Auparfum

Vi et Armis (anc. East India)

Beaufort London

Opération Découverte
Flacon de Vi et Armis (anc. East India) - Beaufort London
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Les fumées du Darjeeling

par Clara Muller, le 18 décembre 2015

Note du 24 mars - Le nom East India a été changé pour Vi et Armis

Beaufort London est une nouvelle marque de niche créée par le musicien Leo Crabtree, batteur du groupe The Prodigy. La marque se revendique profondément anglaise et inspirée par l’univers de la mer. Son nom est d’ailleurs une référence à l’échelle de Beaufort, créée en 1805 par l’officier de marine Sir Francis Beaufort pour mesurer la vitesse du vent.

Leur première collection, intitulée « Come Hell or High Water », que l’on peut traduire par « qu’il pleuve ou qu’il vente », se compose de trois eaux de parfum : 1805, Coeur de Noir et East India. Parmi cette débauche de notes fumées dans la lignée de Bois d’Ascèse, les épices fumés d’East India retiennent particulièrement l’attention.

Buche carbonisée, chaï fumé, charbon, fumerie d’opium, liquoreux, épicé, autant de mots qui viennent spontanément aux lèvres lorsqu’on découvre pour la première fois le dense et puissant East India. Sa chaleur rêche évoque deux lieux, deux histoires.

Je pense d’abord au film de Wes Anderson, A bord du Darjeeling Limited. Dans une plaine sèche et déserte de l’Inde, le long d’une voie ferrée, trois frères se livrent à un rituel mystique autour d’un grand feu de camp. Quelques écorces d’agrumes finissent de se consumer dans les flammes. De leurs bagages monte l’odeur des épices qu’ils rapporteront en souvenir : la cardamome et le poivre de la côte de Malabar. Ils récitent d’étranges mantras, et à la fumée se mêlent quelques volutes d’encens et d’opium. Voilà pour l’enchevêtrement des notes épicées et fumées de East India.

Puis j’imagine, à plus de 10 000 km de là, le feu de camp d’un groupe de trappeurs, au fin fond d’une forêt de Virginie. Ils partagent un grog, la cigarette à la bouche, tandis que la fumée de bouleau leur pique les yeux et imprègne leurs barbes. C’est le côté brut et viril d’East India.

Après quelques heures, reste parmi les braises qui n’en finissent pas de rougeoyer, un je ne sais quoi d’encore un peu fruité, doublé d’un cuir poivré qui colle à la peau avec une douceur que ne laissait pas soupçonner l’embrasement du départ. Dans la complexité atypique d’East India se cachent pour les aventureux un millier d’images et de paysages.

— 
Eau de parfum 50ml - 130€

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DOMfromBE

par DOMfromBE, le 22 décembre 2015 à 18:11

Bonjour,
Mon échantillon m’est bien parvenu et merci pour cette découverte. Cependant, je préfère ne pas remplir l’autre partie du deal et m’abstenir de commenter.
C’est un voyage, un univers, un choc.
Il ne peut que susciter réaction, émotion, répulsion ou engouement.
Dès lors, c’est un parfum, à mon sens.Mais si loin de mes codes que je ne m’y retrouve pas.

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yoda

par yoda, le 20 décembre 2015 à 12:37

"Never explain, Never complain"

j’ai tenu à avoir, pour ce parfum, la bienveillance d’une mère pour son enfant ... En effet, contre toute attente, le packaging finement étudié d’une Xème nouvelle marque "de niche" d’un Xème petit malin pour une Xème nouvelle boutique "confidentielle" à destination d’un Xème portefeuille se souhaitant different et désireux de le montrer sans le montré , m’a, plus que de coutume, agacé !!!
Puis, mon épouse à eu cette moue et ce recul tout à fait explicite ..... Et mon fils a commencé son avis par : "ne te vexe pas, mais ......" !
Seule ma fille a tout de suite adhéré, mais la crise aiguë de l’adolescence invalide son avis (et toc, c’est moi qui décide ....)
Donc, j’ai porté courageusement "EAST INDIA" deux jours consécutifs .... De la fumée, oui ..... De l’évolution, moindre ..... Du plaisir, non ...... De la gène et de l’autoroute fenêtre ouverte, oui ....... Et pourtant, difficile de tourner la page sur une odeur qui marque effectivement votre pull d’une lancinante odeur de miel et d’alcools "vieux" et charmeurs .....
J’ai presque envie de dire que c’est "le parfum du lendemain" ..... Il est bon, mais demain !
voila ma critique de simple amateur et, si il est toujours plus simple de dire oui ..... Je dis non pour celui ci, tout en sachant que je vais me commander les echantillons de la marque pour aller au fond des choses.
quant à la parfumerie de niche, je pense que Monsieur Corticchiato, pour ne citer que "mon bon génie", peut dormir sur ses deux oreilles et prendre soins de lui.
Merci à la marque et au site, de nous permettre ces essais et cette libre expression.

