Auparfum

Un parfum pour grandir encore...

par Brontë, le 30 mai 2014

Pour qui  : Pour moi

Âge : 22 ans

Sexe : Une femme

Budget : 60-100 €

Circuit : Peu importe

Bonjour,

J’ignore par où commencer, alors je vais essayer de vous retracer d’abord mon parcours olfactif.
Enfant, je portais un parfum à la vanille, tout simple. De là me vient peut-être cet amour des parfums chauds, doux, enveloppants, rassurants. "Rond" est un adjectif qui me vient à l’esprit pour définir cette sensation, je ne sais pas vraiment s’il convient.

Adolescente, on m’a offert Lolita Lempicka, je l’ai porté car aimé, mais je n’attachais pas alors de vraie importance au parfum, à la personnalité du parfum.
Et puis, grande pause, où je n’ai plus rien porté. J’ai été en quête de mon parfum.

Et je suis tombée amoureuse, à 18 ans, du Flower by Kenzo. C’est ce parfum que je porte encore aujourd’hui. J’y suis très attachée, il a une forte valeur sentimentale (c’est mon amoureux qui me l’a offert après que je les ai tous deux longtemps désirés - l’amoureux et le parfum), et personnelle (je m’identifie beaucoup au coquelicot, cette fleur tout en paradoxes). J’ai du mal à m’en déprendre, d’ailleurs tout le monde autour de moi l’associe à moi comme une partie de moi à part entière, mon odeur en quelque sorte. Je ne sais donc pas vraiment d’où me vient cette envie d’infidélité ! Je crois que c’est parce que je sens que je change, que je commence tout juste à entr’apercevoir cette femme que je pourrais être.

Alors l’année dernière, en fouillant par moi-même, je tombe sur Poême de Lancôme. Je l’apprécie, je le trouve étonnamment doux sur moi malgré un à priori de parfum riche et capiteux. Pourtant malgré cette belle rencontre quelque chose ne me rend pas pleinement satisfaite - peut-être le parfum est-il trop lumineux, alors que je ne renie pas mes propres zones d’ombre. C’est dur à exprimer. Peut-être trop "dame" encore, aussi...

Mon amoureux porte Burberry Brit for Men, sur sa peau ce parfum prend toute sa note sucrée, douce, gourmande, c’est étonnant, surprenant, et je suis donc très attachée aux parfums sucrés sur les hommes, c’est ce qui me trouble énormément, je trouve cela d’une très grande sensualité.
D’ailleurs, mon dernier gros coup de coeur s’appelle A*Men de Mugler. Que ne donnerais-je pas pour le porter ! Et d’ailleurs, pourquoi pas ?

Je suis intriguée par les parfums hors-normes de Lutens, pourtant je dois confesser ne pas avoir trouvé chaussure à mon pied parmi eux, peut-être qu’ils m’intimident, pourtant j’aime l’originalité qui s’en dégage. Ils sont inattendus.

Pour moi, le parfum est la touche finale, le dernier vêtement, la cerise sur le gâteau, une seconde peau, le seul voile qui vous recouvre encore lorsque vous êtes entièrement nu, il vous habille à lui seul. Je le conçois comme quelque chose qui révèle une partie de vous, plus spécialement la partie cachée.

On dit de moi que je suis une personne qui semble froide et hautaine au premier abord, je crois que cela est dûe à une grande timidité. Je fais preuve de beaucoup de réserve et j’ai du mal à m’ouvrir aux autres avec facilité. Pourtant, j’ai des idées bien arrêtées, j’ai une personnalité bien affirmée. Je crois que je suis une personne ambiguë. Mon mot préféré et l’adjectif qui me définit le mieux. Il paraît que je suis un mélange étonnant de force et de fragilité. De douceur et de violence.

Je suis une blonde aux yeux bleus, à la peau pâle, qui rougit facilement. Une photo de moi n’aiderait probablement pas. mais mes photos peut-être, alors voici mon site, je pense que l’on retrouvera dedans cette "ambiguité" que j’ai du mal à définir, cet entre-deux-eaux, cet “en-eaux-troubles”.
Mes thèmes sont de prédilection sont très tranchés, voire radicaux : les salle de bains et l’intimité des corps à l’intérieur, le sauvage/naturel, et les menstruations (oui, les règles féminines). Je suis un poisson et un oiseau tout à la fois. Et ma figure de style préférée est l’oxymore.

J’espère que vous pourrez m’aider. Je vous remercie d’avance du fond du coeur, vous êtes un beau site, et de belles personnes, qui fréquentez un monde d’invisible et de palpable tout à la fois :)

PS : Ce n’est pas moi sur la photo.

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Brontë

par Brontë, le 17 décembre 2014 à 12:10

Et voilà ! Mon dieu ! Ca y est !
Pour Noël, on m’offre Iris Silver Mist. Je viens de récupérer le flacon cloche gravé à mes initiales (merci Lutens qui m’en a fait cadeau), et je suis en pâmoison de l’avoir enfin en ma possession. J’aime l’appliquer au bouchon, le poser doucement en des endroits choisis, par petites touches mouillées, comme une aquarelliste. Ce parfum est sublime, au sens noble, originel du terme : beauté hors du monde.
Je tiens à dire que je me suis calmée, et que je vais me contenter pour le moment d’alterner entre lui, qui est vraiment un parfum personnel, que je porte pour moi, mon propre plaisir, et Datura noir. ISM pour le sublime, l’intime, l’enfoui, Datura plus accessible, la personnalité sociale, mais étrange et ambiguë tout de même, pour mon côté un peu sorcière. D’ailleurs j’ai résolu mon problème de sillage/tenue : il suffisait de pshitter trois fois au lieu d’une, tout simplement, et je suis enveloppée pour la journée.
Merci encore à vous tous pour votre temps, votre intérêt, et les découvertes fabuleuses que vous m’avez permises. En retour, j’initie, à ma toute petite échelle, mes proches, aux merveilles du parfum et la joie d’en trouver un qui vous correspond.

