Auparfum

Guerlain fait renaître son patrimoine

par Alexis Toublanc, le 29 janvier 2014

Après la vague de reformulations positives chez Guerlain en 2013 (et sachez que 2014 ne sera pas en reste... to be continued !), Thierry Wasser et la marque au double G vont à nouveau augmenter en côte de popularité auprès des perfumistas.

Qu’on se le dise, Guerlain a le plus beau patrimoine olfactif de la parfumerie mondiale. Et Thierry Wasser l’a bien compris : tout au long de 2013 et jusqu’en janvier de cette année 2014, il a fait repeser les formules originales de plusieurs parfums cultes de Guerlain. Et il vient de les mettre à disposition au 68 des Champs-Elysées.

Les formules originales, avec les ingrédients au plus proche de ce qu’ils étaient lors de l’écriture de la formule... Vous n’osiez même pas en rêver, Thierry Wasser l’a quand même fait.

J’ai appris la nouvelle à 2h du matin cette nuit, à midi j’étais à la boutique. Les vendeuses n’étaient presque pas au courant, mais ils y sont. Insistez pour les découvrir et prenez le temps pour bien les sentir... Et aussi de quoi conserver vos mouillettes !

Vous découvrirez ainsi :

Pao Rosa, en 1877, très intrigant : c’est la parfumerie moderne qui est en gestation.
À travers champs, 1898, quand la finesse s’animalise sans même que votre nez s’en rende compte.

Voilà pourquoi j’aimais Rosine, 1900, ciselé, facetté, la parfumerie dans toute sa splendeur

Fleur qui meurt, 1901, un énorme coup de coeur somptueux ==> un floral abstrait qui se cuire et d’une finesse incroyable.
Après L’Ondée extrait formule de 1906, les passionnés vont pleurer tellement c’est BEAU.

Muguet, extrait de 1908, fin et étonnamment moderne, pas le plus fulgurant mais il arrive doucement mais sûrement.

Candide Efffluve, 1922, un vanillé épicé vaguement pois de senteur mousse de chêne réglissé, très intéressant à évaluer historiquement.

Bouquet de Faunes, 1922, le fameux en frais ==> beaucoup plus subtil, texturé, un animal qui ne tombe nullement dans la crotte caricatural, mais plus vers le fromage texturé.

Cachet Jaune, eau de Cologne 1937, une tendresse de violette vaguement épicée, très structuré.

D’autres arriveront plus tard dans le temps, j’ai hâte de savoir lesquels. Lorsque je me les serai bien appropriés, je pourrai vous en parler plus en détail afin que les non-parisiens puissent aussi profiter. Et bien sûr, d’ici là j’espère être rejoint par les Guerlinolâtres-hardcores qui rôdent !

Jicky

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

par Memories, le 23 janvier 2016 à 16:15

Je ne sais pas si cela a déjà été signalé, mais une nouvelle boutique Guerlain vous invite à (re)découvrir l’univers de ce parfumeur au 392 rue Saint Honoré à Paris.

Avec cette nouvelle boutique entièrement dédié au parfum, Guerlain rend hommage au monde mystérieux du parfumeur, où le rêve rejoint la réalité.

On y découvre un orgue à parfums, outil indispensable à la création, réinventé en version digitalisée ; une bibliothèque des parfums unique au monde, avec près de 100 fragrances classées en fonction des 14 matières premières fétiches de la maison ; et une cave à parfums qui permet de conserver les fragrances dans les meilleures conditions de lumière et de température.

Chacun pourra y choisir la couleur du mythique flacon aux abeilles parmi une nouvelle collection créée spécialement pour le lieu.

Pour plus de détails :

http://www.guerlain.com/fr/fr-fr/saint-honore-une-invitation-decouvrir-le-monde-du-parfumeur

