jle

Le musc du sein de ma mère, la lavande sur le torse de mon père, la truffe blanche des grands jours, le vin sicilien et ses merveilleux arômes alcoolisés à l’extrême, les beaux livres aux pages collantes d’une encre si parfumée, toute ma jeunesse a été bercée par mon nez qui a mobilisé la plus grande partie de mes souvenirs et a été source de plaisir, de révélation et d’inspiration. Bien plus tard, quand la sagesse est venue structurer cette passion qui a fait porter à mon nez tout ce que mes mains touchent, est née l’envie de comprendre et partager cet amour pour l’odorant, et surtout les parfums qui ajoutent la création et l’audace aux senteurs du quotidien. Merci Auparfum ;0)

Ses avis

Batucada

le 11 octobre 2011 à 23:57

Merci Jean-David, et c’est ainsi que depuis la fin juin je me balade avec un bracelet brésilien rose fluo et qui malgré sa décrépitude, tient bon à mon poignet. Pour mes trois voeux, il faudra que je fasse encore preuve de patience (...)

Vero Profumo enfin à Paris !

le 22 septembre 2011 à 11:34

J’ai été hier faire un saut à cette boutique et mon sang n’a fait qu’un tour. 300 références de trucs jamais sentis, de créateurs barrés (dans le bon sens, celui olfactif) une présentation aérée et des gens compétents et charmants malgré une attachée de presse revêche glissant perfide suite à mon "je (...)

Vitriol d’œillet

le 12 septembre 2011 à 13:34

Problème, gros problème. Et si la critique dépassait le jus, si le plaisir de te lire était plus fort que celui de porter cet habit de peau... TRES, TRES beau texte Jicky, je trouve que ta plume a gagné en profondeur, en maturité et en créativité ce qu’elle a perdu en impertinence parfois inutile (...)

Sa note :

Kokorico, le cri de l’homme !

le 7 septembre 2011 à 18:40

J’ai du mal, mais alors du mal. Du mal à vous lire parfois enthousiastes et du mal avec ce parfum en général. Il est réussi en ce sens qu’il illustre parfaitement l’idée qu’on se fait d’un homme avec testostérone, muscles, regard coquin (je ne vois ni sens de la braise) et il est passablement (...)

Sa note :

Rosier Ardent

le 5 septembre 2011 à 12:01

J’ai de plus en plus de mal avec les boutiques. Même à Orly aux départs de la Navette on peut désormais acheter des parfums et vendredi dernier j’avoue avoir écourté ma visite car il m’est impossible de vraiment savourer un bouquet en présence de trop de flaveurs dans l’air. Je m’étais déjà fait la (...)

Absolue pour le matin

le 5 septembre 2011 à 11:47

Bof... Je découvre depuis 3 jours (une infinité pour moi) Vitriol d’Oeillet de Lutens et il tient bien mieux avec peut être une évolution moins marquée et plus "droite". Cette Absolue est bonne et réussie, il lui manque juste quelques pages, voire quelques chapitres pour raconter une plus (...)

Patchouli

le 30 août 2011 à 17:33

Est-ce que je peux mettre 5 étoiles à l’article ?? ***** Etoile ¤ Etoile ¤ Etoile ¤ Etoile ¤ Etoile ¤

Stephane Humbert Lucas : « Je ne suis pas né à Grasse dans une rose »

le 28 juillet 2011 à 18:57

J’avoue avoir tenté de ne mobiliser mon nez que vers Immortelle Marylin mais avoir succombé rapidement face à d’autres parfums de Nez a Nez. Malheureusement et tout comme vous, j’ai saturé sans doute olfactivement et intellectuellement et n’ai retenu que Rosier Ardent même si, au fond de moi, l’Hêtre (...)

Gentleman

le 27 juillet 2011 à 20:16

C’est vrai que c’est un bon parfum, bien construit autour du patchouli et délivrant une charge orientalisante et testostéronée de première bourre, mais je suis d’accord avec Jeanne, ça fait *vraiment* vieux monsieur, beaucoup plus que Pour un homme de Caron ou d’autres intemporels. Si vous aimez (...)

Sa note :

Noir Epices

le 25 juillet 2011 à 15:45

Oui pour l’esprit épicé, non pour l’apport fleuri de Vitriol et la charge en poivre de ce dernier. Noir Epices c’est plutôt le zeste et la cannelle qui me semblent prédominer et lui donner un petit côté Coca Cola très agréable, plus que dans un verre et moins mauvais pour la santé !!. La tenue est (...)

Sa note :

Noir Epices

le 25 juillet 2011 à 12:09

Très original et décalé Vivi, bravo, ça change notamment de mes articles terre à terre et pragmatiques à s’en décrocher le pif. Je vais m’entraîner cet été à déverrouiller un peu mon esprit, ça lui fera du bien. Terre à terre... Justement je fleure bon la terre ce matin. Vu le temps et l’humidité de la (...)

Sa note :

34 Boulevard Saint-Germain

le 21 juillet 2011 à 15:55

Merci pour tes mots gentils Vivi, c’est un vieil article que j’ai écrit cet hiver ou presque, et depuis je n’ai pas remis mon nez dans ce parfum. Je vais m’y replonger dès que j’aurai fini avec un autre jus que je suis en train de décortiquer ce qui me rend fidèle au moins une semaine à une même (...)

34 Boulevard Saint-Germain

le 20 juillet 2011 à 17:57

Non, je ne vois pas de piège autre que l’envie de créer quelque chose de bon et de vendable en partant d’une idée assez farfelue. Trop sans doute. Comment un nez conçoit-il un parfum ?? A partir d’un brief, d’une histoire, d’une couleur, d’un cahier des charges, certainement pas à partir d’une (...)