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Brontë

par Brontë, le 19 novembre 2014 à 18:30

Dear Auparfumistas,

Je viens partager mon désarroi (encore, vous allez me dire, ton enquête est close depuis des mois ma pauvre, et tu nous embêtes !).
Voilà à peine dix jours que je suis revenue vous faire part, suite à vos très nombreuses réponses, de mes impressions sur les parfums que vous m’aviez conseillés. Et voilà donc dix jours que je (re)viens vous lire très régulièrement : critiques, avis, enquêtes, articles... C’est une visite quotidienne sur ce site. Je ne peux même pas laisser de commentaires à chaque fois, cela serait un envahissement supplémentaire de ma part je vous le garantis. De fil en aiguille je suis retombée dans le piège et la frénésie de la découverte. J’ai envie de sentir de nouvelles choses, et je dois bien me rendre à l’évidence ; mes hésitations et mes tests le montrent, tout comme, déjà, mes envies d’infidélité à Datura noir : je n’ai pas encore trouvé "mon" parfum. J’en ai découvert et aimés de nouveaux, ça c’est certain. Mais comment faites-vous ?

Je viens de reprendre note de tous les parfums listés dans la conversation ci-dessous. Il y en a une cinquantaine. J’ai envie de tous les réessayer. Oui, comment faites-vous, savez-vous à coup sûr, en débouchant un flacon, que ce sera celui-là ? Pourquoi y a-t-il autant d’odeurs que j’aime à la fois ? Je n’arrive pas à être fixée, et tous vos mots, tout le foisonnement de ce site est entêtant.
C’est une mine d’or. Et il y a trop de pépites pour une novice comme moi. Je me sens toute petite ! De lien en lien, je suis charmée par des descriptions, des coups de coeur, et j’envie sincèrement, vraiment, ceux qui ont finalement trouvé leur fragrance suite à vos précieux conseils.

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par , le 19 novembre 2014 à 18:46

Je ne vais pas m’avancer à répondre au nom de tout le monde mais en tant que relative novice dans le monde du parfum, qui pensait encore il y a un peu plus d’un an qu’il était possible d’avoir "son" parfum (ou un par saison comme ma maman) je peux vous dire que c’est un virus qui s’ attrape. Plus on apprend à connaître les parfums plus on sort du "ourf j’aime pas" à la première bouffée (comme je vois encore mes amis faire... j’ai envie de leur dire "mezencore ? Laissez le évoluer, analysez le !") Et tout parfum devient potentiellement intéressant, au moins à sentir et à connaître. Fatalement, cela mène à plus de parfums que l’on sait apprécier. Sans les acheter tous, si en plus on a un petit côté collectionneur, ou passionné d’histoire, je vous laisse imaginer ce qui finit par se passer...

Si vous avez relativement les moyens, je vous encourage à continuer vos découvertes, et à ne pas hésiter à vous offrir un troisième, quatrième ou autre coup de coeur. Profitez des ventes sur internet, des occasions, decants, flacons à moitié vides, ventes privées et bons de réduction.
Sans devenir boulimique de l’achat, ce sont des moyens qui peuvent vous permettre d’assouvir ces envies.
Et si vous faites une erreur de parcours, qui finalement ne vous plaît pas, vous pourrez toujours le revendre par les mêmes méthodes ^^

... bref vous êtes fichue, mais c’est bon.

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par Brontë, le 19 novembre 2014 à 18:52

Chère erszébet (Bathory ?), ta réponse m’a fait rire de bon coeur, tout comme celle de ce matin à propos du layering : je me suis rendue compte d’à quel point j’étais fichue, effectivement. J’ai le virus. Et voilà pour Noël je n’imagine pas ne pas commander Iris Silver Mist et peut-être Carnal Flower. Je suis d’autant plus foutue que je suis une étudiante au budget limité, vivant sur Paris. Autant balancer une abeille au milieu de confitures. Merci de ton amitié :)

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par Anna, le 19 novembre 2014 à 19:51

Je ne peux pas parler comment ça se passe chez des autres parfumistas. Je’essaye de limiter mon budget parfumesque au raisonnable.
Pour moi les critères des achats sont selon l’envie, mais je n’achète pas des parfums qui ont une faible (au décevante) tenue sur moi. Ils doivent rester fidèles à ce qu’ils sont au départ et se marier convenablement avec ma peau aussi. Ensuite, je dois réfléchir si je suis capable les supporter au plus long terme, plusieurs jours de suite etc. Je les essaye plusieurs fois avant d’acheter.
Pour le moment, grâce aux ce règles simples, mon addiction est gérable.
Le seul et unique achat impulsif que je n’ai pas regretté s’est passé il y a presque 20 ans. Tout les autres, et il y en a eu beaucoup, étaient un désastre. Ils ont terminés chez les amis qui ne sont pas aussi difficiles au exigeants que moi, ceux qui se contentent de sentir bon.
Je ne sais pas si je vous aide...

