Quel parfum portez-vous ?

Bonjour Pascale,
Ce n’est pas évident de tenir ses bonnes résolutions, comme je vous comprends !
Pour ma part, renoncer à Mitsouko et Shalimar est Mission Impossible. Par contre, je n’achète plus que sur Internet, à la moitié du prix. C’est ma façon de résister et protester contre l’évolution du marché et des réseaux de distribution.
 ;-)

A la bonne heure, _Pascale ! Comment résister ? Et les occasions de succomber à la tentation à moindre coût sont fort nombreuses. Pourquoi s’en priver puisqu’elles existent ? C’est une bonne façon de bouder les grandes marques et leurs pratiques commerciales, comme le dit justement DOMfromBE ci-dessous. Alors c’est sûr, on ne bénéficie pas du même rituel de vente que lorsqu’on achète en boutique avec joli sac, échantillons, cadeaux de fidélité, et la sensation d’avoir vécu une expérience d’achat "de luxe"... Cela n’empêche pas de passer la porte de ces somptueux endroits que sont les boutiques Guerlain pour s’offrir un moment magique en simple visiteur/explorateur. Personnellement, à chaque fois que je pénètre dans une maison Guerlain (avenue des Champs-Elysées ou rue Tronchet pour ma part), j’y reçois toujours un excellent accueil. En 2012, pour les 100 ans de l’Heure Bleue, j’ai même eu droit à une visite dans un salon privé pour découvrir la version 500ml en cristal de Baccarat bleu avec collerette en or que la vendeuse m’a gentiment dévoilée avec gants blancs et tout. Nous étions seules dans un cabinet fermé à clef. Et tout cela par simple curiosité, en évoquant un article que j’avais lu dans la presse. Je m’égare mais cela me permet de répondre à certains commentaires lus ici et là sur l’accueil reçu dans les boutiques (ou les stands) des grandes marques (Guerlain donc, et Chanel pour ne citer qu’elles). Je n’ai pas le profil type de la consommatrice (originaire du golfe Persique ou de Chine) qui va acheter 3000 euros de produits, et pourtant, j’ai toujours été traitée avec considération. Les vendeuses Chanel du Printemps de la Beauté sont charmantes et je suis toujours repartie avec des échantillons des Exclusifs, sans faire d’achat. Je pense que les marques ne sont pas dupes des circuits parallèles de vente à prix réduits. Elles voient bien ma démarche : je viens explorer, questionner, réessayer des fragrances... pour ensuite aller les acheter sur le net. Au final, je trouve qu’elles me traitent bien... Alors c’est peut-être pour cela aussi (hormis pour la fragrance même évidemment) que je reviens toujours vers les Shalimar, Heure Bleue, Après l’Ondée, Jardin de Bagatelle et autres Cristalle, malgré les reformulations, la piètre tenue, etc. On peut bouder les marques sans pour autant bouder son plaisir. Comment résister donc à un Shalimar à moins de 50 euros les 100 ml (qui est absolument merveilleux par temps -très- chaud — totalement d’accord avec vous) ? Vous nous raconterez la joie que vous vivrez en recevant/ouvrant votre colis, n’est-ce pas ? A très bientôt !

Amen !
Pour ma part, c’est une très belle découverte, que je commenterai ailleurs...

Bonjour Zapakh, Incroyable que vous puissiez vous parfumer avec cette Mandarine, elle a une bonne quarantaine d’années, non ? Et créée par un parfumeur de talent ? C’est vrai qu’à l’époque, le public ne connaissait pas le nom des créateurs de parfums.
Si ce n’est pas indiscret, comment l’avez-vous dénichée ?