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Lanou

par Lanou, le 14 avril 2014 à 20:09

Bonjour,
je me suis rendu dans cette si fabuleuse boutique Guerlain. Et Dieu, quelles émotions : deux heures et demie de sniffage (oui 2h30 !!!), et je ne peux que recommander d’y aller (petit thé, salon privatif, Bach au loin). Je ne suis pas un très grand descripteur, mais en gros, on sent bien la patte Guerlain, en note de tête et de coeur. Je me suis demandé pourquoi Françoise, la conseillère si gentille avec laquelle j’ai passé ce temps me demandait si j’aimais les parfums anciens : je pense que nimbre d’entre eux ne trouveraient résonnance actuellement pour la majeure partie de la population comme pour la Petite Robe Noire.
Cela étant, à considérer que les collections exclusives sont exclusives, pourquoi ne faire pas vraiment "niche "avec ceux-ci, je pense qu’il y aurait de quoi (quoique question finances, faut vraiment se calmer parce que ç’a encore augmenté )
Mes préférés : bouquet de faunes+++++++++++++ , juste délirant dans sa construction, aussi facetté que l’est vol de nuit, à mon sens, avec des odeurs animales bien puissantes comme il faut
Après l’ondée extrait : au prix où on le trouve, quand on le trouve, pas question...jusque ce que je sente cette merveille irisée, giroflée, poudrée, bref le bonheur.
Sillage : classique pour en jeter quand on est une jeune femme habillée de fourrure et de gants en daim et qu’on s’appelle Rita Hayworth.
Le Parfum des Champs Elysées : rien à voir avec le gentil mimosa de Champs Elysées : ici, civette pour les cheveux qui devait passer sur les Champs encore à cette époque, assez brut de décoffrage, des fleurs, du foin, de la paille, on aime ça ;)

A part, A travers champs, candide effluve, fleur qui meurt, guerlinade, qui sont de beaux grands floraux (vite dit, mais je ne suis pas spécialiste), très symboliste, parfums abstraits, comme le muguet qui est bien loin de diorissimo par exemple. On ne peut pas ne pas sentir un Shalimar qui sera créé un jour ou l’autre. On pourrait se dire qu’en fait, Shalimar est resté, mais cela aurait en être un de ceux-ci. J’ai moins accroché à Cachet Jaune, parfum porté par la mère de Jean Paul Guerlain : floral classique, classe mais sans trop de particularités.

Voilette de Madame et Mouchoir de Monsieur sont très bien construits, cohérents, sans heurts, avec de réelles lancées vers Jicky.

Pour terminer avec exhaustivité, Pao Rosa, eau de cologne simple, fraîche, mais qui se finit par de la civette je pense en fond. Me fait sacrément penser à Jicky dans la même concentration en vintage. Il faut sentir Vega pour le comparer à l’eau de toilette : c’est plus plein, plus puissant, est à resituer dans son contexte où les floraux aldéhydés étaient un exercice de style obligé.
Atuana, surprenant sur une réflexion sur île des Marquises : la végétation en émoi, avec un orage humidifiant l’atmosphère et on le soleil vient rendre moite la luxuriance et la verdeur d’une végétation étouffante. J’aime beaucoup, mais à porter, ce n’est pas trop mon style
Voilà pourquoi j’aimais Rosine : le parfum de Sarah Bernahdt, je crois qu’à ce stade, j’étais saturé en mousse de chêne, en bouleau, etc ! car je n’y sentais que Shalimar, et tout finissait par se ressembler (ben oui, se prendre de la civette plein la figure sur 19 mouilllettes ;))
Coque d’Or, fabuleux, je trouve, travail sur l’iris : ISM n’a qu’à bien se tenir ! Va ressortir dans un flacon ad hoc à....17 000 euros... on se le décante un de ces quatre ?
Pour terminer, et non un des moindres, un Cuir de Russie fabuleux, très cendré, très braisé, on est dans le cuir d’un accident de la route qu’a mangé du goudron pas frais. Bien loin de l’edt de Chanel (plus un floral jasminé aldéhydé) et de l’extrait Chanel (fumé, mais pas encore tout à fait celui de Guerlain).

Bref, un moment de privilège, à l’échelle de la maison, intimiste (et qui doit le rester, j’espère que ce ne sera jamais un service proposé payant plus tard), sur RDV, qu’il faut vous planifier absolument (les groupes sont encouragés, et j’en suis pour la prochaine partie ;))

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

euskalpyth

par euskalpyth, le 18 mars 2014 à 11:44

Petit compte-rendu de mon rendez-vous chez Guerlain jeudi dernier pour aller sentir les parfums du patrimoine...

Accueil charmant, dans un grand salon privé du 1er étage, sur des fauteuils super-moelleux (je sais, ça ne compte pas, mais pourtant ça joue) avec une experte parfum adorable (Françoise) qui a pris tout son temps (on est restés plus d’une heure ensemble) -
On a découvert la quinzaine de parfums déjà ressuscités par ordre de force (du plus doux au plus corsé) et pas de cinoche avec du café ni rien : juste les flacons, les mouillettes, Françoise et moi !