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par Anna, le 19 novembre 2014 à 20:19

PS : Quand j’étais étudiante, j’achetais environs 1 bouteille par ans au tout les 10 mois. 2 à 4 pshits par jour. Je me parfumais tout les jours, le matin. La tenue de cet parfum était irréprochable.

De ceux que vous aimez, Carna Flowerl est de loin le plus puissent et le plus stable. Disons que son rendement est intéressant. Vous êtes parfumée une journée entière. A cet rythme 100 ml durera environ un an.
Datura Noir(au ISM) aura besoin de retouches au long de la journée, ça veut dire se parfumer 2 à 3 fois par jour. Et ça fait 3 à 5 flacons de 50 ml par an.

L’avantage de cette monogamie est que tout vos vêtements sentent votre parfum, souvent meme après lavage. Pour vos proches, vous sentez VOUS et pas le parfum.
L’inconvénient c’est que vous sentez votre parfum environs 10 à 20 minutes max chaque fois quand vous vous parfumez.

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par , le 19 novembre 2014 à 20:34

Oui, les dangers de la monogamie parfumesque... Lycéenne je portais Lolita Lempicka tous les jours. A la fin je ne le sentait plus et y allais donc très fort, j’en ai honte avec le recul d’autant qu’on était au moins cinq à le porter dans la classe !

C’est pourquoi pour ne pas tomber dans l’achat d’un flacon par mois, je crois qu’Anna a raison de vous conseiller d’être sûre de vous avant d’acheter, mais si vous arrivez a vous contenir, deux ou trois parfums pour alterner c’est un bon compris, vous aurez l’identité olfactive sans avoir la lassitude. Le mieux c’est de prendre du temps pour ne pas céder à l’excitation de la découverte d’un nouveau monde !

Bon courage (et pardon par réflexe je vous vouvoie ici puisque c’est l’usage, mais en vrai le tutoiement me vient plus naturellement !)

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par Brontë, le 19 novembre 2014 à 21:20

Mais j’adore être tutoyée ;)
Je vous remercie de partager vos expériences toutes les deux, Anna et erszébet. J’aimerais commencer à acquérir des parfums qui ont provoqué une émotion chez moi. C’est le cas de Datura noir ou d’Iris Silver Mist. Ce que j’aime chez le premier c’est qu’il me donne la sensation de n’être jamais tout à fait le même tout le temps, c’est un aspect différent qui ressort à chaque fois. J’ai fini par l’acquérir en raison d’un coup de fusil très intéressant chez Mar***d auquel la pintade que je suis n’a pas su résister (-25%). Mais c’est vrai que c’était un achat impulsif compte tenu du fait que je le savais assez volatil sur ma peau.
Ainsi vous me conseillez de continuer à explorer et d’être parcimonieuse dans mes achats tout de même afin de choisir soigneusement.

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Brontë

par Brontë, le 17 novembre 2014 à 10:54

Layering.
Aujourd’hui timidement j’expérimente : deux pshitts de Datura noir dans le cou, un pshitt de Carnal Flower en nuage au travers duquel je passe.

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Brontë

par Brontë, le 9 novembre 2014 à 12:37

Bonjour à toute la communauté d’Auparfum, ainsi qu’à tous ceux d’entre vous qui aviez pris de votre temps à la fin du printemps pour m’aider à trouver une nouvelle fragrance pour remplacer mon FloverByKenzo !
Je reviens vers vous après des mois d’absence, parce que j’avais le très vif désir de vous faire un retour sur toutes ces merveilleuses expériences olfactives que vous m’avez permis :) J’ai pris le temps d’explorer, de tester, d’aimer, de désaimer, de revenir à Flower, de constater que je l’aime profondément mais qu’il appartient à l’adolescente que j’étais (et je suis maintenant une jeune adulte). J’ai pris toute la mesure de mon envie de changement, qui correspondant à un besoin, en fait.
Tout d’abord je tiens à m’excuser de mon silence, sachez cependant qu’il a toujours été prévu que je revienne vers vous quand j’aurais un peu dépassé ce tourbillon de nouveautés. Grâce à vous j’ai pénétré le monde du parfum et toute sa complexité et je suis devenue fan de la signature olfactive comme subtilité. Je fuis les Sephora, refuse de faire confiance à leur vendeurs, préfère explorer par moi-même et ne faire confiance qu’à mon nez.
Bref. Excusez-moi je digresse. Voilà donc mon compte-rendu.