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Nemeo

par Nemeo, le 19 décembre 2015 à 20:59

Clivant !

Premier contact sur peau et tissus très puissant. Fumé d’abord, animal, puis une grande effluve de curry. Petit à petit, quelques fruits résineux derrière les épices. Des arômes forts, entêtants. Dès le début, j’ai adoré. Dès que je me suis approché d’elle, ma copine a détesté. Elle me disais que je sentais la fumée et ce que transpirent les indiens. Inspiration indienne réussie, certes, mais... un peu trop peut-être ?
De manière prévisible tant il est puissant, j’ai senti des bouffées très régulières au fur et à mesure de la journée. Je les ai même senties jusqu’au soir, ce qui est rare. Cela ne m’a pas gêné, c’était plutôt agréable. au fur et à mesure le parfum s’est assagi, approfondi, se concentrant sur la dominante d’épices.

Un jus très atypique donc ! J’ai adoré sa tenue, son aspect incomparable (à mettre en perspective : je suis plus novices que beaucoup de commentateurs ici, je n’ai pas de parfums de niche auquel le comparer).
Par contre, cela ne plaira clairement pas à tout le monde, porteur comme ses voisins, surtout la première heure.

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Farnesiano

par Farnesiano, le 19 décembre 2015 à 19:26

Chapitre 1. La découverte

Au retour du bureau hier soir, j’avais rendez-vous au café du coin
avec mon adorable colocataire. Une petite enveloppe pour toi, me
dit-il. Il me la tend et aussitôt, sous les bulles de plastique, je
devine l’échantillon. En moi, je ne peux réprimer l’excitation à
l’idée de découvrir un nouveau parfum personnellement adressé.
Mon ami et moi savourions une
bière trappiste quand je me décidai enfin à tester East India en
vaporisant le dos de ma main droite. Sur la gauche, rayonnait encore
un peu du Parfum de Thérèse que j’y avais déposé quelques heures plus
tôt. Le choc fut immédiat : en un instant, j’étais projeté devant un
brasier, un brasier terrible dont la puissance n’avait d’égale que
l’intensité. Quoi donc brûlait ?

Chapitre 2. Divagations

J’y ai cherché l’Inde. En vain. L’Inde est trop vaste. A elle seule,
elle semble un continent et, du Népal à l’océan, on côtoie la Chine, le
Bhoutan, le Bangladesh... J’y ai cherché l’agitation des rues
populaires et populeuses de Calcutta. J’y ai cherché mille couleurs,
mille palais, mille temples, et autant de divinités, aux statues
chatouillées par ces petits singes familiers qui s’ébattent dans les parcs et les
jardins. L’Inde ? Nulle vraie foire aux épices, nul orientalisme brillant et coloré. Je n’y trouvai qu’un feu, un feu qui fut, un incendie éteint, et les restes
épars de bois, meubles, poutres, plancher, pneus cramés ; et cette
armoire à cigarettes devenue cendrier ; et jonchant le sol, quelques
bouteilles de vieux whisky tourbé soufflées par l’explosion qui
précéda l’incendie.

Non, je n’étais pas en Inde mais à East India, ce quartier du port de
Londres, dans ce coin reculé des Docklands où je me suis aventuré
Dieu sait comment, au terme d’une soirée trop arrosée et plus
qu’enfumée. J’ai suivi là des amis de fortune jusque dans ce petit bar
dont l’arrière-salle jouxte l’entrepôt qui a brûlé la semaine
dernière. Le propriétaire à la silhouette qui hésite entre le marin
tatoué et l’ancien rockeur, a tenté vainement d’effacer l’odeur de feu
en brûlant quelques bâtons d’encens. Il s’est joint à nous, séducteur fatigué à qui on ne la refait pas. Et nous avons bu avec lui, et fumé encore, et divagué toute la nuit.

Le lendemain, à l’aube, l’esprit consumé, et oublieux de ma vieille veste de cuir gras et craquelé, je rentrais chez moi, égaré dans le fog et les vapeurs
d’alcool aux relents de cendres refroidies, évoluant cahin-caha,
hagard, épuisé et presque écoeuré de moi-même.

