Les parfums Louis Vuitton, le voyage en héritage
par Jeanne Doré, le 16 août 2016
Début juillet à Paris, était présenté à une poignée d’invités privilégiés la nouvelle collection de parfums Louis Vuitton.
Il aura fallu attendre quasiment 4 longues années, après que le parfumeur Jacques Cavallier-Belletrud (qui a hérité d’un nouveau nom au passage, il ne s’appelait que Cavallier lorsqu’il officiait pour Firmenich) a été embauché en 2012, pour que le malletier le plus célèbre du monde dévoile enfin sa nouvelle gamme, qui ne comporte pas moins de... 7 parfums !
La maison n’en est pourtant pas à ses premiers essais en la matière, en 1927, elle lançait Heures d’Absence, puis Je, Tu, Il en 1928, Réminiscences et Eau de Voyage en 1946, dont il ne reste aucune trace aujourd’hui.
Vuitton évoque sa légitimité à revenir dans le monde la parfumerie par « l’attachement légendaire du malletier pour les nécessaires de beauté, les flacons de voyage (...) au cours du XXe siècle ». Les luxueux bagages contenaient des compartiments capitonnés pour protéger les objets fragiles comme les flacons de parfums, que Vuitton fabriquera par ailleurs, les faisant même signer par des artistes.
- Gamme 100ml - Parfums Louis Vuitton
Mais la marque met surtout un point d’honneur - à la limite de l’obsession - à valoriser l’atelier de création fraîchement installé à Grasse, comme la preuve irrévocable du bien-fondé de son activité parfumée.
La petite histoire qui nous explique que le parfumeur, qui a vécu à Grasse et dont le père est aussi du métier, passait tous les jours devant les grilles de ce qui allait devenir son futur atelier en 2016, le domaine “Les Fontaines Parfumées”, résonne comme une légende, le récit symbolique d’un destin déjà tout tracé : « C’était écrit ».
Définie comme le fruit de la plus haute innovation, alliée à « des matières premières hors du commun », la gamme aurait notamment été nourrie des visites de Jacques Cavallier dans les ateliers de la maison. Le parfumeur aurait ainsi fait créer une infusion de cuir sur mesure, obtenue par macération dans l’alcool de cuir naturel, celui qui est utilisé pour ganser les poignées et les anses de ses malles.
Il a par ailleurs souhaité extraire la rose de mai et le jasmin de Grasse avec du CO2 supercritique, procédé qui, contrairement à la distillation, épargne aux fleurs une forte chaleur.
- Turbulences - Parfums Louis Vuitton
Jacques Cavallier-Belletrud aurait aussi parcouru le monde à la recherche des meilleurs ingrédients, et aurait ainsi rapporté de Chine de l’osmanthus, du jasmin et du magnolia, utilisés là-bas pour aromatiser le thé, et qui l’auraient beaucoup inspiré.
Les 7 parfums Louis Vuitton ne pouvaient s’inspirer de rien d’autre que ce qui nourrit la marque depuis sa création : le voyage. Jouant sur le pouvoir évocateur et transporteur de l’odorat, la marque nous rappelle qu’il suffit parfois de « fermer les yeux pour être transporté à l’autre bout de son propre monde. »
Connecté aux émotions et à la mémoire, le parfum permet un voyage qui « n’est pas une destination (mais) un sentiment. »
Chacun des parfums se présente donc comme un voyage olfactif, un scénario, dessinant ensemble « une cartographie des émotions en voyage. »
- Bouchon - Parfums Louis Vuitton
Rose des vents
Une composition qui se définit comme « oxygénée et duveteuse », autour d’un trio de roses : Centifolia, turque et bulgare, accompagné d’iris, de cèdre et de poivre.
Turbulences
S’inspirant du coup de foudre amoureux, le parfumeur rend hommage à la tubéreuse, celle qu’il aurait senti un soir d’août dans le jardin de son père, au milieu des buissons de jasmin. Il associe les deux fleurs blanches à l’osmanthus, à la rose de mai et à du cuir.
Dans la peau
L’infusion de cuir conçue par Jacques Cavallier est ici la colonne vertébrale de la composition, à laquelle sont greffés des accents d’abricot, du jasmin de Grasse et de Chine, du magnolia, du narcisse, et des muscs poudrés et propres.
Apogée
Le muguet, « emblème du renouveau », et dont la senteur serait « adulée en Occident comme au Japon », est ici associé au jasmin de Grasse, au magnolia de Chine, à « une quantité jamais vue de rose de mai grassoise » extraite au CO2, soutenu par du bois de gaïac et de santal.