Mon premier coup de coeur cet été a été pour Dries Van Noten de Frédéric Malle. J’en aimais l’odeur chaude de lait sucré aux épices et de spéculos fondant dans la tasse. Je retournais régulièrement à la seule boutique de ma petite ville provinciale qui le proposait et repartais chaque fois avec une vaporisation sur le poignet qui me faisait presque gémir quand je la sentais, avec envie de me lécher le bras, voire de le dévorer.
Alors j’ai pris le taureau par les cornes, et j’ai demandé directement auprès des boutiques Malle un lot d’échantillons. Pour faire bonne mesure, et parce que je suis absolument fascinée par la tubéreuse, je décide de commander également Carnal Flower pour lui redonner une chance, quoi que dans cette même boutique sa verdeur, sa verve, son croquant presque, comme des tiges de fleurs d’où s’égoutterait une sève épaisse et blanche, m’ait repoussée car pas assez enveloppante.
Je reçois mes échantillons. Et là toutes les valeurs s’inversent. Dries sèche sur ma peau en ne laissant pas le moindre aucun sillage, le fond du parfum se révèle très "cocotte" et banal, il empeste, je n’y retrouve plus ce que j’y avais trouvé avant, je n’ai plus qu’une envie en le portant, me laver absolument. Je ne comprends pas comment j’ai pu l’aimer, je n’y trouve plus aucune des sensations divines que j’avais cru trouver alors, je crois même m’être trompée.
Dépitée, je teste Carnal Flower. Et là, c’est le choc.
Oh oui, cette nuance verte est toujours là, mais cette fois je perçois le côté laiteux de la sève, et puis, très vite, la tubéreuse se réveille, indolente, sensuelle, charnelle, chaude, enveloppante, onctueuse, comme un baume. Je suis couverte de compliments avec ce parfum, mon sillage me vaut des remarques, je me love dedans moi-même, et mon amoureux l’affectionne beaucoup. Je ne porte plus que lui de tout l’été, enthousiasmée, je commande de nouveaux échantillons une fois le mien terminé.
Carnal Flower.
Ce sera celui-là.

Mais alors qu’est-ce qui m’a pris ? Mais qu’est-ce qui m’a pris de tester en concrete Iris Silver Mist de Lutens ? Suis-je désespérément schizophrène ? Mon dieu ce parfum m’a transportée, j’y ai vu un frère ! J’ai été émue bien plus que je ne pourrais l’exprimer. Dragée, iris, carotte râpée crue, odeur des cheveux de mon compagnon lors de notre première rencontre, rouge à lèvres épais, boîte de bonbons à la violette de ma grand-mère, ceux qu’elle glissait sous ma langue et qui étaient durs et que je devais croquer, et ne rien dire à mon père, ceux qu’elle comparait à de petits oeufs d’oiseau minuscule... Ce parfum est une révélation, je crois y voir surgir des impressions gravées de manière extrêmement intime en moi. C’est un parfum magnifique, complexe, mélancolique, et en même temps porteur d’espoir, un parfum beau et triste. Sublime dans le plus pur sens du mot.

Alors je reviens vers vous, perdue, déboussolée, ne sachant plus qui je suis, qui invoquer, à quel saint me vouer. Carnal Flower ? Iris Silver Mist ?

On ne fait pas plus antithétique !
Peut-on avoir (peut-on être) deux parfums ?

Amicalement,

Brontë

PS/ Et encore... j’aime aussi "Datura noir".

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par Calygo, le 9 novembre 2014 à 12:56

Offrez-vous en un maintenant, et attendez noël pour vous faire offrir les deux autres...( :

J’aime beaucoup vos trois choix, ce sont des parfums que j’adore également.

Je possède actuellement Datura Noir et je vais me faire offrir Carnal Flower et Iris Silver Mist entre autre à noël (Lys Méditerranée et Rahät Loukoum également je l’espère) donc si vous le pouvez faites comme ça, ça vous évitera des choix cornéliens. ;)

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par Anna, le 9 novembre 2014 à 14:56

Chère Brontë, merci pour cette conclusion. Quand on a suivi une quette comme la votre, avoir le résultat fait plaisir. C’est comme une mini-série parfumesque.
Vos choix sont des parfums étonnants. Choisir entre Carnal est ISM est impossible ! Je le veux tout les deux moi aussi (et pas que eux) ! Il s’agit de 2 univers, ils ne sont pas comparables. Comme comparer des pommes avec des avions.
J’ai été olfactivement monogame pendant des années. Maintenant, je les porte selon le besoin, l’envie, l’état d’âme. J’ai un harem (de parfums seulement et malheureusement, arrêtez vos imaginations débordantes :-D)qui grandit et un favori, celui qui ne me déçoit jamais. Il est toujours si parfait.
Avoir 2 au 3 pour jongler avec, c’est vraiment ce que se rapproche le plus à la monogamie pour un auparfumista.

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par Jeanne Doré, le 9 novembre 2014 à 18:34

Bonsoir Brontë,

Merci beaucoup pour ce retour, même tardif, c’était important de prendre votre temps !
C’est très gratifiant et revalorisant pour tous les internautes qui participent à "en quête de parfum" de pouvoir lire un tel compte rendu.
Et pour répondre à votre interrogation, oui, je dirai que vous avez le droit d’avoir "deux parfums", voire trois.... Quand on les aime comme vous semblez les aimer, je pense que c’est permis :)

Bonne soirée
Jeanne

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par Brontë, le 9 novembre 2014 à 20:33

Bonsoir Calygo, Jeanne, Anna, merci de vos réponses :)

Mais écoutez c’est moi qui vous suis reconnaissante, vos conseils ont été tellement personnalisés que c’est tout de même bien normal de vous retourner la politesse et de rendre compte de mes pérégrinations.

Effectivement, j’avais bien prévu de commander au Père Noël l’un de ces deux trésors, si ce n’est les deux, car mon porte-monnaie ne me permet pas vraiment de les acheter maintenant.
Mais voyez-vous, je ne sais pas, quelque chose me retient, si j’aime ces deux parfums aussi différents l’un de l’autre, ne serait-ce pas signe que je m’initie et découvre plus que d’avoir trouvé chaussure à mon pied ?

Autre chose : trois personnes différentes m’ont quand même dit que je sentais le monoï avec Carnal Flower, c’est un peu déprimant vu le prix du flacon. Et mon amoureux n’aime pas ISM, trop bizarre pour lui.

