Auparfum

Les Jardins d’Aladin : la magie des allergènes

par Jeanne Doré, le 2 octobre 2009

Petite révolution dans la parfumerie : Les Jardins d’Aladin, une nouvelle marque fondée par Nicolas Danila, propose sept eaux de parfums composés par la société Charabot, dont les noms sont inspirés des grandes civilisations.
Bien que « composés des plus belles matières premières naturelles de la parfumerie », et
« alliant tradition et innovation », ils sont revendiqués 100% sans allergènes.

Les Jardins Européens  : Herbe coupée, anis, seringa, jasmin, iris, musc, bois.

Les Jardins Arabes : Feuilles froissées, iris, rose, safran, tilleul, oud, vétiver.

Les Jardins Asiatiques  : Bambou , menthe cyclamen, crocus, encens, vétiver, amandier de Chine, ginko biloba.

Les Jardins Amérindiens  : Pamplemousse, lierre, violette, rhubarbe, rose, jasmin, cèdre de Virginie.

Les Jardins Amazoniens  : yerba maté, fleur d’oranger, fleur de la passion, heliotrope du Pérou, mousse, santal.

Les Jardins Polynésiens  : accents marins, notes hespéridées, accord solaire ambré fleur de tiaré, frangipanier, vanille.

Les Jardins Aborigènes  : notes hespéridées, fruits rouges et jaunes, boronia, santal, fève tonka.

Mais comment est-ce possible ?? D’après le communiqué de presse, l’explication est la suivante : « Les matières premières naturelles ne sont pas sans aspérités. Les Jardins d’Aladin sont créés à partir d’ingrédients naturels (jusqu’à 66%de la formule) dont les aspérités ont été gommées à 100% pour créer des eaux de parfums naturellement inoffensives pour la peau tout en restant originales et harmonieuses. »
J’imagine donc que les essences ont été trafiquées pour en ôter les molécules allergisantes ? Mais dans ce cas, quelle différence avec un mélange de molécules synthétiques non allergisantes ?
Quoi qu’il en soit, je trouve a priori contradictoire de concilier amour de la belle parfumerie traditionnelle, qui irait plutôt de pair avec l’utilisation d’une large palette d’ingrédients authentiques, et le moins de contraintes créatives possible, et une telle obéissance sans faille aux dictats des lobbys dermatologistes...
Mais la science nous réserve parfois des surprises.

A moins que ce ne soit un exercice de style ? Ou tout simplement une opportunité marketing ? Mais assez parlé, attendons de sentir...

Eaux de Parfum 100 ml, 177€.
Merci à Nathalie Pichard pour le communiqué de presse.

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par Lys, le 8 avril 2010 à 17:55

Bonjour, sans vouloir en rajouter sur les allergies diverses que chacun peut avoir, j’ai moi aussi par périodes et sans être asthmatique, une allergie respiratoire à certains parfums dont notamment mon chouchou "Organza" de Givenchy que j’ai pu porter pendant plusieurs années sans aucun souci mais que je dois maintenant alterner avec d’autres parfums pour ne pas en subir les désagréments. Aussi quand je souhaite acheter un nouveau parfum, je prends la peine de le tester plusieurs fois avant de me décider, j’entends sur le plan allergique.
"Organza" reste un de mes parfums préférés mais utilisé avec parcimonie et de temps en temps.

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par idepont, le 7 avril 2010 à 00:37

Cette histoire d’allergènes est d’autant plus étonnante que des allergènes, il y en a partout, selon les sensibilités. On peut être allergique à la mousse de chêne, soit. Alors on interdit la mousse de chêne. On peut être allergique aux piqûres d’abeille. Eliminons les abeilles. On peut être allergique aux arachides, interdisons les arachides. On peut être allergique au soleil. Supprimons le soleil. Certains "extrêmistes" sont même allergiques à ... l’eau !! (aqua simplex, oui oui oui, pas simple à vivre, on imagine bien...). Supprimons l’eau !!!

