Auparfum

Éclats d’amandes, le voyage d’amour de Comptoir Sud Pacifique

par Jeanne Doré - Océane Grall, le 8 mai 2019

Depuis 1974, Comptoir Sud Pacifique propose des évasions olfactives avec ses « Eaux de voyages » qui puisent leur inspiration dans les paysages des différents continents et les belles matières.

Vanina Muracciole signe en collaboration avec la maison parisienne Éclats d’amandes, une « nouvelle interprétation de l’allégorie du voyage », tournée cette fois-ci vers l’Amérique du Sud.

Elle s’est inspirée de l’amandier, qui dans la mythologie grecque, représente le fruit et le symbole d’un amour éternel. Phyllis, fille du roi de Thrace, persuadée que son amour ne reviendrait jamais, se donne la mort. Les dieux, touchés par cette preuve d’amour inconditionnel, la transforment alors en amandier, dont les fleurs blanches apparaissent à chaque printemps, en symbole de cet amour éternel.

La composition est construite sur un absolu de fève de tonka, des notes d’amandes et de cannelle de Ceylan, et se poursuit sur un accord de bois exotiques avec du cèdre, du musc et du santal qui apportent des notes « crémeuses, balsamiques et un soupçon animales ».
— 
Eau de parfum, 26,50 euros/10ml, 50 euros/30ml, 102 euros/100ml.

Premières impressions

Avis à tous les accros à l’amande et aux dingos de la fève Tonka, ce parfum ne devrait pas vous laisser indifférents.
Amer, boisé, sec et tendre à la fois, il retranscrit avec un bel équilibre les facettes amandées, poudrées, épicées, foin et tabac de la fève tonka dans une construction simple, monolithique et finalement assez épurée. Éclats d’amandes ne prétend pas offrir autre chose qu’un parfum-matière, mais réalisé avec finesse, et à un prix accessible.

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Chanel de Lanvin

par Chanel de Lanvin, le 8 mai 2019 à 22:35

La fève Tonka je l’ai trouvée et je garde son interprétation dans Oud Save The Queen de Atkinsons,avec du jasmin,de la fleur d’oranger et du bois de gaiac,quand au oud ici il est plutôt relatif.
Pas besoin pour moi d’avoir d’autres variantes,comme l’ensembles des parfums où cette note se retrouve au risque de ne plus l’apprécier,ce qui est généralement le cas quand on collectionne les parfums avec les mêmes matières.
Mais je pense que les fidèles du Comptoir trouveront leurs bonheurs.

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par Garance, le 9 mai 2019 à 19:54

Si je le trouve, j’irai le tester, mais sans grande conviction : j’avoue ne pas avoir été séduite par les parfums que j’ai sentis dans cette maison : Rhum et Tabac, Vanille ambre, Aloha Tiaré et Coeur d’Ylang. Je trouve qu’ils manquent de finesse. J’ai eu un fol espoir avec Coeur d’Ylang, le départ m’a vraiment rappelé le regretté Ylang et Vanille de chez Guerlain. Mais là où le Guerlain se fondait en une délicieuse odeur poudrée, le Comptoir devient une grosse vanille très alimentaire et un peu vulgaire à mon nez. Mais peut-être suis-je passée à côté de références plus intéressantes...

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par Iridescente, le 10 mai 2019 à 07:22

J’ai vu Ylang & Vanille sur Frag...X.com l’autre jour et songé à vous très fort ! Lavande Velours aussi s’y trouve, pour le moment (je crois qu’il ne leur reste qu’un exemplaire). Néanmoins, le prix de la rareté m’a paru prohibitif. En termes de lavande, j’en reste à Jicky et, grâce aux membres d’AuParfum, désormais, à Très Russe.

C’est drôle : porté par mon compagnon, Jicky se dore au soleil et s’alanguit très vite dans une vanille douce à peine musquée ; tandis que sur moi, c’est une lavande animale et végétale. La vanille a décidément sur moi une durée de vie inversement proportionnelle à la déception ressentie lorsque j’ai découvert les parfums Sylvaine Delacourte.

