Auparfum

Sephora Flash, nouvelle génération connectée

Lady of Shalott

par Lady of Shalott, le 2 novembre 2015

Exact !
Je vous rejoins presque totalement.
Je vous avoue que j’ai ma vendeuse attitrée dans mon Séphora voisin. Cette jeune femme pleine de bonnes intentions, quoique ne connaissant absolument pas les produits qu’elle vend, a néanmoins l’intelligence de repérer les amateurs (car je ne suis pas connoisseuse mais seulement amatrice en pleine phase de développement).
Elle s’est étonnée que je réclame Habanita de Molinard, Jicky , ou encore l’Heure Bleue et Mitsouko, non avec le dédain de la dinde inculte et supérieure que vous semblez avoir croisée le jour où vous prîtes l’Ondée, mais plutôt avec de la curiosité à voir qu’une jeune personne puisse déterrer ces flacons qu’on ne lui réclame jamais. Je lui ai fait la pub d’Au Parfum (comme tjrs dès que quelqu’un manifeste de l’intérêt pour l’olfactif) et c’est elle qui, depuis, me fournit en échantillons et bien au-delà des trois qui sont officiellement permis sans achats (il faut dire qu’avec ce que je dépense là dedans, j’ai du crédit !).
Je précise que j’essaie de consommer dans les véritables parfumeries pour favoriser leur prospérité face à la concurrence des Séphomariocibés (je ne sais plus comment vous dites). Seulement, voilà, dans les parfumeries dignes de ce nom, on se sent beaucoup moins libre de tester sans vergogne. Séphora a peut-être une atmosphère pestilentielle, j’y ai néanmoins mes privilèges et toute latitude pour mes expérimentations.
Cette vendeuse, je la connais depuis maintenant plus de trois ans. C’est mon fournisseur officiel. Après, j’ai les adresses de niche pour les parfums de niche. Mais ne soyons pas trop durs avec ces pauvres demoiselles de Séphora. Elles ne sont pas toutes si irrécupérables (sauf peut-être celles qui m’ont agressée parce que je notais mes impressions olfactives sur mon petit carnet paperblanks Mucha... elles m’ont approchée à deux, sévèrement, me disant qu’il ne fallait pas noter les prix, me demandant si je travaillais pour LVMH (ce qui est ridicule, car si cela avait été le cas, je vous assure que les oreilles leur auraient sifflé !)... mais bien sûr ! Je viens sentir et noter après chaque mouillette, je suis donc un dangereux agent secret de l’industrie du luxe ! Le bon point de cette affaire, c’est que j’ai eu la confirmation que mon tailleur noir-chignon vintage faisaient leur petit effet ! Niarkniarkniark ! Brummel Power !). Je me souviens notamment d’un vendeur fort sympathique, que je n’ai rencontré qu’une fois, et qui m’a pourtant raconté comment fonctionnait leur espèce de système de vente aux quidams avec liste de parfums à écouler. Il m’a aimablement montré ce qu’il "devait" essayer de me vendre en priorité, et nous avons bien ri ensemble ! Il y a aussi ces vendeuses dévouées qui se mettent en quatre pour vous aider à trouver LA teinte de rouge à lèvre qui va sublimer votre teint. Bref, comme dirait Didier Super, "y’en a des bien"

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