Marquetry et Io Myself : deux nouveautés chez Etro
par La rédaction, le 23 septembre 2015
La marque italienne Etro enrichit sa collection de deux nouveaux parfums, à sortir en octobre.
Io Myself, se veut « un bouquet à la délicate valeur androgyne » qui marierait « chimie des essences et mythologie ».
Ce parfum nous mènerait ainsi de notes d’agrumes, d’herbe et de Grande Grèce (extrait de papyrus) à une combinaison de ciste-labdanum, stryrax et Oud, en passant par « l’étreinte de la rose turque et du safran. »
Si l’intitulé Io fait référence à la prêtresse de la mythologie grecque, nos lecteurs polyglottes auront remarqué l’ironie de son association à Myself... (pour les polyglottes qui ne parleraient pas italien, "io" signifie donc "je").
Marquetry, comme son nom semble l’annoncer, est un hommage à l’artisanat et à une tradition décorative dont Etro veut proposer « une traduction olfactive ». L’ouverture bergamote, lavande et pêche laisserait ensuite la place à la rose, autour de laquelle tourbillonneraient « des nuances de tabac et d’amande fève tonka, les miroitements verts du galbanum et les accents cacao du baume du Pérou ». La composition s’achèverait alors dans des notes d’ambre, de labdanum et de vanille.
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Eaux de parfum - 100ml/130 €
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par Chanel de Lanvin, le 23 septembre 2015 à 11:00
Etro est une très bonne maison,non seulement pour la haute couture mais aussi et pour ce qui nous concerne : les parfums.
Je dois dire que les marques Italiennes dans ce domaine me laisse un peu distant,Etro en ferait presque l’exception.
De chez eux j’ai Messe de Minuit ( encens & miel ) - Palais Jamais ( bergamote,jasmin,sauge et vétiver ) - Patchouly ( bergamote,géranium ) qui nous donne une autre interprétation plus subtile et plus classe que le très populaire Reminiscence dont j’ai L’elixir uniquement de chez eux.
Ambra ( un ambre vanillé original mais qui pourrait se confondre avec celui de Solinotes ) - Sandalo ( un santal classique ) - Shaal Nur ( un trais citronné ) et Royal Pavillon ( rose,iris,tubéreuse,gardénia )
La tubéreuse n’est pas mon fort cependant ici ses notes discrètes accompagnent les autres fleurs qui composent ce jus et le résultat est parfait.
Leurs tenues sont bonnes,pas des parfums à sillage cependant très présent pendant plusieurs heures.
par invité, le 23 septembre 2015 à 10:20
Le nom du parfum est en effet très recherché sur les plans linguistique et étymologique !
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par Lady of Shalott, le 23 septembre 2015 à 18:46
C’est ironique ?
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par eckbo, le 23 septembre 2015 à 21:58
Pas le moins du monde Lady of Shallot puisque je suis helléniste, anglophone et italianophone (entre autres)... dommage cependant qu’il faille justifier son CV pour un commentaire...
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par Lady of Shalott, le 25 septembre 2015 à 12:56
Il ne faut pas le prendre ainsi ! Je me suis sincèrement demandé si c’était ironique (parce que très franchement, Io myself, c’est du petit jeu de mot et rien de plus pour moi ; d’ailleurs, un jeu de mots, ce n’est pas de l’étymologie, puisque Io est de l’italien actuel et que le nom de la nymphe l’est tout autant). Mais puisque tu entres dans le sujet, au risque de passer pour une grande pédante, je suis professeur de Lettres Classiques (français, latin, grec ancien), J’ai de bon restes de mon master de recherche et n’ai pas non plus négligé les langues vivantes. Et vraiment, je ne vois pas la merveille étymologique dans ces deux noms. Mais peut-être y a-t-il quelque chose que je n’ai pas remarqué. D’où ma question, que tu as mal perçue.
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par eckbo, le 26 septembre 2015 à 14:33
Je sais que vous êtes professeur de Lettres Classiques. Vous l’aviez évoqué un jour. C’est la raison pour laquelle j’ai été quelque peu surprise par votre question. Et pas d’inquiétude, nous nous retrouvons entre pédantes puisque j’ai passé un bac philo, latin, grec en 1983. Certes Io Myself, c’est du petit jeu de mots, mais un jeu de mots tout de même pour un nom de parfum... et il me plait bien ! Bonne journée à vous !
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par Lady of Shalott, le 26 septembre 2015 à 14:54
Ah, elle s’éloigne l’époque où il était encore possible d’acquérir une culture classique dans le secondaire ! J’ai dû attendre la prépa pour commencer le grec, absent de mon lycée d’origine. C’est tout à votre honneur d’avoir choisi ces éminentes matières dès le plus jeune âge. Si le jeu de mots vous plaît, je n’ai rien à y redire. De gustibus et coloribus...
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par eckbo, le 26 septembre 2015 à 18:09
J’ai eu de la chance de commencer le latin en 5ème et le grec en 4ème. Toutes ces réformes concernant les langues anciennes m’attristent et je me suis mobilisée à mon niveau au printemps dernier.
Et comme vous le dites si bien "De gustibus et coloribus..."
Et pardon au magazine Auparfum pour ces digressions
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par Calygo, le 26 septembre 2015 à 18:27
Quand on est la première à faire la police on est contrainte de savoir se tenir chère Eckbo.
Eckbo, vous êtes en train de faire une sorte de flood... je me demande à quoi cela rime...
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par eckbo, le 26 septembre 2015 à 19:13
Je vous adresse personnellement toutes mes excuses Calygo pour ce genre de flood.
par Lady of Shalott, le 27 septembre 2015 à 19:42
Mais euhhhh !!! Le latin, c’est au moins aussi important que le parfum (ou presque, je ne me verrais pas vivre sans nez). Parler de latin, ce n’est jamais du flood, c’est une ode délicieuse à la culture ! Le parfum sent encore meilleur quand son nom fait écho à des références multimillénaires. Owi owi !
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Beer Luc a entièrement raison. Etro est une bonne maison italienne, avec une certaine constance dans la qualité. Shaal-Nur, Sandalo, Etra, Patchouly, Ambra et le superbe Gomma sont mes préférés. J’ai un petit faible aussi pour la froideur et l’austérité de New Tradition.
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