Tout cela me fait même douter de ce que je cherche (oui, je suis une personne à problèmes...) ou de ce qu’il me faut —’

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par Calygo, le 9 novembre 2014 à 20:54

Si je me souviens bien il y a de la noix de coco dans Carnal, coco+tubéreuse si je dis pas de bêtises ça fait un effet monoï, c’est la même chose dans Datura Noir (on me dit souvent qu’il sent le monoï)...

Après je ne trouve pas vraiment ça réducteur, ça donne un effet chaud et lumineux au parfum sans non plus faire huile solaire.

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par Anna, le 9 novembre 2014 à 23:54

C’est exactement cet note de impression de monoï qui me frêne de acheter Carnal. C’est un peu trop gourmand , je n’ai pas de meilleure définition...C’est incroyable à quel point la tubéreuse peut-être crémeuse, ajoutez la noix de coco et ylang-ylang et c’est parti.
Je cherche des poux mais ma partie préféré est de loin cette verdure juteuse que je la souhaiterais encore plus crispante et tranchante.
Et Datura est pour moi une crème divine que une amie proche porte à merveille. Quel bonheur. Le lien entre les deux est indéniable.
Et c’est décevant, même blessant, quand notre douce moitié n’aime pas un parfum chéri.

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par Thelittlebox, le 10 novembre 2014 à 11:51

Bonjour Brontë

Quel plaisir d’avoir un retour sur une enquête de parfum, rien que pour cela un énorme merci !

J’aime beaucoup votre récit sur Malle qui illustre bien la nécessité du test sur peau et de prendre du temps. Je fais régulièrement face à ce genre de situations passant de quelque chose que je pense aimer à quelque chose que je n’aime pas. Et par bonheur, ça fonctionne aussi dans l’autre sens.

Bref, prenez les deux, un maintenant, un plus tard pour que ça puisse coller financièrement. Comme en parle très bien Anna, selon votre état, vous aurez envie de l’un ou de l’autre.

Merci beaucoup pour votre retour
Thelittlebox.

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Arpège

par Arpège, le 8 juin 2014 à 09:59

Bronte, (Emily) bonjour !

Tout d’abord, je crois que vous recherchez un parfum dans la famille d’hypnotic poison, même si je vous verrais bien avec Rousse de Lutens qui n’a rien a voir (compote de pommes chaude cannelle).

J’ai eu une grand emotion en decouvrant Rousse.

Testez le sur votre peau laiteuse, ca devrait vraiment etre superbe.

sinon je pense a Amour Kenzo, qui est dans la famille de Hypnotic Poison en plus doux.

La on est dans des notes riz au lait avec de l’encens, amande. Un parfum qui a une belle construction et un cote mysterieux.
Donc bien un parfum lacte, avec un fond amande encens. Selon les peaux, il peut se montrer discret ou vraiment present.

Flower est un parfum retro rose-violette floral avec du musc.

Vos proches vous ont identifiee a cette fragrance, ce n’est pas pour rien. Votre image colle a ce que le parfum transmet.
Alors dans cet esprit de musc et en quittant le territoire de la rose/violette, je vous conseillerais d’aller sentir LA PANTHERE de Cartier et d’attendre qu’elle se revele autour de vous. Laissez lui la journee. Testez sur peau et vos vetements. La peau fait vivre la Panthere.

Flower est un parfum poudre et d’esprit vintage.
Avez-vous déjà pense a Iris Silver Mist de Serge Lutens ? Ici on est sur Iris somptueux, tactile et la terre.

On a tous une perception differente mais ce parfum divin evoque une terre magique ou transparait la lumiere. L’iris se deploit. Il peut sembler froid mais ce n’est qu’une apparence.

L’iris sort de terre (la perception est saisissante) et prend vie en pleine lumiere. La aussi, testez sur votre peau.

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par Brontë, le 9 juin 2014 à 17:13

Bonjour Arpège, merci pour ce très joli message à la réponse bien argumentée. J’ai vraiment apprécié de vous lire et je tenais à vous le dire :) J’ajoute à ma sélection vos conseils : vous m’avez donné envie de tester Rousse ! Iris Silver Mist m’a été conseillé plusieurs fois ici, j’essaierai donc, promis. Sinon, La Panthère me fait peur de nom... Je suis bien loin d’être une panthère et craint de ne pouvoir m’identifier (oui, j’avoue, le nom a clairement son importance). Mais je n’exclue rien et testerai aussi !

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par Arpège, le 9 juin 2014 à 20:49

Merci beaucoup, je suis tres tres touchee par ces mots.

La Panthere ne doit pas vous effrayer : elle feule en douceur et se revele sans jamais se montrer un parfum tonitruant et tapageur.

Loin de la.
J’ai eu la chance qu’on me conseille de ne pas m’en faire une idee auparavant, basee sur son nom ou d’après les temoignages. De tout oublier ce que j’avais pu lire et de DECOUVRIR.

De vaporiser sur moi et d’attendre la manifestation.

La Panthere avancera doucement, n’attendez pas un parfum fort ! Il est puissant par son traitement, son rendu de doux pelage animal chauffe au soleil, un musc magnifique. Il porte en Lui l’heritage de parfums anciens chypres mais avec une "patte" moderne et pourtant, il fait parfaitement le lien avec le passe de la parfumerie.
C’est comme un charme. Ca opere lentement.
Comme si elle prenait "corps" petit a petit. Et ca tient sans l’agressivite du fauve !

