Sephora Flash, nouvelle génération connectée
par Lauren Zaccaï, le 28 octobre 2015
Sephora lance Sephora Flash, une nouvelle génération de magasins qui propose un tout nouveau concept de lieu de vente, entièrement connecté, et une nouvelle façon d’expérimenter l’achat.
Tout commence par l’accueil d’un petit robot qui annonce le parcours shopping en présentant notamment les différents services proposés par la boutique. Pour tout achat, il faut se munir d’une carte digitale physique qui remplacerait donc le shopping bag habituel.
L’espace, d’une centaine de mètres carrés environ, renferme différents services plutôt novateurs. Cependant on peut émettre quelques doutes quant à la réelle nécessité de toutes ces alternatives online...
Les services habituels des boutiques Sephora sont toujours d’actualité, comme le distributeur à échantillons digital, Mini Beautic. Les conseillères sont toujours présentes et donc disponibles pour toutes demandes personnalisées, ou une explication du concept...
La boutique Sephora Flash offre par ailleurs des nouveaux services ou produits dits high-tech : un miroir à selfie, des boîtes sécurisées permettant de recharger son portable, ou encore des tablettes digitales tactiles renfermant les fiches technique de tous les produits.
De grands écrans tactiles sont d’ailleurs présents un peu partout dans la boutique permettant de surfer sur le catalogue entier des produits proposés par Sephora.
En ce qui concerne le rayon parfums, la boutique affiche une sélection de testeurs (qui changera de temps en temps) de marques mainstream, et de marques de niche telles que Serge Lutens, Atelier Cologne, Tom Ford ou encore Juliette Has A Gun.
Tous les testeurs sont munis de tags qui, lorsqu’ils sont posés sur les tablettes digitales, affichent différentes informations sur le produit comme se fiche ou encore la page permettant de l’ajouter au panier digital.
Cependant il n’est pas possible d’acheter directement les parfums sur place : on peut uniquement les tester puis les commander, soit pour les retirer en boutique, soit les faire livrer à domicile (la livraison est gratuite au-dessus de 60€ d’achat).
Tous les autres parfums du catalogue virtuel sont disponibles à la commande mais sans avoir pu les sentir et les tester au préalable...
Alors, Sephora Flash, parfumerie du futur ? Ou simple gadget à écrans tactiles ?...
—
Sephora Flash
66 Rue de Rivoli, Paris
Ouvert du lundi au samedi de 10h00 à 20h00
Thème
Sephorapar waladou, le 7 novembre 2015 à 11:44
Quel est l’intérêt de se déplacer en boutique pour ressortir sans rien ?
L’un des rares avantages qu’il reste au boutique du monde réel est justement l’immédiateté de l’obtention du produit. Je ne comprend pas ...
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par S9, le 7 novembre 2015 à 12:57
Je suis bien d’accord avec vous Waladou, le concept est rétrograde au lieu d’être novateur !
Bien souvent, qui dit "progrès" sous-entend gain de temps et limitation des déplacements... (concept auquel je n’adhère pas entièrement je précise !)
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par Youggo, le 7 novembre 2015 à 13:28
Justement, en ça le concept est parfaitement réussi : je n’ai aucune envie de visiter une de ces boutiques. Donc gain de temps et limitation des déplacements !
Ils sont trop forts chez Sephora !
par Vesper, le 29 octobre 2015 à 18:03
Un ami allemand me disait qu’ils avaient des trains sans contrôleur et parfois même, sans conducteur.
Si Sépho essayait juste de voir si il y a moyen de faire des parfumeries sans vendeuses ?
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par HommeIntense, le 30 octobre 2015 à 10:45
Bonjour,
Ce n’est absolument pas le cas. J’y suis allé, et il y a de très nombreuses conseillères.
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par Vesper, le 30 octobre 2015 à 19:50
Comme vous vendez bien le concept. On pourrait presque croire qu’on vous paie pour ça.
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par HommeSportIntenseNuitBlack, le 4 novembre 2015 à 12:34
Je ne parle pas du niveau d’expertise des vendeuses, mais uniquement de leur nombre. En ce qui concerne le Sephora Flash, elles sont nombreuses. On peut payer directement auprès d’elles. C’est plutôt malin.