Contre moi
Evoquant « la fusion de deux êtres en voyage », Contre moi est un hommage à la vanille, qui fascine le parfumeur depuis toujours. L’infusion de Madagascar utilisée ici a des facettes animales et cuirées et se mêle aux notes florales de la fleur d’oranger, rose Centifolia, magnolia, à du cacao et de la graine d’ambrette. Une « vanille fraiche, aérienne et inédite ».
Matière noire
Une épopée cosmique qui explore le patchouli et l’agarwood du Laos, associé à du cassis, du narcisse, du jasmin, de la rose Centifolia, de l’encens et du benjoin, dans un « kaléidoscope olfactif ».
Mille feux
Inspiré par la transformation d’un cuir couleur framboise en sac dans les ateliers Louis Vuitton, Mille feux associe « la senteur d’une peau à celle d’une baie. »
Il mêle l’infusion de cuir à l’osmanthus, l’iris, le safran, et un accord de framboise, comme « une bombe émotionnelle ».
Le flacon, dessiné par Marc Newson, fait le pari de la simplicité et de l’épure, tout en transparence, surmonté d’un capot noir frappé du poinçon LV. Certains lui reprocheront sans doute cette sobriété, éloignée des codes habituels de la parfumerie haut de gamme, et qui peut, par ses lignes simples, évoquer d’autre marques, disons, moins luxueuses...
Chaque flacon est rechargeable et décliné en 200ml ou 100ml. Les parfums sont aussi disponibles en flacon de voyage accompagné de quatre cartouches de 7.5ml, un coffret de 7 miniatures de 10ml, et un luxueux flaconnier monogrammé, comprenant 3 flacons, réalisé à la manière des malles de voyage des années 20.
Disponible le 1er septembre dans le réseau de magasins Louis Vuitton, notamment au Bon Marché et au Printemps où deux pop-up stores seront présents pour le lancement.
Eau de Parfum 200 euros/100ml (recharge 125 euros), 300 euros/200ml (recharge 250 euros)
Flacon de Voyage : 200 euros/4 x 7,5 ml (recharges 110 euros)
Collection de Miniatures : 200 euros/7x10ml
Flaconnier : 4300 euros / 3 flacons de 100 ml au choix, quantité limitée
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par S9, le 4 octobre 2017 à 20:35
Un bref passage à Paris m’a permis de découvrir hier au Bon Marché créations LV , et des 4 sentis, j’ai vraiment apprécié Turbulences, qui me rappelle Carnal Flower : une magnifique tubéreuse mais pas entêtante, fraîche sur le départ mais bien présente, hypnotique sans être lourde.
La description du parfum Dans la Peau était la plus alléchante pour moi, mais sur mouillette et sur poignet le résultat fut plus contrasté. Il aurait fallu un échantillon pour que je me fasse une meilleure idée.
Jolis flacons, sobres, trop peu être ; et prix prohibitifs pour moi.
Vendeuse charmante et à l’écoute, après m’avoir expliqué en quelques minutes exactement ce qui est écrit ici plus haut (et que je n’avais pas lu à l’époque...)
par del, le 25 septembre 2016 à 12:32
Sentis certainement trop rapidement, seul Dans la peau a retenu mon nez (un peu bourrin je l’avoue) pour moi un lait pour bébés pour la vendeuse cuir + jasmin and co. bien sûr en se concentrant on sent le cuir mais je persiste une odeur de lait de toilette pour bb. Quant à la tenue il faudrait la retester. Mais là pas objective, n’aimant que les jus à la grosse artillerie ou du moins que j’arrive à sentir toute la journée.
Sinon Rose des vents : beau rendu du pétale frais quand même.
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par Dandelion, le 25 septembre 2016 à 14:22
J’ai le sentiment que ce "dans la peau" c’est tout ou rien, là ou vous sentez un lait de bébé j’ai imaginé une huile d’olive ou tapenade, quand la vendeuse sentait un parfum très fleuris, et ma tante qui m’accompagnait qui percevait bien le cuir, ou même parfois des notes de whisky ! C’est selon !
Quoiqu’il en soit je viens pour attester de la tenue : j’ai trouvé qu’il tenait vraiment plutôt bien, sans être non plus au point où il faut s’en méfier car il serait difficile de le faire partir, mais ce que j’ai surtout noté c’est une très riche évolution durant la journée qui donne le sentiment de porter trois parfums différents en fonction des heures !