On se sent enveloppe(e). Et il est addictif. Rassurant. Apaisant. Mon flacon 30 ml vapo a ete siphone en 10 jours par ma propre personne. Besoin de pschitter !!!!

Il faut se laisser apprivoiser par cette Panthere. Et attendre les reactions autour de Vous.

J’ai hate d’avoir vos ressentis !

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par Anna, le 10 juin 2014 à 02:08

C’était en 6 jours, chère Arpège. Un record absolu...mais elle est absolument et irrévocablement addictive.

Sinon, je vais vous suggérer qqch pas trop difficile a trouver. Je vois que on vous envoie vers les parfums de niche qui souvent demandent un portefeuille profond au au moins pas mal de logistique pour les trouver.

Sensuous Noir d’Estee Lauder.
Son grand frère Sensuous est un superbe boisé-épicé, qui a plus que mérité son article est l’intérêt de nous tous. Je l’adore, mais il n’est pas vanillé et poudré. Il est assez sec. Alors, c’est probablement pas pour vous, même s’il mérite largement un coup du nez.
Sensouous Noir en question, est fleuri au départ et épicé et vanillé a souhait. Un bel équilibre entre poudre, épices est vanille avec une petite touche du miel bien au fond. Sans aucun haut du cœur. Très féminin, adulte, tout en élégance. Le fond est boisé.

Sur la peau, n’hésitez pas, vous ne le regretterez pas, promis.

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grand'ourse

par grand’ourse, le 4 juin 2014 à 16:35

bonjour Brontë,
à vous lire, je dirais comme ça Santal blanc (Lutens), L’instant magic (Guerlain), For Her (Narciso Rodriguez), L’air de rien (Miller Harris), Ultraviolet (Rabanne), Musc Ravageur (Malle) ou Manoumalia (les Nez).
Bonne recherche !

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Brontë

par Brontë, le 4 juin 2014 à 14:46

Je reviens partager avec vous une sorte d’illumination : nous parlions de feu, d’épices, de lait, de chaud froid, d’onctuosité et de fondant, tout en gardant un certain caractère ... Et tout d’un coup la connexion s’est faite dans ma tête : ce sont là les idées que j’associe très personnellement à la couleur de cheveux roux. Je rêverais d’être rousse ! Adolescente j’ai même fait quelques tentatives. Rousse, Pour avoir un teint de porcelaine, avec des tâches de rousseur comme des éclats de biscuits flottant sur le lait, et une odeur de pain d’épices associée à une chevelure de feu.
Je vois que Lutens propose "Rousse", croyez-vous que je peux retrouver cela dans ce parfum ? Plus généralement, y a-t-il des Lutens onctueux, lactés, qui répondraient un peu à cette description ?
(j’avoue que cette marque me fascine un peu...)

En tout cas j’ajoute sans hésitation à ma liste Etra d’Etro, Lumière Blanche (peut être plus "blond", comme moi ?) et Poivre Piquant, et ne peux que déplorer la disparition du Feu d’Issey !

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par Youggo, le 4 juin 2014 à 15:34

Rousse n’est pas très laiteux ni doux comme parfum. Par contre l’association lait/biscuit/pain d’épice me fait immédiatement penser au parfum Dries Van Noten de chez Frédéric Malle ! C’est très exactement ça, le petit beur trempé dans le lait, avec un côté spéculos craquant en plus. Ça pourrait coller.

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par Youggo, le 4 juin 2014 à 15:35

(Mon dieu, j’ai vraiment écrit "petit beur" là ? Ça fait limite raciste mon truc là. La honte... )

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par Solance, le 4 juin 2014 à 17:39

Bonjour Bronte,

Chez Lutens, je ne connais pas bien Rousse mais je crois savoir que la cannelle prédomine dans ce jus, une cannelle un peu cuiree. Par contre je pense spontanément à Jeux de peau ou à Santal majuscule chez Lutens, proches. Le pain d epices, la brioche grillee, lactee, une fragrance très originale, douce et gourmande, personnellement j adore et je trouve que rien ne ressemble à ces parfums là...

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par Brontë, le 5 juin 2014 à 18:56

Bonsoir Solance !
Je m’adresse plus particulièrement à vous puisque vous m’avez reconseillé Jeux de Peau de Lutens. Je partage donc mon désarroi : après l’avoir testé hier, je suis si déçue, si déçue... de ne pas l’avoir aimé ! Après l’avoir pshitté sur mouillette, presque religieusement tant j’en attendais beaucoup, j’ai détourné violemment la tête à la première inspiration. Tout ce qui m’avait déplut en Womanity était concentré la, en plus fort. Une odeur de grillé qui me donne instantanément envie d’air pur et neutre. J’y reviens, et même rejet, je ne parviens pas à dépasser ce coup de poing olfactif de la première impression. Je ne peux que saluer le parti pris radical que semble offrir chacun des Lutens, mais celui la, je ne peux pas. Je suis attristée. J’aurais tellement aimé qu’il me convienne...!
Neanmoins... Après avoir pris une petite pause, j’ai décidé de ressentir Poême" de Lancôme. Il me semble avoir lu qu’il y a de la tubéreuse dedans... Et cette plante m’attire de plus en plus ! Je la retrouve dans Hypnotic Poison, et j’ai l’impression qu’elle renferme ce côté doux mais vénéneux que je recherche...
Aussi ai-je réclamé Datura Noir à la vendeuse et j’en possède donc un échantillon que je compte retester sur moi. Ce parfum m’avait troublée mais j’avais cru le sentir virer sur ma peau : j’aimerais lui donner une seconde chance.
Il me tarde d’essayer les Frédéric Malle que vous tous m’avez recommandés ! Particulièrement Carnal Flower.
Ah, j’y pense, mais apparemment pas de Bois Farine chez l’Artisan Parfumeur : j’ai fait plusieurs points de vente sans parvenir a le trouver :(