Chapitre 3. Le parfum

Mais, toute honte bue, revenons au parfum.
Une fois passé la claque aux épices, plutôt froides, cardamome et poivre noir caracolant au-delà d’une pointe d’agrumes, on est plongé dans les cendres encore fumantes d’un feu de bois mal éteint, et dans l’encens, le tabac, le cuir. La langue
picote et le palais brûle ; un mal de tête semble s’annoncer en même
temps que point la certitude d’une addiction. Même suffocants, nous
revenons à la peau, victime consentante du parfum. Sans cesse, il se
rappelle à nous, sombre, épais, un peu gras. Puis, au bout de quelques heures, apparaît une fine note de vanille qui voudrait alléger la composition ou du moins l’arrondir. Mais non, le mal est fait : un incendie a eu lieu que nous n’oublierons pas, malgré ou à cause de cet encens trop fort, presque déplacé.

Bien loin des arabesques indiennes, sensuelles et mystiques des Neela
Vermeire, bien loin aussi des voyages merveilleux que nous inspirent Caravelle
épicée et 1697 de Frapin, entre l’Eau du Fier d’Annick Goutal,
l’élégance en moins, et le Bois d’Ascèse de Naomi Goodsir, un bois qui
aurait brûlé non pas en forêt mais en plein coeur de la ville, entre
la noblesse ancestrale du Sahara Noir de Tom ford et la sauvagerie
païenne mais altière, et pleinement assumée, des créations d’ Orto Parisi, il y a place pour ce brutal East India. Je ne le porterai que chez moi, le soir, dans mon intimité. Même si le genre n’est pas ici fondamentalement renouvelé, tout amateur se doit de découvrir cet étrange bois brûlé à la noblesse populaire et sans vulgarité.

Épilogue.

Je ne sais comment ni pourquoi durant toute mon évaluation de ce parfum, les vers d’Apollinaire qui ouvrent La Chanson du Mal-aimé ne me quittèrent pas :

" Un soir de demi-brume à Londres
Un voyou qui ressemblait à
Mon amour vint à ma rencontre
Et le regard qu’il me jeta
Me fit baisser les yeux de honte

Je suivis ce mauvais garçon
Qui sifflotait mains dans les poches
Nous semblions entre les maisons
Onde ouverte de la Mer Rouge
Lui les Hébreux moi Pharaon... "

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par macis, le 22 décembre 2015 à 22:25

Bravissimo Farnesiano !
Votre texte est tout bonnement splendide !
Merci pour cette belle plume.

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par Farnesiano, le 23 décembre 2015 à 12:36

Merci beaucoup, Macis et Vesper. A la lecture des différents commentaires, je constate une constante chez quasiment tous les "testeurs", si j’ose dire : attraction-répulsion ou plus exactement, répulsion-attraction. Des parfums comme celui-ci ne peuvent laisser indifférent. Selon sa sensibilité, chacun appréciera le développement de l’une ou l’autre facette de la création. La brutalité de cet East India crée indubitablement un choc olfactif qui nous oblige à revoir nos modes de perception et d’analyse. C’est donc salutaire. Par exemple, certains avis m’ont éclairé sur la note feuilles de thé fumé qui sous mon nez était écrasée par l’encens, les bois, le cuir. On recherche toujours, et à tort, ce qu’on aime, ce qu’on connait que forcément on découvre plus facilement. Mais l’effort à fournir pour isoler les autres notes ou accords peut se muer en véritable plaisir. Merci encore à Auparfum de nous permettre ces belles aventures dans un réel partage commun.

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par Vesper, le 22 décembre 2015 à 23:57

Farnesiano, vous me donnez la clé.

Je comprends maintenant les épices et le goudron, la fumée et ces idées de liqueurs.
Nous sommes, dans votre version, dans un univers qui colle bien à la brutalité de l’odeur.

Après, je ne suis pas certain qu’il faille tout comprendre pour apprécier un parfum. J’ai aimé East India dès les premiers instants. Mais cette cohérence flatte mon esprit scientifique ^^.

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par Farnesiano, le 23 décembre 2015 à 12:45

Merci, Vesper, " destroy " est vraiment le mot juste. Dans East India, tout semble écrasé. Ce parfum est assez rock finalement.
Bien vu aussi cette note d’orange grillée. En hiver, ma grand’mère posait régulièrement des pelures d’oranges ou de mandarines sur son poêle à charbon. Vous avez ravivé ce souvenir...