Les 1ères impressions générales, après avoir re-senti toutes mes mouillettes hier :

-  Beaucoup de parfums se ressemblent finalement, parfois à 40 ou 50 ans d’intervalle... Je ne sais pas si on peut parler de Guerlinade, mais on a indéniablement une signature, une identité, et des notes communes (surtout que là, je suis dans les notes de fond)

-  Les notes animales sont très présentes : elles aident à cette base commune, mais surtout elles rendent les parfums super-forts, et complètement différents de ce qu’on connait actuellement !
Même quand l’ouverture était fraîche (on avait beaucoup de notes citronnées très agréables à l’ouverture), le fond reste très animal, avec pas mal de notes sales auxquelles je ne suis pas du tout habitué et qui ont totalement disparu de la parfumerie actuelle. Je sais bien qu’on est sur des extraits, à quelques exceptions près, mais c’est du très costaud !

-  Je n’ai pas du tout senti les notes d’iris en fond... J’ai relu notamment le compte-rendu de Sylvaine Delacourte qui parle de fond poudré à plusieurs reprises, or je n’arrive pas à le sentir...
Autant dans l’Iris gris de Jacques Fath (senti à l’osmothèque), la note iris avait tenu plus de 15 jours sur ma mouillette, autant ici, je ne la trouve quasiment nulle part : je ne sais pas si l’iris est absorbé ou couvert par les notes de civette ou de musc, mais je perds sa trace, alors même que je le percevais bien, le jour même, sur plusieurs parfums, dans les notes de coeur...

Maintenant, le détail par ordre chronologique :

Pao Rosa 1877 (cologne) : une ouverture étonnamment fraîche, mais en fond, je sens un côté eau de vie (ambrette ?) et des notes animales (étonnant, pour une « cologne »).

Cuir de Russie 1890 : un feu de bois et de la fumée, l’impression d’être près d’une cheminée avec l’âtre qui rougeoie, plus quelques notes sales en arrière-plan (rien à avoir avec l’homonyme plus tardif de Beaux chez Chanel !)

A travers champs 1898 : un fleuri (je sens un côté épicé : girofle ? oeillet ?) avec un aspect très vert et une note de vanille. L’ouverture était plus animale, le fond est plus doux et plus propre.

Voilà pourquoi j’aimais Rosine 1900 : un cuir animal très fauve (un peu dans la ligne de Bouquet de Faunes) avec un côté fumé qui rappelle le Cuir de Russie. L’ouverture est assez fraîche, puis nous avons quelques fleurs qui s’estompent assez vite pour céder la place à un aspect cuir très marqué. C’est assez curieux d’imaginer ça comme parfum de Sarah Bernhardt...

Fleur qui meurt 1901 : très agréable aussi, un fleuri vif (rien à voir avec la fleur fanée : quel nom curieux ! Et quel suicide marketing ça serait de nos jours) avec un fond très Guerlain, vanille et tonka plus cette note animale.

Mouchoir de Monsieur 1904 : bien plus agréable que la version actuelle (que je n’aime pas trop)... Il a une bonne ressemblance avec Jicky à l’ouverture (lavande un peu sale), et là, il a une note citronnée (en fond !) très prononcée et très agréable, qui le rafraîchit bien, avec aussi un côté vanille : il est très doux, très rond, j’aime vraiment bien !

Voilette de Madame 1904 : anagramme ? (aurait-il dû s’appeler « violette de madame » ?) Un floral doux et agréable, très riche, mais qui finit dans une belle uniformité fondue (alors que je me souviens que je distinguais plein de notes florales diverses à l’ouverture).

Après l’ondée 1906 : très riche aussi et très fort (le plus puissant des floraux dans toute la série). C’est un très beau parfum (je n’ai pas connu l’extrait récent, donc je n’ai pas de point de comparaison) : une explosion de fleurs associée à un côté tonka-résine assez prononcé, plus une note animale plutôt discrète.

Sillage 1907 : très Guerlain, avec d’une part un aspect fleurs, vanille, baumes (Tonka ?) et d’autre part un côté animal très prononcé.

Muguet 1908 : un floral doux. Il paraît qu’à un moment, la note muguet apparaît, discrète et diaphane comme une clochette dans la forêt, mais j’ai dû rater ce moment parce que je n’ai pas perçu cette note...

Parfum des Champs-Elysées (je n’ai plus la date exacte, mais entre 1900 et 1910 de mémoire) : un fond plutôt doux, vanille et tonka, alors qu’à l’ouverture, il ne me plaisait pas trop avec notamment une note « écurie » très présente (ça recréait de manière réaliste l’ambiance des Champs-Elysées de l’époque, qui étaient une avenue aux extérieurs de Paris, avec les chevaux des calèches qui s’y promenaient) qui a totalement disparu dans le fond...