Pour les autres parfums je n’ai pas non plus été transcendée, mais ils restent agréables tout de même.
par Dandelion, le 25 septembre 2016 à 11:39
Cherchant, pour mon anniversaire qui est proche, mon premier parfum je me suis il y a deux semaines précipitée chez Hermès pour sentir les Hermessences, et Galop par la même occasion : persuadée de trouver la perle là-bas puisque je suis une grande adepte de la politique d’Hermès, de ses produits, de la qualité de leur communication, de leur publicité, de leur marketing. Je ne m’attarde pas sur Hermès ce n’est pas le sujet, quoiqu’il en soit j’ai été plutôt satisfaite des senteurs de Galop, encore plus des Hermessences, séduite également par le packaging qui pour moi est essentiel.
Puis seulement, curieuse, je me suis rendue chez Vuitton, la vendeuse de l’espace parfumerie, une jeune femme passionnante, passionnée aussi, m’a offert un atelier olfactive total : après avoir senti un par un les parfums, et avoir eu, évidemment, le droit à une description précise des composants, des procédés et de l’histoire de chacun, j’ai pu en choisir un et sentir chaque composant un par un, la matière même utilisée par Jacques Cavallier. Le tout serti d’anecdotes du parfumeurs, et de la vendeuse elle même, de son histoire avec le parfum, des souvenirs qui résonnent en elle. L’expérience était fascinante !
Le flacon déjà me plaisait énormément puisque par sa simplicité et sa transparence il offre une dimension mystique, une fiole, une potion magique dans laquelle le liquide exalte toute la beauté de sa couleur. J’ai opté pour "Dans la peau" bien avant de connaître son originalité ou l’attente autour de cet écrin, l’odeur a été un coup de foudre. Indescriptible réellement, je ne savais plus ou me mettre, j’avais envie de fuir la boutique et d’emporter ce flacon, d’emporter tous les flacons : cette odeur est immédiatement devenue intime, à peine sentie c’est comme si je révélais mon moi profond avec une facture si érotique que j’en étais vraiment gênée, gênée à l’idée que d’autre puisse la porter et ce serait me violer mon intimité.
En bref, la cristallisation Stendhalienne s’est opérée en moi, et je n’avais jamais rien senti, ressenti de tel !
Tout me semble maîtrisé dans ce parfum, l’équilibre est parfait mais reste audacieux, le tout n’est pas trop sucré, viril et féminin à la fois, sexuel mais prude, élégant et dévergondé, libre et enchaîné, un duel permanant qui me caractérise si bien. Qui caractérise si bien tout un chacun d’ailleurs je pense, c’est l’intimité universelle qui se révèle ! Le titre oh combien révélateur, ce n’est pas un parfum sur la peau mais "dans la peau", et ce sera de toute évidence mon premier parfum et peut être le dernier !
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par Citoine, le 3 octobre 2016 à 15:08
Merci de votre témoignage.
Sans vouloir faire du mauvais esprit, votre post s’assimile tout simplement à de la réclame, à de la vulgaire pub déguisée.
Je vous imagine comme une pigiste stipendiée par LVMH pour faire le buzz sur ces nouveaux parfums. Le ton est aussi froid et désincarné qu’une plaquette commerciale pour une nouvelle gamme de maisons individuelles en pré-fabriqué dans du péri-urbain.
Vous nous vendez un "customer journey" de pacotille, un monde des mille et une nuits aseptisé. En vous lisant, j’ai l’impression de voir une égérie Loréal retouchée me sussurant sur un ton de robot ses éléments de langage construits par des marketeux humanoïdes processés qui se prennent pour des créateurs.
Voilà pour la forme.
Sur le fond, je ne suis pas expert, je ne suis qu’un passionné de parfum comme un autre. Je laisse les plumes brillantes qui font vivre ce site donner leur avis sur ces nouveaux parfums Louis Vuitton. Mais je suis allé les découvrir au Bon Marché. Je passe sur la vendeuse, lisse. Flacons après flacons, ce que j’ai senti, c’est l’odeur pas désagréable mais désenchantée de parfums lisses et sans intérêt. Voilà des parfums commerciaux qui s’inscrivent parfaitement dans la stratégie de LVMH de luxe de masse.Il faut donner l’illusion du luxe, il faut que ça sente bon, que ça ne déplaise à personne, et il faut que ça rapporte ! Les nouveaux riches chinois, russes et moyen-orientaux doivent s’y retrouver ; Jacques Cavalllier a parfaitement respecté le brief de la Direction générale.