Pour ma part, j’ai arrêté de demander aux vendeuses les notes de parfum car, comme vous le dites Vesper, elles sont capables de dire que le plus sucrailleux des parfums est "frais" et "léger". ;-)
par Lady of Shalott, le 30 octobre 2015 à 21:24
... Vous m’ouvrez les yeux !!! C’est sans doute une expérimentation (qu’il y ait des conseillères ou non, c’est une façon d’étudier les comportements des consommateurs face aux bornes). Après tout, ces gens sont surement conscient du fait que beaucoup de monde n’ose pas entrer de peur d’être harponné par les vendeuses et de se sentir dans une situation culpabilisante, alors que, seul, face à ces bornes, l’on peut tester à gogo sans contraintes ! La question se pose alors de savoir si la vendeuse permet d’accroître les ventes, ou constitue un élément parfois dissuasif et coûteux pour l’entreprise....
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par Vesper, le 30 octobre 2015 à 21:42
Vous avez parfaitement suivi mon raisonnement.
On essaie d’abord avec des vendeuses, et puis on essaie sans.
Je dois avouer que, pour ma part, je préférerais sans. Si c’est pour se retrouver face a des créatures qui font la moue quand vous commandez Après l’Ondée ou qui vous soutiennent que la note fraîche du N°19 c’est du citron, autant s’en passer.
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par S9, le 30 octobre 2015 à 22:28
Bonsoir Vesper
Je lis votre commentaire et là je repense à la tête d’une vendeuse la semaine dernière et à son discours "au secours"...
Je suis en train de sniffer deux Lutens, et à côté de moi il y a une femme qui je crois cherchait à changer de parfum ou voulait en offrir un, bref.
J’ai juste entendu la vendeuse qui lui dit : ah mais j’ai plus sucré encore !!(le sourire jusqu’aux dents, sacré travail des zygomatiques).
J’ai cru qu’elle allait entrer en transe.
Et là elle se tourne à moitié vers moi, genre toi je te prends à partie, écoute bien ce que j’ai à dire,et elle dégaine un flacon tout rouge de Sweet (même sa gestuelle était exagérée, moi qui sortait du ciné j’ai cru y être encore avec une scène bien caricaturale).
Elle a alors ar-ti-cu-lé : et... ça veut dire quoi, Sweet ? hein ??? ça veut dire quoi ? ...BONBON !!! (toute contente de nous l’apprendre, apparemment).
J’ai failli lui répondre "merde à la sucraille", vade retro satanas de vendeuse, mais j’étais bien à sentir des Lutens, j’étais tranquille 30 secondes plus tôt, et puis pas le courage de rentrer dans le débat là avec cette pauvre cliente à qui on essayait de refourguer une nouveauté.
Au final je ne sais pas si elle l’a acheté, mais quand je repense à la vendeuse et son air illuminé, genre le cheshire cat d’Alice au pays des merveilles, ça fait froid dans le dos.
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par Vesper, le 30 octobre 2015 à 22:51
Bonsoir S9,
Comme je l’ai déjà raconté sur un autre sujet, je vais toujours à la même parfumerie où j’ai ma vendeuse attitrée, la seule qui se dévoue (et je crois y prend un certain plaisir) pour servir le client à la tête farcie d’idées saugrenues sur la parfumerie que je suis.
Elle n’était pas là aujourd’hui quand, suite à l’envoi d’une mouillette d’un très très vieux Guerlain (j’en veux presque à celui qui me l’a envoyée) je suis allé commander Après l’Ondée. Outre la moue décrite plus haut, j’ai assisté à un numéro de vente où le challenge était visiblement de fourguer le flacon le plus sucré possible. Et les clientes de trouver ça "frais".
Je crois que dans l’immense majorité des cas, il n’y a pas de victimes et il n’y a pas de bourreau. Tout le monde s’entend sur la médiocrité ambiante. Et puis il y a vous, ou moi, qui croisons juste les doigts pour qu’on nous fiche la paix.
Si j’ose, vous vous penchiez sur quels Lutens ? Si j’en crois ce que je lis, nous avons quelques goûts en communs et je suis curieux.
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par S9, le 30 octobre 2015 à 23:07
Je sentais ce jour-là Jeux de Peau et Ambre Sultan, je ne possède ni l’un ni l’autre, mais je suis repartie avec les mouillettes qui ont ensuite traîné plusieurs jours sur ma table de nuit.
Deux belles créations.
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par Vesper, le 31 octobre 2015 à 18:55
C’est amusant, ce sont sans doute mes deux parfums favoris dans la gamme export. Le premier pour moi, parce qu’il est changeant comme rarement un parfum l’a été sur ma peau, le second pour quelqu’un qui m’est très cher et dont l’épiderme transcende ce qui, sur moi, ne donne qu’un ambré aromatique aux relents de cuisine méditerranéenne.