Du coup, ma vanille à moi, c’est la fève tonka ! Comme je la préfère aromatique au possible, maquillée en foin séché, son côté caramel-mou tend à me faire fuir. Or, les créations Comptoir Sud Pacifique que j’ai senties jusqu’à présent me sont apparues suspicieusement bombonesques... Et en termes d’amande, L’Homme idéal me donne une envie furieuse de m’arracher le nez. Pour situer. (Et pourtant, je porte volontiers Traversée du Bosphore en hiver, et quelquefois Le Baiser du dragon en automne.

Zut. Je me suis donné envie de trouver un bel ylang pour l’été. Ça existe, l’ylang soliflore ?

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par Garance, le 10 mai 2019 à 19:07

C’est gentil d’avoir pensé à moi, Iridescente ! Mais bon, je me suis fixé une règle un peu bête, j’en conviens : quand un parfum est arrêté ou honteusement reformulé, je ne le rachète pas, même si je le trouve avec l’ancienne formule. Je n’ai donc jamais cherché sur le net par exemple Coromandel en eau de toilette, ou encore Lolita Lempicka avec l’ancienne formulation.
Sinon, pour répondre à votre question, je ne connais pas d’Ylang soliflore. En revanche, il y a Fleur des Comores, de Maître Parfumeur et Gantier, qui est pas mal dans le style. (D’ailleurs, Maître Parfumeur et Gantier est une maison magnifique, avec de très belles références...)

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par magie_nocturne, le 10 mai 2019 à 19:46

Bonsoir !
Je suis allergique aux éditions limitées...
 ;-)
Beau week-end parfumé !

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par Iridescente, le 10 mai 2019 à 20:05

Ça, c’est la sagesse même, chère Garance, et je vous admire fort, même si j’ai décidé de m’offrir pour mon anniversaire et Ostara et Nahéma, soit un abandonné et un reformulé !
Cela dit, je pense sincèrement que vous avez raison, car il ne faut ni se faire du mal, ni encourager les bourreaux de belles fragrances. Entre ça et tous les jus ayant pris l’eau ces derniers temps...

À propos de marée haute, je vous remercie de ce précieux conseil parfumé et l’inscrit sur mes tablettes. Je n’ai qu’un Maître Parfumeur et Gantier à la maison qui est ce vieux piano d’Or des Indes, que j’aime beaucoup. En général, leurs parfums sont très beaux, mais je regrette de ne pas les trouver en plus petite quantité pour un peu moins cher. Surtout les parfums d’été, qui filent vite quand on se reparfume après la baignade.

J’ai fureté sur Fragrantica par curiosité en cherchant par notes, et je tombe sur plusieurs Nicolaï, ce qui est intéressant. À voir.

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par Garance, le 11 mai 2019 à 11:59

A propos de Nicolaï, connaissez-vous Sacrebleu ? C’est un parfum magnifique, à la fois élégant et réconfortant (ces deux aspects ne coexistent pas si souvent, je trouve...)
Sinon, nous avons Traversée du Bosphore en commun, je le porte de manière régulière, et c’est le parfum préféré de ma famille. (Et sans doute le plus complimenté sur tous ceux que j’ai portés)

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par Iridescente, le 11 mai 2019 à 12:57

Je crois que je suis un peu amoureuse de Bertrand Duchaufour, à vrai dire. Avec lui, on ne s’ennuie jamais, et même ses confiseries sont exquises et recèlent des trésors subtils. La première fois que j’ai senti Traversée, c’était en plein été et je me suis crue dans une assiette de loukoums ; j’ai fini par découvrir le cuir, aux premiers frimas. Lui aussi, c’est un parfum réconfortant mais chic.

Sacrebleu, je n’ai l’ai pas senti depuis bien longtemps, mais c’est vrai qu’il était beau ! Il n’existe plus chez le parfumeur que sous sa forme « Intense », ce qui me fait jouer follement du sourcil vu que je ne vois pas bien où était la nécessité de rajouter épices ou fruits à l’original. Mais il est vrai qu’il faut faire quelque place dans le catalogue pour les ouds de service, alors...

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