Bouquet de faunes 1922 : le plus sale... Il est très animal, et c’est pour moi le moins agréable de la série. Il est étonnant d’un point de vue « curiosité » mais je trouve qu’il sent franchement le bouc (il doit y avoir du musc ou de la civette en grande proportion) et je n’ai aucune envie de porter ce genre de chose. Sylvaine dit qu’il est segmentant, et après l’avoir senti, je comprends pourquoi !

Candide effluve 1922 : très vert et agréable, avec une note légèrement épicée. Il a un côté très crissant qui me rappelle Vol de nuit ou Sous le vent (sensiblement de la même époque). Autant il ne me plaisait pas trop sur son départ (j’ai dit qu’il était tout sauf candide), autant avec ses notes de fond, je trouve qu’il porte mieux son nom.

Coque d’or 1937 (qui devrait ressortir en 2014 en édition limitée, mais qui sera différent de la version « patrimoine », IFRA et autres règlementations obligent...) : c’est un floral doux, avec une note animale discrète -

Cachet Jaune 1937 (l’une des rares colognes de la série) : un floral doux aussi, très enveloppant, mais qui ne correspond pas forcément à l’idée que je me fais (au XXIème siècle) d’une cologne -

Atuana 1952 : une note de paille et foin, avec aussi peut-être une petite immortelle et derrière, discrètement, une note un peu sale -

D’autres devraient suivre...

Je ne puis que vous encourager chaudement à aller découvrir ces monuments de notre patrimoine olfactif !
N’hésitez pas à prendre RV en passant un coup de fil chez Guerlain pour quand vous serez de passage à Paris : c’est un vrai moment de culture parfumistique, c’est très enrichissant et agréable, c’est un moment de calme dans le tumulte parisien, c’est gratuit, qui plus est, et il faut absolument encourager cette démarche en y allant nombreux pour que le succès soit au rendez-vous !!! (c’était mon quart d’heure « militant »)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par ERIC, le 4 mars 2014 à 18:00

Provincial très lointain en WE en amoureux à Paris, mais aussi pour le semi-marathon, mes pas m’ont porté ce dimanche au 68 des Champs Elysées où je n’étais jamais entré. Accueil plus que charmant. J’ai demandé à découvrir les "résurrections" Wasser (je dis ça, mais ce n’est pas la formule que j’ai employée, intimidé, j’ai du bredouiller une bêtise équivalente, on m’a, quoiqu’il en soit, immédiatement compris). Au premier étage, un très gentil monsieur m’a fait respirer Pao Rosa, Bouquet de Faunes, Sillages, Vol de nuit en extrait...entre autres. Ouahah, trop chanceux !
- Bouquet de Faunes, j’ai adoré, cela sentait la chèvre un peu mouillée, animal mais pas caricatural, comme dit Jicky. Je les ai vu ces faunes s’extraire de leur vase Lalique, se dresser sur leurs sabots arrières et me tendre des fleurs, avec Debussy en fond bien entendu. Bref, j’en adore le nom et j’aurais bien aimé en essayer une belle quantité sur ma peau.
- Sillages : très Shalimar, animal, vanille, sans bergamote.
- Vol de nuit en extrait. Vous connaissez tous, mais pour moi la révélation : un magnifique galbanum, et une jonquille.
Bon, je ne vous apprends rien de neuf, mais il me fallait souligner l’accueil et la gentillesse de cette présentation. Décidemment, j’aime bien Guerlain !
Cordialement
Eric

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par AdRem, le 4 mars 2014 à 22:35

Bonsoir Eric,

Comme vous ce Bouquet de Faunes (son nom, ses habits de verre et ses nuages odorants) m’a fait fort impression...Et Oui ! Le flacon Lalique est un luxe complémentaire parfait...

Cependant si vous me dites Faunes, j’entend Satyres : je préfère toujours les representations grecques, rustiques des mêmes mythes que leurs versions romaines plus poltiquement correctes...
Et en respirant les Faunes, c’est le visage goguenard du Satyre de Rubens qui me vint à l’esprit ou plustõt sa version modernisée Leboutin, comme si de vos fleurs "satyrisées" ne restent entre les mains du Casanova Cornu que les talons aiguilles d’une Nymphe...ou deux...perdues...éperdues...dans un bosquet proche.
Je sais : j’ai une imagination très fertile...et très sexuée....La faute à la testostérone probablement !

Ici la version classique Rubens :http://www.eternels-eclairs.fr/imag...
Là la version Guerlain + AdRem = délire Leboutin : http://www.soblacktie.com/media/00/...

