Chêne
Serge Lutens
Coup de cœur
- Marque : Serge Lutens
- Année : 2004
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Chic - Élégant - Pointu
Promenons-nous dans les bois...
par Thomas Dominguès (Opium), le 14 janvier 2013
Il était une fois...
Chêne : En cinq lettres, tout est dit. Ou presque...
Ce bois sec, qui charpente et meuble si souvent l’intérieur de nos maisons, est le thème unique de ce conte parfumé lutensien daté de 2004. Durant l’histoire d’une autre époque qui va nous être révélée, il aura pour seule autre compagne sa partenaire des mois d’arrière-saison, la mousse (de chêne). Saint Graal, sans lequel toute une famille de la parfumerie, souvent considérée comme noble en même temps qu’austère, ne saurait exister : les chypres, parfums d’une autre époque.
Chêne sent ainsi tout à la fois : le bois et sa mousse ; la sécheresse et l’humidité ; l’été et l’automne. Deux moments nous sont contés dans une histoire hypnotique au déroulé baroque.
Le chêne a l’odeur sèche des bûches dont le bois alimente les feux de cheminée. Il rappelle la garrigue au cœur de la canicule. L’image d’une cabane, à la cheminée fumante, perdue dans un jardin ou dans une forêt, vient à l’esprit.
Son parasite moussu, vert, pousse dans les sous-bois humides, révélant l’odeur, si étrange et particulière, de l’humus. Sentir la mousse de chêne transporte durant des promenades, d’octobre à novembre, entre les fourrés des forêts pour la cueillette aux champignons. Feuilles et branches asséchées puis putréfiées par les premières averses, achevant leur cycle saisonnier, embaument l’air frais chargé d’humidité de leurs odeurs de moisissures et de terre boueuse.
Souvenirs des feux de cheminée au calme pour se réchauffer ou préparer des plats dans les poêles à feu de bois à la campagne. Odeurs des vacances dans le sud, des promenades dans les bois asséchés par la canicule. Mais, aussi, des trop rares balades automnales. Ces moments se sont fermement imprimés dans ma mémoire, et, probablement, dans celle de nombreux/ses lecteurs/trices.
Le flacon - talisman, dans le geste magique de la vaporisation, tel un "Abracadabra !" enchanteur d’illusionniste de cirque, transporte dans un ailleurs dont les frontières sont le tréfonds de l’âme.
Dès les premiers instants, je me trouve transporté au Portugal, durant la belle saison, par une journée ensoleillée, lorsque les forêts, de pins et arbustes si arides, sont dévorées par les incendies. Cette forêt "sous le cagnard" pourrait être celle de Serge Noire ou de Fille en Aiguilles et leurs pins résineux. Mais, dans Chêne, ni camphre ni odeur des pins, seuls des bois, qui se consument.
Puis, très vite, au détour d’un sentier, des fruits colorent le paysage. Mais, déjà, presque tous sont tombés au sol. Comme dans certaines œuvres et contes pour enfants, au délire baroque surréaliste, les éléments du décor se déforment dans une anamorphose caricaturale. Les feuilles deviennent racines. Le soleil, obscurité. L’été se fait automne. En quelques secondes, à peine le temps d’un courant d’air frais aromatique rappelant les chaleurs estivales, prunes, fraises et abricots sont blets, âcres et aigres, trop mûrs, tout juste bons à devenir des liqueurs ambrées issues de tonnelets en bois. Les chaussures collent au sol détrempé et boueux. Les mains sont poisseuses de la sève des arbres, ultime signe de vie avant l’hiver.
Dans Chypre Rouge des mêmes auteurs (et dans Vie de Château (Intense) de Patricia de Nicolaï (qui nous a offert un entretien) et conte le même type d’histoire de la morne saison, issue de châteaux et bâtisses entre Moyen-Age et Renaissance), les fruits semblent signer un pied de nez à la jolie "demoiselle Chanel" néo-chypre affublée des atours de la modernité, dont rien ne dépasse du chaperon. Rose, tel un sirop pour jeune fille, il se fait rouge comme du sang chez Serge Lutens. Si Coco Mademoiselle est une jeune fille au tablier d’un rose immaculé, limpide et lumineux, d’où toute aspérité est gommée, Chypre Rouge, qui pourrait aussi bien être un garçon déguisé sous son chaperon, a les bottes (de 7 Lieues) et les vêtements souillés par l’arrière-saison et ses pourrissements.
Dans Chêne, le personnage principal n’est ni un chaperon, ni Hansel, ni Gretel, pas un chasseur, ni des lutins ou des fées... Le personnage principal est le décor même, la forêt.
