Auparfum

Choisir son parfum...

par Jeanne Doré, le 5 juillet 2013

On parle beaucoup de parfums sur notre site, bien sûr, mais toujours on en revient à soi, et à ses propres expériences. De digressions en réminiscences diverses, les internautes d’auparfum en arrivent bien souvent à nous narrer leur dernière rencontre avec leur parfum du moment.
Nous vous proposons donc de nous raconter ici, en postant vos commentaires sous ce texte, comment vous avez découvert votre dernier parfum qui bien sûr ne saurait être l’ultime, d’une liste qui s’allongera encore beaucoup dans les années à venir !

 

Voir aussi Parfums de niche

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amalia

par amalia, le 12 mars 2012 à 15:51

Anissa bonjour,
S’il s’agit d’un "marathon" et comme le suggère Géraldine, je pense que la parfumerie du Printemps Haussman est tout à fait indiquée.
Outre les parfums qui vous ont été conseillés je rajouterai :
Nuit de Tubéreuse chez l’Artisan Parfumeur,
Amaranthine et Artémisia chez Penhaligon’s,
Gardénia Passion, Songes et L’Heure Exquise chez Goutal.
Pensez à noter le nom des parfums sur les mouillettes dans un premier temps et rangez les dans un carnet puis faites le test sur peau de ceux qui auront votre préférence (pas plus de 4 à mon sens).
Une pose thé ou café en plein air et voyez quelle fragrance vous parle le plus.
Comme le dit si bien Mado, c’est le parfum qui doit s’imposer à vous.

 

Ah je me verrais bien à votre place... Profitez-en bien.

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Mado33

par Mado33, le 12 mars 2012 à 14:21

Hello,

Attachante et assez amicale, et bien j’en suis fort aise LOL ! Osez, mais si entrez dans toutes ces belles boutiques, Paris est une ville elle aussi attachante et amicale. J’entends par là qu’il n’y aucune raison d’hésiter !
Et Géraldine vous donne de très jolis conseils en prime et je ne me risquerais pas à rivaliser avec autant de passion.
Bref, allez-y sans crainte, vous allez voir ça va bien se passer. On vous a donné les arrondissements où tout se joue, je pense que métro + marche à ciel ouvert c’est un excellent compromis mais les niches se trouvent vraiment aux mêmes endroits, à quelques rues près. Entre ces quartiers je trouve plus raisonnable de prendre le métro ou le bus, mais si le métro je connais, les bus pas du tout parce que je les ai assez vus ici Lol et que je ne les prends jamais à Paris. Sur 2 jours, il vous faut juste un plan global et ensuite du temps pour aller de niche en niche et de parfumerie en parfumerie.
En dehors de ces contraintes là qui seront aussi horaire ( 10h/ 11h pour l’ouverture des boutiques en général ), je n’en vois aucune autre. Géraldine l’a mentionné, l’autre contrainte serait le budget, en principe en comptant serré un flacon coûte autour de 100 €, en calculant large 150 à 200 € selon l’enseigne et le parfum. Parfois plus quand le flacon est en cristal. Je viens de retrouver " Farouche " de Nina Ricci, je l’ai eu porté autrefois mais aujourd’hui l’extrait coûte très très cher. 4 ou 5 flacons, oui pourquoi pas, j’aurais tablé sur 3 pour vous dans un premier temps, une sorte de " tryptique " en quelque sorte, après c’est selon !
Sur ce, très belle visite parfumée !

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par Géraldine, le 12 mars 2012 à 13:37

Anissa,
Il n’y a pas forcément de lien entre l’apparence et le caractère de quelqu’un, et ses goûts parfumés.
Et ce que tu décris de tes goûts me semble très subjectif voire contradictoire (un parfum gourmand et très tenace est rarement citronné et peut être considéré comme "trop fort").
Donc soyons subjectifs jusqu’au bout : voici quelques suggestions perso :
- Serge Lutens (Palais-Royal) : Mandarine-Mandarin (confit / fumé), Ambre Sultan (ambré aromatique), Bois de Violette et Fleurs de citronnier (comme leurs noms l’indiquent), Rahat Loukoum (gourmand épicé)
- Editions de Parfum Frédéric Malle : Lys Méditerranée (lys "aéré" aux embruns), Musc Ravageur (ambre vanillé / canelle), Dans tes bras (inclassable ! violette humide et boisée, encens)
- Diptyque : L’ombre dans l’eau (rose fraîche et verte, feuilles de tomate), Philosikos (figue boisée)
- L’Artisan parfumeur : Traversée du bosphore (oriental gourmand), Vanille Absolument (vanille épicée liquoreuse), Dzing (cuir fumé qui se vanille)
- Etat libre d’orange : Like this (inclassable aussi, je te laisse découvrir) et les deux nouveautés dont j’ai oublié le nom
- Parfums d’empire (chez Marie-Antoinette ou chez Jovoy) : Azemour (orange verte boisée, frais avec tenue excellente), Cuir ottoman (cuir floral doux), Eau suave (un bel accord rose patchouli).