Ce qui nourrit le suspense chez Lutens, c’est que si le nez est enthousiaste à la découverte du parfum, ce dernier l’est parfois beaucoup moins quand il apprend à connaître votre peau.
Ces deux créations restent par ailleurs extrêmement sensuelles pour ne pas dire érotiques aux dires des amis auxquels je les ai fait sentir (et qui dans la foulée trouvaient Vol de nuit "mignon" et Chêne "rassurant").
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par S9, le 31 octobre 2015 à 19:45
Je ne possède que deux Lutens : Arabie et Five o’clock au gingembre.
Beaucoup d’autres me plaisent, mais ils attendront ^^
J’ai porté il y a quelques années Datura Noir mais une note (solaire/tiaré/coco) me dérangeait et prenait le pas sur les autres, et du coup le parfum en perdait tout son charme et a fini par me lasser.
J’apprécie la force et le charisme d’Ambre Sultan, la profondeur et la puissance de Filles en Aiguilles par exemple.
Et puis je ne connais pas encore bon nombre des créations de Serge Lutens.
Je profiterai de mon séjour à Paris l’été prochain pour aller aux salons du Palais Royal, je n’y ai jamais mis les pieds...
Je suis étonnée de lire que certains de vos amis trouvent que Jeux de Peau soit sensuel... Mais bon, je ne l’ai essayé que sur mouillette, en effet rien de tel que le rendu sur la peau.
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par , le 1er novembre 2015 à 09:35
Figurez-vous que sur mouillette, Jeux de peau m’avait semblé juste gourmand et régressif, sympathique mais avec le potentiel sexy d’une femme enfant (chacun ses goûts mais moi ça me laisse froide) qui boit un verre de lait au goûter . Sur ma peau c’est complètement une autre histoire, des notes de pain brûlé et de fleurs un peu entêtantes le rendent vraiment sensuel, et c’est impossible d’identifier immédiatement (comme sur la mouillette) les notes lactées.
par Vesper, le 1er novembre 2015 à 21:05
Arabie... merveille sur mouillette. Tellement culinaire sur mon poignet qu’il m’a écoeuré. J’ai encore l’échantillon au trois quarts plein et je le regarde avec circonspection teintée d’angoisse à l’idée qui se vaporise sur moi. Quant à Five o’click je l’aime tant que je l’ai porté une paire de fois à une certaine période où j’avais envie d’être quelqu’un d’autre. C’est aussi ça, le jeu des Lutens.
J’ai à plusieurs reprises évoqués le caractère très "non reproductible" de certains parfums variant beaucoup d’une peau à l’autre. C’est aussi quelque chose que j’attends d’une fragrance, qu’elle se révèle au porté, ni tout à fait la même ni totalement différente suivant celui qui l’utilise. Une relation personnelle en quelque sorte.
Mais je dois avouer que certains Lutens répondent plus que mieux à cette attente. Jeux de peau, comme par ailleurs Bornéo 1834, ont pour moi beaucoup de facettes qui apparaissent selon... l’humeur (?). Et je ne parle même pas de mon ressenti mais aussi de celui de mon entourage qui le trouve tantôt plus onctueux, tantôt plus abricoté, tantôt sec. Il y a un réel jeu avec la peau, ici.
Pour le reste, on m’a souvent fait remarquer qu’il était vraiment sensuel. Je ne saurais donc trop vous encourager à le tenter sur peau.
C’est comme un petit déjeuner, mais qui se prend à deux, et sans sortir du lit pour moi. Ce n’est sans doute pas le plus beau des Lutens (je me lamente devant mon flacon de Muscs Koublaï Khan qui faiblit), mais c’est sans doute un des plus amusants.
J’avoue que je suis curieux de connaître votre réaction devant Miel de bois, le MKK sus-cité ou fumerie turque. Je vous souhaite en tout cas bien du plaisir pour cette première visite.
par Lady of Shalott, le 2 novembre 2015 à 00:29
Exact !
Je vous rejoins presque totalement.
Je vous avoue que j’ai ma vendeuse attitrée dans mon Séphora voisin. Cette jeune femme pleine de bonnes intentions, quoique ne connaissant absolument pas les produits qu’elle vend, a néanmoins l’intelligence de repérer les amateurs (car je ne suis pas connoisseuse mais seulement amatrice en pleine phase de développement).
