Quel parfum portez-vous ?

Une surprise assez heureuse au hasard d’un clic, Patchouli 1854 de chez Honoré Payan.
Cette marque a fabriqué pour Les Néréides avant 2013.
Ce Patchouli est singulièrement proche de Patchouly de Profumum Roma, le côté huileux en moins.
Première impression positive et un pochon de dix échantillons à explorer (pour 4€, il suffit de leur signaler ceux qu’on souhaite à la commande).

Pièce unique de Grès.
Reçu hier , joli flacon, le jus rose qui fait penser à la barbe à papa questionne , ne serait il pas trop sucré...
Le pschit sur mon poignet m’ a rassuré et ce matin , c était parti pour le vrai test.
Immédiatement, le côté épicé saute aux narines, puis la prune. Après un moment, les épices s estompent et le parfum devient plus poudré tout en conservant son côté chaud et sensuel.
Par contre, je cherche encore le patchouli, mon nez ne l’ a pas détecté...
Bref, un achat que je ne regrette pas, merci Tamango !

Scherrer 2 .
Je viens de le retrouver avec plaisir, il m a réchauffée dans ce climat ambiant si taciturne...Je l ai porté dès sa sortie en 1986, fleuri oui , mais aussi chaud et sensuel, j adore !
De plus, on peut le trouver régulièrement sur Showroom à un prix plusqu’ abordable !

Madame K de Kupirijo, maison de parfums découverte au hasard d’une promenade dans les rues de Narbonne. Une brassée de fleurs blanches dans laquelle la tubéreuse, avec laquelle je suis souvent en désaccord, me rappelle ici celle de « Jardins de Bagatelle ». La tenue et le sillage sont vraiment bluffants. Alors si vous êtes de passage dans la région, visitez ce bel endroit où Sylvain prendra tout le temps nécessaire pour vous faire découvrir ses créations et l’amour de son métier.

Knize Ten. La découverte fortuite d’un point de vente à Bruxelles m’a permis de retrouver le tout premier parfum cuiré que j’ai senti, adolescent, et dont je possède toujours la miniature d’époque (qui plus de quarante plus tard n’a pas pris une seule ride...) Cette redécouverte m’oblige à reconsidérer mes " cuirs " accumulés depuis de longues années : Bel Ami, Aramis, Tabac Blond, Eau de Gloire, Gomma, Cuir Ottoman, et Cuir Mauresque - qui doit beaucoup à KT. A une attaque franche, un peu piquante mais si dynamique avec ses agrumes rehaussés de romarin, succède l’apparition de quelques fleurs, œillet en tête dont le côté épicé est renforcé par la cannelle, qui s’épanouiront sur un cuir magnifique, velouté, presque poudré, enroulant bois de cèdre, santal et patchouli lovés dans soupçons d’ambre et de vanille... mais c’est si léger ! L’ensemble dégage une complexité sans ostentation et une unité que je n’ai plus retrouvées depuis longtemps dans mes dernières niches. Toutes les notes qui composent Knize Ten se fondent et se répondent subtilement, merveilleusement. Très élégant, confortable et définitivement hors d’âge, ce parfum qui a dû en inspirer beaucoup d’autres nous donne aujourd’hui bien des leçons d’harmonie et d’équilibre. De tous mes cuirs (je n’ai pas Cuir de Russie), c’est peut-être Knize Ten que j’emporterais sur l’île déserte. Un vrai coup de cœur !

Myths woman, Amouage. L’automne en demi teintes, vert de gris , vieux rose, mousses, lichen ... chypre vert, floral, assez étrange et ne ressemblant à aucun autre ...

Sublime de Jean Patou.

La Treizième Heure de Cartier. Si la fin du monde sent aussi bon, qu’elle vienne !
Bizarrement, j’ai un lien émotionnel étrange avec ce parfum. Son odeur me rappelle celle d’un vieux chandail usé que ma mère portait souvent dans mon enfance. C’est aussi l’odeur d’un thé spécifique que j’apprécie beaucoup. Et maintenant, je peux le porter moi-même aussi en célébration inattendue.

Musc d’or (Santa Maria Novell)
J’adore cette maison ? suis je la seule ?

Porter sa peau de Roberto Greco et Rodrigo Flores-Roux. Des aldéhydes délicieusement rétros, des fleurs et une touche ambrée avec un soupçon d’héliotropine... Un parfum de belle soirée.