Ainsi, aux fruits confits par le temps, une olive épaisse colle son gras au bois de cèdre sec de la barrique dont elle est issue. Ce bois, dont les planches ont été coupées durant la belle saison, moment qui se rappelle de nouveau à nous, comme lors de certains retours en arrière de cinéma, hypnotiques, au début de l’histoire.
Dans la lumière en partie retrouvée, peut-être aperçoit-on au loin, dans une clairière, un daim, les tâches blanches sur son pelage doux, chaud et réconfortant. Ce pelage, cette peau, si proche de la nôtre... On s’approche. Peut-être. Mais, déjà... le réveil !
Dans un univers de contes de fées, on s’est promené dans les bois, et on s’y est perdu, depuis les incendies estivaux jusqu’aux averses automnales, en quelques heures à peine.
Selon les peaux, les facettes sèche et/ou humide, tel un lapin sorti d’un chapeau, se développent plus ou moins ; à chaque fois, c’est une surprise renouvelée.
Le sillage, imposant quand l’air souffle encore dans les branches en été, se fait plus confidentiel au fur et à mesure que l’on se baisse pour ramasser les derniers fruits et champignons de l’automne près des mousses. Présent, ce sillage n’est jamais envahissant. Le halo de la mousse de chêne étant contrebalancé par les absolus résineux et les bois, qui diffusent en restant proches de la peau. Alors que la plupart des parfums se simplifient durant les heures qui passent, Chêne, toujours aussi étrange, devient plus complexe et profond. L’obscurité gagne et la forêt se fait plus sombre. Magie des fées chyprées !
Ne vous fiez jamais aux évidences. Au début de "notre histoire", ce tronc trop "classique" et semblant peu original, n’était pas réellement à mon goût. Il me renvoyait à l’image trop proprette d’un "parfum de papa" : solide comme un chêne, aux épaules larges, réconfortant. Il n’était pas moi.
Ce parfum se révèle plus riche, subtil et intense qu’on ne l’imagine tout d’abord. Il m’a paru banal. Vous venez d’en lire l’évocation du conte, fantastique, féérique et étrange qu’il m’inspire aujourd’hui ! Angoissant, parfois sombre, mélancolique. Mais, fascinant.
Chêne pourrait être considéré comme le plus masculin de la gamme Lutens du fait de son aspect "boisé jusqu’à l’extrême". Ainsi, il semble séduire nombre d’acheteurs (masculins), en dehors des seuls réfractaires "allergiques aux boisés".
Pourtant, sur une femme, il serait stupéfiant ! Or, ce chaperon, après des mois de connaissance, me paraît moins masculin depuis que j’ai pu y lire entre les lignes (de l’écorce). Les codes, surtout, en parfumerie, doivent être un jeu. On peut avoir envie un jour d’un parfum extraverti et, parfois, d’un moment classique pour soi.
Serge Lutens et Christopher Sheldrake ont réussi un spectacle de magie avec au moins trois tours de passe passe :
Proposer un voyage nostalgique entre été aride et automne humide... en quelques heures à peine.
Donner l’illusion d’un brasier dans une forêt humide après une averse d’arrière-saison.
Mais, surtout, faire apprécier ce bloc de bois, si classique et masculin, au grand amoureux de parfums tonitruants et extravagants que je peux être.
Sentir ce parfum - madeleine de Proust - me renvoie, brutalement, à des moments agréables de l’enfance qui me bouleversent, comme seul Sables, par son (sur)réalisme des souvenirs de bord de mer en famille, l’avait fait auparavant.
Le parfum est quelques fois un Art, souvent un voyage, rarement aussi magique.
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par héspéridés, le 22 mai 2022 à 13:42
Je l’essaye ce soir sur peau avec MKK à gauche pour comparer.
MKK m’a bousculé, j’ai aimé puis détesté, et là ça fait une heure et enfin j’adore.
Je n’aime juste pas la note civette qui me dérangeait déjà dans Jicky.
