Bloom Ambrosia di Fiori, le nectar des Dieux de Gucci
par Anne-Sophie Hojlo, le 7 janvier 2020
Voici déjà la quatrième déclinaison du bouquet de fleurs blanches de la maison florentine, Bloom, succès depuis son lancement en 2017.
Alessandro Michele, directeur de la création de Gucci depuis 2015, a de nouveau fait appel au parfumeur Alberto Morillas (déjà auteur pour la marque des premiers Bloom, de Mémoire d’une odeur et de la collection Alchemist’s Garden) pour écrire ce « nouveau chapitre ».
Le nom d’Ambrosia di Fiori fait référence à l’ambroisie, décrite dans la mythologie grecque comme la nourriture des dieux, qui les rendait immortels. Ce divin nectar a inspiré la création d’un « jardin imaginaire riche de fleurs et de plantes de différentes couleurs et variétés ». On y retrouve le jasmin, la tubéreuse et le Quisqualis indica (une fleur tropicale aux effluves poudrés qui a la particularité de passer du blanc au rouge en quelques jours) présents dans Bloom originel, agrémentés « de nouveaux ingrédients (qui) viennent renforcer l’impression florale » : l’extrait de racine d’iris et la rose de Damas.
Avec ce nouveau parfum, Gucci invite « les personnes qui le portent à célébrer leur véritable nature et les émotions qu’elles ressentent ».
Eau de parfum 74,50 euros/30ml, 103 euros/50ml, 140 euros/100ml
Déjà disponible
Premières impressions
Premier motif de satisfaction annexe : on a affaire à un flanker qui est bien une variation autour d’un parfum déjà existant, et non un jus totalement différent qui surfe sur un nom connu des consommateurs – c’est reposant... Ce qui mène à la principale raison de se réjouir : on retrouve la jolie signature de fleurs blanches luxuriantes et exubérantes de Bloom, à la fois légèrement croquante, verte, pleine et charnue. Elle gagne ici en texture, sophistiquée par des nuances poudrées, et arrondie par un effet légèrement miellé. Un jardin imaginaire bien accueillant pour guetter (de loin) les premiers signes du printemps.
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par Absinthe, le 10 janvier 2020 à 00:06
Les Gucci Bloom dans leurs différentes versions me tenteraient bien, du moins sur le papier. Ce qui me retient ? Un truc tout bête : la pub, et surtout l’égérie. Si je ne m’abuse il s’agit de l’interprète insipide de la très niaise héroïne de 50 Nuances de Grey (un avis qui n’engage que moi), et bien que n’ayant ni lu les livres ni vu autre chose que les bandes annonces des films - ce qui était déjà largement suffisant - le manque de "chien", ou de la moindre expression de sensualité, voire tout simplement d’un quelconque début de charisme émanant de ladite actrice m’ont fait reculer. Comme quoi ça tient vraiment à peu de choses.
Prochaine virée en ville, ça va sentir le Gucci à des kilomètres : les Bloom me font trop envie. Et puis je veux absolument faire connaissance avec Mémoire d’une Odeur tant qu’on y est.
Vils tentateurs que vous êtes ^^
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Intriguée je suis allée le sentir et quelle ne fut pas ma surprise ! Ce parfum est à peu de choses près comme "Tubéreuse" de chez Adopt...(petit plaisir coupable quand on est pas très en fond). Je précise que "Tubéreuse" est antérieur à "Bloom Ambrosia". Donc à choisir....
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