Calandre
par Jicky, le 23 août 2010
Et bien je l’ai trouvé, dans les profondeurs ténébreuses de la boutique hors taxes de l’aéroport, siégeant mélancoliquement tel un roi déchu.
Sans dire que j’ai été décu, je me suis dit "Non, là c’est grave, c’est Rive Gauche tout craché". Et c’est vrai que c’est trompeur... Le même volute de fumée blanche en tête et cette note métallique quasi-indissociable du parfum chez Yves Saint-Laurent.
Mais avec du recul, je m’apercois que la fumée de Calandre s’évapore plus vite et que les aldéhydes sont un peu plus crissantes. Puis, il y a une insistance de la note verte qui selon moi est renforcé par de la fève tonka et une note boisée. Je trouve aussi la note métallique plus cuisante justement et vous savez quoi... il y a un air de Womanity, ou plutot Womanity a un air de Calandre : l’effet salé est présent et le côté boisé me renforce dans cette impression.
Au final, je trouve que Calandre a pleinde qualités, et je trouve vraiment dommage que ce parfum se perde. Une originalité et un avant-gardisme encore présent aujourd’hui et avec une aura vraiment élégante.
Vive l’odorat !
Votre réponse
à la une
Smell Talks : Céline Ellena – L’illusion de l’olfaction
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
en ce moment
il y a 12 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Dernières critiques
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
il y a 12 heures
Bonsoir, Ça me donne envie d’aller le tester sur peau. Mon histoire avec Guerlain, c’est la(…)