Plus sérieusement : mon mari est allergique à un certain composant de parfumerie (pour l’instant non identifié) qui se retrouve par ex dans Shalimar, qui lui déclenche instantanément de l’asthme. Soit. Je ne porte pas Shalimar. Et je prends soin, avant de changer de parfum pour un nouveau, de lui faire sentir un peu avant, histoire qu’il me dise s’il le supporte bien (et accessoirement, s’il l’aime...). Je suis allergique au pollen, j’habite la campagne, je serre les dents et prends un peu d’antihistaminique pendant la période critique... J’ai 3 enfants qui ont failli crever en 1/4 d’h d’une piqûre d’abeille, je les ai fait désensibiliser. J’ai un autre enfant qui a eu une très sévère allergie au soja, éviction totale jusqu’à guérison totale.

On ne peut pas tout interdire, tout sécuriser, c’est impossible, donc idiot d’essayer. N’oublions pas que dès le départ, les dés sont pipés, puisque la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible. Et si l’on veut s’en prémunir, attention au préservatif, les allergies au latex sont fréquentes, et croisées avec ... la banane, l’avocat, le kiwi et la châtaigne ! On n’est pas rendus, Mââme Michu.

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par Laurence, le 8 avril 2010 à 15:41

Vous avez parfaitement raison. Les allergies sont variées et dépendent des personnes.
C’est idiot de prétendre les supprimer.
La marque Nicolas Danila propose seulement des beaux parfums sans allergènes à déclarer. Elle n’a jamais prétendu que quelqu’un qui les utiliserai ne serait jamais allergique, même si les risques sont fortement diminués.
A l’époque actuel, lié à la pollution, au style de vie...il y a de plus en plus des personnes sensibles à certains produits, comme vous le mentionnez pour votre mari.
Moi-même j’ai fait une allergie très grave au parfum d’une grande marque, offert par mes enfants, mais comme il y avait sept allergènes indiqués j’en suis pas capable de dire auquel je suis allergique. J’ai simplement cesser d’utiliser ce produits et toutes les plaques horribles ont disparues.
Les Jardins d’Aladin sont simplement des parfums s’inscrivant dans la tradition, mais sans allergènes à déclarer. Peut-être, pour votre mari, vous devriez les essayer.
On ne sait jamais !

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par Laurence, le 8 avril 2010 à 15:46

Je suis confuse, je ne me suis pas relue...

Quelqu’un qui les utiliserait...
A l’époque actuelle, lié...

Enfin vous m’avez comprise...

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par Laurence, le 23 janvier 2010 à 09:50

Fin du 19ième siècle auriez vous investi, comme cette collectionneuse de Chicago, Madame Potter Palmer, qui possédait déjà, (en 1900 !), plus de 100 tableaux de Monnet, dans les toiles des impressionnistes ou même dans un Douanier Rousseau ?
En 1889 auriez vous acheté un flacon de Jicky de Guerlain ?
Peut être pas !
Alors cette fois-ci ne rater pas l’occasion de faire un investissement plaisir et offrez vous le luxe du premier parfum naturel sans allergènes. Et garder le flacon ! Il vaudra sans doute plus que le prix d’achat dans quelques années ! Me ne le dites qu’à vos vrais amis car il n’y aura pas pour tout le monde.

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par Laurence, le 10 décembre 2009 à 19:05

Bonsoir Jeanne,

Oui, je sais mais j’en ai parlé au créateur.
Il semble que le conditionneur n’a pas laissé une goutte pour les échantillons.
Le créateur m’a dit qu’il a commandé d’autres concentrés et qu’en attendant il va essayer de trouver une solution pour vous les faire découvrir. Il y a une adresse à laquelle il peut envoyer les échantillons ?

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 8 décembre 2009 à 21:18

Chère Laurence, désolée, je n’ai vu passer aucun flacon d’Aladin sous ma fenêtre ! Je suis vraiment navrée pour cette perte, mais malheureusement toujours aucun commentaire olfactif pertinent à apporter pour l’instant...

