Les colognes sublimes ou la journée onirique de Caron
par Anne-Sophie Hojlo, le 21 août 2022
Proposées l’année dernière dans de luxueux flacons numérotés créés par un maître verrier, les cinq compositions rejoignent désormais la « Collection merveilleuse » de la marque, plus accessible.
Pour ces colognes tirant leur nom de poèmes, le parfumeur maison Jean Jacques a choisi de célébrer l’évasion au cours d’une journée « qui semble ne devoir jamais finir ».
L’Invisible qui luit nous invite ainsi au cœur de l’arrière-pays méditerranéen au petit matin. Cette « cologne du futur » marie bergamote, citron, néroli et lavande à un accord « platine » aux effluves métalliques qui « sublime l’éclat d’un bouquet floral puissant ».
Champ bleu du ciel fait revivre le souvenir d’une halte au bord de la piscine d’une villa des hauteurs de Los Angeles, en fin de matinée. La composition mêle pamplemousse, bergamote, poivre rose, iris, lavande et vétiver pour « une signature lumineuse à l’élégance intemporelle ».
Ivre de liberté retranscrit « un moment de farniente » au large du Pacifique, alors que le soleil est au zénith. « Cologne ultra contemporaine, à la fois réconfortante et explosive », elle comprend des notes de bergamote, citron, gingembre, fleur d’oranger, lavandin, verveine et de muscs blancs « utilisés en proportion démesurée ».
L’Invitation au voyage nous emmène au cœur des plantations de cannelle du Sri Lanka au soleil couchant. Présentée comme une « cologne en chaud-froid », elle associe bergamote, feuille de violette, cardamome, fleur d’oranger, géranium, cannelle et cèdre pour « un dépaysement total ».
Enfin, L’Heure vagabonde évoque une balade à Paris une nuit d’été. Cette « merveille de fraîcheur et d’élégance » combine citron vert, bergamote, gingembre, absolue de tabac, bois de gaïac et patchouli, tandis que des notes de miel et de cuir « viennent souligner sa profondeur addictive ».
Eaux de cologne 30ml/90 euros, 100ml/160 euros, recharge 100ml/105 euros
Disponibles
Premières impressions
Cette incursion de la maison sur le terrain de la fraîcheur oscille entre classicisme et pointe d’originalité. Côté face, L’Invisible qui luit révèle un néroli propre et musqué, Ivre de liberté met en valeur un gingembre fusant habillée de notes vertes à l’effet mojito, tandis que Champ bleu du ciel dissimule son iris dans une fougère fraîche plutôt générique. Côté pile, la fin de journée s’avère un peu plus singulière : L’Invitation au voyage fait contraster vert de la feuille de violette et chaleur de la cannelle et L’Heure vagabonde dévoile une évolution ronde et chaleureuse aux accents baumés et ambrés.
à lire également
par maena, le 23 août 2022 à 14:31
Bonjour,
Aucune trace de la Maison Maïssa sur auparfum.
Quelqu’un connait-il cette maison ou aurait-il/elle l’envie de la découvrir et de nous faire un petit article ?
à la une
La terre, la nuit - Racyne
Le mystérieux murmure d’une forêt nocturne, dans un subtil équilibre entre ombre et lumière.
en ce moment
il y a 5 jours
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
il y a 5 jours
Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
Dernières critiques
TABAC BLANC - Caron
Vapotage doux-amer
Divine, l’été clair d’iris - Divine
Jardin impressionniste
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
il y a 1 heure
Bonjour, je découvre cette edp pour mes 50 ans . Je suis un homme et apprécie cette fragance.Je(…)