Quel parfum portez-vous ?

Hello,
C’est bien que vous parliez de ressenti, parce que je ne pourrais jamais rivaliser avec vos connaissances encyclopédiques des formules des origines à nos jours.
Chronologiquement, j’ai porté BdI en EDT il y a une dizaine d’années... Ben, c’était pas top. J’avais régulièrement la migraine.
Je ne sais pas ce qui m’a poussé à lui donner une nouvelle chance. Mais je l’ai inclus dans une liste de cadeaux. Histoire d’avoir quand même une surprise.
Et je l’ai eue !
Je n’ai jamais été avare de dire qu’entre le N°5 et moi, c’est #EDP ou extrait. Et je trouve que Samsara version Abeilles a vachement pris la flotte, genre Titanic.
Alors, avec cette jolie météo pluvieuse typiquement belge, BdI EDP, je lui trouve un de ces charmes... J’ai envie de m enrouler dedans comme dans une écharpe en cachemire. C’est doux, présent, moelleux et confortable.
Il m’a fait me replonger à cette époque des années 90 où je n’aimais pas Shalimar parce que l EDT me flinguait les tempes.
J’ai déjà hâte de m’en commander un 200 ml pour en imprégner toutes les surfaces textiles avec lesquelles je serais en contact l’hiver prochain.

J’en déduis que Fragile était plutôt brut de décoffrage :D. J’avoue que c’est parfois un élément déclencheur de curiosité olfactive. Un nom évocateur stimule l’imagination. Un contexte particulier, un lieu, une saison, une sensation. Ça ne fonctionne pas systématiquement : L’Extase de Nina Ricci n’a d’extase que le nom ; pour rester chez MPG, Cuir fétiche est somptueux mais pas sulfureux. De même que Putain des Palaces n’a pas ce côté licencieux que j’ai pu ressentir dans la toute première version de Dior Addict. Mais quelquefois, ça marche :) (j’ai été « décoiffée » :)) dans tous les sens du terme par Bourrasques !)
Je n’aurais pas baptisé Soie rouge de ce nom évocateur de sensualité et de tentation. Je lui aurais donné un nom plus ensoleillé ou quelques choses comme ça.