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par Laurence, le 7 décembre 2009 à 20:32

Jeanne, Clochette, Poivrebleu et toutes et tous les autres amoureuses ou amoureux des parfums...

Personne n’a rien à dire ?

Est ce normal de se faire "volatiliser" environ 10% de la production alors que les flacons commencent juste à être distribués ?

A votre avis c’est le fait d’un futur concurrent ?
Si c’est le cas le coupable se désigne lui même s’il sort un parfum sans allergènes dans les mois qui viennent. La marque Danila a mis cinq ans pour faire les sept parfums.

Ou alors c’est pour alimenter le marché gris.
C’est flatteur pour une marque qui se lance, mais c’est un peu coûteux (plus de 116.000 euros de manque à gagner).
Quel est votre avis ?
Est ce que c’est quelque chose d’habituel ou d’exceptionnel ?
Que conseillez vous au créateur ?
De porter plainte ?
De négocier des dommages et intérêts ?

Vous qui connaissez bien le secteur exprimez vous.
Merci d’avance,
Laurence

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par clochette, le 7 décembre 2009 à 20:40

Désolée, Laurence, je ne connais pas le secteur vu de cet angle et je n’ai vraiment pas d’avis sur la question !

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par Laurence, le 28 novembre 2009 à 08:36

INCROYABLE !!!
Il semble que plus de 600 flacons des Jardins d’Aladin ont disparues (évaporés, subtilisés ?) au moment de la production.
Comme le produit n’est pas encore sur le marché si un amoureux (euse) des parfums de ce site a déjà vu un flacon dites le moi je vous prie.
Avec tous mes remerciements.

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par méthanie, le 4 novembre 2009 à 13:51

Pour relancer un peu le débat, le journal la decroissance a fait ce mois-ci un article dans sa rubrique "la saloperie que nous n’acheterons pas ce mois-ci" concernant le parfum. Leur point de vue est le suivant : lorsqu’on achète un parfum on paye quasi exclusivement pour la campagne publicitaire. De plus le parfum présentrait des risques cancérigènes (il cite d’ailleurs le rapport Green peace dont vous parlez ici). Conclusion : arrêtons d’en acheter.
Leur optique n’est pas du tout de développer un produit alternatif, type les jardins d’aladin, mais de dire "le parfum est inutile, reflet de la société consumériste, et en plus potentiellement dangereux". Je partage en partie leur analyse, en temoigne mes réactions sur ce forum sur les campagnes publicitaires, mais je pensais que les parfums dits de niche permettaient de concillier un esprit "production en petit volume et de qualité", compatible avec des idées écolo/décroissante. Par contre l’hygiénisme qui consiste à voir un risque cancereux partout m’enerve au plus au point... J’envoie l’article à Jeanne, si elle veut le mettre en ligne pour continuer ce débat passionnant :)

http://www.ladecroissance.net/?chemin=journal

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par clochette, le 4 novembre 2009 à 14:42

Votre lien ne marche pas, mais peut-être que ça vaut mieux. C’est lamentable, honnêtement, je pense que le moment est arrivé pour l’industrie du parfum de faire front et attaquer en diffamation ceux qui affirment que le parfum est cancerigène. Ces lobbies sont extrêmement violents et profitent de la psychose ambiante et des antécédents (tels le tabac, l’amiante) pour créer un amalgame avec le parfum. Il va falloir réagir, sinon on va finir comme Halifax, cette ville canadienne où le parfum est interdit. Greepeace, si vous vous occupiez des VRAIS problèmes de santé publique ? I l paraît que Coco Chanel disait "Une femme sans parfum est une femme sans avenir", je pense surtout qu’un monde sans parfum est un monde sans plaisir.

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par méthanie, le 4 novembre 2009 à 17:04

En fait j’ai juste mis le lien pour le site du journal, mais l’article n’est pas en ligne. J’ai envoyé une version scanné à Jeanne pour qu’elle puisse si elle le vet le mettre en ligne pour que les internautes puissent en débattre.

