Burberry Her : London Calling
par Anne-Sophie Hojlo - Jeanne Doré, le 11 octobre 2018
Pour son nouveau lancement féminin, la marque anglaise a puisé l’inspiration dans le dynamisme de la capitale britannique.
Après le tartan (Burberry Brit) et le trench (My Burberry), Burberry continue de décliner son ADN de marque pour son nouveau féminin, lancé le 1er octobre dernier. Burberry Her s’inspire de « l’audace et l’esprit d’aventure qu’offre la palpitante ville de Londres » - bien qu’il existe déjà un Burberry London, mais la capitale britannique méritait sans doute un second hommage.
Signant ce floral fruité, le parfumeur Francis Kurkdjian a marié « l’éclat gourmand » des baies rouges et noires (cassis, myrtille, framboise) à un souffle floral de jasmin et de violette, sur un fond d’ambre sec et de musc qui leur apporte « profondeur et équilibre ». Un cocktail donnant naissance à un « parfum immédiatement reconnaissable » et à la « signature mémorable », selon la marque de luxe anglaise.
Le design du flacon, qui évoque une flasque plate, est inspiré du premier parfum de la marque, Burberry for men, lancé en 1981.
Pour incarner ce nouveau lancement, on retrouve la mannequin et actrice Cara Delevingne, qui avait déjà prêté ses traits à Burberry Body Tender et My Burberry (en duo avec Kate Moss). Cette fois, elle donne aussi de la voix, puisque sa version de la chanson « Maybe it’s because I’m a Londoner », dédiée à sa ville natale, accompagne la campagne de pub.
Burberry Her eau de parfum 59 euros/30ml, 87 euros/50ml, 116 euros/100ml
Premières impressions
Burberry aborde ici la gourmandise avec une approche si expérimentale que ça en deviendrait presque fascinant.
Un accord de fruits rouges haut en couleur évoque l’haleine d’un enfant mâchouillant son chewing-gum à la fraise. Mêlé à cet arôme surpuissant, plus réaliste que celui d’un yaourt aux fruits, un accord minéral, sec, pyrogéné et crayeux se propage, entre feu d’artifice et pierre à fusil, dans un halo de muscs. Burberry Her peut par certains aspects rappeler la structure de Baccarat rouge 540 et son ambre salé caramélisé, qui aurait fait le plein chez Haribo avant de monter dans l’Eurostar !
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par Garance, le 13 octobre 2018 à 18:12
Je n’aime pas particulièrement ce parfum, mais il m’a pourtant sidérée ; en effet, les premières minutes me rappellent deux parfums liés à l’enfance, parfums oubliés, et soudain resurgis. Ma mère nous achetait à mon frère et à moi des mini briques de lait à la fraise. Et voilà, ce goût et l’odeur de Burberry London sont tellement similaires que c’en est troublant... Un autre parfum d’enfance, là encore : les sucettes lait-fraise, vous savez, les bicolores, un côté rose clair et l’autre blanc cassé...
Après ce départ gustatif régressif, le parfum évolue vers une odeur boisée musquée sèche et un peu piquante. D’ailleurs, quand je parle d’évolution, c’est inexact. C’est comme si le parfum avait deux facettes bien distinctes, qui viennent l’une après l’autre.
L’ensemble me rappelle Hot Couture, avec son départ framboise hyper réaliste, et le fond boisé, presque masculin. Cela dit, je préfère Hot Couture, je trouve que justement l’ensemble est plus fondu, mieux équilibré.
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par Daphnez, le 14 août 2022 à 21:03
Bonsoir Garance,
Nouvelle sur le site je decouvre votre avis sur ce parfum qui me renvoie egalement a mon enfance. J ai hesite a le prendfe car je le trouvais sur ma peau confortable et reconfortant..et au bout de quelque jours je me suis dis qu on penserait que je me roulais dans une tartes aux fraises ou dans ces boisson lactee a boire dont je rafollais petite. J aime le boisé apres, j irai decouvrir Hot Couture..
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