Giorgio
Giorgio Beverly Hills
- Marque : Giorgio Beverly Hills
- Année : 1981
- Créé par : Francis Camail
- Genre : Féminin
- Famille : Florale
- Style : Gourmand - Opulent
American beauty
par Jeanne Doré, le 29 septembre 2007
Ah, Giorgio ! Aucun parfum au monde pour moi n’incarne autant un stéréotype américain/années 80, c’est la quintessence de la femme américaine de cette période, contenue dans un flacon.
Depuis longtemps les accords de fleurs blanches ont été des succès aux Etats-Unis, bien avant qu’ils n’arrivent en Europe, et en particulier celui-ci. Une voluptueuse boule de fleur d’oranger, de tubéreuse, d’ylang-ylang, qui s’ouvre tout d’abord sur une tête très verte, galbanum, mandarine, et aldéhydée, pour finir sur un accord fruité pêche et vanillé.
Giorgio a tellement inspiré le parfumage de crèmes, gels douche et savons outre-Atlantique que j’ai l’impression que ce pays sent Giorgio ! Peut-être aussi à cause de cet effet malabar et guimauve donné par le mélange fleur d’oranger et vanille, qui lui procure cette impression chimique, sucrée si particulière.
Je ne peux pas dire que je n’aime pas Giorgio, mais j’ai l’impression que les femmes qui le portent ont quand même souvent une forte personnalité, ou du moins envie qu’on les remarque, envie d’attirer, de plaire, de susciter une réaction chez leur voisin. Et effectivement, quand on porte Giorgio, ça ne laisse jamais indifférent.
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par Shamina, le 12 juin 2012 à 12:33
Giorgio Beverly Hills, n’est pas seulement un parfum pour moi. C2est l’essence de mon existance. J’ai 33 ans et j’utilise Giorgio depuis 17 ans. Je n’ai jamasi arrete de l’aimer, de l’utiliser.
Je suis nee en 1979 et des mon enfence ma mere l’utilisait. Elle etait la femme iconique des annees 80 avec son style, sa facon etre et son fort caractere.
Elle etait mon role modele et ce parfum pour moi etait la declaration de la vraie femme, pas vraiment fatale masi tres presente avec tout son etre.
Ce parfum me permet de faire vivre la legende de lajeunesse de ma mare, les beaux jours de mon enfance. Je le mets pour dormir, qaund je me reveille, jour et nuit. C’est devenu comme une organne. Si ne peux pas vivre sans mes yeux ou sans mes jambes, je ne peux pas vivre non plus sans sentir Giorgio.
J’ai essaye de trouver un autre parfum et essaye une cenquantaine de parfum mais pas moyen.
Aromatic elixir, Opium, Alien, Boudoir ou Libertine de Westwood sont les plus proches mais sont toujours restes complementaires.
C’est mon histoire d’amour eternelle et je remercie mille fois Francis Camail de l’avoir invente.
par Orangette Citronnelle, le 3 novembre 2011 à 17:49
De la fleur d’oranger, de la peche...
Un sillage énorme parfois effectivement un peu trop présent....
J’adore ce parfum, je ne l’assume encore pas au quotidien, mais certains jours qd il commence à faire froid, dans un grand pull quand je me sens femme fatale....
Mais j’ai peur d’importuner mon entourage.....
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par xxerus, le 3 novembre 2011 à 18:50
On s’en fiche de l’entourage : dès qu’il s’agit de parfum, soyons égoïstes !!!
Et vivent les PowerHouses !
(et effectivement, Giorgio est un chef d’oeuvre inimitable)
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par poupinette, le 15 novembre 2011 à 22:44
Merci !!!!
Je l’apprivoise doucement, mais on devrait faire un bout de chemin ensemble lui et moi....
Votre message m’a permis d’oser plus souvent, et ca fait du bien, tant pis pour les autres, la dessus tout au moins..,,
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par xxerus, le 15 novembre 2011 à 23:16
Youpiiii : vive Poupinette !!!
(et longue vie aux Perfumistas qui s’assument ^^)
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par amalia, le 16 novembre 2011 à 20:50
Poupinette et Xxerus, votre conversation m’a amené il y a quelques jours à me repencher sur Giorgio que je connaissais mal.