Chêne quant à lui est sombre et majestueux, mon préféré des gratte-ciels avec cuir mauresque et Bornéo1834. Très belle découverte, dont je craignais une note champignon trop forte. Il est en réalité très équilibré et se fond merveilleusement sur l’eau. Prochain achat peut être ?
par Voltairesurlelac, le 8 décembre 2020 à 14:14
Chêne ! Tout est dit, quelle puissance ! Quelle bombe au démarrage. Progressivement il s’assagit pour devenir plus domptable. J’adore le retrouver sur des écharpes ou des pulls. La sophistication de ce parfum rend difficile l’identification des notes. Je l’aime en hiver.
par sosoparfumo, le 21 novembre 2017 à 01:34
Bonjour les amis(es) Pour ceux qui Sont interressé j’ai quelques Chêne dispo issu de mon ancien Stock Je suis collectionneur passionné avant tout Je peux en faire profiter quelque uns(es) photo dispo remise en main propre possible Sur paris envoi à vos frais à bientot ;-)
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par sosoparfumo, le 21 novembre 2017 à 01:35
Il s’agît bien évidemment du 50ml discontinué et non pas le 75ml ;-)
par emilia, le 1er janvier 2018 à 20:17
Bonjour,
S’il vous en reste, je suis intéressée et dispo pour une remise en main propre sur Paris. Combien les vendez-vous ?
Bien cordialement,
par Suzanne, le 15 avril 2019 à 10:26
Bonjour,
j’arrive bien après la bataille, mais qui sait... vous en reste-t-il ?
J’habite Paris et une remise en mains propres serait possible.
Merci !
par Didiegodelavega, le 19 avril 2019 à 01:19
21 novembre 2017... 19 avril 2019 ! Je sais, c’est un peu comme une bouteille (de 50ml !) à la mer, mais SVP, est-ce que votre proposition est encore d’actualité ??? Je serais littéralement enchanté s’il vous restait un peu de ce chef d’œuvre (mon Lutens préféré)... Merci !
par An-Ki, le 10 août 2017 à 09:41
J’ai voulu en commander un flacon sur le site de la marque mais, étant indécis, j’ai laissé traîner mon panier et un des échantillons offerts qui s’y trouvait est devenu indisponible. Rien de grave me direz-vous... sauf que je ne peux plus valider mon panier du fait de la présence de cette échantillon indisponible, je ne peux supprimer le dit échantillon de mon panier et je ne peux mettre à zéro mon panier.
J’ai essayé plusieurs fois de contacter l’entreprise via le formulaire de contact et je n’ai eu aucune réponse.
Vu le manque de respect du consommateur affiché sur le site de la marque, je vous conseille donc d’acheter en boutique ou sur un site tiers... ou pas du tout !
par Tibo, le 15 mai 2017 à 08:45
J’ouvre l’échantillon, j’en applique sur le poignet... rien. Une vague odeur de cire poussiéreuse. A coté, One Million et Invictus sont des parfums de caractère !
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par demian, le 15 mai 2017 à 10:24
Cela dépend si vous avez appliqué la concrète ou le parfum liquide : ça n’a plus rien à voir. J’ai transvasé mon flacon cloche dans un vaporisateur pour pouvoir le transporter plus facilement. Un pschitt et je vous guarantors que Chêne est beaucoup plus "qu’une vague odeur de cire poussiéreuse"...
par Didiegodelavega, le 16 mai 2017 à 14:29
Désolé mais je ne peux qu’intervenir et tenter de vous faire changer d’avis...
Chêne est un merveilleux parfum, un très grand Lutens ! Et je vous assure que le comparer aux jus cités, non !
Il faut le tester véritablement ; les échantillons "en cire" ne reflétent pas les eaux de parfum de chez Lutens (ça s’évapore très vite même si personnellement, j’ai été attiré par Chêne en sentant 2 années après avoir reçu les livrets noirs Lutens et c’était presque le seul qui "dégageait" encore !). Chêne est en fait un Lutens qui est assez opulent dans le bon sens du terme. Svp, relisez la critique au-dessus qui donne envie bien mieux que je ne pourrais le faire... merci.
par effluves, le 30 juillet 2015 à 18:32
Bonsoir Thomas,
Serais-tu si il y a une différence de jus entre Chêne flacon export Vintage et flacon cloche actuel ?
Merci d’avance pour ta réponse et à bientôt j’espère.
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par Belle du seigneur, le 30 juillet 2015 à 20:30
Bonsoir effluves,
J’ai senti les deux versions récemment, la version export est bien plus puissante et facettée que la version cloche, bien plus douce, qui perd quand même beaucoup de son caractère selon moi - mais je ne suis pas experte, Thomas vous en parlera mieux que moi !
Bonne soirée à vous.
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par Vesper, le 30 juillet 2015 à 22:17
J’ai découvert Chêne avec sa version export.
Et je rêve de m’en offrir un autre flacon (quand j’aurai résorbé mon stock de Lutens, parce que là, ça commence à faire beaucoup). Mais si je ne retrouve pas l’émerveillement du début, à quoi bon ?
J’aimerais en savoir un peu plus, moi aussi.
