Mona di Orio nous a quittés
par Jeanne Doré, le 11 décembre 2011
En parcourant quelques blogs parfums anglophones ce soir, j’ai appris une bien triste nouvelle : le parfumeur Mona di Orio est décédée le 9 Décembre.
A travers ses quelques parfums chroniqués sur ce site, et leurs commentaires, on peut aisément se rappeler à quel point elle était une créatrice singulière, talentueuse, admirée, admirable, et dont la disparition précoce et soudaine ne peut que nous attrister.
Au revoir Mona...
Thème
Mona di Oriopar del, le 1er mars 2017 à 09:57
Si vous nous regardez depuis là-haut, nous amateurs de vos belles créations allez chatouiller les orteils de ceux qui viennent d’augmenter de 20, 35, 40 euros ! selon le prix de vos flacons (et toujours la même contenance)
par Luliberine, le 25 août 2012 à 23:44
J’ai pu découvrir le dernier, hommage posthume, sorti fin juin 2012 dans les nombres d’or "Rose - Etoile d’Hollande" à Paris (chez Sens Unique rue de Sicile à Paris). J’ai trouvé le parfum réussi une image de plénitude et d’innocence, une finesse maitrisée par l’expression d’une sobriété, d’un équilibre.
par oreneau, le 24 décembre 2011 à 01:36
Je viens de prendre connaissance, par hasard ce soir, de cette très triste nouvelle en cherchant des informations sur le net.
J’avais rencontré Mona di Orio lorsque je réalisais le Guide Louis Vuitton sur Nice il y a deux ans. J’avais été littéralement séduit par ses parfums, et plus encore sa personnalité, et lui avais proposé d’être "l’insider" du guide. Ce qu’elle avait accepté.
Nous sommes restés ensuite en contact pour parler de parfum mais aussi de vin, son autre grande passion.
Je suis ce soir vraiment sous le choc. Les mots me manquent. Je pense qu’elle va beaucoup me manquer. Nous manquer.
Olivier
par Ankalogon, le 24 décembre 2011 à 00:33
Cette après midi, chez Sens Unique Paris je découvre « Cuir - MONA DI ORIO » ...
par barmassa, le 14 décembre 2011 à 16:42
Où pourrais-je trouver les parfums de Mona Di Orio à Nice ? Il y avait une boutique rue de Verdun mais elle a disparu. Merci pour votre aide. Y a t-il des niçois et niçoises sur auparfum ?
par Jeanne Doré, le 12 décembre 2011 à 22:35
Bonsoir à tous,
Lucasdries, non, ce n’est pas une faute de frappe, mais comme je deteste le mot "parfumeuse", cela porte parfois à confusion, je l’avoue... (Merci Absinthe pour la rectification !)
Dreamparfum, je ne savais pas que vous la connaissiez et l’admiriez à ce point, je comprends votre tristesse.
Jean-david, je dois aller chez Marie-Antoinette !
En effet elle avait 42 ans, et sa carrière était loin d’être terminée. C’est bien dommage que sa disparition en soit le prétexte, mais je vous invite tous à aller découvrir, dans la mesure du possible, toutes ses créations que je ne connais pas entièrement moi-même.
par Jean-David, le 12 décembre 2011 à 13:26
C’est bien triste. Sait-on ce qu’elle a eu ? Quel âge avait-elle ?
Apprendre cela maintenant est assez étrange pour moi : c’est lors de mon récent voyage à Paris que j’ai découvert son univers, chez Marie-Antoinette, la petite boutique du sympathique Antonio dans le Marais. Je n’ai senti que deux parfums, mais qui m’ont fort impressionné : Nuit noire, que l’on croirait être un parfum de jadis - il me rappelle beaucoup Ma Griffe de Carven, en plus sombre, animal et amer - ; et Musc, qui fut un coup de foudre : j’ai tout de suite voulu m’offrir ce musc un peu gourmand, égayé par la fleur d’oranger, qui me rappelait le parfum des cornes de gazelle, ces petites pâtisseries que faisait si bien ma Maman.
Antonio m’avait fait entendre le bruit du bouchon de ces flacons, semblable au son d’une bouteille de champagne : Mona di Orio était passionnée d’oenologie. Son portrait figurait près de ses parfums : "Seuls les parfumeurs qui ont visité cette boutique y ont leur portrait."
Je précise que cette boutique est l’une des deux qui, en France, présentent toute la production de Mona di Orio, collection grise et collection rouge (les Nombres d’Or). Cette dernière collection se trouve, elle, dans sept boutiques en France.
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par nini6377, le 13 avril 2019 à 18:47
Bonsoir Jean-David,
Votre description de musc est très belle. Il est inimitable pour moi, indescriptible. Je l’aime. Je possède l’ancienne version, avant qu’elle nous quitte et je l’utilise avec parcimonie, consciente hélas de ne plus jamais le retrouver.
par Améthyste, le 12 décembre 2011 à 10:09
Je ne réalise toujours pas, on dirait que j’ai toujours du mal à y croire et pourtant... c’était une créatrice exceptionnelle, que j’admirais plus que n’importe qui d’autre et que j’ai eu l’occasion de rencontrer sur Lille lors d’un atelier olfactif riche en culture et en senteur. Nos brefs échanges pendant et à la fin de l’atelier étaient passionnés. Je n’avais pas manquer de lui faire part de mon admiration pour elle et que c’était un rêve qui s’était réaliser en la rencontrant. C’était aussi certainement quelqu’un de bien, une femme extrêmement gentille, généreuse et sensible. 3 jours après sa disparition je me sens toujours aussi triste. J’avais pendant des mois rêver de la rencontrer et je n’en ai eu (hélas) l’occasion qu’une seule fois. Je suis sûr que beaucoup de gens retiendront énormément de choses d’elle. La vie est vraiment injuste ! Je me demande souvent pourquoi des personnes biens partent si tôt ! Pourquoi le destin se montre si cruel envers elles ! Beaucoup de gens ont énormément de chagrin, mais il ne faut pas se lamenter sans cesse pour autant. Je finirais en disant que ces créations m’ont émerveillaient et fascinaient plus que tout autre. Elles étaient pleines d’authenticité, de complexité et de sincérité. J’admirais et respectais son travail. Elle s’était battue pour en arriver là (et Dieu sait que ça n’a surement pas était facile) et elle laisse derrière elle des années d’acharnement, mais aussi de bonheur. C’est toutes ces choses que je retiendraient d’elle et qui resteront gravées dans ma mémoire. Mais j’aurais voulu mieux connaître la femme, qui était certainement plus importante et plus fascinante encore que l’artiste. Je ne l’oublierais jamais. C’est avec une profonde tristesse que je lui dis adieu.
par Absinthe, le 12 décembre 2011 à 09:23
Non, c’était une belle et grande dame très talentueuse ;-)
.
http://elisadefeydeau.wordpress.com/2008/06/17/portrait-dun-parfumeur-mona-di-orio/
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Plus de treize ans après la disparition de Mona Di Orio, c’est au tour de la maison de parfums qu’elle avait créée de tirer sa révérence. Triste nouvelle.
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