Quel parfum portez-vous ?

Habanita la Cologne.

Mont blanc de Nez Zen. Un fruité épicé boisé plein de fraîcheur, original (menthe, pastèque, cassis, coriandre, opoponax entre autres) très réussi. Parfait pour affonter la chaleur et donner l’impression d’être à la montagne sans quitter son chez chez-soi.

Rose Trocadéro du Jardin Retrouvé. Dommage qu’il n’y ait aucun billet consacré sur ce site à cette jolie maison de parfums indépendante sans prétention.

Toujours en version Clarins, Angel EDP.

Acqua Travelis de Wide Society,une infusion de menthe,verveine et bergamote pour se sentir léger avec cette douceur olfactive en démarrant l’été.

Une Folie de Rose des Parfums de Rosine. Une rose chyprée, au départ assez vert, s’élève pour mûrir et rayonner au sommet d’un bouquet floral classique composé de jasmin, d’iris, d’ylang-ylang et s’épanouir enfin sur un lit boisé addictif de patchouli, vétiver, santal et mousse de chêne, arrondi par des baumes onctueux purement splendides. Aussi tonique que raffinée, aussi puissante que tendre, cette rose créée par François Robert, fils du légendaire Guy Robert, ne mérite que des éloges. L’auteur, pour la même maison, des délicieuses Rose d’Homme et Rose Kashmirie, se fait trop rare. L’été s’installe aujourd’hui et nous offre ses plus belles fleurs...

j’ai une nouvelle fois voulu me replonger dans mes amours passées... avec Nocturnes de Caron cette fois. Et finalement, après tant d’espoir et d’attente, je ne retiens que du douceâtre, sans véritable relief, qui me fait penser à une touche poirée. Cette déception provient-elle de la concentration EDP alors que c’était l’EDT qui faisait virevolter mes narines plus jeune ?
N’en pouvant plus de cette rondeur suave, je l’ai recouvert de la Panthère de Cartier...

La Chasse aux papillons, eau de toilette de l’Artisan parfumeur. Un pur floral tout en légèreté, où la tubéreuse oublie de déployer une séduction trop lourde, se fait aimable, tendre et insouciante. Je trouve que Tubéreuse hédonie de Roger et Gallet en est un peu la fille. N’est ce pas Ana ? ;-) un jus en tout cas parfait pour une des dernières journées de printemps...

Capricci de Nina Ricci. Un floral compact - un peu comme l’Indiscret de Lelong, bien inscrit dans son époque (1960 ou 1961, mais je trouve qu’il ressemble plus à une création tardive des années 50). En tout cas, un jus typique du romantisme de la maison Ricci (avant qu’elle ne perde son identité pour endosser un jeunisme niais gnangnan ...) où un riche bouquet de fleurs classiques (roses et jasmin notamment) lovées dans des bois (santal, mousse de chêne, vétiver) incarne une douceur charnelle qui sans être vraiment cuirée, évoque pour moi l’intérieur souple d’un sac à main de cuir ou des jolis gants de peau. Tout un monde hyper élégant et féminin. Le petit flacon vintage (le standard, hein, pas le flacon facetté un des plus sublimes qui ait jamais vu le jour) que j’ai acheté sur la baie était fourni hélas sans sa boite et je crains qu’il n’ait pas été conservé dans de bonnes conditions. En moins d’une heure, tout s’est évaporé, hélas. Je m’en suis vaporisée à de nombreuses reprises (j’en ai transvasé une partie dans un petit vaporisateur rechargeable) dans la journée : après tout, rien ne sert de l’économiser. Chaque jour qui passe l’amenuise probablement un peu plus...

Bella Storia d’Inès de la Fressange où comment se parfumer à petits prix . Une cologne fraîche , tonique à la tenue très acceptable.