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par héspéridés, le 22 mai 2022 à 22:10
Bonjour,
est ce que vous avez un avis sur l’actuelle version de Chêne dans la collection gratte ciel vs l’ancienne export dont vous faisiez allusion en 2015 ?
je viens de découvrir chêne l’actuel et je le trouve beau. Pas hyper puissant mais d’une grande harmonie sans rien qui dépasse.
par effluves, le 31 juillet 2015 à 20:54
Merci Belle du Seigneur et Vesper pour votre réponse. C’est bien ce que je craignais. J’ai senti il y a peu une version Vintage très intense et tenace. Je sentais le parfum sur mon bras 5 jours après. Je n’ai pas ressenti le même choc olfactif au Palais Royal mais il est vrai que cela remonte à longtemps. J’attends l’avis d’ Opium avec impatience. Faut- il qu’il remarque ce commentaire.
par Nymphomaniac, le 1er décembre 2014 à 23:53
Sur Chêne :
Ce qui m’intéresse vraiment dans ce parfum, ce n’est pas l’aspect boisé du début. Car en réalité, il se transforme sur ma peau en magnifique "cuiré" pour reprendre la terminologie ad hoc.
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par Opium, le 2 décembre 2014 à 21:09
Bonsoir Nymphomaniac.
Pour moi, il y a clairement un effet de castoréum qui évoque un aspect olivâtre et saumure, donc, cuir. Et cela participe encore de l’intensité du parfum.
Bonne soirée.
Opium
par Demian, le 27 septembre 2014 à 20:32
Bonsoir Opium
Votre évocation de Chêne est magnifique. Je ne l’ai lue qu’après avoir eu le parfum et j’y retrouve toutes mes sensations. Je suis une femme et j’ai eu un vrai coup de foudre pour cette odeur. Il me fait penser à ces personnages féminins d’heroic fantaisy qui ne sont pas de faibles femmes et sur les épaules desquelles reposent la survie de la lignée et de la tribu. Mais également une invitation au retour aux sources, à l’essentiel, à la terre des ancêtres, une évocation des alcools précieux gardés dans de vieux fûts. Il a une présence incroyable et je passe de longues heures en sa compagnie. Et il trouble quelque peu mon entourage masculin.... Enfin, votre dernière phrase m’a interpellée : lorsque je l’ai respiré pour la première fois, il m’a fait penser à Sables.
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par Opium, le 27 septembre 2014 à 21:58
Bonsoir Demian.
Je suis ravi que les évocations qui sont les miennes soient parlantes pour vous également. Se faire sa propre idée d’abord puis la confronter dans un second temps à ce qui a pu être dit au propos de l’objet concerné est certainement la meilleure chose à faire. ;-)
Il y a quelque chose ici de l’ordre du tronc solide et massif qui symboliserait un retour aux sources, un appui ferme et solide en même temps qu’ancestral. Une plongée dans les racines et les sources de la vie. La dimension hors du temps en même temps qu’ancienne participe probablement du lien que nous faisons avec Sables.
Vos images de personnages féminins issus de l’Heroic Fantasy et de la dimension tribale sont également très parlantes pour moi.
Je suis content de ces bons moments que vous passez avec Chêne, ils me rappellent les miens ! ;-)
Et, la météo qui se rafraîchit est en train, pour moi, de devenir idéale pour arborer / s’appuyer sur ce grand parfum.
Merci beaucoup pour votre message.
Bonne soirée.
Opium
par ERIC, le 20 mai 2014 à 12:13
LOLA bonjour,
un site : http://theperfumedcourt.com/. que l’on dit fiable.
Cordialement
ERIC
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par LOLA, le 20 mai 2014 à 13:49
merci eric,l’inconvenient avec les sites etranger,c’est souvent les frais de port ,et surtout les frais de douanes,ça me fait toujours un peu peur de passer une commande hors france.
Didiegodelavega
a porté Chêne le 11 janvier 2020
Didiegodelavega
a porté Chêne le 19 avril 2019
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Bien que sans note vineuse, l’accord fruits et chêne me fait penser à un excellent vin californien vieilli en barriques de chêne, avec la petite note champignon.
Sur touche, les fruits dominent et donnent l’idée de quelque chose de sucré et de pas très intéressant. C’est sur peau que la magie opère : ce parfum est tant sec qu’humide, complexe et franc à la fois, toujours évocateur, parfois enchanté. Le chêne et sa mousse montent et m’enveloppent, soutenus par ces fruits qui prennent tout leur sens, avec une pointe d’épices.
Et que dire de ce très beau format gratte-ciel que la couleur noire permet d’exposer hors de la boîte sans risquer d’altérer le parfum.
J’aimerais convaincre mon partenaire de le porter juste pour pouvoir lui piquer.
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