Je suis d’accord avec vous : le parfum est un plaisir quotidien, marre des hygienistes qui interdisent tout et n’importe quoi sans aucuns fondements scientifiques. Je trouve ça d’autant plus contradictoire de la part du journal la Decroissance qu’ils ont pour slogan "le journal de la joie de vivre"...

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par Laurence, le 11 novembre 2009 à 11:38

Bonjour,
Je ne comprends pas ce qu’il a à faire ce débat avec les Jardins d’Aladin.
Vous qui "relancer" le débat, vous pouvez sans doute m’éclairer !
J’attends donc votre réponse...
car je viens juste de trouver vos remarques

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par clochette, le 11 novembre 2009 à 20:15

Jeanne, s’il-vous-plaît, auriez-vous la gentillesse de créer une discussion autour des restrictions de l’IFRA, reformulations sauvages des classiques, interdiction de porter du parfum dans certaines villes, lobbies anti-parfum etc, ce que vous voulez pour qu’on puisse continuer cette conversation sans heurter les créateurs de la marque Les Jardins d’Aladin qui ont légitimement envie qu’on parle enfin d’eux. Laurence, patience, les perfumista ne vont sûrement pas manquer d’aller découvrir, et nous reparlerons forcément des créations en elles-mêmes ! Si vous connaissez un peu ce site, vous savez que les discussions partent souvent dans toutes les directions et parfois n’ont même plus de rapport avec le parfum (allez voir les discussions sur Wanted, par exemple). Allez, ZEN ! =)

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par Laurence, le 11 novembre 2009 à 23:26

Merci Clochette.
Vous avez raison de recentrer le débat et le situer sur un autre plan pour ne pas nuire à cette nouvelle marque qui ne le mérite certainement pas...
Elle innove seulement...la pauvrette...

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Le Nez Bavard

par Le Nez Bavard, le 16 octobre 2009 à 12:14

Bonjour Laurence,
En effet, si vous n’aviez pas entendu parler du débat sur l’IFRA, je comprends que certaines de nos réactions aient pu vous paraître bizarres... Cependant, il s’agit bien de supprimer ou de restreindre l’utilisation de certaines matières premières qui sont cruciales dans la formule de certains parfums.

Je ne sais pas à quel niveau vous être impliquée dans les Jardins d’Aladin, mais je comprends certaines remarques d’autres internautes... On ne sait à priori pas vraiment ce qui est allergisant, tant qu’il n’y a pas eu de problèmes concernant une molécules, et pas eu de directives sur le produit en question. C’est pour cela que le discours de cette nouvelle marque laisse songeur... En admettant que les autres marques de parfums se plient aux directives de l’IFRA, elles aussi vendent des parfums 100% sans allergènes... En quoi les Jardins d’Aladin sont-ils différents ? Si oui, pourquoi et pour combien de temps ?
Finalement, ceci soulève un point très intéressant qui est le problème de l’ étiquetage... Pardonnez-moi le raccourci, mais si certaines marques se servent de leur obéissance à l’IFRA comme argument de vente, cela veut dire que les autres peuvent le faire aussi... Et remet donc sur la table le problème d’avertir le consommateur, ce qui serait finalement la seule et la vraie solution à toute ce marasme, quoi qu’en disent les imbéciles de dermatologues. Mais c’est visiblement un choix que l’industrie du parfum n’est pas prête à imposer...

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par Laurence, le 16 octobre 2009 à 13:42

Je connais le créateur et ce que je connais de lui je sais qu’il ne veut surtout pas créer des problèmes à la Belle Parfumerie Française. Bien au contraire il veut se mettre en vrai héritier de cette parfumerie unique au monde, même si comme vous le dites si bien elle n’agît plus comme elle devrait le faire.
Si j’ai bien compris il veut faire des VRAIS beaux parfums (matière premières synthétiques et naturelles), avec une forte concentration des matières naturelles (les seules vivantes) des parfums qui font rêver.
D’ailleurs il a une belle histoire. La connaissez vous ?
Donc des parfums de luxe, à l’opposé du mass market et du marketing.
D’ailleurs c’est une édition limitée.
Le plus qu’il voulait était de s’assurer qu’il y avait pas d’allergènes à déclarer.
Je crois qu’il était, comme moi, bien éloigner des problèmes avec IFRA.
Mais je veux lui poser les questions que vous me poser, car je ne sais pas répondre à sa place.