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par AdRem, le 4 mars 2014 à 22:45

P.S...au cas où ^^ : J’ai pas dit que ça sentait les pieds !!!! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ;)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par ERIC, le 4 mars 2014 à 23:27

Mais qui nous dit que cet escarpin est celui de la nymphe en attente ou au repos ? Celui qui le tient ne pourrait-il pas en être le propriétaire ? Il semble nous dire avec son petit coup d’œil d’en bas : "Vous pensiez que je ne pourrais pas marcher avec ça ? Erreur ! "...Moi aussi la faute à la testostérone !
Cordialement
Eric

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par AdRem, le 4 mars 2014 à 23:41

Vous avez raison Eric :) Votre relecture picturale m’enchante !!!
A regarder de plus près effectivement, l’escarpin taille un bon 45, et à moins que la Nymphe s’ appelle "Berthe"...
Amicalement (et Cordialement)
AdRem (40 à tout cassé...mais les hormones vaillantes)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 5 mars 2014 à 00:22

Ah ah c’est génial tout ça !!
Effectivement il y a trois nouveautés depuis cette brève : sillage, mouchoir de monsieur extrait 1904 et voilette de madame extrait 1904. Je vous en parlerai bientôt. Et je pense que je vais détailler quelques parfums de la liste ;)

J’ai vu Frédéric Sacone, l’assistant parfumeur de Thierry Wasser, qui s’occupe de ces repesées, le week end dernier avec d’autres de la bande à bois colombes. Il nous a dit qu’ils prévoyaient d’en faire une quarantaine <3 !!! *hystérique*

bonne nouvelle du soir :)

PS : je fais presque du 45 mais mon équilibre naturel est suffisamment catastrophique (les autres vous le confirmeront) pour que je vous laisse ces chaussures :)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 5 mars 2014 à 08:20

J’ai beaucoup ri, Messieurs, avec votre delire de l’escarpin. (Pourquoi est ce que je vois Jack Lemmon dans "Certains l’aiment chaud" ? )

45 !!!!!!!!!!!!! OMG !

Je chausse du 35 Fillette ;)
et mon equilibre est epouvantable. Porter des talons de + de 4 cm releve de la haute voltige pour moi. Je reste en ballerines. Je sens mieux le sol !

(Sans compter les reverberes, les poteaux que je me paye dans la rue ....quand je ne tombe pas dans les trous ).

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 5 mars 2014 à 08:41

Il faut que je monte a Paris et que j’aille sentir ces parfums "Phenix" absolument.

Vraiment la demarche de Thierry Wasser est epatante.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par PoisonFlower, le 10 mars 2014 à 23:16

Et quatre de plus, quatre : Parfum des Champs-Elysées, Cuir de Russie, Coque d’or et Atuana !!!!!

Les Ressuscités de Guerlain : et mon cœur défaille... :-P

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 10 mars 2014 à 23:19

PoisonFlower <3 <3

*part se fracasser le peu de crâne qu’il lui restait sur un mur-pas-blanc-pour-pas-tâcher-de-sang tellement Jicky est heureux*

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Arpège

par Arpège, le 22 février 2014 à 12:52

La je m’agenouille et j’en appelle a la Grace Divine. Un seul nom :

DJEDI !

L’Egypte, la poussiere d’iris .....
Djedi le Magicien qui reveille les Morts.

Alors que Monsieur Wasser fasse reapparaitre DJEDI.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 22 février 2014 à 13:23

J’avais eu la chance de tester ce Djedi grâce à Vero Kern (qui en possède quelques gouttes et s’en était d’ailleurs inspiré pour son splendide Onda). Et c’est vrai que j’attends aussi avec une grande impatience le retour de (du ?) Djedi si un jour ce sera fait...

Celui qui m’intrigue, c’est Fleur de Feu. Je sais pas, ça a l’air cool. Et j’aimerais bien d’autre créations d’Aimé aussi <3

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 22 février 2014 à 15:03

Merci beaucoup Jicky !

J’aime la demarche de Thierry Wasser qui fait a la fois un enorme travail de reconstruction des oeuvres Guerlain, et aussi cette fantastique idee de ramener a la vie des parfums oublies, le patrimoine, pour que les passionnes puissent les sentir.

C’est vrai que on ne peut pas essayer sur soi ? Pr raisons d’allergies je suppose...

Je ne connais pas cet autre Guerlain.
J’ai pris conscience du genie d’Aime Guerlain en prenant le temps de decouvrir Jicky, son ambivalence. Son scintillement.