Jeux de Peau

le 18 juillet 2011 à 15:40

Vivi, Quelle magnifique description d’un Pessac, j’ai l’impression de boire un Smith-Haut Lafitte ou un Carbonnieux. J’adore les Pessac et pas mal de Graves blancs, des vins trop méconnus et parfois même vilipendés par les amateurs de Bourgogne qui ne voient que du chardonnay. Jeux de Peau (...)

Sa note :

Maurice Roucel : « La création est un partage »

le 7 juillet 2011 à 22:18

J’ai une proposition pour une forêt, en tout cas un boisé très mousse, copeaux et écorce d’essence variées avec un peu de fruit, de muscs et de cuir. L’hêtre rêvé de Nez à Nez.

Maurice Roucel : « La création est un partage »

le 7 juillet 2011 à 12:21

C’est inouï comme Maurice Roucel arrive avec toute sa spontanéité et sa simplicité, à déboulonner cette image parfois intellectualisante à outrance de notre passion et de son métier. Ca ne le rend que plus abordable, palpable, séduisant, un peu comme un grand chef de cuisine qui vous explique une sublime (...)

Les parfums préférés des perfumistas - partie V (et fin !)

le 6 juillet 2011 à 00:43

C’est un remarquable travail et une source de références digne d’un Que sais-je. Bravo à tous les deux et merci pour cette lecture que je me chargerai pour les vacances sur mon machin à faire défiler du texte du bout du doigt. On se sent limite nain devant une telle (...)

Le bonheur au bout du clavier

le 1er juillet 2011 à 11:00

Aucun et *jamais* il ne me viendrait à l’esprit d’acheter où que ce soit en ligne ou en magasin un parfum sans le sentir. Je dirais même plus, **jamais plus** je n’achèterai de parfum sans attendre sur peau l’évolution au moins de la tête vers le coeur. La mouillette est traître, celle de l’Artisan (...)

Cozé

le 29 juin 2011 à 12:46

Merci Corto. Très joli article et belle invitation à découvrir ce parfumeur que je ne connais pas encore. Dans quelques jours on vous fera à notre tour découvrir avec Opium un autre petit artisan "bien de chez nous" Stéphane Humbert Lucas et sa marque Nez à Nez !! Y’a de très belles choses aussi chez (...)

Archives 69

le 22 juin 2011 à 20:12

Je viens de le sentir !! Je l’aurais appelé Sécrétions discrètes ou encore Sécrétions junior. Si vous avez aimé Sécrétions Magnifiques ou êtes attirés par cet incroyable et pourtant portable exercice de style, vous allez adorer Archives 69, une version adoucie et domestiquée de son illustre (...)

Page préc. 1 ... 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Page suiv.

Ses articles

2014, année parfumée ?

BrrrrrrBadaboum ! Oyez, auparfumistas ! Lisez ici, après ! Invitation à lire-(ad)mirer, par ordre alphabétique, tapuscrit, dessiné ou manuscrit... lyrique, parfumé, voyageur, musical ou tout cela à la fois... le message de bonne année d’un, deux, trois... non, quatre rédacteurs d’auparfum, une jeune pousse et leur monsieur Loyal... fraiche (...)

Iris Prima

Iris Prima va comme une pointe au pied des danseuses de l’English National Ballet qui a accueilli et inspiré Alberto Morillas !

Iris Nazarena

Sapide, sur, racinaire, Iris Nazarena semble venir de la terre, une idée assez nouvelle de cette terre loin des habituelles mousses de chêne ou bois feuillus plus ou moins humides.

Invictus

Invictus est un mastodonte, un éléphant dans un magasin de porcelaines. C’est un peu aussi le copain grande gueule, qui incommode par sa présence ostentatoire.

Caligna

Solide, accessible et assez moderne, Caligna évite l’écueil du masculin piquant, dégoulinant de résine synthétique et de patchouli fragmenté.

Aedes de Venustas

Non content d´avoir créé un accord rhubarbe aussi barré que crédible, il a réussi la gageure de lui associer des ingrédients à l’âme encore plus verte et vibrante afin de la soutenir tout au long de son évolution.

Les Jeux sont Faits

Les Jeux sont Faits, faut reconnaitre, c’est du brutal. Mâle et de corpulence robuste, ce parfum aura du mal à trouver sa place sur un torse qui ne soit carré, bien poilu et sculpté dans un bloc de testostérone.

Cuir Fétiche

Promettant une certaine sensualité grâce à son accord cuiré fleuri bien soutenu par des agrumes, ce parfum séduit d’entrée grâce à son flacon magnifiquement corseté en cuir naturel vieux rouge.

Oud, de Francis Kurkdjian : « On ne doit pas le sentir mais le ressentir »

Présent à la Scent Room du Printemps Haussman pour le lancement de son nouveau parfum Oud, Francis Kurkdjian a très gentiment accepté de répondre à quelques questions improvisées entre deux coupes de Champagne

Oud

Voir également notre entretien avec Francis Kurkdjian Alors que Francis Kurkdjian présente en ce moment son dernier duo de parfums, auparfum a choisi... de vous parler de l’avant-dernier ! Et si, une fois n’est pas coutume, on commençait par la fin ?? Le seul, l’unique défaut d’Oud n’est autre que…son nom. Alors que ce bois savamment pourri par (...)

Page préc. 1 2 3 Page suiv.