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par domik, le 23 décembre 2015 à 17:53

A propos de rock (baissez un peu le son), voici le créateur de la marque... le monsieur derrière la batterie (je reconnais qu’on ne le voit pas beaucoup) https://www.youtube.com/watch?v=VEhZC4vs1Jc

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Nymphomaniac

par Nymphomaniac, le 18 décembre 2015 à 17:45

sous une rasade d’alcool à l’orange salvatrice, le parfum débute de manière asphyxiante, relatant un incendie encore non totalement maîtrisé : braises toujours rougeoyantes, cendres, odeurs d’objets carbonisés encore fumants. Je pense également à l’odeur qui imprégnerait les restes d’un appartement ravagé par les flammes, immédiatement après l’intervention des pompiers : une odeur carbonisée, froide, intense

à la différence de Bois d’ascèse ou Arso, aucune odeur de forêt en feu par ailleurs (pins, cèdres, conifères,...), qui apporterait un aspect résineux voire salvateur : c’est ici le cramé intégral. De même, aucune ambiance "viande fumée", façon Le Labo Patchouli 24 avec son overdose de bois de gaïac.

les épices (cardamone bien distincte) sont également comme carbonisées par l’incendie : East India ne constituerait-il pas, pour l’Inde, un "hommage" aux tanneries ultra-polluantes employant des enfants de moins de 14 ans plutôt qu’aux étals des marchés d’épices ?!

ensuite, et pour quelques heures, j’ai une vague odeur de cuir, compressée avec du tabac premier prix à chiquer, lui-même macérant dans les couches supérieures d’une route récemment goudronnée – quelques flaques de bitume chaudes ci et là. En arrière fond, apparaît également une déplaisante note animale, qui m’évoque la bave de rats (oui, encore), sans doute écrabouillés sur la route, voire carbonisés, eux aussi

après plusieurs heures, le fond est nettement plus doux, quoique toujours cramé ; cela s’apaise progressivement, par la force des choses : la carbonisation globale a laissé place à quelques dépôts de suie odoriférante, desquels s’échappent étrangement (un peu, de loin, et probablement en imagination) les odeurs d’un thé fumant, enrobées de quelques facettes vanillées et un soupçon liquoreuses, sans doute pour conjurer les effets dévastateurs de la combustion initiale

***

autant j’avais trouvé Bois d’ascèse un peu monolithique et "convenu", autant je trouve East India "restrictif" et envahissant. Je ne déteste pas au niveau du sillage – au sens où je préfèrerais nettement sentir cela dans le métro plutôt que La Vie n’est pas belle et ses multiples variations

mais je n’imagine aucun moment propice où je pourrais le porter régulièrement avec plaisir, tel Lonestar Memories dans un genre pas trop éloigné, mais avec un registre et un déploiement bien distincts :
. ni au lever du lit (vomissements assurés) ;
. ni durant la journée (ennui global) ;
. ni le soir (manque de poésie, de nuances, d’étrangeté, incitation au cauchemar, ...)

***

... merci néanmoins pour la découverte !

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par boisderose, le 18 décembre 2015 à 16:58

Master and Commander

Ayant vécu à Londres, c’est l’évocation de la Vieille Angleterre et des grandes traversées vers les Indes Orientales qui m’avait donné envie de tester East India.Et,après tout, Master and Commander est l’un de mes films préférés. Je n’ai réalisé qu’ensuite que c’était une senteur destinée aux gentlemen only, hautement chargée en testostérone.Et à dire vrai plutôt calfat que gentleman.

Un départ brutal, dérangeant, extrêmement pugnace. L’odeur âcre du calfatage, traduite par le goudron de bouleau, m’a sauté au nez et évoque bien, en effet, les fonds de cale des grands voiliers d’autrefois. Cela m’a fait penser au chantier de l’Hermione et rappelé certaines navigations à bord de chalutiers et de vieux gréements. Les odeurs de mazout et de goudron ne font pas forcément bon ménage avec une mer démontée. Ces souvenirs olfactifs ont occulté, pour moi,les aspects épice, thé et whisky.

L’odeur vraiment très forte, presque désagréable, a fait fuir mon mari qui a catégoriquement refusé de l’essayer.Donc pas de test sur peau d’homme.

J’avoue que j’ai scrubé assez rapidement la première fois car je frôlais l’overdose et la nausée. Eh bien le bougre s’est accroché( un seul pschitt) et là je l’ai trouvé plus supportable et assez intéressant.

J’ai quand même effectué un deuxième essai par acquis de conscience. Il m’est apparu cette fois plus facetté, presque fruité et liquoreux, des écorces d"agrumes dans de l’alcool, mais très fugacement. On est loin du christmas pudding tout de même.
L’aspect calfatage est très vite reparu, accompagné cette fois, il est vrai, de bois (le oud ?) et d’une note de transpiration. Les codes virils encore.Il m’est apparu plus chaud, un peu médicinal, un peu tabac.