Même si je pense que mon prefere est Jacques. Je me sens en affinite avec ses creations (vol de nuit, l’heure bleue, Shalimar, Liu ) Mitsouko.

Je vais le chercher, l’extrait de Vol de Nuit avec un X (4 devant ou 3 ? )

Bon week end !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 22 février 2014 à 15:05

Je viens de "percuter" le jeu de mot : le retour du DJEDI !!!! 3 minutes plus tard...

 ;).

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Aaricia, le 5 mars 2014 à 11:14

Il y a fleur de feu, sur le site américain surrender to chance. Si vous avez des sous (19 dollars le ml si je ne m’abuse)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

AdRem

par AdRem, le 22 février 2014 à 11:44

Vu ce jour sur le blog de Sylvaine Delacourte http://espritdeparfum.com/quoi-de-n...
"BIENTOT d’autres fragrances arriveront , j ‘espère un chypre ancien , un cuir ??"

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par germanomio, le 31 janvier 2014 à 23:34

merci à Thierry wasser pour tout son beau travail ! ca va fermer le caquet de tous ses détracteurs et de tous ceux qui disaient Guerlain perdu et dévoyé

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par ancien membre, le 31 janvier 2014 à 12:57

Quelle belle nouvelle ! Si je comprends bien, ce serait plus un "musée olfactif" que des parfums proposés à la vente ?

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par XIIIème Heure, le 31 janvier 2014 à 11:43

Merci Jicky d’être le porteur d’une aussi bonne nouvelle. J’ai lu cette brève hier et... WHAOU !!!

Thierry Wasser montre un tel exemple au monde de la parfumerie, c’est fantastique. C’est une preuve de plus que le parfum est un art : ces anciennetés ressuscitées ne pourront être ni portées ni achetées, elles sont simplement destinées à satisfaire notre curiosité esthétique et notre soif de beauté. On ne possède pas l’art, si frustrante cette constatation soit-elle (par exemple il y avait une sublime exposition sur la peinture à l’époque victorienne au Musée Jacquemart-André en 2013, j’ai eu trèèèèès envie d’accrocher le tiers des tableaux dans mon 14m2).

Donc lundi direction la boutique des Champs avec mon "accordéon" à mouillettes pour sentir tous ces parfums aux noms délicieux !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 31 janvier 2014 à 22:43

Ah bah c’est pas moi qu’il faut remercier mais l’équipe Guerlain qui gère le patrimoine (Thierry Wasser notamment, mais aussi Elisabeth Sirot qui s’occupe de tout le Patrimoine de la marque, c’est elle qui a permis l’exposition de flacons issus de la collection de Sylvie Guerlain à l’étage, et puis l’assistant parfumeur de Thierry a beaucoup aidé aussi (Frédéric Sacone de son petit nom) ainsi que Sylvaine Delacourte qui a donné le GO !).

C’est, comme tu le soulignes, une symbolique extrêmement forte : le parfum est uniquement là pour être admiré comme une œuvre d’art, admirée comme un objet esthétique, que l’on peut comprendre dans un contexte qui n’est pas loin de celui de l’histoire de l’art. Mon dieu, rien que d’en parler je deviens complètement hystérique (et pourtant j’ai bu une verveine).
Mon dieu ce que c’est génial. Rhoooo la la je m’en remets pas.

J’ai hâte d’avoir ton retour :D !! (Et en live, c’est mieux ^^).

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Jicky

par Jicky, le 31 janvier 2014 à 01:33

Merci à tous pour vos messages ! Si vous saviez à quel point je suis heureux de voir que l’enthousiasme est partagé ! (C’est toujours le risque quand on a tendance - comme moi - à s’emballer comme une machine à laver en mode essorage...).

En revanche, j’avoue que les cris de désespoir des non-Parisiens me font me sentir mal :S c’est tellement horriblement frustrant. Du coup, je vais essayer - et j’imagine que je serai rejoins par certains ! - de décrire ces parfums, d’essayer de les analyser et ce selon plein d’angle différents (pour tout vous dire, ça fait trois jours que je le sens non stop lors de les 3h de transport quotidiens, et avant de dormir, pendant les cours, bref TOUT LE TEMPS, je commence un peu mieux à les maîtriser et je vais pouvoir vous faire des compte rendus plus détaillés (et surtout moins approximatifs que les vieilles phrases un peu superfétatoires qui sont là dans l’article...). Il y a tellement d’angles intéressants, la date, la concurrence, les ingrédients en parfumerie, les techniques, les parfumeurs, la modernité, l’influence sur les accords de la parfumerie, l’animalité, la Guerlinade, la notion de patrimoine en parfumerie. Du coup je ne sais pas par quoi commencer ^^ (mais je pense que je commencerai par le commencement, Pao Rosa). Je pense que je publierai un maximum ici mais sait-on jamais...

