Auparfum

Guerlain cultive l’exotisme pour ses Aqua allegoria

par Jeanne Doré - Anne-Sophie Hojlo, le 21 janvier 2019

Lancée il y a 20 ans avec Pamplelune et Herba Fresca entre autres, la collection s’enrichit ce printemps de trois nouvelles références – une première.

Décrite par la marque comme une « collection vivante, libre, gaie et sophistiquée », la série des Aqua allegoria met à l’honneur « les matières premières, saisies aux beaux jours et en pleine nature au hasard d’un jardin, d’un bois ou d’une plage, ici ou au bout du monde ». Après Passiflora, dédié au fruit de la passion, l’année dernière, c’est à nouveau le voyage et l’exotisme qui ont inspiré le travail de Thierry Wasser et Delphine Jelk. Les parfumeurs maison se sont penchés cette fois sur la fleur de cerisier (déjà évoquée par Cherry Blossom), la noix de coco, et le gingembre.

Flora Cherrysia habille la fleur de cerisier de bergamote pétillante, de nashi et de pastèque à la transparence fruitée, puis de violette et de muscs blancs aux notes poudrées pour un « floral évanescent, ouvert sur le ciel et comme délicatement caressé par le vent. »

Coconut Fizz joue sur une note eau de coco dont le freesia et les fruits d’eau soulignent « la fraîcheur salivante plutôt que gourmande », avant de s’arrondir sur un fond de fève tonka et de santal.

Ginger Piccante accentue les facettes zestées et épicées du gingembre grâce à la bergamote, au citron et au poivre, puis les enveloppe de rose et de cèdre pour donner naissance au « fantasme d’une fleur de gingembre venue d’Asie. »

— 
Flora Cherrysia, Coconut Fizz, Ginger Piccante 75 euros/75ml, 103 euros/125ml
Disponibles en mars.

Premières impressions

Commençons par le plus prévisible : Flora Cherrysia est un floral fruité pétillant, poudré, aqueux et propre. Une cible asiatique sera enchantée de le rencontrer.

Coconut Fizz va faire saliver tous les accros aux notes solaires et gourmandes qui évoquent une piña colada bien fraîche sirotée sur un transat... La noix de coco se fait fruitée, juteuse, aqueuse, verte, mais aussi crémeuse, lactée, presque cosmétique. Elle évoque aussi l’odeur des fleurs jaunes d’ajonc, qui ont cette facette coco, amandée et beurrée. Un peu sucrée, mais intéressante.

Enfin, Ginger Piccante propose une interprétation du gingembre réjouissante : épicée, poivrée, rosée, piquante, amère, le tout baigné dans une atmosphère de cologne zestée et propre, entre savonnette old school et gingembre confit !

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par En recherche , le 10 avril 2021 à 20:01

Bon doit, je porte souvent coconut fizz car il m apporte fraîcheur et cocon simultanément, pourtant je ne le considère pzs comme étant mon parfum... Il y a une facette qui me dérange sans savoir définir laquelle.. Trop jeune ? J ai 30 ans.. Auriez vous des idées de parfum moins connotes été ? Plus de la grande distribution car j ai peu de petites boutiques.. On m a proposé les parfum de gas parfum mais je les trouve pas :/. Merci

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par Duolog, le 11 avril 2021 à 13:03

Coconut fizz possède en effet une facette très "été, plage et noix de coco", d’une autre côté il présente aussi quelques notes vertes et fruitées que l’on retrouve traitées un peu différemment dans des parfums comme Ninfeo Mio, Un Jardin En Mediterranée, Philosykos ou Premier figuier... Ils ne sont pas difficiles à trouver, cela peut valoir le coup d’y mettre le nez !

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Iridescente

par Iridescente, le 22 janvier 2019 à 08:46

J’avais treize ans quand ma mère m’a offert mon premier parfum : Pamplelune qui venait de sortir. Je le portais l’été, autrefois, et la dernière fois que je l’ai acheté, je me souviens l’avoir payé 50€, ce qui me paraissait encore un peu élevé pour une Allegoria. Je ne voudrais pas que la critique économique devienne mon gimmick sur AuParfum, mais quand même. Ça fait cher la flotte sucrée, le caramel et la cologne, les enfants. (Oui, j’irai sentir, promis, la chair, mine de rien, est faible.)

Quelqu’un peut-il m’aider à comprendre pourquoi Guerlain discontinue-t-il cette collection à tour de bras depuis vingt ans ? On m’a conté des merveilles de certains que je n’ai jamais connus, et je regrette amèrement Pivoine Magnifica pour ma part.

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par Farnesiano, le 22 janvier 2019 à 12:01

La Lavande Velours était à tomber... Et je repense aussi aux adorables Tiaré Mimosa, Rosa Magnifica, Angélique-Lilas, et cætera. Rimes riches, mais rien que de souvenirs.

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par Iridescente, le 22 janvier 2019 à 12:47

Lavande Velours, Pivoine Magnifica et, de mémoire, une gentiane sont encore trouvables sur Frag***X.com à une poignée d’exemplaires ; en revanche, le prix est celui de la rareté : dans les 130€ hors taxes et hors port, ce qui dépasse un peu mes velléités...

J’adorerais leur trouver des remplaçants, surtout à Velours, à vrai dire. Jicky le bien-aimé s’en rapproche le plus à mon sens, mais je connais finalement peu d’autres lavandes.