J’ai été conquise aussi, bien que n’ayant pas du tout le profil "blonde choucroutée...".
En ce qui me concerne pas de souci, je pense que je l’assumerais sans problème.
Giorgio est capiteux et à la fois d’une infinie douceur, beaucoup plus soft que Poison je trouve et diantre quelle tenue !
J’ai vaporisé par inadvertance le revers de manche de ma veste en authentique faux cuir (finalement je ne suis peut-être pas si loin du stéréotype de la femme Giorgio...) et 4 jours plus tard il est toujours là.
Vous pouvez sans crainte vous faire plaisir Poupinette !
par notredame, le 19 juillet 2024 à 02:38
C’est vrai ! Il faut assumer le vieil adage "souvent femme varie" ! Pourquoi bouder certaines fragrances sous prétexte qu’elles sont moins "classes" que certaines autres ? Et puis le printemps et l’été sont deux saisons qui peuvent faire chavirer nos goûts au profit de créations beaucoup plus sucrées !
par xxerus, le 12 avril 2011 à 14:46
Qu’on le veuille ou non, Giorgio Beverly Hills ne laisse personne indifférent : soit on l’aime, soit on le déteste !
.
En ce qui me concerne, j’associe ce monstre de sillage Top 80 à l’image d’une femme blonde, choucroutée un max, portant des jambières fluos sous une robe manches chauve souris en maille, cintrée par une large ceinture de vinyle...
.
Pas classe peut être, mais tellement vintage qu’il en deviendrait presque jouissif !!!
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par Lauretta, le 9 mars 2015 à 19:54
Ahahah j’adore cette description de la femme des 80’s ! Je porte Giorgio depuis des années et pourtant je suis l’opposé de cette description. Normalement je déteste les parfums gourmands mais celui-ci me fait penser au soleil californien, avec une touche rétro et donne un côté femme fatale avec son sillage opulent. C’est sûr c’est un parfum dont on se souvient et on se rappelle des personnes qu’on a croisé le portant.
par Jicky, le 21 novembre 2010 à 19:43
Sinon, il y a Jardins de Bagatelle de Guerlain, qui présente cette opulence de fleurs blanches surpuissantes (perso je sens une énorme rose, ou amaryllis, mais bon, apparemment, il n’y a que des fleurs blanches ^^).
Certains disent que c’est le vieux Idylle ;)
par clochette79, le 21 novembre 2010 à 16:23
J’ai une collègue qui le porte, et effectivement, elle correspond à la description de Jeanne, c’est une femme corpulente, à fort caractère et qui aime séduire. Et on le remarque, son parfum, c’est le moins qu’on puisse dire ! Elle se plaint qu’il est devenu quasiment impossible à trouver, je lui ai conseillé Paris d’Yves-Saint-Laurent, dommage qu’il n’y ait pas de niche au Portugal, c’est le genre de femme qui porterait Carnal Flower ou Ambre Sultan à merveille ! C’est pas avec les sorties actuelles qu’elle trouvera un remplaçant à Giorgio, en tout cas... Je lui ai quand-même conseillé Idylle, qui pourrait apporter un peu de douceur à son sillage, là ça fait un peu "brut de décoffrage" sur elle... J’avais pas pensé à Aromatics elixir, effectivement ça pourrait convenir, avez-vous d’autres idées ?
par dau, le 25 mai 2010 à 18:51
Avec Giorgio, que j’aime bien, je viens de revivre une expérience très Proustienne et assez désagréable qui fait que ce parfum que j’aimais, finalement, peut-être plus…
C’est très précisément ce que sentait les couloirs de l’hôpital (non, il ne sent pas l’hôpital, quelqu’un en avais mis) quand je suis allé rendre visite à ma mère qu’on venait d’opérer d’un cancer du sein. (Je vous rassure, c’était il y a longtemps et elle se porte comme un charme.) Et là, en suivant une inconnue qui portait Giorgio dans un couloir de gare, j’ai vraiment retrouvé cette sensation de visite à l’hôpital avec cette boule d’angoisse qui tord le ventre. Un moment fort mais pas spécialement plaisant.
