Corsica Furiosa
Parfum d’empire
- Marque : Parfum d’empire
- Année : 2014
- Créé par : Marc-Antoine Corticchiato
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Aromatique
- Style : Pointu
Vert vénère
par Alexis Toublanc - Jeanne Doré, le 25 septembre 2014
Sans conteste, le traitement du vert en parfumerie est capable d’exciter certains perfumistas comme peu de notes savent le faire. Qu’il soit froid, tiède ou chaud, infusé ou énervé, clair ou saturé, la perspective de voir son existence se perpétuer emplit de joie nos cœurs de passionnés, un peu comme des parents se félicitent lorsqu’ils enlèvent les petites roues du vélo de leur fille.
Le dernier-né de Marc-Antoine Corticchiato ouvre une nouvelle voie dans le traitement du vert, comme A Scent ou L’Heure Vertueuse l’ont fait quelques années auparavant. En effet, Corsica Furiosa choisit d’explorer le fantasme du maquis corse par le prisme du lentisque, cet arbuste qui pousse sur les flancs ensoleillés, près de la Méditerranée. Le talent du parfumeur a ainsi permis au lentisque de s’exprimer tout au long de l’évolution tout en restant dans le thème du vert mais aussi en gardant une cohérence certaine dans le travail de Parfum d’empire.
La verdeur initiale pourrait être la plus facile à appréhender d’un point de vue théorique, étant donné que l’on retrouve toutes les facettes vertes que l’on connaît. Mais, en vérité, cette avalanche de vert bouscule de manière assez jouissive. Des notes montantes de haricot vert et de petit-pois, très "crues", apportées par le galbanum, sont peu à peu adoucies par un accord de menthe et de feuille de tomate, qui appuie la naturalité de cette envolée. Au même moment, un bel effet pamplemousse se devine, ce passage n’étant pas sans rappeler le polarisant Pamplelune de Guerlain par son association au bourgeon de cassis (qui souligne le vert du lentisque et ses émanations dans l’air chaud du maquis).
Puis, après environ une heure, Corsica Furiosa s’apaise sur la peau - là où la touche reste très agreste - pour prendre une direction plus baumée, comme souvent chez Parfum d’empire. L’accord vert rencontre des facettes boisées, terreuses, fumées qui, sans être sombres, apportent une profondeur résineuse, comme une gomme arabique un peu amère et sucrée, avec des évocations de bâton de réglisse et de maté. Des sensations d’humus, d’herbes sèches, de résines et de sous-bois sont harmonieusement modulées au fil des heures avec un plaisir proche de l’addiction.
Un peu comme les (rares) véritables amours qui durent, c’est avec le temps que le coup de foudre s’installe : après avoir été un peu secoué par les premiers instants qui peuvent dérouter, voire effrayer, on finit inéluctablement par succomber à la furie du maquis...
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par Voltairesurlelac, le 11 novembre 2018 à 14:43
J’aimerais beaucoup découvrir ce parfum ainsi que Jersey de Chanel :) l’appel du large, d’un sentiment d’insularité... je l’echangerais Volontiers avec un Lutens qui me paraît trop féminin, avis aux amateurs
par S9, le 28 octobre 2018 à 13:10
Sans aucun doute un de mes coups de coeur de la fin d’année 2017 (eh oui, il faut dire que la province n’aide pas à découvrir les parfums de niche en temps réel ... mais mieux vaut tard que jamais, je le confirme avec ce magnifique Corsica Furiosa).
J’ai toujours eu une affection particulière pour les parfums verts (même si mes tous premiers parfums ont été Venise d’Yves Rocher, Byzance de Rochas et Loulou de Cacharel, premières amours... vanillées !) donc cette rencontre avec cet opus de chez Parfum d’Empire avait tout pour me plaire.
Et ça a été le cas.
Je ne savais pas trop quoi écrire sur Corsica Furiosa car après avoir lu tous les avis ici, je trouvais que tout avait été dit, et joliment.
Je l’ai porté avec plaisir la semaine dernière par ces belles journées d’été indien.
