On the Beach, l’échappée belle de Louis Vuitton
par Jeanne Doré - Jessica Mignot, le 2 avril 2021
Un nouveau « parfum de Cologne » rejoint ses quatre compagnons, poursuivant le voyage sur la Côte Ouest des États-Unis par une chaude journée au bord du rivage.
La gamme aux couleurs pop lancée il y a deux ans illustre selon la marque « l’alliance parfaite entre la légèreté d’une brume fruitée et la profondeur des fleurs ». Pour sa nouvelle création, Jacques Cavallier-Belletrud a souhaité retranscrire l’atmosphère d’une « journée de plein soleil », bercée par le ressac de l’océan, où l’éclat de la lumière se marie à la caresse du sable sur la peau.
Le parfum s’ouvre sur une « explosion de fraîcheur » hespéridée grâce au yuzu, célèbre petit agrume japonais que vient adoucir un néroli lumineux. Le parfum s’arrondit d’une « note sablée faite de facettes aromatiques », où se conjuguent thym, romarin, baie rose et clou de girofle. Enfin, un « voile de cyprès » apporte le fond boisé.
L’artiste Alex Israel, auquel la maison Louis Vuitton avait déjà fait appel pour les autres créations de la collection, a habillé le flacon de son œuvre Untitled (Flat). Ses tons rouge-orangé s’étirant vers un bleu doux s’inspirent de la ville de Los Angeles et de ses immeubles colorés.
On the Beach Eau de Parfum, 225 euros/ 100 ml, 350 euros/ 200 ml (possibilité de recharger son flacon en magasin pour 140 et 280 euros).
Disponible dès le 1er avril 2021 dans une sélection de magasins Louis Vuitton et sur le site de la marque.
Premières impressions
Vuitton perpétue un esprit cologne moderne et qualitatif, où l’on devine la présence prépondérante de belles matières qui procurent une impression de richesse olfactive et de relief. (On n’est pas au supermarché, quoi... mais bon, le prix du flacon nous avait donné un indice !) Le yuzu en tête est assez éclatant, juteux, zesté, amer. Très néroli, verte et florale, l’évolution se fait tour à tour épicée, herbale, légèrement terpénique avec ses accents de cyprès et de thym, dans une fraîcheur qui tient assez longuement, puis se dessine un fond très propre et musqué. Rien de follement original, donc, mais une élégance intemporelle et de « bon goût » qui devrait se révéler fort appréciable les beaux jours venus, du moins pour ceux dont le portefeuille sera assez garni pour se le permettre. J.D.
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par Adina76, le 1er juin 2021 à 11:43
Bonjour à tous,
Un ami que je remercie ici eu la gentillesse de m’offrir un petit tube d’On the beach. Magnifique ! Une goutte derrière chaque oreille - pas plus - et tout l’appartement (pas Versailles, certes !) est parfumé. C’est de nos jours suffisamment exceptionnel pour être souligné. Quant au parfum proprement dit, je retrouve ici la même impression que m’avait procuré en son temps 24 Faubourg : un parfum magnifique et familier tout à la fois, avec l’étrange impression de retrouver un flacon sur lequel on n’arrivait pas à remettre la main, et pour cause ! Juteux, goûteux, coloré comme son flacon orange et bleu, On the beach est un voyage à lui tout seul sur la côte Ouest américaine ou plus simplement au bord de la mer, dans un environnement mêlant clinquant et simplicité (la Californie ou Saint Trop ?). Un plaisir simple, au rayonnement généreux. Alors oui, ce n’est pas donné mais au regard de sa tenue à toute épreuve, il est possible qu’on s’y retrouve.
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par martoo62, le 1er juin 2021 à 15:20
Bonjour Adina 76.
Ainsi décrit, il fait envie ce parfum, et s’il évoque le superbe 24 Faubourg, alors...
A propos de Fidji, c’est vrai qu’ il est sublime, j’ ai écouté les conseils et l’ ai pris en edp, merveilleux, que dire de plus !!!
Belle journée avec On the Beach !
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par Adina76, le 1er juin 2021 à 19:08
Bonsoir martoo62, bonsoir à tous,
Voilà 12h que j’ai posé ces deux gouttes de On the beach derrière les oreilles et je le sens toujours. Donc en matière de tenue, il est vraiment exceptionnel. Mais ne vous méprenez pas sur mes propos concernant 24 Faubourg. Je ne parlais pas de ressemblance entre les deux parfums (ils sont vraiment différents) mais de l’expérience similaire que j’ai vécue en les découvrant et en vivant avec eux. Dans les deux cas, ce sont des parfums que j’ai toujours eu le sentiment de connaître alors même qu’ils venaient d’être créés. C’est un peu comme si ces parfums concrétisaient un rêve olfactif qui m’a toujours habité et qui tout à coup, apparaît pour de vrai. Je ne sais pas si je suis claire, mais je ne saurais l’exprimer autrement.
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