Le Grand Tour, le voyage initiatique de Diptyque

Après le lancement d’Orphéon en mars et celui d’Ilio en juin, Diptyque poursuit les réjouissances anniversaires avec Le Grand Tour, une série d’éditions limitées conçues comme une exploration des horizons, de l’Occident à l’Orient. Paris, Venise, Miliès, Kyoto et Byblos, cinq villes constellent cette « Odyssée sensible », en écho aux voyages de la jeunesse aristocratique européenne, qui parcourt le monde à partir du XVIe siècle. Cinq parfumeurs ont pris les rênes de la composition, offrant autant de manières de percevoir ces escales.

Première étape, Paris, « berceau historique de Diptyque », donne naissance à une bougie composée par Olivia Giacobetti. De sa teinte vert-de-gris, rappelant les boîtes des bouquinistes qui bordent la Seine, à son parfum évoquant une balade entre saules pleureurs, bois ciré des antiquaires, pavé parisien et livres anciens, elle nous offre un kaléidoscope de la capitale, empreinte de culture et de poésie. Sous le couvercle en bois noir moulé, le verre est orné d’une étiquette représentant la rose des vents du parvis de Notre Dame, point zéro de toutes les routes de France.

Poursuivons notre balade par Venise, eau de toilette inspirée de la cité italienne aimée des fondateurs, qui sera proposée en coffret de trois flacons format voyage, dans une pochette habillée d’un dessin tiré des archives de la marque. Cécile Matton, parfumeuse chez Mane, en propose une interprétation végétale, aux notes de basilic, poivron vert, vétiver et tomate, évoquant « les jardins potagers de la lagune » pris dans le souffle du matin.

Escale suivante sur le Mont Pélion de Miliès, en Grèce, où les fondateurs de Diptyque passaient leurs vacances. L’odeur des champs de figuiers bordés de cyprès, et des immortelles qui tapissent le sol vers la mer, a été capturée par Olivier Pescheux de Givaudan, dans un palet parfumé, déposé au cœur d’une céramique aux couleurs évoquant les embruns marins, et « surmonté d’un jeu de perles en marbre et d’un pompon, inspirés par le folklore local et les colliers de Christiane Montadre ».

Partons ensuite pour Kyoto, destination rêvée, source d’inspiration des fondateurs. Alexandra Carlin, chez Symrise, s’est inspirée de l’ikebana, cet art floral dont la ville est le berceau. Elle propose ainsi « une formule courte, lisible et non encombrée comme le veut la tradition », où l’encens, la rose et le vétiver renvoient respectivement au ciel, au cœur et à la terre. Un accord betterave vient compléter le fond, travaillé « avec toutes ses aspérités aigres, terreuses et sucrées », en écho à « la philosophie du Wabi-Sabi qui prône la beauté des choses imparfaites », selon la parfumeuse. Le flacon aux teintes pourpres est entouré d’un tissu imprimé du motif floral Sarayi, selon la technique traditionnelle du Furoshiki.

Enfin, Byblos, ville portuaire importante de l’Antiquité, clôt ce voyage « qu’entreprirent Yves et Desmond dans les années 1960 » dans le murmure de ses souks aux effluves de café. Fabrice Pellegrin en a retranscrit l’atmosphère dans une bougie où les notes du breuvage se mêlent à celles du cèdre, de la cardamome et des muscs blancs. Elle sera habillée d’une céramique reprenant la technique « des terres mêlées, qui rend chaque contenant unique », et gravée d’un paysage évoquant la ville.

Par ailleurs, une exposition est organisée à l’espace de la Poste du Louvre à Paris, du 10 septembre au 24 octobre 2021. Neuf artistes contemporains, sélectionnés par Jérôme Sans, explorent « diverses errances esthétiques, réelles, digitales, mythiques ou imaginaires », qui interrogent notre rapport au voyage dans le monde contemporain en interprétant « les destinations iconiques de Diptyque ».

Bougie parfumée et couvercle Paris 190 g, 80 euros
Eaux de toilette nomades Venise, 75 euros / 3 x 7,5ml
Palet parfumé Miliès 35g, 65 euros
Eau de toilette et furoshiki Kyoto, 150 euros /100ml
Bougie parfumée Byblos, 300g, 125 euros

Éditions limitées, déjà disponibles