Je ne connais pas l’odeur du lentisque, je ne suis jamais allée en Corse, mais ce parfum évoque tout ce que j’aime lorsque je pars -aussi souvent que possible- pour de longues marches entre vignes, garrigue et petits bois de pins (juste en face de chez moi) .
J’adore sa fraîcheur mentholée légèrement camphrée, son côté poudré enveloppant qui enrobe la composition dès les premières notes, et ne la quitte plus.
On peut de ce fait lui reprocher un manque d’évolution. Mais franchement...j’ai déjà tout ce qui fait palpiter mes narines dès le départ et cela me réjouit tant que je suis bien contente de ne pas le voir tomber dans des notes de fond fumées, de l’encens qui viendrait balayer toute cette verdeur délicate. Je perçois un fond baumé, résineux, tout comme ces pins dans lesquels le vent s’engouffre et que j’adore humer lors de mes balades !
Une pointe de sucs vient arrondir le tout, lui donner un petit côté pimpant, certainement la feuille de tomate, celle -là même qui venait légèrement "sucrer" le premier parfum d’Annick Goutal, Folavril, que j’ai autrefois porté.
Corsica Furiosa est un parfum à nul autre pareil, immédiatement identifiable, à la personnalité simple et affirmée.
Merci Marc-Antoine Corticchiato !
par Belle du seigneur, le 9 mai 2018 à 14:21
"Bien pauvres sont ceux qui ont besoin de mythes. Ici les dieux servent de lits ou de repères dans la course des journées. Je décris et je dis : "Voilà qui est rouge, qui est bleu, qui est vert. Ceci est la mer, la montagne, les fleurs." Et qu’ai-je besoin de parler de Dionysos pour dire que j’aime écraser les boules de lentisques sous mon nez ? Est-il même à Déméter ce vieil hymne à quoi plus tard je songerai sans contrainte : "Heureux celui des vivants sur la terre qui a vu ces choses." Voir, et voir sur cette terre, comment oublier la leçon ?"
(Albert Camus, Noces à Tipasa)
par Marco, le 22 janvier 2016 à 22:03
Bonjour,
je l’ai en double ,je peux me séparer d’un exemplaire, donc si quelqu’un veut faire une bonne affaire, n’hésitez pas.
Cordialement.
Marco.
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par batiboudoum, le 2 juin 2016 à 15:04
Bonjour,
Toujours dispo ?
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par Marco, le 6 juin 2016 à 12:07
Bonjour,
excusez moi , je viens seulement de voir votre message.
Oui , le parfum est toujours disponible.
Si un des responsables du site passe par ici , merci beaucoup de bien vouloir transmettre mon mail à batiboudoum.
Au plaisir.
Marco.
par Walkyrie, le 29 juillet 2015 à 10:03
Etant d’origine corse, j’attendais avec impatience de tester ce Corsica Furiosa. Pour être sûre d’être dans l’ambiance, j’ai attendue d’être à Ajaccio pour le découvrir, fin mai (Nb pour ceux du coin : chez Royal parfums). 1ère impression : déception. je regarde la vendeuse qui hausse les épaules : "Moi, non plus, ça ne m’évoque pas le maquis, je ne comprends pas". Le maquis, c’est chaud, c’est une odeur qui, même en hiver ou au printemps, reste majoritairement boisée, tabacée, fumée. De retour dans les montagnes, on me montre un arbuste de lentisque : j’en casse une brindille, la respire, effectivement, c’est vert, c’est mordant, presque âcre. Mais de fait, ce n’est pas l’odeur principale dans le maquis, dominé par l’immortelle, le cyste, le pin Laricciu, le chêne vert, le figuier.
Néanmoins, l’évolution du parfum est intéressante en tant que telle : très vert, puis effectivement baumé, voire poudré. J’ai pu le restester grâce à BillieH et c’est un parfum en soi intéressant.
