Mumbai Noise, le périple d’un nez dans la capitale indienne, par Byredo
par Jessica Mignot, le 15 octobre 2021
La marque suédoise nous invite à poser un regard moderne sur Bombay, à travers une création olfactive tout en contrastes et une série photographique capturant sa jeune génération.
Pour son nouveau lancement, Ben Gorham, fondateur et directeur créatif de Byredo, a voulu rendre hommage au quartier Chambur de Mumbai, autre nom de Bombay, en Inde. Il s’agit en effet d’une ville qu’il connaît bien, pour avoir passé régulièrement du temps, enfant, chez sa grand-mère qui y habitait. Mais lorsqu’il y retourne, 20 ans plus tard, la ville a changé. C’est cette impression duelle, à la fois de familiarité et de différence, dont il a souhaité rendre compte avec en proposant « une exploration de la ville moderne, ancrée dans mes souvenirs de son passé ».
Cheminant dans ce quartier, caractérisé par « une surcharge d’expériences sensorielles », le visiteur croise tour à tour les vapeurs d’encens, de bois brûlés et de café.
La création, signée Jérôme Épinette, explore ainsi les contrastes entre l’amer du café et le sucré de la fève tonka, la davana « aux notes de prune » et le cuir, les bois chauds (agar, santal) et l’ambre.
La sortie du parfum est accompagnée d’une campagne photographique menée par Ashish Shah, qui superpose à la représentation olfactive sa propre vision du Mumbai contemporain. Il y dépeint la culture de la nouvelle génération, loin de la perception occidentale qui, selon Ben Gorham « n’a probablement pas évoluée depuis un siècle ».
Eau de Parfum, 135 euros/ 50 ml, 190 euros/ 100 ml
Disponible
Premières impressions
Si les notes fruitées, presque confites, s’imposent dès l’ouverture, elles sont rapidement rattrapées par un encens fumé, boisé, et liquoreux. Les volutes d’un café brûlant se mêlent à celles de la myrrhe, évocatrice d’église et de vieux livres jaunis. L’effet bruyant, presque cacophonique, semble réussi : le nez se perd entre réminiscences religieuses, vapeurs tabacées et goudronnées d’une ville moderne, et inflexions miellées et vanillées de la fève tonka. Le fond, boisé et épicé, presque râpeux, est quant à lui plus conventionnel.
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par jean claude, le 16 octobre 2021 à 13:40
Bonjour
Je ne retrouve plus l’odeur de l’after shave de tabac de ma jeunesse !!!
( 2 achetés à des endroits différents) où peut on se procurer le "vrai" ! Merci
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Le nom de ce parfum est Mumbai Noise (et non Nose comme vous l’avez ecrit) ce qui se traduit par le bruit de Mumbai. Alors le periple d’un nez ne conviendrait plus peut-etre ?
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