Aromatics Black Cherry de Clinique, l’élixir en robe pourpre
par Jeanne Doré, le 11 octobre 2016
Depuis deux ans maintenant, Clinique a décidé de donner chaque année à son parfum historique Aromatics Elixir (et quasi-unique, avec Happy), un compagnon décliné : in White en 2014, in Black en 2015, et cette année Aromatics Black Cherry, revêtu d’un habillage couleur lie de vin.
Signé par Pascal Gaurin chez IFF, et défini comme un oriental voluptueux « aux nuances raffinées, parées d’exotisme », il se compose d’essence de Davana, cardamome, tubéreuse, fleur d’oranger, iris, labdanum, myrrhe et vanille.
Nota bene
Dorénavant, dans les actualités pour lesquelles je peux sentir le parfum (parce que les marques sont gentilles, elles nous envoient -souvent- les nouveautés !), j’ai décidé d’écrire un avis vite-fait, qui ne sera donc pas une “vraie” critique, mais cela vous donnera juste mon ressenti, “au premier sniff”. Vous aurez ainsi le choix de lire (ou pas) cet avis, qui ne saurait par ailleurs en aucun cas se substituer à la publication éventuelle d’une vraie critique, rédigée par moi-même ou un autre rédacteur, et où j’aurai même le droit de changer d’avis après avoir pris plus de temps pour découvrir le parfum !
Et donc....
*** Attention spoiler ***
Contrairement à ce que le nom peu attractif pourrait laisser présager (on s’imagine déjà plonger dans une liqueur de cerise rouge fluo aux relents chimiques) Aromatics Black Cherry est plutôt une bonne surprise : une rose liquoreuse enrobée de cannelle, de fruits secs, prune et bois chauds, comme un bon vieux Lutens d’avant. Même s’il n’a rien à voir avec Aromatics Elixir, ce flanker est loin d’être déshonorant, et plaira aux adeptes des orientaux boisés épicés, chauds et enveloppants à l’instar de Féminité du Bois, dont il emprunte d’ailleurs à son ancien flacon les mêmes courbes arrondies et la même teinte pourpre et profonde.
Aromatics Black Cherry, disponible en novembre sur les stands des grands magasins et sur internet.
104 euros/100ml
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par Jicky, le 13 octobre 2016 à 21:58
Ils partent un peu en roue libre l’air de rien Clinique avec leur Aromatics Elixir, mais finalement les parfums ont l’air d’être plutôt bons. Je n’ai pas encore senti celui mais je défends les black & white. Et ce que tu dis briefement à son sujet me semble tout à fait dans la lignée.
Il y a 8 ans j’aurais hurlé au flanker machin machin, mais bon, si les jus sont bons...
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par Jeanne Doré, le 13 octobre 2016 à 22:27
Il y a 8 ans, tu étais encore tellement... un enfant !
Clinique prouve qu’on peut faire des flankers intelligents et respectueux, quand on veut. Et finalement, ils ont raison de capitaliser sur leur seul parfum connu (qui porte encore Happy ? Et qui connait Wrappings et Calyx ??) qui a un joli flacon et un nom génial, plutôt que d’inventer des nouveaux trucs moches et incertains.
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par Jicky, le 13 octobre 2016 à 22:33
Je ne connaissais même pas Calix... (Attention blague pourrie dans 5, 4, 3...) j’espère qu’au moins il n’a pas été créé par Calice Becker !
*s’évapore dans l’air dans un nuage de pet de sirène*
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par Jeanne Doré, le 13 octobre 2016 à 22:41
Perdu ! C’est sa collègue Sophia Grosjman, qui signait fin 80 un des premiers parfums fruités aqueux, donc plutôt précurseur à l’époque, et déjà tellement américain dans son style.
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par Jicky, le 13 octobre 2016 à 22:45
Fruité aqueux américain, pas l’air d’être une grosse perte... (En tout cas c’est toujours bon à prendre pour la culture générale, merci !)
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J’adore Aromatics Elixir.
J’ai beaucoup aimé Aromatics in White.
J’ai un peu moins aimé Aromatics in Black même s’il n’est pas déshonorant.
Quant à Aromatics Blach Cherry, heu... voilà voilà.... Ca serait bien qu’ils s’arrêtent là maintenant dans les flankers.
On se demande bien pourquoi ce nom vu que le côté aromatique semble avoir disparu ! Adieu le parfum chypré, vive le parfum oriental collant, très collant !
Cependant, ce parfum a le mérite de l’originalité. Je pense qu’il plaira à celles et ceux qui aiment les parfums un peu lourds tels C’est la Vie de Lacroix, Eden de Cacharel (que j’adore), Jungle de Kenzo et à toutes celles et ceux qui ne changent pas de trottoir, ou de coté de centre commercial, en passant devant l’enseigne Lush.
La note de fonds me fait carrément penser au magasins Lush.
Sorte d’odeur de barbe à papa au sucre périmé et humide.
Je suis désolé Jeanne Doré mais pour moi on est très loin de Féminité du Bois, et dans les notes (beaucoup moins d’opulence dans Féminité du Bois) , et dans le flacon qui était plus aubergine pour la version EDP, bois de rose foncé pour la version extrait. Quant aux courbes du flacon, Aromatics Elixir les avaient bien avant Féminité du Bois. Mais bon, ce n’est qu’un détail ;-)
En tout cas, c’est quand même un parfum a explorer et qui a une excellente tenue (normal, tellement collant... lol)
Et même si je le trouve un peu écœurant, je pense que je vais le retester à nouveau un certain nombre de fois quand même.
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