J’ai aussi lu certains retours de perfumistas parisiens... Bon, les réactions sont plutôt enthousiastes, c’est cool. Je suis tellement heureux de ça.

(bien évidemment mes collègues de fac sont d’une insensibilité qui me fend le cœur, je fais sentir ces trésors à un maximum de gens et j’ai face à moi un état d’emballement proche de la beauté d’une huitre régurgitée (=néant), du coup je pense à tous les non-parisiens et ça me fout en rogne.... Aaaaaah j’ai envie de tout partager là !!!).

Sinon, Opium a vu THE Thierry-Toutoune-Wasser aujourd’hui par hasard et il lui a dit qu’on le remerciait tous sur auparfum pour ses démarches, son attachement au patrimoine ===> il nous fait des bisous du coup ! Bref *smack smack* ==> chacun auparfumiste a sa bise de Wasser !

Sans vouloir vous faire du teasing de chaudasse (en fait si, je veux vous faire du teasing de chaudasse), j’espère pouvoir faire un truc prochainement aussi un peu là dessus... (Nan ça va, je reste pas trop dans le vague).

Et pour dernier point, petit jeu concours : dans la liste de commentaires précédents, devinez celui pour lequel - suivant l’idée d’une exquise jeune femme - j’ai "signalé un abus" ;) ?

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par euskalpyth, le 31 janvier 2014 à 10:48

Merci pour toutes ces infos, Jicky ! Et quel dommage que tes camarades de classe ne sachent apprécier les merveilles que tu leur présentes... Je conçois que ça énerve, surtout au vu de tous les provinciaux qui rêveraient d’être à leur place pour sentir ces merveilles que tu leur apportes à domicile !!!

Je ne vais pas faire avancer le schmilblick sur les anciens Guerlain, hélas, car je n’ai pas pu les sentir hier midi : j’y suis allé pour rien car la boutique était fermée au public (visites privées toute la journée, indiquait l’écriteau sur la porte...)

MAIS pour le jeu-concours : as-tu signalé un abus pour le message qui dénonce "les blogueurs qui vont voir leur muse" ? ;-)))
Ou peut-être plutôt, à la réflexion, pour le message où les gens disent préférer aller à Angoulème plutôt que rencontrer Mathilde ? Oui, je crois que ça serait plutôt ça, le vrai abus ;-))))

Si je gagne, j’espère gagner un sniffage de vieux Guerlain en ta compagnie, pour l’explication de texte qui l’accompagnera (et je te promets que je ne ferai pas l’huitre régurgitée ;-))))

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 31 janvier 2014 à 22:35

Et non perdu ! C’était le message de Lucadries ;)
Non mais... Une plainte sur Habit Rouge et Shalimar ! ==> les deux parfums sont en excellents état et même mieux, seront probablement améliorés en 2014 (Shalimar sûr !). Certains Guerlain sont franchement en état médiocre (Héritage par exemple, comme on a pu le voir aujourd’hui avec Nounouille, Thierry et Patrice), mais ces deux là sont tes biens. Et, sur cette discussion c’est plutôt malvenu bref...

Il y a quelques soucis d’organisation quand même au 68 quand on demande à sentir, mon excellent accueil de mercredi (quoiqu’il ait fallu un peu insister) est à nuancer. Bref, ils sont mignons à proposer ça mais il faut vraiment insister quoi.
Je vous tiendrai au courant, on va essayer d’avoir une discussion avec les gens qui travaillent à la boutique pour que ce soit le plus confortable pour les passionnés qui voudraient découvrir ces parfums là...

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Habit-Rouge, le 23 février 2014 à 15:44

Jicky j aimerais savoir de quand date la dernière reformulation d habit rouge car j ai un flacon dont le contenu m a .... Décontenancé ..... Tant l odeur était axée cuir, Hyper déçu du coup !!
Maintenant je crains d en racheter un ....
Me suis consolé avec l extrait , mais c Est un autre budget ..... Belle journée !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 23 février 2014 à 17:20

Bonjour Habit-Rouge,

La formule est la même depuis 2010-2011 sûr, après le problème c’est que je connais pas forcément très bien Habit Rouge en vintage (disons que les versions senties étaient "cheloues", une très orientalisante grasse baumée et une autre beaucoup patchouli-bergamote qui vrille, donc tourné). Mais la version EDT actuelle est franchement canon et on reconnait vraiment l’esprit.
La particularité (et presque tout l’intérêt !) d’Habit Rouge, c’est son facettage, son évolution extraordinaire. Parfum typique de la pyramide olfactive, c’est aussi un parfum qui change en fonction des jours où on le porte, tantôt cuiré, tantôt poudré, parfois floral, parfois baumé. Essayez de voir dans la durée si pour vous il y a vraiment un problème. Mais c’est peut être normal d’observer ces "variations" (qui sont souvent des changement "d’abordage" du parfum).

