois ce même aspect "prune" que Chambre Noire, en moins boisé. Il est riche, enveloppant et pourtant léger, lumineux.

Je le trouve très justement dosé et composé avec brio. Il a l’originalité d’un parfum de niche et l’abord facile d’un mainstream. C’est un petit chef-d’oeuvre signé d’une main de maître, gantée de cuir.

Heureuse de découvrir cette critique ! J’ai découvert ce parfum sur les conseils d’un vendeur d’une boutique Douglas. J’étais au départ réticente, étant focalisée sur les rayonnages où étaient exposés les quelques marques de niches présentes dans la boutique (ELO, Parfums d’empire, Juliet has a gun, Annick Goutal,l’Artisan parfumeur, plusieurs collections exclusives...). Mais pour cet été, je ne trouvais pas mon bonheur (enfin, du moins, hormis les parfums que j’ai déjà...). Et là, de guerre lasse, il m’amène vers cette marque, que j’avais pas encore explorée. Et là, surprise, coup de coeur immédiat ! Le départ vert, le bois chaleureux ensuite (santal ?), et puis curieusement en fond, un accord violette qui tire vers l’anis (genre bonbon blanc de la vieille boîte ancienne dont j’ai omis le nom..). Dans le trajet du retour, un doute : ce coup de coeur était-il judicieux ou mon nez s’était-il compromis du fait de la succession d’essayages ? Arrivée à la maison, je me jette sur l’ordi pour voir si ce site en parle : oh joie ! Oui, et en bien, et en plus je découvre qu’il s’agit d’un cuir ! Ma passion (cf message sur cuir mauresque, craquage du lendemain...). Moment de bonheur parfait.

Bottega Veneta ou l’art de mettre un cuir tressé en flacon !
Hé oui, pour moi la plus belle nouveauté de 2011.
S’il fait penser à Daim Blond par certains aspect dont la douceur du cuir, la comparaison s’arrête là. On ne peut confondre les deux.
Bottega Veneta est plus un cuir fleuri (notes de rose, violette et surtout de patchouli) alors que Daim Blond est plutôt un Cuir musqué sur fonds d’abricot confit, bref assez gourmand.
Olfactivement, la couleur de son lien de cuir lui correspond tout à fait. C’est un parfum de couleur beige rosé qui va aussi bien à une femme qu’à un homme.

Je ne comprenais pas la critique le comparant à Rush qui est tellement chargé en patchouli, mais c’est vrai qu’en y réfléchissant un peu, la comparaison est intéressante. Enfin Rush est bien plus "agressif" (comme son flacon).

William trouve sa tenue médiocre. Ca m’étonne, surtout quand on a la présence du patchouli dans ses notes.
Sur moi il tient très longtemps, du moins dans sa version EDP. Et le flacon est magnifique de sobriété.

Mais Bottega Veneta me fait surtout penser à Cuir Améthyste d’Armani. Tous les deux sont de Michel Almairac (quel Nez !) et reprennent les mêmes notes daim/rose/violette/patchouli.

Mais Bottega Veneta a un énorme avantage par rapport à Cuir Améthyste : il est nettement moins cher et facilement trouvable partout en France.

Mais je serais bien plus triste de voir disparaître Daim Blond (mon chouchou chez Lutens) plutôt que Bottega Veneta bien que les deux soient addictifs.

A l’image de son flacon, je le trouve élégant, sobre et lumineux. C’est toujours un bonheur de passer des premières notes de cuir neuf et souple, légèrement épicées et boisées à celles plus douces de fruits confits. Un ensemble discret et très sensuel. Je suis amoureuse de ce parfum !

Sublime. Beau. Rond. Enveloppant. Captivant.
Un parfum, quoi !

Chère Jeanne Doré,

Tout à fait d’accord avec vous c’est un parfum qui sort du lot des parfums de peau
plats et si légers qu’ils sont en fait inodores.
Il existe dans les trois dilutions.
Je trouve une légère note hespéridée bien agréable dans l’EDT qui est moins poudrée que l’EDP.
Curieusement l’extrait perd à mon sens le poudré pour devenir plus dense en cuir et chypre jasminé tout en gardant ce côté impalpable que vous avez très bien décrit et qui en fait son originalité.
Comparé à Daim blond il n’a pas une composante que je trouve légèrement écoeurante que je ne sais identifier. A mon nez il est plus fin que Rush qui en son temps a été un des choix de T. Ford pour Gucci.

Bonsoir à tous, je vais mettre un peu de Gold de Donna Karan pour aller dormir.