Il y en aurait des dizaines d’autres à ajouter, et les auparfumistes ne manqueront pas de le faire. Mais voilà déjà de quoi t’amuser un peu. Dans les boutiques ou sur les stands, on te proposera certainement d’en découvrir d’autres, n’hésite pas à t’aventurer en expliquant tes goûts !

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par jle, le 12 mars 2012 à 14:10

Géraldine, alors là super bravo. C’est précis, exact, invitant, c’est du message sur mesure totalement irrésistible. Si quelqu’un qui est attiré par le parfum lit ce message, il ne *peut pas* ne pas craquer.

 

Je sens les doux effluves qui s’échappent de tes mots jusque dans mon bureau où pourtant je viens de m’envoyer des kumquats à t’en flinguer nez et palais pour deux heures !!

 

Merci pour elle et pour moi, je vais aller faire un tour bientôt au Palais Royal et je vais en profiter pour sentir ton choix.

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par Géraldine, le 12 mars 2012 à 17:12

Ravie de t’avoir mis en appétit, JLE ;-)
Les Lutens cités sont ceux qui, à vue de nez (ah ah) me semblaient pouvoir intéresser Anissa.
Personnellement je suis dingue aussi de Muscs Koublaï Khan (ah, ce chat sauvage qui s’apprivoise et vient frotter son museau dans ton cou, ça me rend dingue !), de Fleurs d’Oranger (charnelle, très jasminée), de la Myrrhe (un parfum-mystère pour moi).Et puis Fumerie Turque ! J’ai oublié Fumerie Turque et ses effluves de narguilé... et Filles en Aiguille, et Cèdre, raaaaaa !
Cette boutique, que j’ai qualifiée de temple, est un lieu vraiment à part et regorge de tant de trésors qu’on peut y passer son après-midi en ayant le sentiment mystique d’être initiée à un langage inconnu.
Anissa, un conseil : ne fais pas qu’y passer...
Signé : Géraldine, légèrement lutensophile ;-)

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par jle, le 12 mars 2012 à 18:49

Anissa, es-tu riche ?? Je te le souhaite en tous cas. Si tel n’est pas le cas, un simple conseil. Laisse ta CB et ton chéquier à la maison ;0)

 

A chaque fois que j’ai été chez Lutens, j’en suis reparti avec un flacon. je suis donc en phase d’atterrissage car mon compte bancaire subit l’étrange effet inverse à celui de ma salle de bain qui ne cesse de se remplir...

 

Merci quoi qu’il en soit Géraldine, je vois que t’es aussi atteinte que moi...Non, pas besoin de docteur. C’est assurément grave mais à la fois si bon !!

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Anissa miss

par Anissa miss , le 12 mars 2012 à 13:12

Merci Geraldine et Mado 33 vous m’avez déjà bien aidee en m’orientant , je tacherais de faire au mieux pour decouvrir ce nouveau mode et je me rejouie déjà

Je voudrais vous proposes comme certains nouveau membre de bien vouloir me faire un éventail de ce qui est sensée me plaire en essayant de me décrire bien que je ne sois pas très douée pour cela

En fait je suis une femme de 48 ans qui fait plus jeune d’après ce que me dis mon entourage les vils flatteurs
Tres claire de peau pas très grande cheveux châtains fonce aimant les vêtements amples et confortable donc pas très sophistiqué timide réservée mais attachante et assez amicale , j’aime les parfums profond gourmand très tenace plutôt épicée citronnée bref un parfum qui dis je suis là pour compensée mon côté réservée
Mais je suis prête à être surprise par d’autre découverte mon seul bémol peut être les senteurs trops forte à la limite de la nausée comme les burburys que je n’ aispas aimée du tout
Merci de me permettre de découvrir ce nouvel univers je n en voyais que le vitrine sans osez m’aventurer à l’intérieur

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par Géraldine, le 12 mars 2012 à 12:11

Bonjour Anissa Miss, et bienvenue chez les fous du nez !