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par Farnesiano, le 22 janvier 2019 à 13:39

Si vous le pouvez, à l’occasion, jetez une narine sur Très Russe de l’Institut Très Bien, une des plus belles lavandes selon moi de ces dernières années, lavande sublimée par une fève tonka de toute beauté. Par son côté ambré si chaleureux, on pourrait songer à la quintessence d’un Pour un Homme de Caron, la vanille en moins. Mais ce parfum d’une rare profondeur a hélas un prix, qui avoisine les 150 € pour 60 ml... Triple hélas !

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par Iridescente, le 22 janvier 2019 à 13:52

La correction m’obligerait à vous remercier de ce précieux conseil mais je découvre à ma grande horreur que l’Institut a un point de vente à Lyon et que je vais devoir résister à l’affreuse tentation de l’achat, une fois la merveille humée ! Aussi vais-je vous en vouloir beaucoup.

(Pour de faux ; en vrai, je vous remercie de cette suggestion ! J’irai me damner une fois mon rhume calmé. Cela dit, pour être honnête, je découvre grâce à lui de nouvelles odeurs depuis hier en mettant le nez dans mes écharpes...)

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par Adina76, le 22 janvier 2019 à 19:46

Encore une précision Iridescente,
Vous pouvez trouver Très russe à un prix beaucoup plus accessible en ligne sur un site bien connu et très recommandable. O .... ! ;-)

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par Iridescente, le 22 janvier 2019 à 20:13

Je viens de trouver et je suis aux anges ! Effectivement, voilà un prix aimable. Une fois l’odorat revenu, j’irai humer, mais si la vendeuse me menace d’une facture, je courrai dans la direction opposée ! XD Merci de cet excellent conseil également.

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par Adina76, le 22 janvier 2019 à 17:09

Bonjour Iridescente,
À la proposition de Farnesiano, j’ajouterais Brit and Rythm de Burberry, lavande talquée baumée, irisée, qui a aussi ici sa critique.

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par Garance, le 22 janvier 2019 à 18:45

Mon regret à moi, dans ces aqua allegoria, c’est une des toutes premières : Ylang et Vanille, une merveille à la fois exotique et poudrée, qui tenait longtemps... Elle était très "Guerlain", en plus, je trouve. Je n’ai pas compris sa disparition ; c’est un parfum qui en plus aurait certainement du succès actuellement.

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par Iridescente, le 22 janvier 2019 à 19:15

Vous avez raison... J’ai reçu mes coffrets découverte de Sylvaine Delacourte il y a peu et j’ai trouvé mignon son Lilylang, de la collection « Muscs », mais j’ai regretté qu’elle n’en ai pas fait une « Vanille », justement. C’est assez rare de ma part pour être signalé.
Je suis généralement déçue par les ylangs parfumesques, que je trouve trop timorés, quand il ne sont pas trop chimiques. Guerlain a longtemps su composer un « sensuel raffiné » avec les Allegoria(e), à la fois réaliste et très élaboré, qui me manque.

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par poivre rose, le 23 janvier 2019 à 12:38

tout à fait d’accord avec vous Garance, Ylang et Vanille est également mon regret dans cette collection. J’étais allée dans une boutique Guerlain il y a quelques années tout spécialement pour le sentir à nouveau et j’avais été toute déçue et très surprise de le savoir discontinué. Il me semble, comme vous, qu’il aurait du être facilement adopté par le public ’Guerlinois’.. facile à aimer et à porter tout en étant signé et délicat, en tous cas dans mon souvenir. Dans la série déception, j’ai été toute heureuse d’apprendre récemment (mais trop tard) que ’Coriolan’ était à nouveau proposé sous le nom (un peu pompeux d’ailleurs) de ’l’Ame d’un héros’ , et dans la foulée toute déçue d’apprendre qu’il avait été ensuite de nouveau été arrêté. . La vendeuse de la boutique Guerlain n’en avait même jamais entendu parler, j’ai pensé un instant que j’avais perdu la boule, heureusement sa collègue plus expérimentée a vite pris la relève, mais pour me donner de mauvaises nouvelles !!

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par Garance, le 23 janvier 2019 à 12:50

Je ne connais pas Coriolan, en revanche, un autre Guerlain me manque terriblement : Attrape-coeur, qui est un des plus beaux parfums que je connaisse, toute marque confondue. Et c’était aussi un parfum facile à aimer. Je ne comprends pas ces choix, même dans une logique purement commerciale, car ni l’un ni l’autre de ces deux parfums n’étaient "difficiles". Pour Coriolan, je ne sais pas.

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par Iridescente, le 22 janvier 2019 à 18:59

Merci à vous, Adina ! Je suis allée lire critique et commentaires, et je suis intriguée. Je raffole des poudrés cosmétiques crémeux, que je parviens à trouver à la fois chics et rassurants. En général, les lavandes en parfumerie m’évoquent plutôt la savonnette, ce que je déteste, donc j’apprécie l’idée d’une lavande un peu plus sucrée, plus décidée, moins... après-rasage que crème riche, si l’on voit ce que je veux dire.

Ceci dit, j’ai bien une lavande légèrement savonneuse dans mes tiroirs, que je ne porte qu’à la fin du printemps : le Thé bleu de Bulgari. Je crois que c’est ma limite, en matière de lavandes fraîches.

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par Duolog, le 22 janvier 2019 à 23:49

Très Russe, quelle merveille ! Je ne l’avais jamais envisagé sous l’angle "lavande". Je vitupère volontiers les parfums chers mais celui-là, il fait mon bonheur à chaque fois...

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par , le 27 janvier 2019 à 12:33

Je viens rajouter mon grain de sel sur les belles lavandes chaleureuses : Années Folles de La parfumerie moderne est sans conteste ma préférée dans ce domaine.

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