Il me semble finalement que, comme pour la Panthère, il vaut mieux prendre de la distance avec le discours marketing, dont le titre, pour pouvoir l’apprécier. Pour ma part, je trouve qu’il ressemble beaucoup à Untitled de Martin Margiela. Je trouve donc qu’il manque d’originalité, et sur ma peau, de rémanence et de volume.
Alors, pour mes envies de vert, je resterai sur le N°19, Miss Dior Originale, Fidji...
Et quand nostalgique, j’ai envie de me lover dans l’odeur du maquis, je resterai sur Sables, Jardin en Méditerrannée, Ninféo Mio, Fille en aiguilles...
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par Jeanne Doré, le 29 juillet 2015 à 11:40
Bonjour Walkyrie, je comprends le décalage entre l’attente et la découverte, notamment à cause de cette "verdeur" innatendue. Mais c’est génial d’avoir été sentir "in vivo" une brindille de lentisque pour vérifier ! Je trouve aussi que Corsica Furiosa évoque plus le maquis "qu’on connaît" dans son évolution, car il gagne en complexité et en facettes.
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par Walkyrie, le 29 juillet 2015 à 15:58
En effet, je ne comprenais pas que Marc-Antoine Corticchiato mette à ce point en avant le lentisque dans un parfum prénommé "Corsica furiosa". Alors, je suis allée vérifier si vraiment, son odeur pouvait prendre le dessus dans le maquis, mais de fait, je n’ai pas trouvé. En plus, il paraît qu’il aurait bossé dans un labo à la fac Corté, alors on devrait avoir les mêmes références. Peut-être que plus haut dans les montagnes, là où je ne m’aventure pas, l’ambiance est plus verte ?
Effectivement le maquis est davantage évoqué par son évolution : ces facettes boisées /fumées voire cuirées. Mais je ne les perçois que très brièvement, une facette poudrée vient finir le parfum, lui donnant une finition très classique.
Comme vous aimez les parfums méditerrannéens, solaires, aviez-vous suivi ma suggestion d’aller sentir Imiza ?
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par Jicky, le 29 juillet 2015 à 20:00
Bonjour ! Je pense pouvoir éclairer votre lanterne. C’est normal que vous soyez perturbé sur ce choix en tant que Corse, car c’est un choix de formulation original et surtout un véritable parti-pris de réalisation !
La note d’intention de MAC était sur plusieurs points, je me permets de vous retranscrire les notes que j’avais prises lors du lancement du parfum.
"La Corse, pour MAC, n’est pas reposante, on en prend tellement plein les naseaux qu’on ne peut pas rester tranquille. En plus des odeurs, il y a la grandeur des paysages mais aussi avec les amis la famille, on retrouve des personnes des drames, des peines mais on en revient toujours ravis ! Ici, le travail était centré sur la Corse et la maquis, mais sans s’approcher de l’immortelle". [petit aparté hors-notes : choix compréhensible puisque Parfum d’Empire avait déjà travaillé ce thème avec Fougère Bengale, qui je suis sûr saurait vous toucher]. "Le lentisque, on le retrouve dans toute la Méditerranée. Idée de l’odeur quand on casse la feuille du lentisque. Dans les maquis, le lentisque pousse sur les flancs exposés au Soleil, près de la mer. Quand on sent le lentisque, on perçoit le vert et le bois."
Enfin voilà, désolé si le style n’est pas très soigné, c’est de la prise de note. On s’éloigne ainsi d’un parfum trop figuratif sur le maquis, mais qui s’attache plus à l’étude d’un émotion, d’un sentiment, traversé par un travail sur le thème du vert et du lentisque. Je trouve, à titre personnel, ce parti-pris moins universel, plus personnel tout à fait en ligne avec ce que j’attends d’une parfumerie d’auteur : retranscrire la vision d’un auteur via un langage olfactif maitrisé. C’est très flagrant chez Parfum d’empire (et c’était très fort aussi dans sa création précédente qu’était Azemour).
Bonne soirée =)
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par Solance, le 29 juillet 2015 à 20:46
Bonjour Jicky,
Pour ma part, je ne prendrai pas part au débat lentisque=odeur caractéristique de la Corse ou pas puisque je n’ai jamais eu la chance de fouler la terre de cette île mais j’adore ce parfum vert et racé qu’est Corsica Furiosa....