Elle s’est étonnée que je réclame Habanita de Molinard, Jicky , ou encore l’Heure Bleue et Mitsouko, non avec le dédain de la dinde inculte et supérieure que vous semblez avoir croisée le jour où vous prîtes l’Ondée, mais plutôt avec de la curiosité à voir qu’une jeune personne puisse déterrer ces flacons qu’on ne lui réclame jamais. Je lui ai fait la pub d’Au Parfum (comme tjrs dès que quelqu’un manifeste de l’intérêt pour l’olfactif) et c’est elle qui, depuis, me fournit en échantillons et bien au-delà des trois qui sont officiellement permis sans achats (il faut dire qu’avec ce que je dépense là dedans, j’ai du crédit !).
Je précise que j’essaie de consommer dans les véritables parfumeries pour favoriser leur prospérité face à la concurrence des Séphomariocibés (je ne sais plus comment vous dites). Seulement, voilà, dans les parfumeries dignes de ce nom, on se sent beaucoup moins libre de tester sans vergogne. Séphora a peut-être une atmosphère pestilentielle, j’y ai néanmoins mes privilèges et toute latitude pour mes expérimentations.
Cette vendeuse, je la connais depuis maintenant plus de trois ans. C’est mon fournisseur officiel. Après, j’ai les adresses de niche pour les parfums de niche. Mais ne soyons pas trop durs avec ces pauvres demoiselles de Séphora. Elles ne sont pas toutes si irrécupérables (sauf peut-être celles qui m’ont agressée parce que je notais mes impressions olfactives sur mon petit carnet paperblanks Mucha... elles m’ont approchée à deux, sévèrement, me disant qu’il ne fallait pas noter les prix, me demandant si je travaillais pour LVMH (ce qui est ridicule, car si cela avait été le cas, je vous assure que les oreilles leur auraient sifflé !)... mais bien sûr ! Je viens sentir et noter après chaque mouillette, je suis donc un dangereux agent secret de l’industrie du luxe ! Le bon point de cette affaire, c’est que j’ai eu la confirmation que mon tailleur noir-chignon vintage faisaient leur petit effet ! Niarkniarkniark ! Brummel Power !). Je me souviens notamment d’un vendeur fort sympathique, que je n’ai rencontré qu’une fois, et qui m’a pourtant raconté comment fonctionnait leur espèce de système de vente aux quidams avec liste de parfums à écouler. Il m’a aimablement montré ce qu’il "devait" essayer de me vendre en priorité, et nous avons bien ri ensemble ! Il y a aussi ces vendeuses dévouées qui se mettent en quatre pour vous aider à trouver LA teinte de rouge à lèvre qui va sublimer votre teint. Bref, comme dirait Didier Super, "y’en a des bien"
par Thelittlebox, le 31 octobre 2015 à 16:04
Lunette de soleil et MP3 sur les oreilles (avec ou sans musique d’ailleurs) pour que les vendeuse nous fiche la paix ! Testé et approuvé. Et celle que je n’aime pas, je ne lui répond même plus si elle vient quand même.
Et oui le client pénible et malpoli, c’est moi :D.
Sinon serieuxement, il suffirait de changer les consignes : n’aller vers le client que si celui-ci sollicite la vendeuse.
par Raphaëlle , le 29 octobre 2015 à 12:29
Je rejoins Erzsébet ici...
Je crois que j’aime bien le concept du testeur qu’on pose et dont les infos s’affichent... mais... ça serait quand même mieux si les conseillères étaient suffisamment au point sur les parfums pour nous renseigner, plutôt que passer par des écrans.
Malgré mes 32 ans, j’ai parfois l’impression d’être une vieille conne un peu réac sur certains points. Et en l’occurence, l’aspect hyper-connecté, avec des écrans (tactiles ou pas) partout en lien avec le monde de la parfumerie, du soin et du maquillage, ça ne me plaît pas. J’aime les cocons de douceur, de calme (si en plus c’est un peu rétro, youpi). Pas les trucs avec des néons et des écrans épileptiques et des... robots... avec en prime 300 odeurs qui se mélangent en formant un magma sucrailleux informe et en nous paralysant le pif, avec souvent en super bonus une stéréo qui passe de la musique de brin.
Bref, vous l’aurez compris, ce concept me laisse perplexe :)
par tyssyt, le 29 octobre 2015 à 12:25
Bonjour,
Hum. Alors je ne sais pas si c’est moi qui ne comprends pas bien le principe, ou s’il y a vraiment quelque chose de bizarre dans ce concept.
Si je me déplace en boutique, c’est éventuellement pour avoir un conseil, éventuellement pour discuter avec une vendeuse, mais surtout pour acheter.
Si je ne souhaite pas me déplacer, je me renseigne sur internet et j’y commande aussi.
