Terror & Magnificience
Beaufort London
Coup de cœur
- Marque : Beaufort London
- Année : 2020
- Créé par : Pia Long
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Pointu
Prêtre-à-porter
par Clément Paradis, le 19 août 2020
Bienvenue dans les ténèbres.
Beaufort London, la marque fondée par Leo Crabtree, batteur du groupe The Prodigy, délaisse les inspirations shakespeariennes et libertines le temps d’un hommage à Nicholas Hawksmoor, « l’architecte du diable » – et de plusieurs églises baroques à Londres.
Encens sans concession, cette fragrance semble tout droit sortie d’un conclave d’exorcistes : à travers la fumée, un cuir rigide occupe le centre de la scène, noirci encore par le goudron de bouleau. La myrrhe se fait âcre et l’atmosphère humide rend la charpente du parfum crissante, presque acide.
À cet avant-goût du Jugement dernier se mêlent, comme des lumières vacillantes, quelques effluves de la vie londonienne : une poussière d’épices safranées rappelle le caractère cosmopolite de la cité, tandis qu’une bouffée de tabac brun surgie d’un pub mielle la composition.
Diablement séduisant !
Ce parfum fait partie de la sélection de la Box Auparfum#21 – mai/juin 2020
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par kristin, le 22 août 2020 à 14:04
Je connais toute la collection absolument extraordinaire et unique, distribuée chez Sens Unique à Paris. Je porte Fathom V. Mais je n’ai pas du tout apprécié ce dernier opus, sur des notes vues et re-vues.
par Chanel de Lanvin, le 20 août 2020 à 08:59
Bonjour,une belle présentation pour une marque qui me reste à découvrir.
Je ne serai sûrement pas déçu par cet encens.
Adina76
a porté Terror & Magnificience le 23 septembre 2020
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par Adina76, le 23 septembre 2020 à 19:55
Bonjour à tous,
C’est beau le story telling ! En portant Terror & Magnificience, je suis immédiatement transportée ... dans un garage ! Un vieux de la vieille, qui sent le caoutchouc crâmé, les odeurs rustiques et prosaïques d’un quotidien dépourvu de poésie. Enfin, non, il y a certainement une poésie du garage, comme celui du Corniaud où L. De Funès s’agitait comme un beau diable. Disons que je n’y suis pas sensible, surtout que les pneus sont vraiment très brûlés ... j’ai presque l’impression de porter des bleus de travail ! Brr ... c’est sûr : tout un voyage. Mais un voyage qui, contre toute attente, tourne plutôt court, deux heures plus tard, le caoutchouc s’est tellement consumé qu’il n’en reste rien. Mais rien de rien ! Ça c’est étonnant. Du costaud, mais pas longtemps. Bref, à réserver aux moments de blues et d’une certaine nostalgie. Ou si l’on souhaite postuler dans le secteur de la réparation automobile.
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