Methaldone, l’odeur de l’addiction à l’argent, par Æther
par Pauline Jubet, le 7 mars 2017
Contrairement à la plupart des marques de parfums qui clament en général le plus grand pourcentage de naturel dans leurs formules, Æther revendique fièrement l’usage exclusif d’ingrédients entièrement synthétiques dans ses créations.
Æther veut se démarquer par des univers très conceptuels qui inspirent ses compositions. Après avoir créé une « fleur métallique » avec Rose Alcane et un « sable d’acier » avec Muskethanol en 2016 pour son lancement, la marque présente cette année un « parfum de l’espace » avec Methaldone.
Pour créer ces « effluves de métal chauffé à blanc », Rodrigo Flores-Roux a fait appel à un astronaute revenant de la Station spatiale internationale. Cette odeur si particulière se compose ainsi de molécules au noms bizarroïdes de Dynamone Belambre, d’Ambermax, du Silvanone, du Boisiris et de la Rosyrane, créant un « mélange des particules à haute énergie du cosmos et des molécules d’air des cabines spatiales ».
Methaldone, dont le nom évoque à la fois “métal” et “méthadone”, symbolise les « addictions contemporaines, et plus particulièrement celles du succès et de l’argent », qui sont rappelées par cette même odeur métallique des pièces de monnaie.
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Methaldone, Eau de Parfum, 100 euros/50ml, 150 euros/100ml
Disponible au printemps 2017
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par Doblis, le 7 mars 2017 à 18:29
Je ne connais pas du tout cette marque, mais ces descriptions me donnent terriblement envie de les connaître.
Cette description me fait penser à Rien d’Etat Libre d’Orange.
Je sais bien qu’il s’agit d’un encens, mais moi il me fait justement penser aux odeurs de soudure à l’arc ou aux odeurs de graisse chauffée que l’on sent dans les anciens petits trains gris d’Ile-de-France (et sans doute partout ailleurs d’ailleurs) et qui ont un peu disparus.
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Un parfum à tester sur peau, car la touche reste assez "froide". Je ne peux que confirmer ce que d’autres ont senti, au sortir du flacon on se croirait dans un atelier de carrosserie, ça sent le métal chauffé, les câbles électriques, l’industrie. Cela sent aussi les doigts quand on a manipulé des pièces de monnaie, oui. Et puis l’encens. J’ai pensé à Wazamba, de Parfum d’empire, pour ce côté un peu boisé, résineux. Au bout de quelques heures, sur peau, une fleur pâle se dessine au loin, si l’on y prête vraiment attention.
Personnellement, ça me laisse froid. C’est plutôt original et pas désagréable, clairement pas consensuel. C’est le genre d’odeurs dont je ne sais que faire, mais je suis content de voir que d’autres savent se les approprier !
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