Par ailleurs, je trouve de très mauvais goût de commencer votre post par une évocation des Hermessences pour en souligner implicement l’infériorité ; je leur trouve beaucoup plus de caractère, de courage et de poésie.
par Ombresenfleurs, le 24 septembre 2016 à 22:44
Je suis allée les sentir au Bon Marché aujourd’hui. La vendeuse a tout de suite voulu me proposer un parfum fruité, mais j’ai préféré tester leur version du cuir, et je dois dire que "Dans la peau" est très beau, sensuel et presque fumé. Je le croirais meilleur que le dernier cuir d’une autre fameuse maison de sellerie... Mais Rose des vents et Apogée, s’ils me semblent bien équilibrés et de bon ton, manquent de personnalité, en particulier la Rose qui a une si jolie - et célèbre - égérie. Leur tenue n’est pas particulièrement remarquable pour des parfums au prix aussi élevés. J’attends de découvrir encore les quatre autres versions... Merci de nous avoir tenus au courant !
par Farnesiano, le 15 septembre 2016 à 10:03
* Ah, ces flacons ! J’attends de les voir, " de visu ", de les toucher, de les appréhender, de les manipuler et d’en enclencher le vaporisateur. Sur papier, publicitaire ou non, certains flacons nous sembleront superbes, très classe même, et une fois sous nos yeux ou dans nos main, ils s’avéreront banals, sans charme aucun, et parfois peu pratiques, ou carrément inconfortables ( et il y en a en parfumerie...) La déception est grande : beaucoup de bruit pour rien ! Trop beaucoup d’images sont flatteuses, c’est à dire trompeuses. Wait and see, donc.
* Ces flacons Louis Vuitton sont-ils design ? Le Petit Robert me précise qu’est design un objet à l’esthétisme moderne et fonctionnel. Ces petits flocons sans doute adaptés à leur fonction ne révolutionnent pas les codes de la mode(rnité) mais ils jouent magnifiquement leur rôle, en se logeant sans difficulté semble-t-il dans leur boîte circulaire ou dans leur petite malle LV au classicisme éprouvé.
* Garder en mémoire aussi qu’il y a différentes qualités de verre... et de fabrication !
par PIERRE DINAND, le 14 septembre 2016 à 15:45
superbe réalisation, comme un Chanel de luxe rond au lieu d’être carré.
technologie de bouchage révolutionnaire, attention à l’étanchéité qui risque
de fuir en soute avion , vu la différence de pression.
Dommage que sa forme tellement simpliste puisse être facilement copiée
avec des flacons standard. manque d’originalité et de personnalité.
Mais tout de même superbe.
www.pierre-dinand.com
par Doblis, le 20 août 2016 à 20:59
Après nous avoir annoncés un féminin et un masculin on arrive à 7 mixtes je suppose, avec des masculins ou féminins sans doute.
J’ai hâte de découvrir ça.
Mais qu’il est laid et loupé de flacon.
La sobriété c’est joli mais uniquement quand c’est réussi !
Je pense que ce flacon sera retouché sous peu.
Louis Vuitton y apparaît de manière trop discrète, surtout pour cette marque qui aime mettre son logo partout. Même le coffret n’est pas monogrammé !
Quant aux parfums, à voir ou plutôt à sentir.
Quant aux noms, rien d’exceptionnel non plus. Certains ont d’ailleurs déjà été utilisés auparavant
Mais au vu de l’ensemble, cela me semble plutôt timide et loin du tapageur de la marque.
Encore sans doute un pseudo-luxe vendu au prix d’or comme ces sacs en toile soit disant solide alors qu’il en n’est rien ! Rien ne vaut un cuir.
Une marque pour végans en quelque sorte. Ah ben non parce qu’ils rajoutent toujours un petit bout de cuir histoire de justifier le prix...
Ce qui me fait peur, Jacques Cavallier qui a été l’élève de Demachy... oups ! Bon, j’espère que l’élève aura su dépasser le "maître".
La bonne surprise : le coffret des 7 miniatures qui est une excellente initiative.
Verdict sous peu. Et j’espère quand même avoir de bonnes surprises surtout avec Dans la Peau.
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par PIERRE DINAND, le 14 septembre 2016 à 15:59
je suis d’accord avec Doblis,
le flacon a beau être un tour de force technique,
il ressemble trop à n’importe quel standard de labo.
Dommage pour Vuitton qui méritait mieux.
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par Vesper, le 14 septembre 2016 à 20:09
Un flacon dessiné par vous peut être ? :-)
Pour ma part j’avoue que, et sans doute à cause de toutes ces années passées dans un labo, je trouve ces flacons assez attirants par la façon qu’ils ont de me rappeler la vraie verrerie de labo. Un peu comme les Lutens ou, dans un style plus ancien, les Heures de Parfum (je parle de flacons que je possède, je ne désire pas faire une anthologie des flacons de parfum ici). J’aime le style minimaliste et donc je suis comblé.