Par contre, ce n’est pas plutôt l’Eau de Gloire que Fougère Bengale qui évoque ll’ensemble du maquis corse et l’immortelle ?
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par Jicky, le 29 juillet 2015 à 22:11
Quand je parlais du thème de Fougère Bengale, je voulais surtout parler de l’immortelle plus que du maquis à proprement parler. Mais vous avez raison, l’Eau de Gloire est une construction très intéressante sur la "cologne" et les matières premières fortement attachées au maquis corse !
Fougère Bengale joue plus sur les facettes immortelle et aromatiques, avec des accents foins, tabac et moussu là où l’Eau de Gloire est plus épicée, montante, lumineuse et aérienne.
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par Walkyrie, le 4 août 2015 à 15:21
Bonjour Jicky et Solance,
Merci Jicky de vous être donné la peine de restranscrire vos notes. c’est très instructif.
Merci Solance de m’avoir redonné envie de sentir Fougère Bengale : je l’avais senti quand j’avais eu le kit échantillon et à l’époque, il ne m’avais pas marqué plus que ça. Le ressentir maintenant m’a permis de mieux identifier l’immortelle. Pour autant, curieusement, il me fait surtout penser à Tubéreuse n°3 animale de chez Histoire de parfums, du fait de cette odeur que je qualifierais de "tabac liquoreux" qui m’évoque un caramel brûlé (allez savoir...).
Je pense que les noms de parfums, c’est comme les titres dans une dissertation ou un mémoire : il faut faire attention à l’annonce du plan et à ne pas susciter des attentes qui vont tomber à côté. Je me prends à rêver d’un parfum qui mélangerait les notes de têtes d’Eau de gloire et celles de Fougère bengale... ça, ça mériterait de s’appeler Corsica furiosa ! A bon entendeur, si Corticchiatto consulte "au parfum"...
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par Jicky, le 4 août 2015 à 21:19
Vous pouvez aussi tenter de mélanger les deux. Fougère Bengale a un fond très présent et Eau de Gloire est très puissant en tête cœur. Suffit de trouver le bon dosage et ça pourrait marcher (j’ai les deux avec moi en échantillon là, je vais faire le test tiens).
par Nymphomaniac, le 29 juillet 2015 à 22:35
La seule fois où je suis allé en Corse, il y a longtemps, c’était quelques jours à l’Île Rousse – où mon rôle a essentiellement consisté à patauger dans l’eau et recevoir des vagues en pleine tronche. Je ne connais donc pas le "maquis corse" mais j’ai presque envie de dire tant mieux...
Car, à dire vrai, ce parfum peut évoquer de nombreux jardins hypothétiques partout en France... Dans l’immense jardin grand-parental/parental/etc. en Bourgogne (1 verger, 1 prairie, des centaines de variétés de fleurs dont plusieurs bosquets de roses odorantes et parterres d’iris etc., 2 puits, 1 fontaine, 1 rivière, ... et une partie cultivée), je retrouve par moments l’odeur de ce jardin dans ce parfum : tomates que l’on cueille, odeurs de leurs feuilles, petits pois qu’on écosse, odeurs d’horties coupées, etc.
Je le trouve nettement plus vert et plus piquant que Untitled en tout cas, avec plus de "volume" aussi, mais par contre, il ne tient pas longtemps sur moi, malgré la présence supposée de "bois ambrés".
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par Jicky, le 30 juillet 2015 à 00:42
Vous avez tout à fait raison, Nymphomaniac. C’est amusant, ma mère y voit la vigne vierge du jardin de sa grand-mère. Un autre ami aussi une verdure qu’il a connu. On s’éloigne d’un maquis trop figuratif et trop ancré pour s’éloigner vers un sentiment et un thème olfactif, le tout pouvant avoir une portée chez un plus grand nombre de personnes.
par billieH, le 28 juin 2015 à 20:10
Solance, j’ai pensé à toi aujourd’hui en portant Corsica Furiosa...Je l’adore. Merci pour cette délicate attention et à très bientôt, je t’embrasse
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par Solance, le 28 juin 2015 à 23:07
Merci bcp BIllie, je suis contente de t’avoir fait plaisir avec Corsica Furiosa mais tu me l’as bien rendu avec ton envoi ;) as-tu lu mon dernier petit mail ?