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 16 octobre 2009 à 09:57

Les parfums d’intérieur ne sont pas concernés tout simplement parcequ’ils ne sont pas appliqués sur la peau, les rectrictions étant établies uniquement en fonction des réactions causées sur la peau, pas par la respiration... Les différentes catégories de l’Ifra sont en fonction du degré de contact avec la peau, les parfums étant par exemple dans le même panier que les crèmes pour les pieds ;)

Le but ? Obéir aux dermatos qui veulent la fin de la parfumerie, sans doute, considérant que c’est une discipline bien inutile et dangereuse, et le pire c’est qu’il vont y arriver ! Les maisons de parfums obéissent très docilement, elles y sont malheureusement obligées....

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par Laurence, le 16 octobre 2009 à 13:26

Merci pour ces précisions.
Les maisons de parfums devraient résister à cette pression des dermatos !
Pour quelle raison ne les font elles pas ?

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par Jeanne Doré, le 16 octobre 2009 à 20:41

Parceque ce ne sont pas elles qui décident ! Les maisons de parfums vendent les concentrés de parfums aux marques, détenues pour la plupart par de grands groupes, et ce sont ces derniers qui ne souhaitent pas prendre de risques vis à vis des consommateurs, au risque de perdre des parts de marchés, et ça, croyez-moi, c’est loin d’être le but d’un grand groupe international !

Et si une maison de parfum s’aventurait par hasard, ou par conviction, à ne pas respecter les règles de l’IFRA, c’est elle qui perdrait des marchés au profit de la concurrence, qui est féroce... la seule possibilité serait une coalition de TOUTES les maisons de parfums, mais cela n’a jamais été envisagé, elles restent toutes rivales et isolées, il n’y a malheureusement pas de lobby de la parfumerie !

Ceci dit, le nombre de maisons de parfums tend à diminuer, avec de plus en plus de rachats et de fusions, qui sait, à la fin, il n’en restera peut-être plus qu’une qui fera ce qu’elle voudra !... à moins qu’elle ne soit elle-même avalée par un L’Oréal ou un Unilever ?.....

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par Laurence, le 16 octobre 2009 à 23:11

Votre analyse est certainement très pertinente mais un peu désespérante !!!
De nature optimiste et ayant des amis comme le créateur de la maison Nicolas DANILA, je l’espoir que des personnes comme lui, à travers des innovations majeures, à partir des positionnement stratégiques extrêmement pointu et scientifiquement défendables, on peut créer une vraie révolution dans un secteur qui a perdu tout espoir tel que vous le décrivait, si bien.
Mais qui est actuellement en déclin, mais ne réagit pas, plus.

Et il est vrai que des nez que tout le monde dit doués et qui quitte le secteur pour faire des shampoings... Mais ce gens là n’ont aucune fierté, seul l’appât du gain semble compter.

Sans vouloir revenir à mon ami, il a placé toutes ces économies dans ce projet par ce qu’il y croyait. Tout le monde lui a dit que c’était impossible. Et pourtant li l’a fait. Et pas un parfum mais sept.
C’est vrai que on lui a offert de développer cela ailleurs, y compris à New York, mais il a voulu rester à Paris.
Car Paris est sa ville, sa vie et sa jeunesse.
Il reste se battre contre la bureaucratie, les jalousies, les croche pattes, les coups bas et les peaux de bananes. Il a l’habitude car dans les précédentes innovations il a dû se battre aussi. La différence maintenant est comme c’est cumulatif il hésite entre une SAS ici ou une LLC ailleurs, ailleurs où les innovateurs sont attendu les bras ouverts et pas rejeté avant même d’avoir vu ses produits.

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