Pour faire simple, on distingue les parfums de niche aux parfums "mainstream" par la démarche créative et le circuit de distribution. Les parfums mainstream sont ceux que vous trouvez chez Sephora, Marionnaud et compagnie. Les parfums dits "de niche" vont avoir une diffusion plus confidentielle et des parti-pris créatifs souvent plus marqués : ils ne sont pas forcément faits pour être vendus au plus grand nombre possible d’acheteurs dans le monde entier. Les parfumeurs sont censés y exprimer leur talent de manière plus libre. Vous les trouverez dans des petites boutiques indépendantes, ou dans des espaces luxueux de grands magasins.
Il va de soi que les frontières ne sont pas étanches entre les deux mondes.
Pour votre tour parfumé à Paris, je vous suggère d’essayer de retrouver sur ce site les sujets "ballades parfumées" : elles vous donneront une mine d’adresse.

Pour me part je vous conseille vivement d’aller faire un tour (un looooong tour !) à la Belle Parfumerie du Printemps Haussman. C’est une sorte de Mecque pour les parfumista car on y trouve, dans un même espace, un très grand nombre de marques dont l’Artisan parfumeur, Etat libre d’orange, Penhaligon’s, Editions de Parfums Frédéric Malle, Diptyque, Goutal...
Après vous en être mis plein les naseaux, ou avant, direction le temple des Salons du Palais Royal, chez Monsieur Lutens (dans les jardins du Palais Royal, sous les arcades).
Vous pouvez aussi vous en mettre plein la vue dans la nouvelle boutique Jovoy (rue de Castiglione) et en profiter pour faire un petit tour chez Iunx, tout proche.
Si vos pas vous mènent dans le Marais, je vous conseille vivement de vous arrêter chez Marie-Antoinette qui propose encore une autre sélection (Mona di Orio, Parfums d’Empire, Olfactive Studio, Vero Kern...) et / ou chez Sens Unique, rue du Roi de Sicile, notamment pour les collections Parfumerie Générale et Libertin Louison.

Après, pour ce qui est des choix de parfum, c’est à votre nez de décider (testez sur peau plusieurs fois si possible avant de faire votre choix !) et aussi, ne l’oublions pas, à votre portefeuille : car à des rares exceptions près, ces parfums sont généralement plus chers que leurs cousins du mainstream.
Enfin, n’oubliez pas qu’un beau parfum demande parfois du temps pour être découvert.

Profitez bien de votre séjour !

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Mado33

par Mado33, le 12 mars 2012 à 10:45

Hello,

Autrefois, je crois bien que les parfums de niche étaient moins accessibles, l’une des raisons majeures c’est Internet. Serge Lutens a commencé dans les années 80, l’Artisan Parfumeur aussi et ensuite beaucoup d’autres. A Paris, ils sont vraiment reconnaissables entre tous, situés dans des arrondissements proches, enfin en prenant quand même le métro tout faire à pied en peu de temps c’est un peu difficile, 2 jours c’est pas mal lorsqu’on dispose de 10 jours pour faire autre chose. Un parfum de niche, c’est quoi ? Un parfum réservé à quelques happy few ? Non. Un parfum meilleur que les autres ? Non pas forcément. Un parfum vendu seulement dans certaines enseignes dédiées ? Oui plus ou moins. Quoi qu’il en soit, c’est tout de même un parfum que l’on aime sentir ou découvrir, conrairement aux parfums cheap/low cost qui se répandent comme un nuage toxique depuis quelques années surtout. Je pense à des parfums sans créativité, uniquement lancés pour générer un processus d’imitation très porteur puisque le cerveau humain ne demande que ça ! Un parfum de niche échappe en principe à cette règle là, plus on sent quelque chose de beau, plus on va aller dans ce sens de toute façon ! Donc on a tout intérêt à aimer ces parfums là, encore une fois on ne choisit pas à mon sens. Guerlain m’a choisie très tôt, je suis incapable d’expliquer le pourquoi du comment. Niche ou pas, ce sont les parfums qui viennent à moi, euh d’accord lol je provoque un peu ( souvent ) la rencontre mais Jardins de Bagatelle, c’est bien lui qui m’a choisie ! J’avais 18 ans et je ne m’y attendais pas.
Alors parfums de niche, Guerlain, parfums étrangers de bonne facture ? L’essentiel c’est d’aimer les parfums, en retour ils ne sont pas ingrats bien au contraire.
Par contre, la profusion entraîne effectivement la confusion des sens,
et ensuite un nez très réfractaire à toute sollicitation !
Si vous vous lassez très vite, je suis incapable de vous conseiller parce que je ne connais pas ce sentiment vis à vis des parfums. Mais une lassitude s’installe si on commnce à vouloir en sentir 100 dans la même journée, euh là oui c’est un peu exagéré mais bon. Le mieux est de flâner dans Paris et de s’attarder quand on en ressent l’envie. 4 ou 5 flacons c’est que je souhaite aller chercher mais je sais bien que ça peut varier selon l’humeur et plein de choses dont ma CB, qui, elle va très vite décider pour moi Lol !
Pour les conseils olfactifs, il y a des personnes bien plus aptes à vous aider ici. Mais encore une fois, il faut se laisser porter et.... C’est tout.
Bonne balade dans Paris.