Cet East India est culotté comme une vieille pipe, très particulier, mais je cale. Sorry, it’s simply not my cup of tea, as thez say. Je ne suis pas sûre d’avoir envie de le sentir sur un homme. Courageuse mais pas téméraire.Qui a dit qu’un parfum devait avant tout sentir bon ? Guy Robert, je crois. MKK, à côté, c’est le jardin des délices.

Disons que ce fut une expérience, à réserver, peut-être, en priorité aux vieux loups de mer. Cet East India est tellement bizarre qu’il en deviendrait presque attachant dans son étrangeté.

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par boisderose, le 18 décembre 2015 à 17:19

et une belle faute d’orthographe en prime, as they say of course !

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Volute

par Volute, le 18 décembre 2015 à 14:51

Hier soir, en ouvrant la boîte aux lettres, je découvre avec enthousiasme un présent offert par Auparfum et Beaufort London. Merci beaucoup. ;-))

A peine le temps de poser mes affaires que j’ai l’envie irrépressible de sentir ce parfum tout de suite et maintenant.

Après une journée de travail, il était réconfortant ce moment fugace et familier de ressentir les notes de citronniers, bergamote et verveine. Je fus surprise par la fulgurance des notes de tête : une seconde.

S’installèrent avec une puissance brutale des notes lourdes cuirées, ciréés, "bitumées" et fumées. C’est sec, brut, opaque voire même suffoquant. Il n’est pas question ici de volutes d’un cigare mais de fumée qui s’échappe de l’insert d’une cheminée. La combustion est lente. Les braises refroidissent. Les cendres de bois et de tabac tapissent l’âtre et le cendrier. L’odeur de tabac froid s’imprègne. Les verres de whisky sont vides et traînent au dessus de la cheminée.

Le feu est éteint et quelques notes de fond subtiles de verveine ...? apparaissent.

East India est chaud comme de la braise et froid comme le tabac.
Le hic, j’aime pas l’odeur de tabac froid ... ;-((

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Sehnsucht nach dem Duft...

par Sehnsucht nach dem Duft..., le 18 décembre 2015 à 12:57

Ma première réaction en vaporisant le parfum sur mon poignet fut : « Oh non, pas ça ! Je n’ai pas envie de ça en ce moment ! » Une forte odeur de cendrier plein de fin de soirée me submergeait, un cendrier, entouré de verres de whisky trainant sur une table basse. Ne fumant plus depuis 5 ans, je n’avais pas envie de sentir cela…
Le nom du parfum, « Est India » m’avait fait voyager dans cette région du monde que je connais très bien et dont j’aime les odeurs … Déception, ce parfum ne m’en évoque aucune ressentie là-bas.
Je m’étais engagé à le porter pour donner un avis nourri sur auparfum, je le vaporise donc comme il se doit en me disant que peut-être son évolution me plaira. J’aime habituellement énormément les parfums boisés et fumés, l’odeur du goudron m’enivre depuis que je suis petit. L’Eau du Fier d’Annick Goutal est un de mes parfums préférés. J’en garde précieusement deux flacons que j’utilise à présent malheureusement avec parcimonie depuis que celui-ci a été retiré du marché. Mais là, je n’accroche pas. Pourquoi ? Le parfum semble lourd, presque caricatural dans son côté fumé. En se calmant sur la peau, il me fait beaucoup penser à l’odeur de l’entrecôte grillée au thym brûlé de la garrigue qui est servie dans une brasserie parisienne que je fréquente. Je sens également une odeur peu subtile de Lapsam Souchong, décevant, car là encore je ne vois pas du tout le rapport avec l’Inde ! Le parfum se calme progressivement et se fait oublier, il reste en fin de journée une vague odeur de feu de cheminée, ou plutôt l’odeur qu’ont les vêtements quand on les fait sécher prés d’un feu de cheminée…
Est-ce à cause de l’idée que j’avais collée à son nom, nom qui m’évoquait tant d’autres senteurs, ou, est-ce à cause de son odeur fumée de cigarette lourde que je ressens, que je n’aime pas ce parfum ? Je ne le sais toujours pas…

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Chanel de Lanvin

par Chanel de Lanvin, le 18 décembre 2015 à 10:53

Je ne pense pas que l’odeur de Goudron,de Barbecue et de Whisky me fasse voyager aux Indes.
L’idée de sortir quelque chose de différent est louable mais portable en est une autre.

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