Perso, aujourd’hui, c’est Tubéreuse criminelle qui m’a accompagnée pour me rafraîchir ! ;)
Bonne soirée
par Passacaille, le 23 mars 2015 à 12:18
petite histoire
J’adore ma maman. Autant pour ses qualités (c’est ma maman chérie) que pour ses défauts. Le plus saillant étant sa propension aux jugements à l’emporte pièce et hâtifs.
Dimanche dernier, mes parents déjeunent à la maison et mon papa regarde le match de rugby pendant que nous papotons avec maman. A un moment elle s’avise d’un tas d’échantillons sur le bord du canapé, les 15 testeurs des Parfums d’Empire.
Paf paf, elle m’asperge à droite de Musc Tonkin, à gauche de Wazamba et prend pour elle Azémour à droite et Corsica Furiosa à gauche, le reste est balayé en 30 secondes, Yuzu Fou, pfff drôle de nom, Cuir Ottoman, beurk du cuir, Iskander, Equistrius, ça veut dire quoi ??? dehors, next....
Elle m’empoigne le poignet, renifle les sourcils froncés, bof, l’autre poignet, bof. Elle passe aux siens, Azémour oui, mais non (bah môman Azémour tout de même !!! c’est vrai quôa c’est super Azemour) Non !
Poignet gauche, elle dit rien....
Un second tour des quatre poignets familiaux : Corsica c’est bien....
....Oui c’est bien ! (Chef, oui Chef !)
Elle remballe les testeurs.
Merci maman, je t’aime, je t’aime, je t’aime :-)
Et puis c’est une idée cadeau géniale ça pour ma maman et son futur anniversaire
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par billieH, le 23 mars 2015 à 13:07
Bis repetita de nombreuses scènes avec ma maman à moi !
J’adore ses jugements sans nuance et ses tocades (petit hommage à un Rochas que j’aime bien).
Je la sais capable de porter Chanel nº5 alors qu’elle ne l’aime pas, juste pour être chic. Elle fait des mélanges improbables, rien qu’hier Petite Chérie et Bois de Violette que je viens de lui offrir et qu’elle n’aime pas plus que cela (la violette d’Insolence est quand même plus jolie, non ?).
Et rien ne vaut Herba Fresca l’été, non rien maman, rien. J’ai essayé de lui faire découvrir Corsica Furiosa pour voir (merci Solance) mais "non merci, c’est importable ton truc ! "
Ceci dit, je persiste et lui offre toujours des parfums, que j’aime et que je récupère souvent (hihi). Bientôt la Fête des Mères, quelqu’un a une idée ?
Merci pour avoir partagé ce joli moment avec nous Passacaille ;)
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par Passacaille, le 23 mars 2015 à 20:22
faut avouer qu’au bout d’un moment les jugements pondérés, mesurés, argumentés ça peut finir en ratiocination, parfois le gout brut, direct est une boussole pas si mauvaise.
Ce qui me touche le plus c’est quand par des approches bien différentes on retrouve le même point de beauté, ici la verdeur dans l’ordre des odeurs. C’est émouvant et réjouissant comme quand avec son amoureux(se) on prononce les mêmes paroles sans le faire exprès.
Verdeur encore. Je vénère le French Lover de Bourdon, tellement que pour la première fois de ma vie j’ai offert un parfum, celui-ci, à mon chéri. Ce parfum (comme dit son créateur "et toute fausse modestie mise à part....je pense....un pur chef d’œuvre" c’est si vrai !) représente si bien son caractère. Quelle joie de savoir qu’il l’aime au delà de tout ce qu’il a connu. Pour nous cette verdure angélique est un point de rencontre. Je ne le porte pas, n’étant pas de tempérament à le porter, mais n’en ai aucune frustration car je peux le sentir à loisir sur l’homme qui partage ma vie.