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Anissa miss

par Anissa miss , le 12 mars 2012 à 07:20

Merci mado de m’avoir répondu si vite et je profite de ta gentillesse pour te demander à quoi reconnaît-on un parfum de niche ou plutôt une boutique spécialisée en fait je ne connais que les grandes enseignes en quoi les parfums y sont -ils différents ? C’est comme comparer la grande restauration au Fasthôtel fond ?ou j’exagère
Quand au plein de parfums je compte en acquérir 4 ou 5 flacons d’une part je n’aurais pas l’opportunité d’en acheter jusqu’à l’annee prochaine et d’autre part je suis curieuse, impatiente et je me lasse très vite d’où l’envie de profusion
A bientôt

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Mado33

par Mado33, le 11 mars 2012 à 22:18

Hello

Je ne sais pas si faire le plein de parfums est vraiment utile ? A mon avis, ce n’est pas vraiment nous qui choisissons un parfum, c’est le parfum qui nous choisit ! A Paris les parfums de niche ne manquent pas, ils sont tous concentrés aux mêmes endroits : Marais, 1er arrondissement autour du Palais Royal et ensuite autour de Vendôme, et Rive Gauche en partant du Boulevard St Germain jusqu’à la rue de Grenelle. Des dizaines de parfums...
Arffffff on peut avoir zappé la Sorbonne mais être allée à Harvard, c’est pas incompatible lol du tout même !!!
Excellente immersion dans le pot de confiture, lol pardon dans le monde merveilleux des parfums.

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Anissa miss

par Anissa miss , le 11 mars 2012 à 18:22

Bonjour
Que je suis contente d’être tombée sur votre site comme dans un pot de confiture quel ravissement de vous lire et quel prose mon dieu vous sortez tous de la Sorbonne ? Bref tout cela pour vous dire que je passe des nuits blanches à vous lire , de véritables passionnés voilà ce que vous êtes et des artistes pour la plupart je me régale et j’apprends
Vous vous doutez que je partage avec vous l’amour des parfums et je vous pose cette question cruciale pour moi
Je me déplace dans dix jours à Paris et je voudrais faire le plein de senteurs alors ou allez ? Et que choisir en sachant que j’aime les parfums capiteux enveloppant persistant sans être vulgaire fleuris ou musqué j ’ai aimé L de lolita
Mais aussi Chanel 19 que j’avais étant jeune fille en déodorant mais trente ans plus tard je ne retrouve pas tout à fait les mêmes sensations avec l’eau de parfums je suis restée longtemps fidèle. À trésor de Lancôme et Flowers by kenzo
Maintenant c’est tantôt baiser vole de cartier ou hypnose poison ou diesel fuel for her mis aucun ne me transporte vraiment à part baiser volé mais si peu persistant
Enfin je me suis décidée à essayer en venant prochainement à Paris angel , Shalimar ,encre noire car votre descriptions et vos avis m’ont intriguée
Voila quelques conseils seraient les bienvenues et exusaient moi pour les fautes de français éventuelle votre belle langue je l’ai apprise à l’école mais je m’applique
Merci pour votre site

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par ChrisB, le 13 mars 2012 à 18:36

Bonjour,
A mon tour de vous donner quelques autres adresses connues et courues (désolé si par mégarde l’une d’elle a déjà été évoquée). L’incontournable parfumerie des Galeries Lafayette Haussmann (que personnellement je préfère à celle du Printemps) ; la superbe boutique Guerlain des Champs-Elysées ; impossible à Paris, pour le "fun", de ne pas passer au Séphora des Champs-Elysées, histoire de voir à quoi peut ressembler la plus grande parfumerie du monde (en plus c’est ouvert le dimanche) ; enfin surtout, si vous avez le temps, ne manquez sous aucun prétexte l’espace parfumerie du Bon Marché, ses marques improbables et son espace complet dédié aux parfums de niche.

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amalia

par amalia, le 8 mars 2012 à 11:53

Bonjour tout le monde !
Quelqu’un aurait-il un avis à me donner concernant les "Colognes" de chez Santa Maria Novella ?
Je compte aller les découvrir d’ici peu mais elles sont nombreuses et je doute de pouvoir tout tester.
Vos appréciations et quelques recommandations m’aideraient à faire une présélection...
Merci d’avance en tout cas !