L’extrait est joli, mais on s’éloigne déjà de l’univers d’Habit Rouge EDT, moins évolutif, plus dans le fond. Ca dépend de ce que vous aimez dans le parfum. Il y a aussi la version EDP plus boisée orientale et moins poudrée florale hespéridée.

La plupart des "vieux cons d’Habit Rouge" (dont j’estime faire parti) sont clairement team EDT ! Mais il en faut pour tous les goûts ;)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Habit-Rouge, le 23 février 2014 à 18:16

Merci pour le petit mot , vais retenter le coup et d accord avec vs , ma préférence reste l EDT , l extrait est très beau mais ..... Treeees sérieux si je peux utiliser ce terme pour un parfum !! Belle soirée à vous

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Louve, le 1er février 2014 à 11:34

Je brûle d’impatience de lire vos prochaines descriptions, je suis une "non parisienne" ( désespérée et hystérique et même carrément jalouse, en lisant tout ça, ), et si je suis reconnaissante à Thierry Wasser de faire (re)vivre cette belle parfumerie, je vous dis merci pour la transmission, passionnée et passionnante...

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 23 février 2014 à 18:34

Merci mille fois d’avance de penser a nous les Provinciaux et de nous decrire ces Monuments "Phenix" de Guerlain auxquels nous n’avons pas acces.

Ainsi nous sentirons par TON Nez. Nous voyagerons par TA pensee. Nous analyserons par TON ressenti interieur, en couleurs/textures souvent.

Merci jicky !

Ps :

3 heures de transport quotidien ?!!!!!!!!
Non pas possible ?!

C’est la qu’on est content d’etre provincial...

Ouh la !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 23 février 2014 à 20:03

Oui je vais prendre le temps de refaire un petit point. Je vais corriger le texte et je approfondirai sur les commentaires histoire d’être un peu plus pertinent. Je fais ça pendant les vacances.

Et oui 3h :). Mais c’est ce que je préfère de mes journées. Je lis, j’écoute de la musique, j’ai des idées, j’écris des affaires, je regarde le paysage, je dors, c’est trop bien. Vraiment ce que je préfère de mon expérience à la fac (c’est vous dire...). Et du coup je sens aussi plein de trucs. Et du coup après je vais sur auparfum pour vous dire ;)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 23 février 2014 à 20:19

On a hate !!!!!
Merci !

Courage pour les années Chimie obligatoires (et les 3 heures quotidiennes de transport / j’me flingue moi !!!!)

mais après !!!! Après !!!!

La CREATION !

TES parfums !!!!!

Priere au Maitre du Temps :

O temps, soutiens ton Vol ! Et Vous, Heures Vertueuses, prolongez votre cours.... ;)

Heureux Celui qui sait que le Temps est son Allie.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 23 février 2014 à 23:39

Ne faisons pas d’headspace avant d’avoir senti le lys (remake perfumista du "ne mettons pas la charrue avant les boeufs") ;)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 24 février 2014 à 09:22

"Toujours se concentrer sur l’instant PRESENT" - Bouddha

J’ai achete un extrait de Nahema !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

à la une

Tutti Twilly

Tutti Twilly - Hermès

Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !

en ce moment

Farnesiano a commenté Pour Homme

il y a 19 minutes

Bonjour DOMfromBE, Je me demandais justement ce que valait l’Eau d’Hermès actuelle. L’avez-vous(…)

DOMfromBE a commenté Pour Homme

il y a 17 heures

Je n’ai pas encore eu l’occasion de me faire une impression des créations Oriza Legrand, même si(…)

Basile a commenté Pour Homme

il y a 20 heures

Oui, oui, comme beaucoup de belles créations devenues inintéressantes du fait de plusieurs(…)

Dernières critiques

Iris Médicis intense - Nicolaï

Sous le soleil de Toscane

Encre indigo - Lalique

Roche en fusion

Belle de Niassa - Caron

Fleur au zénith

Avec le soutien de nos grands partenaires