Pour votre maman, pourquoi pas une création de Mathilde Laurent ? Ma maman a pu la voir lors d’une conférence (ah les joies de la retraite !!! je suis jaloux) et à été emballée par le personnage et les œuvres. Son bon gout m’enchante :-)
Bonne soirée billieH
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par billieH, le 23 mars 2015 à 21:06
Je ne connais pas French Lover mais il a tout pour me plaire. Je le sentirai à la première occasion.
Je vous rejoins pour Mathilde Laurent, j’ai converti une grande partie de mes proches à son écriture : Roadster pour mon amoureux, Déclaration d’un soir pour mon frère et moi parfois, Baiser volé pour ma soeur...Elle a beaucoup de talent. Je ne connais pas ses "heures" malheureusement, hors de portée dans tous les sens du terme.
Par contre je n’aime pas sa Panthère, j’ai pourtant vraiment essayé.
Concernant maman, je ne vois rien de ce côté. J’hésite vraiment à acheter Misia qui, sur le papier, pourrait fonctionner...
Bonne soirée
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par Passacaille, le 23 mars 2015 à 21:25
Si vous pouvez passer un moment ensemble dans un stand des Exclusifs Chanel cela serait parfait, on y trouve tant de belles choses.
Pour la belle Panthère... chut, pas trop fort... Jicky pourrait vous entendre ;-)
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par billieH, le 23 mars 2015 à 22:04
Chut alors ne réveillons pas la Panthère...C’est vrai, je devrais organiser une virée parfum à Paris avec elle.
par Nymphomaniac, le 23 mars 2015 à 21:09
Je suis entièrement d’accord. French Lover est magnifique ; je le trouve à la fois austère et ultra-portable, distant et addictif, assez "unique dans son genre"... Je ne l’ai testé que deux fois, et ne le connais pas encore très bien, mais j’ai adoré.
Au lieu d’acheter Dans tes bras, trop théorique pour moi, et qui me procure un plaisir relatif à modéré en comparaison des autres en ma possession (Carnal flower, Portrait, Musc ravageur, Noir Épices), car j’y sens trop de notes absconses – champignons, béton, shampoing mixa bébé vintage, ... –, j’aurais mieux fait d’investir dans un flacon de French Lover, d’ailleurs, je crois. Mais bon, c’est pour bientôt sans doute !
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par Nymphomaniac, le 23 mars 2015 à 21:16
Heu... j’ai aussi quelques recharges 10 ml. de Une Fleur de Cassée et Géranium pour Monsieur, mais c’est dans la "Not buying again" liste.
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par Passacaille, le 23 mars 2015 à 21:27
Ah mais je vous débarrasse du Géranium pour Monsieur avec grande joie :-)
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par Nymphomaniac, le 23 mars 2015 à 21:35
je n’ai plus qu’une recharge et demie ;-) et je pense en conserver une à titre "conservatoire" ! cela dit, je le trouve agréable ; mais c’est tout (et il n’est plus du tout comme celui que j’avais testé il y a quelques années ; vous avez sans doute la version "ancienne" – ?).
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par Passacaille, le 23 mars 2015 à 21:50
je ne possède pas (encore ?) Géranium pour Monsieur, je l’ai juste découvert au stand FM/EdP du Bon Marché (grâce à Thomas, "Opium" sans savoir que c’était lui :-).
Je voulais le sentir en même temps que Noire Epices (que j’ai acheté peu de temps après)
par Lady of Shalott, le 23 mars 2015 à 21:29
Et le Iskander ?