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par jules de d***, le 8 mars 2012 à 22:10

Bonjour Amalia,
Mon post est davantage une question que je vous pose qu’une réponse qui puisse vous être utile. Ma question est celle-ci : si vous voulez bien, après avoir testé quelques-unes des "colognes" de Santa Maria Novella, nous donner vos impressions sur ces produits. En effet, Santa Maria Novella semble être une maison appréciée et estimée, mais dont on parle relativement peu dans la blogosphère des parfums.
Quant à ma réponse qui sera nécessairement insuffisante, la voici :
Santa Maria Novella est une maison qui me plait beaucoup pour beaucoup de raisons. Il y a un côté délicieusement apothicairerie hors du temps dans leurs boutiques, celle, historique, de Florence bien sûr, mais aussi la merveilleuse officine de Clermont-Ferrand qui vaut le coup d’oeil (je n’ai jamais été tenté de visiter le revendeur parisien de leurs produits, pour la raison que l’on est rarement bien reçu dans un lieu où l’on vend en priorité autre chose et pour des sommes plus intéressantes... du point de vue du vendeur bien entendu). Je crois que leur boutique à Lyon est très bien elle aussi.
J’ai toujours eu l’impression en sentant leurs parfums de matières premières d’excellente qualité. Je n’ai jamais eu l’impression de renifler des citrons synthétiques de produits pour la vaisselle. J’ai souvent été frappé par l’aspect criant de vérité de la matière première utilisée. Il y a beaucoup de soliflores dans leur gamme et cela vous permettra en fonction de vos goûts de faire un tri dès le départ, parce que leur offre est il est vrai pléthorique. J’ai parlé de l’aspect qualitatif de leurs produits, j’aimerais aussi souligner un aspect "rustique" même si cela peut sous-entendre une certaine maladresse d’exécution. Ce n’est pas le cas, mais j’ai toujours l’impression d’une certaine simplicité, d’une sorte d’évidence, d’un produit parfaitement artisanal. Peut-être suis-je influencé par l’image que cette maison cherche à donner d’elle-même, celle d’un très ancienne pharmacie qui produit ses savons, ses laits et ses colognes comme autrefois, avec les mêmes critères de production. Parmi les quelques soliflores que j’ai essayés, j’ai été séduit par Garofono = oeillet et par Fieno = foin, si on peut parler dans ce cas de soliflore. J’espérais beaucoup de leur patchouli et de leur vétiver, mais là je n’ai pas été totalement séduit. Par contre leur tabac, oui (Aqua di Cuba).
J’ai un peu parlé des colognes soliflores, parlons des colognes cologne. La maison se flatte de produire encore aujourd’hui la cologne de la reine créée pour Catherine de Médicis. J’ignore quelle part de marketing il y a dans cette annonce, mais toujours est-il que cette cologne comme l’aqua di Sicilia est un classique de cologne d’excellent qualité, avec un départ très agrumes (citrons et bergamote) sur un lit de musc un peu cuiré. La tenue est bien sûr assez courte pour ce genre de produits, mais les agrumes ont de la tenue tout de même.
Si Santa Maria Novella a une gamme de colognes "historiques" toujours en production, c’est une maison qui continue de créer des parfums d’aujourd’hui, comme celui qui célèbre le jumelage de Florence et de Kyoto, mais dont j’ai oublié le nom et qui bien sûr marie l’iris de Toscane avec le lotus d’Orient. Mais personnellement, leur parfums d’aujourd’hui me touchent moins que les historiques. Aucune de leur récentes créations ne m’a vraiment enthousiasmé, alors que dans les "vieux" parfums je suis émerveillé par Peau d’Espagne qui est un cuir qui n’a pas peur d’être cuir, très linéaire mais particulièrement culotté, qui sent la peau qui n’a pas peur de sentir, mais délicieusement habillée d’herbes et de fleurs comme si elle avait longtemps macéré dans une infusion champêtre. Contrairement aux colognes cologne, cette peau d’Espagne a une tenue formidable et heureusement peu de sillage car c’est évidemment un parfum de "peau". J’aime beaucoup également leur Pot-Pourri qui est une sorte d’infusion de plantes médicinales assez costaud elle aussi, dans laquelle éclatent comme des bulles des effluves de fleurs et de fruits confits, sans qu’on puisse parler de notes de tête ni de fonds, peut-être à cause du procédé de fabrication, qui consiste à enfermer les ingrédients dans des jarres pendant trois mois.
Je crois avoir fait le tour de mes expériences (ce dont je me souviens en tout cas) avec Santa Maria Novella. Je retournerai certainement ce printemps dans la si jolie et accueillante boutique de Clermont-Ferrand pour me réapprovisionner en Peau d’Espagne, j’en profiterai sans doute pour de nouveaux essais. Si, j’oubliais, leurs savons sont à tomber, et là aussi la gamme est pléthorique.
En attendant je serai ravi, Amalia, de lire vos impressions sur les tests que vous aurez effectués, et bien évidemment celles d’autres perfumista .