Pour ceux qui aiment des contenants plus typés, qu’ils se réjouissent, les flacons de parfum de Christian Louboutin ont, toujours à mon sens et pour employer des mots de Philippe Starck, l’air de dégueuler leurs entrailles. C’est coloré et volumineux.
Pour le reste, je m’étonne qu’un designer déplore une innovation technique sous prétexte que le commun des mortels ne la reconnaitra pas. Je pensais naïvement que le but du design était justement celui là. Trouver des idées qui simplifient la vie et rendent les objets beau sans en avoir l’air.
D’ailleurs, puisque vous reconnaissez vous-même qu’il y a innovation technique, il semble peu probable que ces flacons soient réellement copiés.
Et puis qu’importe. Chanel se sachant réellement incopiable se moquait d’être copiée.
Par contre vous faites bien de préciser qu’ils ne fonctionneront pas très bien après un passage en avion.
Je suis sûr, qu’éthérés comme ils sont chez Vuitton, avec leur pratiques artisanales et leur clientèle confidentielle, il n’auront jamais eu l’idée qu’un de leur flacon puisse prendre l’aéroplane.
par Farnesiano, le 19 août 2016 à 11:52
Comme le souligne ghost7sam, les noms de ces nouveaux parfums sont tout bonnement magnifiques ! Je les lis et relis avec délectation, ils ont un pouvoir d’évocation infini. Cela nous change des machins machins tellement réducteurs, sans compter les parfums noirs et les parfums blancs... Marre en effet des Dahlia divin, Jasmin angélique, Jasmin noir, Jasmin rouge, Jasmin vert, Jasmin poudré, Jasmin fauve, Musc nomade, Ambre fétiche, Cédrat enivrant, Vanille insensée, Camélia intrépide ( ! ), Cèdre blanc, Iris Nobile, Noble Cedar, Noble Vétiver, Vétiver fatal, Safran troublant, Rose infernale, Rose impériale, Santal impérial, Imperial Santal, etc.
Tiens donc, Violettes impériales, ça existe ? ;-)
par Nymphomaniac, le 17 août 2016 à 16:49
elle est quand même bien pratique cette petite valise pour transporter au pique-nique ou en voyage ces flacons préférés ; y a même un petit tiroir en dessous je vois pour mettre un sandwich ou des couverts
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Nouvelle sur ce site, je vous lis depuis un bon moment avec beaucoup de plaisir, n’ayant jamais osé laisser un commentaire jusqu’à présent, j’ai décidé de me lancer.
Aujourd’hui de passage au Galeries, une gentille vendeuse m’a tendu un carton parfumé, "Rose des vents Louis Vuitton " pas spécialement venue pour découvrir ça, je l’ai pris quand même, sans à priori, je ne m’étais pas renseignée sur ce parfum en particulier, première impression , oui ça sent bon, on ne va pas dire le contraire, rose, peut être mais bof... pas transcendée, je l’ai mis dans la poche de mon sac.
Je le ressort donc 1 heure après, le pose sur la table , et par curiosité je met le nez dessus résultat ???? c’est très fruité, vraiment très très fruité, mais pas de rose à l’horizon.
Curieuse, je vais voir la description sur internet , une rose, je ne la sent pas ou alors si je me concentre vraiment, peut être que je pourrais l’imaginer au loin, maintenant que sais qu’il y en a, oxygénée ?, duveteuse oui je vois parfaitement comme la peau d’une pêche, car ça sent la pêche purement et simplement, pas spécialement très sucrée, mais très juteuse, intense, bien mûre.
La tenue sur le carton est par contre très bonne, des heures après l’odeur est identique, et il diffuse pas mal autour.
Mais j’ai juste l’impression de sentir un gel douche/shampoing/déo enfin un produit cosmétique de base à la pêche et rien d’autre, ce n’est pas désagréable mais ça n’est pas très raffiné, pas très recherché et loin de l’idée que je peux me faire d’un produit d’une telle marque et d’une gamme que l’on ne trouve pas à tous les coins de rue, et surtout en voyant le prix exorbitant du flacon, je ne me vois pas débourser 200 euros pour une odeur de gel douche pêche ( je suis méchante désolée) disons une tête de gondole au séphotruc au début de l’été...
Je suis curieuse de savoir si je suis dans l’erreur totale ou si quelqu’un a senti/ressenti la même chose que moi.
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