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par Passacaille, le 23 mars 2015 à 21:43
...même pas eu les honneurs d’une pulvérisation :-)
Iskander est bien joli mais personnellement je lui préfère Azemour dont les Hespérides descendent lentement vers les racines, la terre.
par Gandam, le 10 juillet 2015 à 12:06
Bonjour Passacaille,
où t’es-tu procuré les testeurs ? j’aimerais tester Corsica Furiosa :)
Merci d’avance pour ta réponse,
Amanda
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par Belle du seigneur, le 10 juillet 2015 à 15:23
Bonjour Gandam,
Je me permets de répondre... Vous pouvez commander un set d’échantillons sur le site de Parfum d’Empire. C’est idéal et en plus, très joliment emballé !
Bonnes découvertes parfumées...
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par Gandam, le 10 juillet 2015 à 15:48
Merci beaucoup Belle du Seigneur :)
Je suis allée sur le site avant de poser ma question mais, sauf erreur, on ne peut commander que les formats 100ml, je ne trouve aucune rubrique pour commander les sets d’échantillons...
Je vis au Luxembourg où il est difficile de trouver les parfums évoqués ici et là, c’est très frustrant. J’ai commandé deux échantillons de Acqua di Sale et Lalibella sur le site Lucky Scent, ils ont mis presque un mois pour me parvenir !
Est-il possible que le site P-E ne propose plus d’échantillons ?
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par Belle du seigneur, le 10 juillet 2015 à 20:53
Ah oui quelle idiote, je n’avais pas vérifié avant ! En effet je n’arrive plus à les trouver... Sur Jovoy peut-être ? (mais ce sont des 5Ml il me semble...)
Il faudrait demander en envoyant un mail au site de Parfum d’Empire.
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par alaouet, le 18 mai 2018 à 17:36
Bonsoir,
vivant à l’étranger et actuellement en quête d’échantillons à tester, j’ai récemment échangé quelques mails avec Alexis, qui s’occupe du service clients de Parfums d’Empire.
Pour l’instant effectivement il n’y a officiellement plus de possibilité de se procurer des échantillons depuis leur page Internet, mais ils sont, je le cite, "en train de développer et de produire une offre qui devrait être disponible autour de la fin de l’année 2018."
En espérant que cette info vous aura peut-être été utile.
ps : Depuis, j’ai eu malgré tout la possibilité de tester quelques-uns de leurs parfums et je dois dire qu’ils possèdent tous une sacrée personnalité !
Aujourd’hui je porte d’ailleurs Aziyade avec beaucoup de plaisir :-)
par Nymphomaniac, le 22 décembre 2014 à 15:40
Sur moi, il ne tient pas très bien par contre ; à peine plus que l’Eau de Campagne, avec lequel il partage des points communs... Il faudrait presque se promener avec, pour en mettre toutes les 2 heures.
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par Opium, le 26 décembre 2014 à 14:27
Bonjour Nymphomaniac.
Je me demande si, par hasard, vous ne feriez pas une anosmie partielle à certains bois ambrés. En effet, Corsica Furiosa en contient je crois bien, c’est ce qui lui permet de durer assez longtemps normalement. ;-)
Bon vendredi après-midi.
Opium
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par Nymphomaniac, le 29 décembre 2014 à 12:35
Je l’ignore... à moins que les bois ambrés participent ici au caractère "piquant" de l’ambiance verte et végétale très réussie de ce parfum que j’aime beaucoup ;-)
Il tient environ 2 heures sur moi (je n’ai pas essayé sur vêtements car j’évite, ces derniers finissant par sentir un pot-pourri de parfums divers et variés).
Je n’ai jamais vraiment su à quoi correspondent ces "bois ambrés" :
– s’ils "piquent", ils expliquent peut-être pourquoi je n’aime pas Une Rose sur peau – et son aspect vinaigre piquant ("karanal", ...) ;
– s’ils prolongent indéfiniment la fragrance, ils expliquent pourquoi je sentais encore L’Homme Idéal le lendemain du test, malgré une douche pour m’en débarasser...
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par Opium, le 1er janvier 2015 à 15:51
Bonjour Nymphomaniac.
Vous avez bien identifié ce que sont les bois ambrés je crois.