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par amalia, le 9 mars 2012 à 21:46

Ohhh merci de votre réponse Jules qui m’est très utile au contraire...
Déjà votre ressenti concernant Santa Maria Novella me conforte dans l’idée que je vais adorer...
A la lecture de votre message et des quelques informations glanées ici et là, je me suis dit "voilà tout ce que tu aimes".
Je dois avouer que pour apprécier pleinement un parfum (une cologne) il faut que la maison me parle, cela peut paraître futile et puéril mais je fonctionne ainsi.
Le côté évident, authentique, que vous évoquez, les procédés de fabrication ancestraux, les belles matières premières, l’ambiance de l’officine, tout ceci m’enchante et s’impose à moi.
De plus, c’est assez amusant de constater que les créations qui ont retenu votre attention sont celles qui m’ont également interpellées, à la seule lecture des ingrédients.
Peau d’Espagne, Fiéno, Pot-pourri, Tabacco Toscano... Sandalo m’inspire bien aussi, de même qu’Iris, Violetta et pourquoi pas Garofano comme vous le suggérez.
Promis dés que j’aurais senti toutes ces merveilles, j’essaierais de vous faire un petit topo. Et je vous dirais si j’ai cédé à la tentation (au fait c’est un péché ça ? Merci les frères apothicaires ! ;)).

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par jules de d***, le 10 mars 2012 à 21:03

Je suis ravi, Amalia, que mon commentaire vous ait été utile.
Effectivement, Santa Maria Novella est une "pharmacie" bien séduisante, presque merveilleuse tant elle paraît hors du temps et si éloignée des procédés marketing habituels en parfumerie. Le charme démodé de ses boutiques, l’accueil des clients, la production quasi artisanale de savons et de colognes, l’abstention des procédés publicitaires habituels, ainsi que du recours à la déclinaison de flankers jusqu’à l’écoeurement pour imposer un label dans la conscience collective (ou dans l’inconscient), et enfin le refus de rechercher le lisse et le consensuel pour plaire au plus grand nombre comme cela arrive à certaines grandes maisons (qui, il est vrai, ne disposent plus de leur entière liberté, étant sous tutelle de groupes multinationaux)... Tout cela, et d’autres choses encore font de cette maison une marque qui inspire le respect et attire l’estime de ses clients.
J’attends avec patience de lire vos avis sur les colognes que vous aurez testées, avec d’autant plus d’intérêt que comme vous me l’avez fait remarquer nous avons quelques parfums en commun qui nous attirent tout particulièrement.
J’espère que vos commentaires sur le sujet n’échapperont pas à mon attention quand ils seront publiés, dans le flot de discussions échangées. Mais je ne crois pas qu’il soit possible de s’avertir par le biais de messages privés inhérents au forum d’un sujet que nous avons à coeur. J’essaierai d’être attentif et suffisamment présent pour ne pas le rater.

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par amalia, le 11 mars 2012 à 10:56

Je vous raconte tout dés que possible.
Je tâcherai d’écrire gros pour que le commentaire ne vous échappe pas ^_^
A bientôt

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par Patrice, le 11 mars 2012 à 10:56

Ne vous attendez pas à de la grande parfumerie !!!
Je respecte énormément Santa Maria Novella, mais leurs colognes restent trop médicinales. Sandalo sent... le thym ! L’iris est très crissant, acide, je ne sais pas comment dire... Garofano est un épicé fade...
Cependant, il y a quelques petites choses intéressantes, comme la célèbre cologne Melograno ou Peau d’Espagne !

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par amalia, le 11 mars 2012 à 11:11

Un santal qui sent le thym donc... Bon on verra bien.
J’ai vraiment hâte de me faire ma propre idée.
En tout cas merci pour cet avis Patrice.
Bon dimanche à tous !

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par jules de d***, le 12 mars 2012 à 22:35