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par lucasdries, le 5 juin 2014 à 20:10

Avez eu l’occasion de sentir le Do Son que certains vous avaient, je crois conseillé ? de Diptyque. MOi je trouve qu’il colle bien à votre univers, il est doux, permet sans problème de "grandir encore", il tient bien, et il a ce côté un peu ambigu de la tubéreuse sous un nuage d’innocence. Très naturel dans son rendu, il me semble qu’il risque moins le côté écoeurant ou coup de poings de vos derniers essais. Enfin, peut-être, ça dépend des peaux. Bonne chasse !

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par Brontë, le 5 juin 2014 à 21:48

Je comptais le réessayer sur peau, j’avoue l’avoir essayé mais ne pas m’en souvenir, dans mon élan j’ai essayé beaucoup de choses sans peut être prendre assez de temps :)

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par lucasdries, le 5 juin 2014 à 22:59

faute avouée à demi-pardonnée ! :-)

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par Nymphomaniac, le 5 juin 2014 à 22:02

Je suis comme toi, je ne peux pas aimer ce chef d’oeuvre qu’est Jeux de peau ( /*).

Il m’évoque en effet un cake aux épices industriel qui vient d’être réchauffé au micro-ondes, nappé de SUCRE caramélisé/brûlé encore chaud qui tombe, et baigné dans une flaque de lait caillé froid, elle même enrichie en boules de glace de beurre ranci – et qui vont alors fondre jusqu’au bout du bout du (assez long) drydown ! Quelques (légers) sprays d’urine de chat ont également été projetés pour faire resplendire le tout ; dans ma campagne natale profonde, une vieille dame était entourée d’une bonne douzaine de chats et outre l’odeur de rance, ça embaumait la pisse chez elle, car ces derniers devaient uriner un peu partout, y compris sur elle je crois. Il y a un léger rappel de cela dans le parfum, mais ce n’est pas cette dimension (non criarde ici) qui me gêne le plus.

Avec Carnal Flower****, le contrechoc va constituer une délivrance globale, c’est sûr. Néanmoins, ça ne me semble pas correspondre à ton univers. Carnal est le parfum de la lumière, du soleil chaud, etc. et ton univers en est encore loin. Peut-être dois-tu pratiquer une forme de "layering" : un spray de Carnal Flower entre tes seins, 1 spray de M/Mink sous chaque aisselle (autant utiliser à bon escient le produit), et 4 sprays de Balmain Carbone dans le cou .

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par Solance, le 6 juin 2014 à 00:28

Bronte, c’est étonnant que vous compariez Jeux de peau à Womanity, qui à mon sens ne rentrent pas du tout dans la même catégorie de parfums... W. ne possède pas du tout le côté gourmand de JdP, je le trouve plutôt dérangeant et salé ( et sale)... Mais JdP étant un parfum très particulier, je peux comprendre que vous n’accrochiez pas...

Il ne faut pas être triste, il vous reste plein de pepites lutensiennes à découvrir... Personnellement, je sens très peu la tubereuse dans Datura Noir, l’amande domine largement et DN est très (trop) discret sur ma peau. La tubereuse est bien plus expressive et solaire dans Fleurs d’Oranger anset plus audacieuse et pimpante dans Tubereuse Criminelle...

Et dans Poème, je crois qu’il y a plus de Datura que de tubereuse , et je perçois la Datura comme une fragrance amandee. Si c’est le type de notes que vous recherchez (l’amande), avez-vous tenté Louve de Lutens ? Bien à vous.

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Brontë

par Brontë, le 4 juin 2014 à 13:52

Bonjour erszébet, merci de votre retour. Je ne recherche peut-être pas nécessairement quelque chose "à des années lumières" de mon travail photographique, mais je pense que se concentrer juste sur ce qu’il peut avoir de violent voire choquant parfois, en oubliant ce que certains ont qualifié de mélancolie et de douceur, n’est effectivement pas ce que je recherche. Comme le disait Jeanne, j’avais posté mon site pour étayer un peu mon portrait, à titre indicatif.
Je remarque que vous et corto maltese me proposez beaucoup de vanille, voire de rhum : j’ai un peu peur de l’effet "pâte à crêpe" que cela peut donner. J’aime les parfums complexes dans lesquels on ne devine pas les composants, où l’on se laisse porter et surprendre, or la vanille me parait très reconnaissable et évidente. De plus, j’ai indiqué que j’avais porté une essence de vanille, certes, mais cela remonte à une époque ou je n’étais qu’une petite fille qui ne s’intéressait pas encore aux parfums.
Neanmoins, je rajoute très volontiers vos propositions à tous les deux sur ma liste, de même que celles d’Anna :)

Youggo, votre description de feu couvant sous le lait, ou de lait aux épices, qui n’exclut pas le côté vénéneux que j’avais cru remarquer dans certaines compositions entêtantes mais douces sur peau comme Hypnotic Poison ou Datura noir, me fait envie. Je crois m’y reconnaître vraiment :) Il me tarde d’essayer vos propositions.

Merci beaucoup à vous !