Donc se déplacer pour avoir des infos que je peux trouver de chez moi et ne pas pouvoir acheter tout de suite... Au delà de l’aspect ludique et "ultra-moderne-connecté", pardon mais quel intérêt ?...(peut-être celui de flâner en boutique et tester, mais ça, on peut le faire dans un Séphora classique, non ?)
Belle journée :)
par Youggo, le 29 octobre 2015 à 11:03
Quand j’ai lu "Sephora Flash", j’y naïvement imaginé un magasin d’achat rapide, type fast-service ou libre-service, avec des clients évoluant en parfaite autonomie et des sortes de bornes/distributeurs qui permettent de retirer facilement et immédiatement son produit. Mais si on ne peut pas repartir avec sa commande directement ça a quoi de "Flash" leur magasin ? Et ça sert à quoi du coup ?
Sephora, ou comment innover en marche arrière.
Ceci dit, c’est vrai que le principe du tag qui donne des infos sur le produit est intéressant, mais ça pouvait être développé dans les magasins de la marque sans inventer ce nouveau concept foireux.
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par Vesper, le 29 octobre 2015 à 17:58
Mais dites- moi… jusqu’où s’arrêteront-ils ?
Je ne le sais ni, et que Dieu nenni…
par Lady of Shalott, le 29 octobre 2015 à 09:16
Amusant, mais c’est bien de Séphora qu’il s’agit et non du futuroscope de Poitiers... Je trouve extrêmement frustrant de ne pas pouvoir repartir avec mes achats. Comme si j’allais me déplacer en boutique pour commander. En général, on commande parce qu’on ne veut/peut pas se déplacer.
Ce qui me plaît beaucoup, en revanche, ce sont les tablettes digitales qui donnent des infos sur les testeurs munis de tags. Reste à savoir de quelle qualité seront ces informations (pyramide olfactive pertinente, histoire/concept du produit, éventuellement l’inci). Et puisque l’on va par là, pourquoi ne pas équiper tous les Séphora de ce merveilleux dispositif qui permet d’éviter de se trimbaler la vendeuse, souvent incapable de nous renseigner, et dont la présence dans nos longs atermoiements nous fait sentir coupables de ne rien acheter à la fin.
Je ne vois dans ce concept store qu’une vitrine par laquelle la marque tente de montrer qu’elle a les moyens, et donc, qu’elle est successful (ce qui induit qu’elle vend de bons produits), qu’en plus, elle est à la pointe de la technologie (et se donne ainsi des airs d’avance sur ses concurrents). Peut-être un petit syndrome "apple store". Bref, à l’évidence, de la poudre au yeux du public afin de faire monter l’enseigne un peu plus haut sur l’échelle du luxe (où, il faut bien l’avouer, elle est un peu basse).
par Elokitty, le 28 octobre 2015 à 23:01
J’y suis passé lundi dernier, c’est rigolo car nouveau ;)
L’enseigne SEPHORA FLASH m’a poussée à l’intérieur. L’espace est vraiment petit c’est dommage.
il y a deux robots (Jean mimi de SLT) qui vous accueillent et vous renseignent.
J’ai trouvé sympa les marques que je ne trouve pas d’habitude chez eux, et les flacons taggués communiquants c’était du jamais vu pour moi !
En revanche j’ai bien ri quand deux jeunes filles ont dit "mais elle est où la caisse ?"
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par HommeIntense, le 30 octobre 2015 à 10:47
Exactement, il n’y a pas de caisse ! Les conseillères sont équipées et peuvent encaisser les clients. Je trouve cela plutôt malin !
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Ce type de commercialisation est quand même ( hélas ?) dans le vent de l’histoire .
Et ce magasin est très qualitatif et parfaitement réalisé , comme dab chez cette enseigne .
Concernant le " conseil" , il ne faut pas rêver , là ou ailleurs , quelles que soient les enseignes . Il y a trop d’enjeux pour les conseillères en termes de primes sur objectifs en relation avec ce qui est négocié avec telle ou telle marque pour une période donnée .
Le conseil a donc peu de chances d’être " objectif " .Les conseillères sont d’ailleurs davantage formées sur l’accueil ,le traitement de la cliente ,l’enchaînement des ventes et le service que sur les subtilités du parfum .
Par ailleurs ,petit problème potentiel technico-juridique : ce magasin bien parisien permet d’accéder à la marque Guerlain .Or celle-ci n’est contractuellement distribuée dans Paris intra-muros que dans les boutiques de la marque ,ainsi que dans quelques rares concessions .Il y a donc me semble-t-il dans ce cas une ambiguité entre le click et le mortar qui pourrait porter atteinte au contrat de distribution sélective .
Quelqu’un aurait-il un avis sur ce point ?
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