Oh, c’est décidé, je surveillerai le site pour ne pas rater vos appréciations sur SMN, Amalia :))
Je trouve intéressante l’appréciation de Patrice, je la comprends et d’une certaine manière je la partage, hormis que ce qui semble être des insuffisances ou des défauts rédhibitoires pour Patrice ne sont pas loin d’être des qualités pour ma peau et pour mon nez. C’est vrai, et ça a fait tilt dans ma tête en vous lisant car je ne l’avais jamais clairement formulé, qu’il y a un aspect très médicinal Chez SMN. C’est peut-être leur tradition d’herboristes qui leur fait garder cette particularité comme signature de leurs produits. Ça ne me dérange pas car j’adore les simples, en cuisine, en infusions et même en parfums, Yatagan par exemple étant une eau de toilette vers laquelle je reviens régulièrement sans me lasser.
Je n’ai jamais non plus eu le sentiment d’une grande parfumerie en ce qui concerne SMN contrairement à d’autres maisons. Je n’ai pas le sentiment d’un miracle d’équilibre (elles me semblent souvent gentiment déséquilibrées) ou d’innovation, de création avec un grand C. Comment dire ? Essayons par analogie. Le mobilier pourquoi pas ? Si je peux imaginer Guerlain comme des meubles luxueux, mettons Empire pour souligner un certain raffinement avec de merveilleuses marqueteries, une minutie de travail et jusqu’à une patine parfaite, si je peux imaginer les Chanel historiques comme de superbes et orgueilleux objets art déco, si je peux imaginer les créations de JC Elléna comme de très épurés objets disigns, si je peux imaginer les créations Sheldrake Lutens comme d’invraisemblables objets néo gothiques ou néo baroques... SMN représenterait pour moi une sorte de mobilier Louis XV provençal un peu rustique, simple et ancien, pas d’une extrême finesse ni sophistication, mais pas prétentieux pour deux sous et qu’est-ce que c’est joli et qu’il fait bon vivre dans une ancienne petite maison de campagne avec un mobilier comme celui-là, une porte donnant sur un jardin fleuri aussi joyeux que votre mobilier . Et bien ma peau réagit ainsi pour certaines colognes de SMN. Qu’est-ce que je suis bien dans Peau d’Espagne ! Dans le parfait confort que j’évoquais avec ces meubles rustiques et avec la satisfaction que cette senteur simple et un peu rustre chante sur moi, alors que certaines merveilles d’équilibre de la parfumerie restent désespérément muettes sur ma peau.
Et puis on est peut-être confronté à l’éternel dilemme art-artisanat. Si on prétend à l’art, on s’expose à un jugement impitoyable ; si on prétend à l’artisanat on attire davantage une sympathique indulgence. C’est peut-être une partie de ma petite tendresse pour cette vieille maison florentine. Néanmoins je ne peux m’empêcher de considérer Peau d’Espagne et Pot-Pourri comme de grands parfums.

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par amalia, le 13 mars 2012 à 13:59

Je pense que SMN s’inscrit dans un registre particulier de la parfumerie où elle a sa place, au même titre que Lostmarc’h par exemple. Enfin c’est l’idée que je m’en fais puisque je ne connais pas encore les créations.
D’ailleurs il serait intéressant que Patrice, qui comme moi avait craqué pour l’Eau de l’Hermine, me dise si ma vision est juste.
Et pour ce qui est de la petite odeur pharmaceutique, j’avoue que cela ne m’effraie pas au contraire. Elle est aussi présente dans certains Lutens, je pense à Tubéreuse Criminelle que j’adore. Non pas que je compare Lutens et SMN...
Et c’est l’heure de retourner gagner ma croûte.
A bientôt.

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par amalia, le 16 mars 2012 à 00:04

Nous y voilà ! J’ai fait aujourd’hui une première (petite) série de tests des colognes de Santa Maria Novella.
Verdict : Ta tam... J’AIME ! Et selon moi, c’est une belle parfumerie (bon à la fois je ne suis pas experte non plus mais franchement je ne suis pas déçue).

 

A la boutique, ou plutôt à la pharmacie où je suis allée, pas de mouillettes, j’ai senti les quelques fragrances que j’avais choisies directement au flacon :-o
Fort heureusement un test sur peau m’a été proposé.

 

Acqua di Cuba s’est immédiatement imposée à moi, un départ aromatique et hespéridé, puis un accord tabac et miel qui s’étire à l’infini, j’ai bien failli craquer.

 

Tabacco Toscano s’est révélé d’une douceur immédiate, un tabac vanillé ambré et légèrement amandé. Peu d’évolution pour celui-ci qui est en fait une gourmandise facile à porter et un peu plus éphémère.

 

J’ai écarté assez rapidement Maréchale, je ne pourrai pas en dire grand chose si ce n’est que je lui ai trouvé un côté agressif, piquant, un peu daté mais je ne suis peut-être pas objective.

 

Enfin Peau d’Espagne sur lequel je m’attarderai un peu plus.
Un départ pour le moins costaud, des notes médicinales, un cuir goudron, sec et fumé, plutôt viril tout ça. Mais ce serait sans compter sur ma peau (d’espagnole) où très lentement le jus s’est arrondi, réchauffé, jusqu’à dévoiler une facette ambrée, légèrement sucrée et fleurie. Et j’ai eu la sensation d’un domptage réussi...
Je trouve que Peau d’Espagne donne un petit côté intrigant à une peau féminine.
C’est un très beau parfum de peau à porter seul ou comme base avec quelque chose de doux et crémeux dans le style Violette Blonde ou Drôle de Rose.
Vous l’aurez compris j’ai cédé :)

 

Pour moi ces créations ont effectivement un côté rustique et authentique, je ne les trouve en aucun cas simples ni dissonantes. Il faut aimer les colognes cela va sans dire.