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par Jicky, le 25 mai 2010 à 18:57
Ca m’a fait ça avec Armani Code, mais j’ai appris à le connaitre après et on se porte mieux lui et moi. Même si des événements récents nous ont un peu brouillé^^
par Jicky, le 12 mai 2010 à 21:51
Dans le genre parfum des années 90, Giorgio c’est pour moi l’archétype. Je lis années 80 au dessus, mais moi j’étais pas née^^
Caractéristiquement, je sens une sorte de fruit très acide, à l’allure verte et sirupeuse et assez charnel, j’imagine aussi une note de pêche assez piquante, voir désagréable proche de l’odeur des médicaments. Allié à cet ensemble une note que j’aime individuellement mais qui est à moitié omniprésente avec ce "truc" verdâtre : la tubéreuse. Elle a perdu son côté poudré pour devenir qu’une vulgaire note de fleur.
Le pire, c’est que je le ressent souvent : je me revois alors tout petit dans un parc où j’allais autour de mes 5 ans. Il y avait du sable et des plante immenses, un peu sauvages à mes yeux. A côté il y avait une bâtisse en verre, et je sais pas mais Giorgio me fait immédiatemment penser à ça. Et puis bien sûr les gros pull en laine, bleus ou roses, les coupes à bouclettes et de grosses écharpes qui grattent. Pour moi Giorgio c’est ça. En tout cas, je le reconnais immédiatemment, il a un vrai souvenir olfactif, assez caricatural. En fait, je trouve qu’il sent le parfum. Je m’explique, quand j’étais petit, j’étais à moitié fasciné par toutes ces bouteilles, mais quand je sentais un parfum je faisais pas trop la différence. Maintenant, quand je sens Giorgio, je sens le parfum : cette odeur unique, avec de la personnalité et une odeur caractéristique, mélange de fleurs, de roses, d’odeur de peau. J’ai quand même une foule de sensation.
Au final, a une valeur affective, mais qui me gêne. Epoque révolue où je découvrais le monde sur des jeux acrobatiques de toboggans et de barres rouges avec des cordes. C’est dans cet endroit que me ramène Giorgio, je ne sais pas pourquoi. L’odeur acide, verte, griffante, aggressive posssède quand même une facette pleine de personnalité mais vraiment cariccaturale. Et on laisse passer la porteuse Giorgioïque(?)... prépare toi petit garçon !
Vive l’odorat !
par dau, le 28 avril 2010 à 16:47
J’aime beaucoup Giorgio. Particulièrement cette petit note typique des années’80, un peu acide, acerbe, très changeante et sur laquelle je n’arrive pas à mettre un mot (piaillant est peut-être ce qui colle le mieux ?) et qui ici m’évoque un peu l’ananas frais. (Je la sens aussi dans Jardin de Bagatelle, bien moins réussi, et dans Paris d’YSL)
par SarahB, le 22 février 2009 à 19:55
J’ai toujours adoré sentir ce parfum sur quelqu’un. Pour moi, il est unique... Je ne lui vois aucun cousin (en parfumerie "française en tous les cas). Je reconnais immédiatement son sillage, c’est un pur délice ! Malheureusement, tout comme ELIXIR de CLINIQUE, je n’arrive pas à le porter ! Je le trouve "lourd" sur moi. Je ne peux me l’approprier et cela me désole car je l’adore vraiment !!
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par moujik4, le 23 février 2009 à 11:14
Je suis assez d’accord, c’est un parfum magnifique avec un sillage très puissant, très 80’s en fait. Quelques gouttes sur la peau et c’est un vrai bonheur. Jean-Paul Gaultier dit l’avoir porté pendant un temps dans ces années là, tout comme le chanteur Boy George. Parfum unique certes, bien qu’à mon sens Ysatis de Givenchy s’en rapproche pas mal, en peut-être moins puissant. Ysatis étant postérieur à Giorgio, il n’aurait donc fait que s’en inspirer, c’est en cela que Giorgio est bien unique.
par PoisonFlower, le 23 février 2009 à 22:39
Ca n’engage que moi, mais dans le genre fleur d’oranger boisée je trouve que 24, faubourg doit beaucoup à Giorgio, avec des notes moins vertes, plus douces, en un mot, apprivoisées !
Sans doute une des raisons pour lesquelles je trouve le parfum d’Hermès un peu trop surestimé en général, mais c’est là un autre débat... ^^
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