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par Babouboba, le 4 juin 2014 à 14:16

Bonjour,
Je suis la discussion depuis le début et je me permets d’intervenir humblement, car en évoquant un parfum lacté, un jeu de chaud-froid, une odeur douce et apaisante, et voyant youggo suggérer Le Feu et Etra d’Etro, 2 parfums que j’adore, un autre de mes chouchous me vient directement, il s’agit de Lumière Blanche d’Olfactive Studio. Un parfum cocon et spirituel, confortable et doux, discret et présent à la fois, pas si innocent...

Voici le descriptif de la marque :
Parfum doux et enveloppant, Lumière Blanche est un cocon rassurant, entre douceur lactée et épices froides. Il évoque la chaleur écrasante d’un soleil au zénith, qui efface les couleurs pour ne laisser qu’un blanc aveuglant, et étonne par sa fraîcheur épicée.
Pour le parfumeur créateur, c’est “ Un accord chaud-froid pour un parfum tout en contraste ”, une envolée lumineuse et fraîche, puis une douceur crémeuse et une signature affirmée,chaleureuse et sensuelle.
PARFUMEUR : SIDONIE LANCESSEUR @ ROBERTET
NOTES DE TÊTE :
Cardamome
Badiane
Cannelle
NOTES DE CŒUR :
Iris
Lait d’amande
Bois de Cashmere
NOTES DE FOND :
Cèdre
Santal
Fève Tonka
Muscs blancs

En vous souhaitant de trouver le (ou les ?) parfum de vos rêves...

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par , le 4 juin 2014 à 14:22

Justement je n’ai pas trouvé de belle vanille qui ne fasse pas gourmand-ecoeurant, il n’y en a pas d’ailleurs dans mes dernières propositions. Mais je me disais que le lait-vanille qui chauffe doucement sur le feu pourrait vous plaire... (idée qui tombe a plat vu que je n’ai rien pour illustrer)

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par Frédéric, le 4 juin 2014 à 15:40

si vous cherchez une jolie vanille : Vaniglia del Madagascar de Farmacia SS. Annunziata - Coeur de Vanille de Antonio Visconti - Vanille Ambre de Comptoir Sud Pacifique - Nombres d’Or Vanille de Mona Di Orio et il parrait aussi que la très peu cher Vanille de Molinard est très bien !
Dans le genre vanille dessert Dulcis In Fundo de Profumum Roma est une tuerie.

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par ancien membre, le 4 juin 2014 à 10:25

Bonjour Brontë,

Je vous conseillerais bien chez Guerlain Spiritueuse Double Vanille, une belle vanille enveloppante, gourmande avec le caractère du rhum, (j’avais pensé également à Vanille Galante chez Hermès, mais il y a ce côté vert figuratif de la gousse, que l’on retrouve aussi avec l’iris, qui risque de vous déplaire).

Pourquoi pas tenter dans la même collection, Tonka Impériale, il est envoutant, mais peut être vite entêtant.

Pour un côté cocon, je pense au poudré Baiser Volé de Cartier ou à Dans Tes Bras des Editions Malle.

Bonnes recherches !

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 3 juin 2014 à 23:59

Bonsoir à tous,

Après quelques “égarements” durant le week end dernier, je voudrais me permettre une petite mise au point concernant le fonctionnement d’en quête de parfum.
Brontë est venue auprès de nous chercher conseil pour trouver un nouveau parfum, elle a pour cela expliqué en détail ses préférences olfactives ( la vanille, Flower, A*Men, ...parfum rond, chaud, enveloppant...) et a choisi de dévoiler son univers créatif et artistique pour mieux se présenter, geste toujours courageux car intime, personnel, et donc forcément exposé à la critique, au jugement.
Je n’ai à aucun moment compris dans son message que Brontë recherchait un parfum qui sente comme le sujet de certaines de ses photographies. Ni qu’elle cherchait des conseils en matière de style de thérapie :) Je m’étonne donc qu’on ait pu interpréter sa requête ainsi.
J’ai personnellement trouvé le travail de Brontë d’une beauté sensible, délicate, et émouvante. Je conçois parfaitement qu’on y soit moins sensible, ou que ce travail suscite des réactions extrêmes.
Mais je vous encourage à répondre aux internautes venus chercher conseil avec tout le respect, l’écoute, et l’attention qu’ils méritent.
La rubrique "en quête de parfum" rencontre un immense succès, je compte sur vous tous pour la poursuivre ensemble.
Merci !
Bonne soirée,
Jeanne

ps : Merci Brontë pour votre premier retour, ça avance :)

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par , le 4 juin 2014 à 12:49

Je suis d’accord avec vous Jeanne, mais cela valait le coup d’essayer certaines facettes de l’univers photographique de Brontë. Ses essais et son retour me confirment dans l’idée qu’elle cherche un parfum a des années lumières de ça, quelque chose de clair et de tendre, mais complexe est pas niaseux. Baiser Volé est beau mais trop floral, je crois, mais peut être que sa version essence de parfum fonctionnerait mieux.
24 faubourg de chez Hermes, ou Jour ? Ils font dame, mais pas dadame et on une grande douceur. Le bel iris tendre de Prada, infusion d’iris se réchauffe par des notes poudrées délicieuses.

Je ne connais pas de beau parfum a mla vanille qui ne soit pas entêtant et mêlé de bois/miel histoire de l’alourdir. Mais si quelqu’un ici a une idée de jolie vanille douce et pas écoeurante, ce ne serait pas une mauvaise idée.

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