Ils augmentent la diffusion, le sillage donc, et participent de la sensation d’épines dans Une Rose sans que cela me gêne du tout ici. Et, ils font durer longtemps L’Homme Idéal, c’est le souvenir presque "impérissable" qu’ils laisseront. ;-)
Donc, je suppose que c’est ce que vous ressentez en vibration dans Corsica Furiosa. ;-)
Si des effets sont communs entre eux, ces matériaux sont si divers qu’il est possible / courant d’être anosmique à certains alors que d’autres, proches dans le rendu, ne posent aucun problème de détection.
À bientôt.
Opium
par billieH, le 23 mars 2015 à 21:56
Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à trouver qu’il y a des points communs entre eux, au point que j’hésite vraiment entre les deux. Avec une petite préférence pour le Sisley...mais petite.
par Solance, le 6 novembre 2014 à 01:26
Voilà la 3e fois de la journée que j’en remets, de cette Corse en bouteille, preuve que l’addiction n’a pas été longue à se déclencher chez moi !
J’avoue que j’appréhendais un peu la rencontre avec ce jus de caractere gagné grace à un concours en ces murs... A la lecture des quelques avis déjà egrennés sur le web, j’avais peut qu’il se révele reveche, pour ne pas dire agressif, et avoir du mal à me sentir à l’aise dans son terroir tres aromatique...
Eh bien au bout de 24h, je dois dire que si ce n’est pas un coup de foudre, ca s’en rapproche quand meme fichtrement !
Je ne suis jamais allée en Corse, je n’avais jamais senti de lentisque de ma vie et je serais donc bien embarrassée de me la jouer botaniste pro et touriste corse avertie... mais ce dont je peux témoigner, c’est que la verdeur de Corsica Furiosa -qui vous asperge des les premieres gouttes- est incroyablement pleine de vie, de seve, de soleil... elle vivifie sans jamais aller jusqu’à décaper, elle est racée, typée, loin de toute fadeur mais se fait séductrice et arbore meme une certaine douceur en meme temps que de la profondeur avec le temps...
Ce parfum releve le défi de procurer à la fois une grande fraicheur par sa verdeur mais aussi des caresses chaudes par ses aromates et son fond plus rond... si je devais le traduire en couleurs, je le verrais vert (mais pas un vert palot) et aussi orange et ocre, les couleurs du soleil écrasant et de la terre....
Une découverte providentielle pour moi qui avais du mal à me représenter la fraicheur autrement que par les notes cologne ou marines ^^
Merci donc à Auparfum que l’on devrait classer dans la catégorie des agences de rencontres les plus performantes et qui m’aura permis de faire connaissance avec un nouvel amour qui, à priori, ne correspondait pas à l’archétype de partenaire fantasmé mais qui me séduit doucement et furieusement au fil des heures :)
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par Solance, le 6 novembre 2014 à 01:32
Je suis d’autant plus émue d’avoir croisé Marc-Antoine Corticchiato lors des journées du patrimoine à l’Osmotheque... je ne me doutais pas alors que je tomberais en amour avec un de ses fils quelques semaines plus tard ;)
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par Solance, le 11 novembre 2014 à 12:12
Je crois que Corsica Furiosa va etre mon compagnon du jour, ce jour d’ensoleillement inespéré d’automne... d’autant plus qu’il a aussi conquis mes proches !
Je me demande ce qui détermine que sur plusieurs sites, il soit classé dans les ´masculins ´ de Parfum d’empire alors que d’autres jus de la meme marque sont jugés mixtes...
En ce qui me concerne, je ne le trouve pas viril plus que ca... aromatique et avec du caractere, par contre oui, clairement :)
Aesh
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Nez inexpert
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Solance
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Solance
a porté Corsica Furiosa le 4 juillet 2015
billieH
a porté Corsica Furiosa le 1er juillet 2015
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J’adore quand un parfum nous offre une belle tension entre la douceur et l’âpreté, comme ce Corsica Furiosa ! Sur les vêtements, il conserve un croquant qu’il délaisse rapidement sur peau. Quelle belle maison que Parfum d’empire.
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