Esxence 2016, comme si j’y étais
par Dominique Brunel, le 1er avril 2016
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Drôle de première journée à Esxence.
5 heures du matin. Vous connaissez la chanson. On se lève, etc. On prend un taxi. Ah, mais ce coup-ci, à la différence donc de l’année 2015, je ne suis pas seul. Pascale est déjà à bord [1]. Ça me va. Les salons en solitaires, ça vous détruit un homme. C’est mieux d’être accompagné. Pendant le trajet, je réponds à mes mails. Judith m’écrit :
"Dominique, nous avions convenu que nous achèterions Nez. Avons-nous finalisé ?
Pas vraiment, mais nous vous livrons lundi !".
Horaires au cordeau. On embarque, ça démarre, et pas loin après, troisième stop. Sarah intègre l’équipée. Trois personnes. Mon Nirvana quoi. Et puis tout se précipite. L’aéroport, l’embarquement, l’attente toute classique. Et l’attente ensuite, grève des contrôleurs aériens. Classique aussi. D’une certaine manière.
Le temps un peu pourrave. Mais Nez dans les mains. Alors on fait les idiots (c’est en effet idiot de photographier une revue dans un couloir d’embarquement). Sarah instagrame, c’est son truc [2]. Dans la foulée, un mail arrive « Tu es dans l’avion ? moi aussi ». C’est Judith. #CoïncidenceNuméro1.
- Nez, la couverture
Finalement, il ne fait pas très beau. C’est décevant l’Italie parfois. On monte dans le bus. Pas grand monde. On parle, on dit du mal des gens qu’on a dans le Nez, on parle fort parce qu’on est français et que les Italiens le méritent bien. Arrivés à la gare centrale, la jeune femme assise à côté nous nous interpelle "Désolée, je n’ai pas pu faire autrement que de vous écouter. Je suis parfumeur moi-même." Et de faire connaissance.
(L’air de rien, ceci est le début de la coïncidence la plus étonnante de la journée)
Arrivée au salon. Comme l’an passé, accueilli par Monsieur Wouter Wiels. Je me trouve désormais dans l’obligation de l’affubler du titre de Monsieur, depuis qu’il fait partie, aux côtés d’Henri IV et de Salvador Dali de l’une des « Icônes » du parfum et de l’olfaction présentées dans le premier numéro de Nez. Et là, Wouter de me dire : "C’est incroyable !! Ce matin, j’ai un appel de mon imprimeur qui sait déjà que je suis dans Nez !! En fait, nous avons le même imprimeur." #CoïncidenceNuméro2
Quelques pas. Les premiers bonjours. Pour parcourir 15 mètres, comptez 1h30.
A vrai dire, la stratégie devrait être de parcourir tout le salon en courant et en faisant un signe élisabéthain de la main pour se signaler à tout son réseau puis, plus sereinement, d’aller de stand en stand
s’enquérir des nouveautés.
Je discute longuement avec Patricia de Nicolaï, qui préside notamment au destin de l’Osmothèque. Eh oui, Nez et l’Osmothèque ont un intérêt commun, la défense et la valorisation du patrimoine. Sans doute aborderons-nous la chose dans un prochain numéro. En attendant, elle me dédicace aimablement l’ouvrage consacré à sa maison.
Un peu plus loin, je retrouve Olivier Durbano. Je lui montre le cahier critique de Nez. Et la critique de Chrysolithe. Ce faisant, j’interromps de façon cavalière sa conversation. Il n’était pas seul. Peu importe, il n’y a que Nez qui compte ! Gentiment, une de ses interlocutrices réagit et me dit
"Ah oui, Nez, on l’attend avec impatience. Je suis parfumeur. Marie Duchêne, de MDFragrance
Votre nom me dit quelque chose", je réponds.
Tout fiérot, je lui montre la revue. On retombe sur le cahier critiques.
"Mais, Sortilège Elixir ! C’est moi qui l’ai fait ! Vous en dites quoi ?
Ah, je savais que votre nom me disait quelque chose", je réponds, sans me démonter. #CoincidenceNuméro3.
Ce soir, c’est cocktail chez Différentes Latitudes. Cool. Mais d’abord, on repasse par l’appartement. Il faut reprendre son souffle. Mince !! Je ne me suis pas parfumé depuis ce matin 5 heures 30. Et je n’ai rien ramassé sur le salon. Je vais devenir quoi ? Heureusement, Sarah a tout un stock, notamment une palette entière d’échantillons Evody. Cool. "Trouve-moi quelque chose qui sent l’encens s’il te plaît." Un spray de Noir d’Orient et je suis prêt à décoller.
Arrivée sur place. Le cocktail. Plein de gens qu’on a vus tout au long de la journée. Mais je ne suis pas là pour me faire des amis. Je cherche le Prosecco ! Alors que je suis collé au bar, je revois... ah, Aglaë, la jeune femme du bus. Elle tente de se frayer un chemin vers la table bénie. On échange.
"Vous avez mis un parfum ambré ?
Je ne sais pas [3]... J’ai demandé qu’on me trouve quelque chose qui sentait l’encens
Il y a un côté ambre. Dans l’ambre il y a les vanilles et les...
Ah mais voilà pourquoi je me sentais poursuivi par cette odeur de vanille sur le chemin ! Je ne sais pas ce que je porte, c’est un parfum d’Evody que j’ai mis un peu par hasard.
Elle se tourne vers la femme qui l’accompagne en souriant : C’est le parfum que nous avons fait.. #CoincidenceNuméro4.
par Belle du seigneur, le 2 avril 2016 à 21:56
Un plaisir ces petites lectures mondaines, on s’y croirait presque !
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il y a 1 heure
Rendez-nous les parfums de la photo qui étaient des merveilles absolues ! Monsieur Lanvin,(…)
il y a 2 heures
Snobisme ? c’est exactement ce qui m’est venu en tête à l’odeur de ce goudron de houille/cade 5%(…)
il y a 2 heures
Habanita. Grrr.... Correcteur de M.
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par Farnesiano, le 3 avril 2016 à 17:19
Tes articles, Domik, sont délicieux : on croit marcher avec toi et ton équipe parmi les allées d’Esxence ! Merci. FarNEZiano
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par domik, le 3 avril 2016 à 18:08
Eh bien merci :) Ça me fait regretter de ne pas être resté un jour de plus ! Ce sera pour Florence en septembre ! :)
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