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par Patrice, le 16 mars 2012 à 20:04

Très intéressant cet avis, amalia.
Peau d’Espagne et Aqua di Cuba : à mon avis deux des perles de la gamme !
Je ne peu que te féliciter pour l’achat de Pd’E !

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par jules de d***, le 16 mars 2012 à 21:44

Je suis ravi de savoir que cette maison vous ait séduit comme elle m’a séduit, Amalia, et qu’elle nous ait laissé des impressions comparables.
J’apprécie la précision de vos descriptions alors que je ne saurais parler de ces parfums qu’en termes vagues, ayant toujours du mal à en discerner et décortiquer les nuances.
Acqua di Cuba, oui, j’ai ressenti le même bien être avec ce long développement qui parvient à ne pas être ennuyeux sans doute grâce à quelques notes bien choisies qui réveillent le tabac et le miel. Dans les tabacs de la maison je me souviens beaucoup moins de Tabacco Toscano. Je me souviens davantage de Nostalgia qui est plus moderne avec un aspect un peu latex, mais sur un fond un peu pauvre.
Vous avez très bien décrit l’impression et l’évolution produites par Peau d’Espagne. Vous parlez de domptage réussi et je trouve le terme parfaitement approprié. Peau d’Espagne me donne l’impression d’un animal sauvage et fougueux qui au bout du compte ne demande qu’à se laisser apprivoiser. J’ai un peu le même sentiment avec Muscs Koublai Khan, mais là où je vois MKK comme une sorte de tigre qui se transforme en gros chat ronronnant, je vois plutôt PDE comme un cheval (l’aspect cuir qui m’évoque la sellerie ?) farouche et indiscipliné qui devient rapidement un compagnon complaisant et affectueux.
Je rebondis au sujet de votre comparaison antérieure avec Lostmarc’h qui me semble intéressante bien que je ne connaisse pas les produits de cette maison. En effet SMN occupe une position assez particulière dans la parfumerie, étant à l’écart des grandes places de la parfumerie (Paris, Londres, New York, Milan). Cela contribue peut-être à ce que ses créations gardent un côté artisanal et rustique et s’éloignent en général des schémas classe, luxueux, ou tendance de la plupart des maisons. A ce propos la comparaison avec Lostmarc’h est certainement judicieuse. A la différence que SMN existe depuis très longtemps et donc bénéficie d’une histoire et d’un catalogue jouant sur des styles appartenant à différentes époques. Il y a d’autres marques de ce type en Italie (Acqua di Parma), mais je me demande s’il existe en France des maisons comparables de ce point de vue. Des parfumeries de Grasse peut-être ?
Je ne suis pas étonné que Peau d’Espagne puisse faire des merveilles sur une peau féminine, malgré une connotation plutôt virile. Un peu comme MKK d’ailleurs. Tant il a une capacité à se réchauffer sur la peau et à exhaler des aspects plus ronds et fleuris comme vous le dites. Et pourquoi pas, comme vous le suggérez, ne pas le rendre plus féminin avec une belle fleur qui viendrait se poser là-dessus. J’imagine très bien une belle rose, moins la violette, mais j’ai un problème personnel avec la violette qui ne m’aime pas du tout, donc je lui en garde un peu rancune ^^.
Je lirai avec plaisir de nouveaux commentaires au sujet de cette maison si vous décidez de faire de nouveaux essais.

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par amalia, le 17 mars 2012 à 13:59

Jules, J’ai écrit un peu vite domptage (c’est ma spécialité, parler trop vite, écrire trop vite...), j’aurai dû employer le mot dressage, car j’avais aussi en tête l’image du cheval et non celle du fauve.
La comparaison avec Muscs Koublaï Khan est judicieuse même si je ne perçois pas la présence de muscs sales dans Peau d’Espagne mais au contraire une note savonneuse en fond.
Pour ce qui est de la violette en parfumerie, je suis comme vous, j’ai souvent du mal alors lorsque j’en trouve une qui ne me donne pas la migraine je suis ravie, c’est le cas de Violet Blonde et je confirme que PdE et VB se marient très bien. J’essaierai avec une rose.

 

Patrice si tu approuves mes choix, ça me rassure, c’est la preuve que je ne me suis pas tout à fait à côté de la plaque ;).
Bonne journée à tous.

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